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Wettiner Hof. 1870-187 1 DESCRIPTION DE SIX GOLÉOPTÈHES EXOTIQUES ÉCLOS A PARIS Par A. CHEVROLAT. ( SÉANCE DU 2 JUILLET 1870. ) L'un de mes amis, M. le docteur Huet, qui est en relations intimes avec M. Rougier Chauvière, grainetier bien connu, m'a procuré, comme provenant de graines et d'une buclie exotiques, les six nou- velles espèces de coléoptères qui font le sujet de ce petit mémoire. Par reconnaissance, je dédie à chacun de ces messieurs une de ces espèces. Ces découvertes me suggèrent un avis à donner aux entomolo- gistes qui voudraient se procurer des Curculionides granivores ; ce serait de recueillir des graines de toute sorte qu'on séparerait par espèces dans des bocaux recouverts d'un papier percé de trous d'épin- gles. Un monograplie de Bruchides, par exemple, recueillerait des semences de Papillionacées, pour les Bruchides vrais., de Carduacées et autres pour les Spermophagiis et des fruits de palmiers pour les Caryoborus qui naissent sous l'enveloppe ligneuse qui renferme la ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. 1 6 DESCRIPTION DE SIX COLÉOPTÈRES EXOTIQUES. pulpe. Ce simple procédé amènerait naturellement à connaître le genre de vie des espèces, la plante qui les nourrit, les différences de sexe et les variétés. Si je voulais donner ici la liste des espèces exo- tiques ainsi obtenues par l'envoi de graines exotiques en Europe, cette liste serait longue ; je n'en citerai que quelques-unes parmi les Bruchides. Beuchus theobromatis, mimosœ, coryphœ^ scutellaris Fab. (Cette dernière paraît être cosmopolite), tragacanthœ OL, arachidis^pliaseoli (Cliv. Sch.), bixœ Hoffm., ingœ, glycinœ et imligoferœ Scb., pescaprœ Fab., halodendri et oxytropis Geb., glycyrrhizœ et astragali Stev. (1) Pachymeeus cratœgi Harr., crotonœ et clitoriœ Sch. Caeyobûeus micleorum, lactris, cardo, cassiœ, acacice, capsincola et hibisci. Speemophagus robiniœ, sophorœ et convolvuli. Deux de mes amis, l'un M. G. Tappes, dont la plume habile a donné dans les Annales de la Société entomologique de France de forts jolis dessins de nouveaux Cryptocéphales ; l'autre, M. Wapler, dont le pinceau fait aussi l)eau que nature, ont bien voulu me prêter leur concours, le premier pour représenter VAUorrhina et le second pour les trois autres espèces ; je ne saurais trop les en remercier. CÉTONIDES. 1. Allorrhina Hueti (Pl. l, flg. l). Oblongo-quadrata, supra purpureo velulinn ; prothorace limbo (mguslo, macula axillari in elytris, viacidis duabus latcralibus, fascia Laia postica {puncttdis dicobus rubidis secundum suluram positis) yygidio iimboque propygidil lœte (lavis; corpore infra pedibusque rubidis, fortiter et rugose punctatis, mesoslerno irigono recurvo, tibiis anticis tridentatis. Long. 18 1/2; lat. 10 mill. Guatemala. Dans l'intérieur d'un tronc d'arbre sur lequel végétait une orchi- dée envoyée dernièrement à Paris, on découvrit une coque (oblongue, agglutinée en dedans et recouverte en dehors de libres de l'arbre), qui fut d'abord prise pour une graine quelconque. Après l'avoir grattée on découvrit vivante dans la dite coque la jolie espèce ici décrite. Elle a de grands rapports avec VAUorrhina anomala Bâtes. (Ent. Soc. Londres, X, 1869, p. 388) qui a même patrie. CURGULIONIDES, CRYPTORHYNCHIDES. 2. Rhinochenus Rougieri (PI.I,fig. %.Ovalis, supra rubro-brunneus, scutello cinereo, elytris grosse punctato-striatis , apice cinerco-nebulosis , cum (1) Pour nos espèces d'Europe : pisi, loti Pk. ci alni Fhr. DESCRIPTION DE SIX COLÉOPTÈRES EXOTIQUES. 7 fasna, in pagine anleriore, punctulis albis formata; corpore infra ])Cilihnsqite dense cinereis, rostro piano perpendicidari nigro ; abdomine pimctato, nigro late- ribiis cinereo. Long. 9 ; lat. 5 mill. Brasilia. M. Lucas, qui a établi ce genre sur le Curculio stUjma Lin. [Cryp- •torhynchus Sch.) n'ayant pas cité ces auteurs, Lacordaire, clans son Gênera, a pensé qu'il s'agissait d'une espèce nouvelle et il a classé ce genre loin de la place qu'il doit réellement occuper. Ses yeux éloi- gnés (ils sont entièrement recouverts par les lobes du prothorax) et sa trompe faite comme celle des Cratosomiis, doit le faire classer à la suite de ce genre. Quant aux Gorgiis^ chez lesquels les yeux se trou- vent contigus, je maintiens ce genre comme distinct. ANTHRIBIDES. 3. AraeceruS seminarius (PI. I,fig. 5). Capite albido, lineis duabus in ver lice ad anmdum, inlus album, inler oculos adnexis, fasciaque untica fascis, sulco longitudinali tenui, antennis gracilibus ferrugineis , clava triarliculata ocii- lisqiie rotiindalis nigris , prothorace transversim ruguloso, Uneis qidnque nigris fulvo interjectis ; sculello rotundato albido; elylris obscuris, in singulo costis tribus nigris remote albo-maculatis , ad basin lineolis quatuor albis, una in singido humera, et duahus seciindum suturam; corpore infra griseo-subnitenii, pedibus obscure ferrugineis. Long. 4 1/2 ; lat. 2 1/2 mill. Aucun renseignement bien précis ne m'a été fourni sur le mode de vie de cet insecte. BRUCHIDES. 4. Pachymerus lineola (Pl. I, fig. 4.). Niger, opnciis,pygidiospeculari punctis diiobus anticis impresso, linea longitudinali laclea, antice abbreviala, capite carinato ; ore, antennis basi pedibus quatuor anticis tarsi^uc posticis infra, pectoreque rubidis ; femoribus posticis annula alba signatis, infra multispinasis, spinis duabus prominentibus, tilriis posticis arcuatis. Long. 5; lat. 2 3/4 mill, Brasilia. Elytres carrées, largement arrondies aux épaules, déprimées le long de la suture ; près de celle-ci apparaît une ligne d'un noir pro- fond, interrompue au centre; elle est marquée de chaque côté, vers le sommet, par un petit point blanc. L'écusson est aussi d'un noir profond. Cette espèce vit dans la semence de VHymenœa rugosa,]Àa.nte O DESCHIPTION DE SIX COLÉOPTÈRES EXOTIQUES. nommée vulgairement Courbaril ; elle devra être placée à côté du P. melanclwlicus Scli. Blnn. «. SpermophagUS interstitialis. s. cardui nIJinis, sed lalior, plu- ninsciiliis anlennisque longioribus ; niger nilitliis, capile prothoraceque giabris: clylris mallisLriatisintersiilm ordiue punclidatis, p'jgidio punclalo peclore crebre punctato, duobus penuUunis abdomiiialibiis segmoUis albo fimbriatis. Long. 2 ; lat. 2 niill. Brasilia. Cette espèce se nourrit de la même graine que la précédente. 6. SpermopliagUS gOSSypii. Oblongus, planinscuhis, nigricans gri- $p,oqnc luixlus snpra, griseo-obscuru^iiifra, pijgidio strigoso riibido^punctia diiohns parvis impresso, anlemiis mgro-opacis mediocribus, chjtris tenue striaiis, slriis intus minute et confertim punctatis. Long. 9; lat. 3 1/2 mill A notre dernière Exposition universelle française du Champ de Mars, cet insecte est éclos d'une graine d'une espèce de coton nain cultivé à Natal (colonie anglaise de l'Afrique australe), dont les pro- duits étaient exposés. Nota. Le Bruclnis Chevrolati., publié par notre collègue, M. AUard {Ann. de la Soc. Eut. de Belgique, tome XI, p. 108), est synonyme du Br. Saundersii Jekel [Insecta Saiindersiana, 1855, p. 6, pi. I, fig. 1) ; cet auteur, qui ignorait sa patrie, l'a supposé provenir de l'Amérique méridionale. NOUVELLE REVISION DES ODONATES DE L'ALGÉRIE PAR M. DE SELYS-LONGCHAMPS. (séance du 4 FÉVRIER 1871.) En publiant en 1850 dans la Revue des Odonates d'Europe la liste des espèces d'Algérie (page 301), je disais : « M. le professeur Milne- 1) Edwards, du Jardin des Plantes de Paris et M. Lucas, dii même » établissement, ont eu l'obligeance de me communiquer, en 1845, )) les Libellules que ce dernier a recueillies dans ses voyages en !) Algérie. C'est donc grâce à eux que j'ai pu les étudier et en faire » l'objet d'un travail que M. Lucas a bien voulu insérer dans le grand ;) ouvrage sur V Exploration scientifique de l'Algérie, publié par le n gouvernement français ; M. Lucas a donné dans cet ouvrage des V figures exactes des espèces nouvelles ou peu connues. J'ai pu pro- V fiter dans ce travail de l'examen des Libellulides au nombre de dix î) espèces, prises par feu M. Bové, en Algérie, et déposées alors au « Musée de Bruxelles, et de quelques-unes que j'ai vues dans le 55 Musée de M. Hope, à Londres, et au Jardin des Plantes, à Paris. » On conçoit que depuis vingt-cinq ans, les recherches faites en Algérie ont dû augmenter le nombre des espèces que je connaissais, • et l'on ne s'étonnera pas que de 32 il ne soit porté aujourd'hui à 47. Il y a lieu également de rectifier la synonymie de quelques-unes et 10 NOUVELLK RÉVISION DES ODONATES DE L'ALGÉRIE. d'apprécier différemment la validité de plusieurs d'entre elles comme espèces ou races locales, comme je le faisais déjà en 1865 (dans le l"""" Bulletin de V Académie d'Hipponé)^ en portant alors la liste à qua- rante espèces, profitant surtout de trois envois que M. Paul Gan- dolplie a bien voulu recueillir pour moi à Orléansville d'abord, puis à Bône et au Mont-Edough, pendant le séjour prolongé que cet ento- mologiste a fait en Algérie La notice que je présente aujourd'hui, comprend encore des additions et un travail général de révision que je me suis décidé à faire après avoir reçu de notre collègue, M. Camille Van Volxem, communication de trois espèces nouvelles pour la Faune algérienne, parmi lesquelles je décris ici le véritable mâle jusqu'ici inconnu de VOmjchogomphus GeneU auquel M. Hagen et moi avions rapporté précédemment des exemplaires d'Egypte qui appartiennent sans doute à une espèce nouvelle voisine du. pumilio. Je décris également VAgrion deserti dont je n'avais donné que le nom. Les quarante-sept Odonates d'Algérie se répartissent ainsi qu'il suit : Cinq : Libellula hemihyalina^ leucosticta, flavistyla, Edwardsii et panorpoides, appartiennent à des groupes purement tropicaux de l'Afrique et de l'Asie. Cinq : Libellula arteriosa, Gomplms Liicasii, Platycnemis subdi- latata, Calopteryx exul et Agrion deserti, sont d'un faciès tout à fait européen et se retrouveront peut-être dans le midi de l'Espagne. Enfin les trente-sf^pt espèces restantes, en un mot, les trois quarts, existent en Europe. Ces mêmes proportions se remarquent à peu près pour les Odo- nates de l'Asie mineure, et sont conformes à ce que l'on constate pour la plupart des insectes de la Faune méditerranéenne, notam- ment chez les Lépidoptères. On connaît cent espèces d'Odonates en Europe; la Belgique seule en possède soixante-deux, soit près des deux tiers : Il me paraît évident que des recherches suivies, faites en Algérie, doi- vent y faire découvrir encore et pour le moins une quinzaine d'espèces. Famille 1. LIBELLILIDÉES. V' Sous-famille. LIBELLULINES. 1. Libellula hemihyalina, J. Desjarclins- separata, de Selys. Expl. de l'Alg., n" 5 et Rev. Odon., p. 304. Lucas, pi, I, f. 1. (lisparata. R. Lac de Houbeira, près du cercle de La Calle en juillet (Lucas). Cette race, que j'ai d'abord nommée separata., ne me paraît qu'une légère modification du type de l'île Maurice, qui se retrouve dans différentes parties de l'Afrique (Sénégal, Egypte) et même en Syrie, si l'étiquette d'un exemplaire de la collection Latreille est exact. 2. Libellula trinacria, de Selys, 1841. Rev. zool,, etc. Bremii et dathrata, Ramb., n" 24 et 25. Bône au Mont-Edough (Paul Gandolphe), à la fin d'août. Sénégal, Egypte, Sicile (Ghiliani). 3. Libellula barbara, de Selys. Expl. de l'Alg., n" 6. Lucas, pi. I, f. 2. Lac Tonga, cercle de La Calle, fin d'août (Lucas). Espagne méridionale (Ghiliani). 4. Libellula cancellata, L. Bône, au Mont-Edough, en juin (Paul Gandolphe). Europe. 5. Libellula cœrulescens, Fab. dubia, Ramb., n" 48. Lac de Houbeira, en juillet (Lucas). Europe. 6. Libellula Ramburii, de Selys. Expl. de l'Alg., n" 7. Lucas, pi. I, f. 7. Marais d'Aïn-Dréan, aux environs du cercle de La Calle, au com- mencement d'août (Lucas). Sicile (Ghiliani), Candie, Egypte, Asie-mineure. 12 NOUVELLE RÉVISION DES ODONATES DE l'aLGÉRIK. 7. Libellula nitidinervis, do Solys, 1841, Rev. zool. , etc. Lucas, pi. I, f. 4. bœtica, liamb., ii" 46. Environs de Sétif, province de Constantine, en juin (Lucas). Bône (Paul Gandolplie). Sicile (Gliiliani), sud de l'Espagne (Piamhur). 8. Libellula erytlirsea, Brullé. ferriiginea, VanderLinden (excl. syn.). coccinea, Cliarp. Lacs Tonga et Houbeira (Lucas), en mars, avril et au commence- ment de mai. Bône (Paul Gandolplie). Europe méridionale, Asie-mineure, Egypte. 9. Libellula rubrinervis, de Selys, 1841. Rev. zool., etc. Lucas, pi. I, f. 5. hœmatina, Ramb., n" 74 (Pars.). Lac Houbeira, en mars et avril (Lucas). Sicile (Ghiliani), Egypte, Sénégal, Syrie. 10. Libellula arteriosa, Burm. distincta, Ramb., n° 75, de Selys, Rev. Odon., p. 307. conjuncta, de Selys. Expl. Alg,, n'* 12 (excl. syn.). Lucas, pi. I, f. 6. Lacs Tonga et Houbeira, à la fin de juin et en juillet. Sierra-Leone, Cap. C'est par erreur que je l'avais d'abord rapportée à la conjuncta de Rambur, qui est des Antilles, 11. Libellula Fonscolombii, de Selys. Bône (Paul Gandolplie), au Mont-Edough. Algérie (Hope), Sénégal, Egypte, etc. Europe, Asie-mineure. 12. Libellula sanguinea, Mull. Lucas, pi. II, f. 3, nigripes, Cliarp. Piœselii, Curtis. Lacs Tonga et Houbeira, en mai et juin (Lucas). Europe, Asie mineure. 13. Libellula striolata, Cliarp,, Lucas, pi. II, f. 2. vulgata, Ramb. et Aiict, (Pars,), Lac Tonga, etc., en juillet (Lucas). Bône, au Mont-Edough (Paul Gandolplie). Europe. NOUVELLE RÉVISION DES OUONATES DE L AHiÉRIE. 13 14. Libeliula meridionalis, de Selys, 1841. hybrida, Paimb., n" 99. Environs de Constantine et de La Calle, en mai et juin (Lucas), Bône, au Mont-Edougli (Paul Gandolplie). Europe méridionale et tempérée, Asie-mineure. ' 15. Libeliula leucosticta, Burm. Lucas, pi. II, f. 1. de Selys. Rev. Odon., p. 810. unifasciata, Ptamb., n° 108. Lacs Tonga et Houheira, en juillet et août, et environs de La Calle. Se repose souvent sur le sable brûlant (Lucas).. Sénégal, Egypte, Asie-mineure. 16. Libeliula flavistyla, de Selys. Ptev. Odon., p. 312. Ramb., n' 120, Lucas, pi. I f. 7. parvula, R., n" 119 (9 adulte) (Pars). Lefebvrei, R., n'' 113, (Ç jeune), morio. Sclmeid. (cf et 9 très-adultes). Lac Tonga et environs de La Calle, en juin et juillet (Lucas). Madagascar, Sénégal, Egypte, Gabon, Asie-mineure. 17. Libeliula panorpoides, Ramb. Lucas, pi. II, f. 4., de Selys. Rev. Odon., p. 31G. Acisoma panorpoides^ Ràmb.. n" 1. Lac Houbeira sur les mares des bois (Lucas). Malaisie. Je ne puis pas trouver de différence constante entre ces exemplaires et ceux d'Algérie que j'avais d'abord cru distincts et que je comptais nommer inflata. 18. Libeliula Edwardsii, de Selys. Expl. Alg., n'^ 19. Lucas, pi. II, f. 5. De Selys, Rev. Odon., p. 315. Prise une seule fois à la fin de juillet dans un des bois du Lac Houbeira, planant sur une mare (Lucas). Dans la planche de l'ouvrage de M. Lucas on a indiqué par erreur l'individu unique comme étant un mâle. Cette espèce a quelques rapports avec les Cordulines du genre Epitlieca. Cependant je la crois voisine des Libellulines du groupe de la signala Rambur. 2' Sous-famille. CORDULINES. 19. Cordulia œnea, L. Oran, communiquée par M. Van Volxeni. Europe et Sibérie. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE liELGIQl'E, T. XIV. 14 NOUVELLE RÉVISION DES ODONATES DE l'aLGÉRIE. Famille II. AESCIINIDÈES. r<- Sous-famille. GOMPHINES. 20. Onychogomphus forcipatus, L. hamata., Cliarp. migiiiculata, Vander Linclen. Algérie (Bové). L'exemplaire appartient à la race méridionale du sud de l'Europe, Le type ordinaire habite l'Europe tempérée et boréale. Il eut fallu examiner de nouveau l'exemplaire d'Alger, pour s'assurer s'il n'appartient pas à la race nommée 0. Lefebvrei, II. et qui est d'Egypte. Se trouve aussi en Sibérie. 2L Onychogomphus Genei, de Selys, 1841. Rev. zool. et Rev. Odon. Onyclwgomphus Genei, de Selys. Monog. des Gomphines, n° 10 (Pars.). Voici le signalement du mâle jusqu'ici inconnu : Cf Longueur de l'abdomen, 30 millimètres ; aile inférieure 25 mill. Ptérostigma assez grand, long de deux millimètres et demi, jaune entre deux nervures noires, épaisses, surmontant trois cellules ; nervures noirâtres, costale jaune en dehors ; nervules en partie jaunâtres, 10 antécubitales, 7-8 postcubitales et 2 rangs de cellules postrigonales aux ailes supérieures. Corps d'un jaunâtre terne : occiput cilié de poils roussâtres, un peu relevé au milieu, devant du front un peu obscur. Thorax à bandes roussâtre pâle, ainsi qu'il suit : deux médianes contiguës, un peu épaissies vers le bas, une antéhumérale et une humérale équidis- tantes (l'antéhumérale et les médianes courbées l'une vers l'autre) et sur les côtés trois bandes, les deux premières aux sutures, la troisième terminale , également équidistantes , peu marquées. Abdomen à oreillettes non denticulées, les 8" et 9^ segments de l'abdomen dilatés en feuilles latérales étroites. L'abdomen marqué de brun roussâtre pâle aux côtés des deux premiers segments, puis de noir, ainsi qu'il suit : un cercle basai à l'articulation des 3-7'' segments ; une raie à la suture médiane des 2-7"', interrompue à l'arête dorsale, et suivie aux mêmes segments et au 8"^ d'un point noii^ de chaque côté de l'arête. Pieds avec apparence d'une raie roussâtre, double aux fémurs, simple aux tibias. Épines des tibias et des tarses et le bout des onglets noirs. Appendices anals supérieurs un peu plus longs que les deux der- niers segments. Vus en dessus, ils sont un peu renflés et rapprochés NOUVELLE KÉVKSION !)ES OUONATES DE l'aLGÉRIE. 15 à la base, s'écartant ensuite par une courbure qui forme une tenaille ovale allongée en se rapprochant au bout qui est en palette forte- ment bifide à angle droit ; la branche externe étant arrondie, l'interne pointue penchée en bas. Vus de profil, ils sont épais, diminuant de la bas3 au bout qui montre sa partie bifide par suite de l'inclinaison en bas de la branche interne. Appendice inférieur d'un tiers plus court , recourbé en haut, fourchu presque jusqu'à la base, les branches divariquées presqu'à angle droit, allant en s'amincissant ; leur pointe presque aiguë formée par une échancrure interne. Patrie : Oran. Communiqué par M. Van Volxem. N. B. La femelle type, prise en Sicile par M. Ghiliani et déposée au Musée de Turin, est décrite dans mes différents ouvrages. Ce mâle ressemble beaucoup au piunilio d'Egypte par la stature et la coloration. Il en diffère immédiatement par la forme des appen- dices anals supérieurs écartés, en tenailles ovales fourchues au bout, et par les inférieurs à branches aussi écartées que les supérieurs. Cette dernière disposition est sans exemple dans le sous-genre Onychogomphus, dont toutes les espèces connues jusqu'ici ont les branches de l'appendice inférieur plus ou moins contiguës. Cepen- dant on retrouve dans ces appendices tous les éléments de ceux de l'O. forcipatus. La disposition de l'appendice inférieur imite ce qui existe dans les sous-genres Heterogomphus et Epigomphus, et nécessite une modification dans la caractéristique donnée aux Ony- chogomphus. Dans le Synopsis et la Monographie des Gomphines (1854 et 1858), j'ai donné, d'après M. Hagen, une description et des dessins d'un Onychogomphus d'Egypte qu'il croyait être le mâle du Genei. Ce mâle diffère à peine du immilio et fait partie du Musée de Berlin. Aujourd'hui je suis persuadé que le mâle d'Oran que je décris est bien celui du Genei. Quant au couple d'Egypte, examiné par M. Hagen, on en trouve le signalement et la figure dans la monogra- phie citée plus haut, arec l'indication des caractères, légers d'ail- leurs, qui les séparent du pumilio. Si ces différences sont constantes, il formera une espèce égyptienne distincte du pumilio et que je pro- pose de nommer Onychogomphus Ilagenii. 22. Gomphus Lucasii, de Selys. Expl. Alg., n'^ 20. Lucas, pi. II, f. 6. Monogr. des Gomphines, p. 318. pulchellus, de Selys (d'Algérie). Monogr. Lib. 1840. Bords du Rimmel, aux environs de Constantine et Lac Houbeira, en juin (Lucas). Orléansville (Paul Gandolphe). 23. Lindenia tetraphylla, Vander liinden, de Selys. Expl. Alg., n"* 22. Lucas, pi. II, f. 7. Ramb. 16 NOUVKLLK KftVISlON DES ODONATivS Ui: L'ALGÉltlK. JLschua tetrnpInjJln, Valider Linden. 1825. Jctinus prccdator., Raml)., 11° 3. Lindcnia quadrifoliata, Eversm. Cercle de La Calle, tin de juillet, dans les broussailles des lieux arides (Lucas). Egypte. Maremmes de Toscane (Peccbioli). Naples, au Lac Averne (Vander Liiidcn). Arménie (Eversman). 24.? Cordulegaster annulatus. Latr. yEschna lunulata^ Cliarp. Tanger. (Mus. de Paris). Europe, Asie-mineure. L'exemplaire africain appartient à la race méridionale imma-' culifrons. 2' Sous-famille. ^SGHNINES. 25. Anax formosus, Vander Linden, 1825. De Selys. Expl. Alg., etc. jEschna azurea, Char]). Alger, Pliilippeville, Bône, La Calle, en juin et juillet (Lucas), Bône (Paul Gandolpbe). Egypte, Iles Canaries, Syrie, Europe. 26. Anax parthenope, de Selys. 1839, etc. parisinus^ Ramb., n" 3. Bône, au Mont-Edougb, à la fin d'août (Paul Gandolpbe). Tripoli (Cantraine). Naples, au Lac Averne (de Selys), le 10 mai. France, Berlin, Cbiiie. 27. Cyrtosoma ephippigera, Burm. jEsckna epliippigera, Burm. Anax mediterraneus, de Selys. Mon. Lib.. p. 120. Anax senegahnsis, Piamb., n" 9. Bône (Paul Gandolpbe). Egypte, Sénégal, Congo, Asie-mineure, Hymalaya, Piedmont. Observé dans ce dernier pays, voyageant en grand nombre, par M. Victor Gbiliani. Moldavie. 28. -^schna affinis, Vander Linden. De Selys. Expl. Alg. n" 25. Alger, Constantine, Bône, La Calle (Lucas), pendant tout l'été et une grande partie de l'automne, sur les bords des sentiers. Bône, au Mont-Edougb (Paul Gandolpbe). Europe méridionale et tempérée. NOUVELLE RÉVISION DES ODONATES DE l'aLGÉUIE. 17 29. -ffischna mixta, Latr,, de Selys. Expl. Alg., n" 24. Alger et La Galle, en juillet et août sur le bord des lacs et des rivières (Lucas). Bône et Mont-Edougli (Paul Gandolplie). 30. -^Eschna cyanea, Mull, de Selys. macnlatissima, Latr. • juncea, Charp. (Excl. syn.). Bône, au Mont-Edougli (Paul Gandolphe). Europe. Famille III. AGRIONIDÉES. r<' Sous-famille. GALOP TERYGINES. 31. Calopteryx virgo, L., de Selys. virgo et vesta, Cliarp. Oran. Communiquée par M. Van Volxem. L'exemplaire est une femelle, de taille moyenne, à ailes notablement roussâtres et à ptéro- stigma médiocre, paraissant appartenir à la race méridionale. La virgo habite TEurope et l'Asie mineure. 32. Calopteryx splendens, Harris, Charp. partheiikiH et xanthostoma, Charp. luduviclaiia, Leach. virgo (Pars), L. Vander Linden. Algérie. Un mâle de la race septentrionale, communiqué par feu le professeur Sichel avec l'étiquette Lamb. Eth. Europe, Asie-mineure. 33. Calopteryx exul, de Selys. Syn. Calopt. et Mon. Calop. n°8. xanthostoma, de Selys. Expl. Alg.. n" 26 (excl. syn.). splendem, de Selys. Eev. Odon. (Pars). Environs de Constantine, en juin, sur le bord des rivières, parti- culièrement à la jonction du Piummel et du Bou-Mersoug (Lucas). Peut-être n'est-ce qu'une race locale de la splendens. 34. Calopteryx haernorrhoidalis, Vander Linden, de Selys. Expl. Alg,, n"27. Cercle de La Calle, dans les forêts marécageuses et particulière- ment dans les marais d'Aïn-Drean. Bône (Paul Gandolphe). Les exemplaires appartiennent à la petite race observée en Sicile et nommée C. papyreti^ par Zeller. L'espèce habite le midi de l'Europe (France, Italie, Espagne). iS NOUVELLE IWÏVISION DES ODONATES DE L'ALGÉRIE. 2' Sous-famille. AGRIONINES. 35. Lestes viridis, Vmider Linden, de Selys. Expl. Alg., n" 28. leucopsallis, Cliarp. Cercle de La Calle, pendant tout Vété et une grande partie de l'automne, dans les hois des lacs Tonga et Houbeira (Lucas). Bône (Paul Gandolphe). Europe et Asie-mineure. 36- Lestes virens, Charp., de Selys. Expl. Alg., n° 30. vestalis, EamJj. Alger, Constantine, Bône et cercle de La Calle (Lucas), en été et en automne. Europe et Asie-mineure. 37. Lestes barbara. Fab., de Selys. Expl. Alg., n° 29. Comme la précédente (Lucas), Bône (Paul Gandolphe). Ss trouve également en Europe et en Asie-mineure. 38. Sympycna fusca, Vander Linden. Agrion phallatum, Charp. Bois du lac Tonga, en août (Lucas). Bône (Paul Gandolphe). Egypte, Europe. 39. Platycnemis subdilatata, de Selys. Expl, Alg., n" 32. Lucas, pi. II, f. 8. Mai et juin, sur le Bummel et le Bou-Mersoug, aux environs de Constantine (Lucas). Algérie (Bové). 40. Agrion tenellum, de Villers, de Selys. Expl. Alg., n"33. l'ubellum, Vander Linden, Ramb. Cercle de La Calle, fin de juillet (Lucas), Algérie (Bové). Europe occidentale et méridionale. 4L Agrion pumilio, Charp., de Selys. Expl. Alg., u" 34. Rivières et mares des environs d'Alger et cercle de La Calle (Lucas), en mai et juin. Madère, Egypte, Asie-mineure, Europe. 42. Agrion Graellsii, Ramb., n" 22. De Selys, Expl. Alg., n"35. Lucas, pî. III, f. L Est de l'Algérie, particulièrement Bône et I^a Calle, près des lacs et des rivières, pendant tout l'été et une grande partie de l'automne (Lucas). Bône (Paul Gandolphe). J'avais d'abord cru remarquer quelque différence entre les exem- NOUVELLE RÉVISION DES ODONATES DE l'aLGÉRIE. 19 plaires d'Algérie et les types d'Espagne, et dans cette hypothèse j'avais proposé le nom d''Agrion ahjirum pour distinguer les pre- miers. Maintenant je pense que les différences ne sont pas constantes. 43. Agrion scitulum, Ramb., n'^ 13. Agrion distinctuni, Ramb., n° 16 (la femelle). Pris une seule fois à la fin d'août dans le cercle de La Galle avec 1'^. Graellsii (Lucas). Europe tempérée et méridionale. 44. Agrion mercuriale, Charp., de Selys. Rev. Odon., n" 20. puella, Fonscolombe. Fojiscolombii, Ramb., n° 14. Algérie, communiqué par feu le professeur Sichel, avec l'étiquette Lamb. 45. Agrion Lindenii, de Selys. Expl. Alg., n° 37. Alger, Constantine, Bône et La Galle sur les bords des sentiers sablonneux, non loin des lacs et des rivières (Lucas), Bône etMont- Edough (Paul Gandolphe). Europe tempérée et méridionale, Asie-mineure. 46. ? Agrion puella, L. Vander Linden. furcatum, Gharp. Tanger. Europe. Peut-être est-ce ici qu'il faut placer les exemplaires rapportés d'Alger par feu M. Bové et que j'avais cru être l'^i. pulchellum, de Vander Linden, autre espèce européenne qui se trouve probablement aussi en Algérie. 47. Agrion deserti, de Selys. Bullet. Acad. Hippone, 1865 (sans description). Voici le signalement de l'exemplaire unique de cette espèce inédite : 9 Longueur de l'abdomen 27 millimètres ; de l'aile inférieure 21. Stature de V Agrion cyathigerum, Gharp., mais plus robuste. D'un gris blanchâtre carné et livide (peut-être bleu pâle pendant la vie), varié de noir bronzé ainsi qu'il suit : un point basai médian à la lèvre supérieure ; tout l'épistonie, excepté uriC fine bordure ; le dessus du front et de la tête dessinant seulement deux taches entre les ocelles etde chaque côté un très-gros point arrondi postoculaire; ces deux points réunis par le bord de l'occiput; les dessus du pro- thorax excepté ses bords et une tache eu S de chaque côté ; le bord postérieur est légèrement redressé, presque arrondi; deux raies épaisses submédianes au devant du thorax, finement séparées par 20 NOUVELLE RÉVISION DES OnONATES DE L'ALGÉRIE. l'arête, une ligne étroite à la suture humérale et un vestige supérieur à la suture médiane latérale. Sur l'abdomen une bande dorsale ondulée, noir bronzé, réduite au 1"" segment à une tache carrée; au 2' segment, elle touche L3s deux l)outs ; les articulations postérieures des 1-6", cerclées de noir. Aux 3-7% la bande commence par une ligne dorsale étroite et s'élargit avant l'articulation postérieure; au 8% elle est réduite à une tache basale dorsale en V, à pointe tournée vers la base ; au 9% c'est un large triangle basai touchant presque l'extrémité postérieure du segment par sa pointe ; au 10", une tache basale, fourchue postérieurement. Le bord postérieur de ce segment fendu. Appendices anals courts, épais, noirs à la byase. Le bord pos- térieur du 8' segment en dessous se termine par une épine aiguë, comme chez 1'^. cyathigerum. Extérieur des fémurs et des tibias avec une raie bronzée qui, aux quatre fémurs antérieurs, est bordée d'une série de points parallèles. Épines des tibias et articulations des tarses noirs. Ailes hyalines assez larges ; ptérostigma jaune, droit à sa base, oblique en dehors; 11-12 postcubitales aux supérieures, 10 aux inférieures. L'exemplaire m'a été donné par M. Sichel avec cette étiquette : Algérie. Lamb. Eth. Il faudrait connaître le mâle pour bien apprécier les affinités de cette espèce, qui diffère du cyathigerum et des espèces voisines par la nuance pâle du corps (la couleur de beaucoup d'animaux du désert) et par le noir du devant du thorax réduit à deux raies étroites rapprochées, comme chez plusieurs Platycnemis. 1. Onychogomphus Genei, 1. Appendices anals grossis trois fois, vus ilc profiL 2. Appendices supérieurs vus en-dessus. 3. Appeiuiice inférieur vu eu-dessous. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES PAR Le baron M. de CHAUDOIR (SK\NCE Dl! i FÉVRIKR 1871.) L'étude des caractères de ce groupe, qui peut être très-bien subdi- visé en deux, dont l'un sera celui des Pogonides proprement dits, l'autre, celui des Patrobides, nous démontre que ces insectes consti- tuent le passage des Féronides aux SubuHpalpes; comme ceux-ci, ils ont les deux premiers articles seulement dilatés aux tarses anté- rieurs des mâles, la pubescence des antennes commence au troisième article, le rapprocliement des deux cils sur le milieu du bord anté- rieur de la languette est tel, qu'à une seule exception près (genre Diplochœtiis)^ ils n'en forment ostensiblement qu'un, mais les para- glosses sont libres à leur extrémité et séparées de celle de la lan- guette par une indentation étroite, mais assez profonde, comme dans les Féronides. ANNVLES DE I.A SOC. KNTOM. DIC BELGIQUE, T. XIV. 3. 22 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. CARACTÈRES. Ligida latiuscula, apice libéra, lioc medio setis cluabus plerum- que conjusis SiXxi valdè approximatis instructo; paraglossis angustis, ligularïi parum siiperantibus. Palin haiid subulati. Antenne articulis a 3° «é? 1 1"" mllosis. Pedes tarsis maris anticis articulis duohus priniis dilatatis, subtus squamuloso-papillosis . E'pisterna metasterni elongata, angusta. POGONID^ sens, strict. Ligula truncata, angulis apicis acutiusculis siibporrectis. Palpi maxiUares articule penultimo circum apicem pilis noiinullis instructo, ultimo versus basin subincrassato. Mentum epilobis angustis, medio fortiter dentatum. Tarsi supra unisulcati. Caput postice haud strangulatum. Elytra stria octava basi margini valde approximata, sinuosa. Les insectes qui rentrent dans ce groupe habitent presque tous les localités salines. Cependant, j'ai pris une seule fois, en Volhynie, un individu du luridipennis au bord d'un étang d'eau douce, à plusieurs centaines de werstes des lacs salins du midi de la Russie, dans un pays où l'on n'a jamais trouvé de sel. I. Mentum lobis subtrigonis, extus rotundatis, intus divergentibus, epilobis apice dentatis, dente sinus breviore, fere usque ad basin iisso, duplici. A. Mandihulœ fortiores, porrectse Cardiodeeus. B. Mamlibulœ médiocres, parum porrectœ . Pogonus. II. Mentum lobis elongato-subquadratis, angulo externe late rotun- dato, epilobis apice obtusis, dente medio longo, angusto, sub- parallelo, lobos fere sequante, apice bifido. A. Mamlibulœ médiocres parum porrecta? . . Pogonistes. B. Mandibulœ fortiores, porrectœ Syedenus. III. Mentum lobis trigonis extus rotundatis, epilobis apice obtusis, dente medio brevi, lato, apice truncato, arcuatim subemar- ginato. Ligula apice bisetosa Diploch^tus. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. !25 IV. Menlinn lobis subtrigonis, extus rotundatis, epilobis apice den- tatis, dente medio trigono, subacuto simplici. Ligula apice unisetosa Ochtozetus. GARDIODERUS. Dejeaii. Spec. gén, des Coléopt. III, p. 22. Daptus Fischer, Entom. de la Riiss. II, p. 40. Mandibulœ exsertse, porrectse. Caput bagi crassitts , oculis parum prominulis , fronte utrinque foveata, fovea extus haud carinata. Prothorax valde cordatus, convexus, excavationibus intra-angula- ribus angiistioribus. Les caractères de ce genre sont peu tranchés ; je le maintiens plutôt à cause de son faciès particulier et de sa coloration jaune sans reflet métallique qui ne se retrouve dans aucun Pogonus^ sens, propr. G. chloroticus. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 22; Iconogr. des Coléopt. d'Eur. II, p. 22, pi. 105, fig. 6. — Daptus chloroticus Fischer. Entom. de la Russ. II, p. 40. Fab. XL VI, fig. 8. Cette espèce bien connue, n'a pas besoin d'être décrite de nou- veau. Elle habite les bords des lacs salants du midi de la Sibérie centrale. POGONUS. Dejean. Spec, gén. des Coléopt. III, p. 6. Raptor Megerle. MSS. Carabus Marsham ; Duftschmid. Mandibulœ médiocres, parum porrectge. Caput pone oculos sat prominulos haud incrassatum, fronte utrinque sulcata, extra sulcos plus minusve carinata. I Pro thorax cordatus. A. Prothorax basi utrinque obsolète excavata, vix striata. 24 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. P. cardiotrachelus. Chaudoir. Long 7 1/2 à 8 1/2 raill. Tête moyenne, carrée, légèrement rétrécie en avant, un peu moins longue que large, à peu près lisse, peu convexe, avec deux impressions allf)ngées, peu profondes sur les côtés de la partie antérieure du frojit, deux points pilifères le long du bord interne des yeux, le premier allongé, séparé de l'impression par une carène courte et ol)tuse, yeux assez grands, mais modéré- ment saillants. Corselet de moitié plus large que la tête, d'un bon tiers plus large que long, sub transversal, très-rétréci à sa base, ce qui lui donne un air très-cordiforme ; bord antérieur large, peu écliancré, angles peu avancés, assez distants des côtés de la tête, bien marqués, quoiqu'un peu arrondis au sommet, côtés très- arrondis sur presque toute leur longueur, et se redressant brusque- ment tout près des angles postérieurs qui sont petits, à peu près droits, mais nullement arrondis au sommet, base un peu arquée et remontant assez obliquement près des angles ; le dessus presque lisse, ligne médiane très-fine, n'arrivant pas tout à fait du bord antérieur, point d'impression antérieure ; partie qui longe la base déprimée, plus ou moiiis faiblement et finement ponctuée, avec une fossette ovalaire de chaque côté près des angles, en dehors de laquelle ou aperçoit une carène très-fine, le rebord latéral est très- étroit sur toute son étendue. Élytres un peu plus larges que le cor- selet, allongées et parallèles, épaules carrées, mais largement arrondies, côtés droits sur la plus grande partie de leur longueur, extrémité assez obtusément arrondie sans la moindre sinuosité, le dessus assez déprimé sur le disque, mais descendant assez fortement vers les côtés et un peu moins rapidement vers l'extrémité ; point de dent à l'extrémité externe du rebord basai; les quatre premières stries plus marquées, depuis la base jusqu'au delà du milieu et dis- tinctement ponctuées, ainsi que le rudiment subscutellaire, leur extrémité et les extérieures s'affaiblissent graduellement et à peine ponctuées, intervalles plans, à peu près lisses, avec quatre à cinq petits points pilifères sur le 3'' et une rangée très-espacée le long du bord interne du 9*^ ; rebord latéral très-fin et très-étroit. Dessous du corps presque lisse, un peu ardoisé. Antennes grêles, de la longueur de la moitié du corps. Pattes fines et assez allongées pour ce genre, jambes moins épineuses que dans les autres espèces. D'un vert métallique assez brillant en dessus et sur les épipleures, quelquefois d'un noir brillant, eu dessous d'un noir mat, antennes, palpes, bords du labre, pattes d'un rouge ferrugineux, trochanters postérieurs d'un brun rougeâtre. Je possède cinq individus de cette jolie espèce qui habite, je crois, la côte orientale de l'Australie (Moreton Bay). ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. 25 P. lamprus. Wiedemann. Zool. Mag. II, 1, p. 55. — Dejeau. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 9. Long. 5 1/2 à G 1/2 mill. Il se distingue du paUidipe7mis, par sa forme plus convexe et plus cylindrique, par son corselet plus bombé, très-cordiforme, moins court, dont les angles postérieurs sont assez oljtus, la base plus arrondie et plus remontante vers les angles ; les bords de l'impression antérieure du dessus sont distinctement ponctués, et toute la base l'est aussi très-fortement; les côtés de celle-ci sont à peine creux, et la carène près des angles est très-peu visible. Les stries des élytres sont plus fortement ponctuées. Les articles extérieurs des antennes sont un peu plus gros, ce qui les fait paraître plus courts. La coloration est comme dans le i^allidi'pennis, quelquefois vers la base et la suture le jaune tourne au vert, mais ce reliet n'atteint pas l'extrémité. Les trois individus que je possède faisaient partie de la collection Dejean et viennent du Cap de Bonne-Espérance. B. Prothorax basi utrinque excavata et fortius bistriata. P. pallidipennis. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 7 ; Icon. des Coléopt. d'Europe II, pi. 103, fig. 1. Commun dans le midi de la France et en Espagne. J'en possède un individu venant des côtes de la Normandie, mais il paraît qu'il n'a pas encore été rencontré sur les côtes d'Angleterre. P. luridipennis. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 9; Icon. des Coléopt. d'Eur. II, pi. 103, fig. 3. — Harpalus luridi- pennis Germar. Faun. Ins. Eur. VIL 3. — Pogonus Burrelli Curtis. Brit. Entom. I, t. 47. — Pogonus flavipennis Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 8 ; Icon. des Coléopt. d'Europ. II, pi. 103, fig. 2. L'examen le plus minutieux des types, même de Dejean, ne m'a laissé découvrir aucune différence entre le flavipennis et le luridi- pennis. Ce sont seulement des individus plus grands, provenant de contrées plus méridionales, telles que le midi de la France, l'Espa- gne, rillyrie. L'habitat du luridipennis s'étend sur tout le midi de la Sibérie, l'Europe tempérée et méridionale et jusque sur les côtes du Maroc (Tanger). Je n'en ai pas vu d'individu venant d'Algérie. Ainsi que je l'ai déjà dit, j'en ai pris un exemplaire de la taille de ceux qu'on 26 ESSAI MONOGHAPHIQUE SUK LE GROUPE DES POGONIDES. prend en Saxe, au bord d'un étang d'eau douce, dans ma propriété, en Volhynie. P. iridipennis. Nicolaï. Diss. Col. agr. liai., p. 16. — Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 10; Icon. des Coléopt. d'Eur. II, pi. 103, lig. 5. — Pogonus brevicollis Mannerheim. Hummel, Essais entom. IV, p. 21. — P. fulvipennis Dejean. Spec. gén. des Coléopt. V, p. 702; Icon. des Coléopt. d'Eur. II, pi. 103, fig. 4. — P. apricans? Motschulsky, die Kiif. RussL, p. 6, not. 2. Cette espèce, bien distincte, a un habitat moins étendu que la pré- cédente ; comme malgré l'opinion de Mannerheim, Gebler et Mots- chulsky, il est impossible d'en séparer le brevicollis, on la trouve dans le midi de la Sibérie (Loktjewsk), de la Russie d'Europe, au Caucase (Stéven), en Saxe et dans la partie orientale de la France (Dieuze). Elle n'hal)ite pas les bords de la mer, mais les terrains salants. \j''apricmis Motschulsky n'est probablement qu'un individu décoloré par le sel, trouvé près d'Ekaterinoslaw ; le type du fulvi- pennis n'est qu'un petit individu de cette espèce, dont la tête et le corselet sont un peu plus noirs et qui ne vient peut-être même point d'Italie. P. littoralis. Dejean. Spec. gén. des Coléopt, III, p. 11 ; Icon. des Coléopt. d'Eur. Il, pi. 103, fig. 6. — Carabiis littoralis Duft- schmid. Faun. Austr. II, p. 183, n'' 247. — Platysma littoralis Sturm. Deutschl. Ins. V. p. 17, t. 115, fig. a. A. — Carabus pilipes Germar. Reisenach Dalmat., p. 193, n° 73. Il se trouve dans le midi de la France, en Algérie, en Dalmatie et près d'Odessa, dans le midi de la Russie ; il est à présumer qu'on le retrouvera en Espagne, en Italie et en Grèce. MM. Fairmaire et Laboulbène ne disent pas qu'il se rencontre en France sur les bords de l'Océan ; Dawson affirme bien qu'il est commun en Angleterre, près des salines de Lymington ; mais il se pourrait bien que l'insecte qu'il rapporte à cette espèce ne fût qu'une variété plus grande du chalceus, car ce qu'il dit de la forme du corselet et des stries des élytres, effacées sur les côtés comme dans les espèces voisines, né convient point au vrai littoralis. P. gilvipes. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p, 14; Icon. des Coléopt. d'Eur. II, pi. 104, fig. 3. — Pogonus apicalis Kiister. Kaf. Europ. XXV. 37. Cette espèce n'est indiquée jusqu'à présent que comme habitant le midi de la France, l'Illyrie, la Sardaigne et Candie; Kindermann m'en a envoyé, comme venant de Syrie, un individu dont les élytres ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. 27 sont colorées comme celles de Viridipennis, mais qui ne m'a présenté aucune autre différence, il y a plus ou moins de jaune à l'extrémité des élytres dans les divers individus. P. parallelus. Cliaudoir. Lons^. 6 mill. Il ressemble beaucoup au gilvipes, mais il semble en différer par la longueur plus considérable de ses élytres qui sont plus parallèles dans les deux sexes ; le corselet est aussi moins étroit à sa base et ses côtés sont moins sinués devant les angles postérieurs ; dans le mâle les stries sont comme chez le gilmpes , mais dans la femelle elles sont moins imprimées, les intervalles sont plus plans et plus distinctement chagrinés, ce qui leur donne un aspect plus mat. La coloration est d'ailleurs la même. Le mâle que je possède vient d'Egypte; j'ignore la patrie de la femelle. P. micans. Chaudoir. Bull, de la Soc. des Nat. de Mosc, 1842, p. 820. Long. 6 1/2 mill. Cette espèce offre encore plus de ressemblance avec le gilvipes qu'avec le littoralis ou le chalceus auxquels je l'ai comparée dans ma description. Je ne possède toujours que la femelle que j'ai décrite, qui diffère de celle du gilvipes par sa taille plus grande, ses proportions plus larges ; le corselet est plus large, plus court et plus transversal, sa base est moins rétrécie, mais la sinuo- sité qui précède les angles est plus forte, parce que ceux-ci sont plus aigus et un peu plus ressortants. Les élytres sont aussi plus larges, un peu moins parallèles, les stries plus faibles, surtout vers les côtés et l'extrémité, les intervalles très-plans, très-chagrinés et ternes, il y a de même 5 petits points sur le S*-'. La coloration est plus verte et plus métallique. Découvert à Astrabad, dans le nord de la Perse, par M. Karélin. P. senegalensis. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. V. p. 703. — P. minutus, Dejean. Spec. gén. des Coléopt. V. 703. — P. caffer, Boheman. Lis. Caffrar. L 164. Il est généralement plus petit que le gilmpes. mais les différences indiquées par Dejean sont illusoires ; les stries des élytres semblent un peu moins fortes, mais dans la femelle surtout, les intervalles sont aplatis et chagrinés comme dans les deux espèces précédentes. Le type du tninutîis doit évidemment être rapporté à cette espèce, et l'erreur dans l'indication de la patrie provient de ce que la collec- tion Palis et de Beauvois renfermait beaucoup d'insectes de la côte occidentale d'Afrique, qui est la patrie du senegalensis. Je possède, 28 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. outre le type de la collection, deux individus venant du Sénégal, et un autre, pris par M. Boccaudé, dans les possessions portugaises de ce pays. Un individu du Natal, envoyé par le pasteur Guieinzius, se rapporte au caffer Bolieman, qui ne diffère en rien du vrai sene- galensis. P. apicalis. Erichson, Wiegmann's. Archiv., 1843. I, 219. Long. 5 2/3 mill. Ainsi que le dit Ericlison, et que j'ai pu m'en convaincre sur l'individu femelle, venant d'Angola, que je possède, il est plus étroit et plus allongé que le senegalensis, le corselet est un peu plus petit, les élytres visiblement plus longues et plus paral- lèles, striées et chagrinées de même que dans la femelle du sene- galensis. ■ P. chalceus. Stephens, Dawson. Geodepli, brit., p. 70 ; Schaum. Ins. Deutschl. I, p. 374. — Carahus chalceus^ Marsham. Entom. brit. 460. 75. — Carahus parallelipipedus, Marsham. Ibid. 469. 100. — Pogonus halophilus, Nicolaï. Diss. sist. Col. agr. liai., p. 16. 1. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 13; Icon. des Col. d'Eur. II, pi. 104, fig. 1. — P. littoralis, Stephens. Illustr. brit. Ent. V, p. 376. — Var. P. salsipotens^ Wollaston. Cat. Col. Canar., p. 27. — Var. P. viridanus, Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 14 ; Icon. des Coléopt. d'Eur. II, pi. 104, fig. 2. Cette espèce varie par sa taille (4 1/2 à 7 mill.) par la rondeur plus ou moins forte des côtés du corselet, par la coloration tantôt d'un brun bronzé, tantôt ferrugineuse des jambes, et par la teinte bronzée ou verdâtre du dessus. Dejean avait désigné sous le nom à.' océaniens, les petits individus à pattes rouges qu'on rencontre en France sur les bords de l'Océan, et sous celui dliispanicus, ceux d'une taille plus grande, dont le salsipotens, que M. Wollaston a trouvé aux Canaries, ne me paraît guère différer et dont le ùridanus, qui habite l'Espagne et la Sicile, n'est qu'une variété plus verdâtre en dessus. Quoique Motschulshy l'énumèrc dans ses Kâf, Russl. p. 6, je n'en ai encore vu aucun individu russe, et on ne l'a, à ce qu'il semble, pas encore rencontré dans le sud-est de l'Europe. II Pro thorax antice angustatiis. A. Elytra interstitio tertio seriepunctato. P. smaragdinus. Waltl. Reise nachSpan. II, p. 53. — P. viri- dimicans, Fairmaire. Ann. de la Soc. ent. de France, 1852, p. 69. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. 29 Long. 7 à 8 mill. Cette espèce est remarquable par sa belle couleur d'un vert clair, un peu métallique en dassus, sa forme allongée, ses antennes minces et allongées. Tête un peu plus étroite etplus allongée que celle du chalceus. Corselet également plus allongé, plus rétréci à son extrémité antérieure qu'à sa base, ses côtés un peu moins arrondis, le reste ne diffère guères. Élytres un peu plus allongées, plus parallèles dans la femelle, tandis que celles du mâle semblent s'élargir légèrement vers le premier quart, après lequel elles se rétrécissent jusque vers l'extrémité, les stries un peu plus marquées, surtout vers les côtés. Dessous du corps d'un noir un peu brunâtre, l'anus finement bordé de jaune, pattes (proportionnellement plus allongées) d'un jaune testacé avec les trochanters bruns; palpes et antennes d'un ferrugineux un peu brunâtre. Waltl a trouvé cette espèce en Andalousie où elle ne semble pas avoir été rencontrée après lui; les exemplaires que je possède vien- nent de Tanger, comme ceux décrits par M. Fairmaire, qui l'indique aussi comme venant d'Algérie (Mers-el-Kébir). P. syriacus. Chaudoir. Long. 7 mill. Je ne possède qu'une femelle et je ne connais pas le mâle ; cependant, je crois que c'est une espèce distincte, ne voyant pas à quelle espèce connue, on pourrait la rapporter. Tête comme dans le rijjanus^ yeux plus proéminents. Corselet plus rétréci posté- rieurement, quoique la base soit plus large que l'extrémité anté-' rieure, bien plus arrondi sur les côtés, dont la partie postérieure est bien plus sinuée ; il est en général un peu plus étroit que celui du riparius, et tandis que les angles postérieurs de ce dernier répondent à l'extrémité de l'ourlet basai des élytres, la base du corselet du syriacus est bien plus étroite que l'ourlet. Les élytres ont à peu près la même forme, cependant la partie antérieure des côtés est moins arrondie vers l'épaule, l'ourlet basai est moins arqué, les stries internes sont plus tines et la ponctuation est moins forte, leur extré- mité et la septième tout entière sont à peine marquées, les inter- valles très-plans, sont plus chagrinés, les 3 points du 3'' plus gros, au moins dans mon individu. La coloration est presque la même, cependant en dessus elle est plus verdàtre, surtout vers les côtés des élytres, et celles-ci sont plus ternes que dans la femelle du rifcirius. Kindermann l'a pris sur les côtes de la Syrie. P. orientalis. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III , p. 16 ; Xeon, des Coléopt. d'Eur. II, pi. 104, fig. 5. Long. 6 1/2 à 7 mill. Très-voisin du riparins, il en diffère surtout par la forme de son corselet qui est un peu plus étroit, dont la base est ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. 4 30 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE CROUPE DES POGONIDES. comme clans le syriacns^ moins large que l'ourlet de la base des élytres, et dont les angles postérieurs sont un peu obtus, quoique l'extrême sommet forme une très-petite saillie, et ne sont précédés d'aucune sinuosité, les côtés de la base sont coupés un peu oblique- ment ; le disque est plus convexe et séparé de la partie basale par une dépression transversale plus marquée. Les élytres sont propor- tionnellement plus larges et plus courtes, un peu plus ovalaires, la base des côtés s'arrondit davantage vers l'épaule ; la ponctuation des stries internes est plus forte, leur extrémité et les stries latérales sont au moins aussi effacées. La coloration est presque la même, quelquefois un peu verdâtre. Je ne possède que deux individus de cette espèce, l'un est le type de Dejean, venant de la Russie méridionale (Crimée?), l'autre a été pris par moi sur les bords des limans des environs d'Odessa. La figure de l'Iconographie donne un peu trop de largeur au corselet, mais elle fait très-bien ressortir la différence de forme de la partie postérieure du corselet de cette espèce d'avec celle du riparws. P. riparius. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 16; Icon. des Coléopt. d'Eur. II, pi. 104, fig. 4. Long. 6à7 1/4 mill. Je possède des individus de cette espèce venant du midi de la France, de la Dalmatie et de Corfou. Rosenhauer et Rambur le citent comme ayant été pris aux environs de Cadix. L'individu que Dejean avait reçu de Crimée, appartient à l'espèce suivante. Il se trouve aussi en Grèce et à Candie. P. transfuga. P. persicus (Mannerheim) Chaudoir. Bull, de la Soc. des Natur. de Moscou. 1842, p. 821. — P. orientalis Gebler. Bull, de la Soc. des Nat. de Moscou. 1847. I, p. 319. Long. 6 à 7 1/2 mill. Sa forme est plus régulièrement ovalaire que celle du o-iparms; comme dans cette espèce la base du corselet a la largeur de l'ourlet de la base des élytres, mais les angles postérieurs ne sont jDrécédés d'aucune sinuosité, ce qui fait que la partie posté- rieure du corselet est plus large, il est aussi un peu plus court. Les élytres se rétrécissent moins aux épaules, les stries sont plus faibles et un peu plus finement ponctuées, ce qui fait paraître les élytres plus lisses. La coloration est la même, seulement le dessus est géné- ralement plus verdâtre. Il remplace le riparius en Asie ; dans mon travail sur les insectes du Mazendéran, je l'avais confondu avec Vorientalis que je ne connaissais pas alors; Mannerheim l'avait nommé persicus, mais comme il habite aussi le midi et le sud-est de la Russie, la Crimée et même la Sibérie, j'ai préféré lui donner un autre nom. C'est peut- être l'insecte que quelques auteurs ont pris pour Vorientalis. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUK LE GROUPE DES POGONIDES. 31 P. texanus. Chaud. (Guérin, Revue et Mag. de zool. 1868, p. 64.) Long. 7 à 8 mill. Quand, dans ma description de cette espèce, je la comparais à Vorientalis, c'est le transfuga que j'entendais par là. Je renvoie à ma description ainsi rectifiée. Elle a été trouvée au Texas par M. Pilate. B. Elytra interstitiis tertio et septimo seriepunctatis. P. meridionalis. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 17; Icon. des Coléopt. d'Eur. II, pi. 104, iig. 6. — P. salinus Motsclmlsky. Ins. de Sibér., p. 89. T. III, fig. 13. — Amara interstitialis Fairm. Ami. Fr. 1856, p. 523. L'habitat de cette espèce est très-étendu. M. de Vuillefroy l'a pris dans le sud-est de l'Espagne; Dejean l'avait du midi de la France; j'ignore s'il a été rencontré en Italie et en Grèce ou en Turquie, car, ni Schaum, ni Peyron, ni Baudi n'en font mention. Je l'ai pris moi- même à Odessa, et Kindermaun à Sarepta; M. Motschulsky m'a envoyé un individu assez petit sous le nom de salinus, comme venant des Steppes des Kirguises. C'est bien l'insecte que lui et Gebler ont décrit sous ce nom. Celui-ci l'a pris à Loktjewsk, dans le midi de la Sibérie centrale. J'en ai reçu un autre individu de M. de Motschulsky, sous le nom (Vorientalis. Nota. M. Morawitz a décrit sous le nom de fasciatopunctatiùs, une espèce de la Sibérie orientale qui doit être très-voisine du meridio- nalis (Bulk de l'Acad. des se. de St-Pétersbourg. V. 1863, p. 246) ; mais il dit qu'elle en diffère par sa forme plus robuste et par son corselet plus large. P. punctulatus. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 18; Icon. des Coléopt. d'Europ. II, pi. 105, fig. 1. Long. 4 3/4 à 5 3/4 mill. Il se distingue du meridionalis par sa couleur d'un bronzé plus noirâtre, sa forme bien plus étroite et plus allongée, son corselet moins transversal, les stries de ses élytres plus faibles et plus finement ponctuées sur le disque, presque effacées sur les côtés et vers l'extrémité, il y a moins de points enfoncés sur le 7- intervalle, et il n'y en a aucun sur l'extrémité du 5^. Stéven l'avait envoyé à Dejean comme venant des régions cauca- siennes, mes individus viennent de Sarepta, d'Odessa et du midi de la Sibérie centrale, d'où il m'a été envoyé par Gebler ; il ne figure cependant pas dans son catalogue des Coléoptères du district de Kolywano-Woskressensk, mais il est probable qu'il l'aura confondu avec son sali?ms. Schaum l'indique comme trouvé à Smyrne. OÏJ ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGOiMUES. POGONISTES. Chaudoir. Iji/iila apicc mcclio seta ut vidctiir iinica instriiçta. Menlum lobis lati'tiuline longioribus, apice latins truncatis. intus liaud divergentibus, parallclis, cxtiis subparallelis, angulo interno fere recto, haiid dentato, externo late rotiindato, cpilô- bis angustissimis ; dente sinus medio elongato, lobis pcfrparum breviore, lateribus subparallelo, carinato, apice acute bidentato, inter dentés angulatim emarginato. Mandibulœ médiocres, parum exsertse nec porrectse. Antennœ tonnes filiformes. Tarsi graciliores. Caput basi haud incrassatum, thorax subcordatus, cljjtra parallola, subelongata. Dans ce genre que j'ai détaché des Pogoims, et dans les Syrdenus, la forme du menton est très-différente de celle de cette même partie dans les autres genres de ce groupe, les lobes ont presque la forme d'un rectangle, dont l'angle antérieur externe est largement arrondi, les épilobes très-étroits, ne forment point de saillie dentiforme à leur extrémité, la dent médiane, presque aussi longue que les lobes, est en rectangle allongé, à peine rétréci antérieurement, et terminé par deux dents assez aiguës, séparées par une échancrure angulaire assez forte; ses bords latéraux sont finement rebordés et sont très-rappro- chés du côté interne des lobes. Ce caractère joint à un faciès un peu différent de celui des vrais Pogonus, m'a paru suffisant pour établir sur ces insectes un genre distinct, dont je sépare les Syrdenvs pour les mêmes raisons qui ont fait séparer les Cardioderus des vrais Pogo7ms. P. testaceus. Pogonus testaceus Dejean. Spec. gén. des Co- léopt. m, p. 20; Icon. des Col. d'Eur. II, pi. 105, fig. 4. Cette espèce habite les côtes de la Méditerranée, dans le midi de la France et en Algérie ; elle ne semble pas étendre son habitat jus- qu'au Levant où elle est remplacée par la suivante. P. rufoaeneus. Pogonus rufoœneus Dejean. Ibid. III, p. 19 ; Icon. des Col. d'Eur. II, pi. 105, fig. 3. — Gebler.Ledeb. Reise III, p. 42. Long. 4 2/3 à 6 1/2 mill. 11 est moins étroit et moins parallèle que le testaceus, le corselet est plus large, un peu plus transversal, les côtés sont plus arrondis antérieurement et un peu plus sinués vers la base, celle-ci remonte un peu plus obliquement vers les angles ; les élytres sont plus larges, le milieu des côtés est parallèle comme ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. OO dans le testaceîis, mais ils s'arrondissent bien plus vers les épaules, elles sont d'ailleurs striées et ponctuées de même ; la coloration est constamment plus bronzée en dessus. Découvert d'abord par Gebler dans le midi de la Sibérie centrale (Loktjewsk), il a été retrouvé par Motschulsky dans les steppes salins des Kirguises, par Kindermann, près de Sarepta, par moi, près d'Odessa, sur les bords des limans ; j'en possède un individu venant d'Illyrie et M. Baudi l'a trouvé dans l'Asie mineure. Les individus d'Odessa sont plus petits que tous les autres que j'ai vus. Les figures de l'Iconographie pèchent par trop de largeur et une coloration trop obscure et trop bronzée. P. gracilis. Pogonus gracilis Dejean. Spec. gén. des Coléopt. III, p. 18; Icon. des Col. d'Eur. II, pi. 105, fig. 2. Cette petite espèce habite le midi de la France, les côtes de Sar- daigne, de l'Adriatique, de la Grèce et de l'Asie mineure ; on ne l'a, à ce qu'il paraît, encore trouvée ni en Espagne, ni en Algérie. P. angustus. Pogonus angustus Gebler. Ledeb.Reis. III, p. 41. — P. angustatus Motschulsky. Ins. de Sibér., p. 90. Long. 4 mill. Plus étroit et plus allongé que \q gracilis et entière- ment d'un jaune testacé. Tête plus étroite, carènes latérales du front obsolètes, yeux un peu moins saillants. Corselet plus allongé, presque aussi long que large, moins élargi antérieurement, moins cordi- forme, plus carré, modérément arrondi sur les côtés qui sont un peu moins sinués près de la base, le dessus un peu plus convexe, plus déprimé en travers près de la base, plus finement rebordé sur les côtés, l'impression longitudinale interne des côtés de la base plus linéaire, l'externe effacée, toute la base ponctuée et rugueuse comme dans le gracilis. Élytres un peu plus étroites, striées et ponc- tuées de même. L'individu mâle que je possède m'a été envoyé parGebler comme venant du midi de la Sibérie centrale (Loktjewsk). P. convexicollis. Chaudoir. — Pogonus co')y/?'co//ù\^ Motschulsky, die Kâf. liussl., p. 6, not. 2. Long. 4 1/2 mill. Il ne diffère de Vangitstus que par sa coloration constamment d'un brun rougeâtre bronzé en dessus, son corselet un peu plus large et plus arrondi sur les côtés; l'espace entre l'impres- sion interne des côtés de la base et les angles est plus large ; la tête l'est aussi un peu plus et les yeux un peu plus saillants ; le corselet est tout aussi long et aussi convexe et les élytres ne présentent point de différence. * 54 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIUES. J'en ai pris plusieurs individus, tous semblables, dans les boues salines des localités basses, situées près de la mer à Odessa. La des- _ oription du cordicoUis est beaucoup trop incomplète pour qu'on puisse lui rapporter cette espèce avec quelque certitude. P. depressus. Pogomis depressus MoUcimlskj. Ins. de Sibér., p. 91, t. m, fig. 14. Long. 4 mill. Il se rapproche du gracilis, mais il en diffère par sa couleur entièrement d'un jaune testacé, sa forme plus allongée, plus étroite et plus déprimée, ses antennes et ses pattes plus grêles et un peu plus longues. Tête comme dans le gracilis. seulement plus étroite; corselet plus long, tout aussi cordiforme, mais bien moins arrondi sur la partie antérieure des côtés qui sont plus longuement et plus faiblement sinués en arrière, ce qui le fait paraître plus carré, base coupée tout aussi carrément,de même que les angles postérieurs, le dessus un peu plus plan, offrant les mêmes impressions, mais la base nullement ponctuée. Élytres sensiblement plus longues, plus étroites et plus parallèles que dans le gracilis, pas plus larges que le corselet, sensiblement plus planes, d'ailleurs striées et ponctuées à peu près de même. Deux individus de cette espèce bien distincte m'ont été envoyés par M. Motscliulsky, comme venant de Bogdo, dans le midi de la Russie. SYRDENUS. Chaiidoir. Pogonus Dejean, et cœt. auct. Mentum ut in Pogoniste. Ligula ut in Pogoniste. Mandibidœ exsertse porrectse ut in Cardiodero. Antennœ validiusculai, apicem versus sensim crassiores. Tarsi validiores. Capiit basi incrassatum, thorax subquadratus, elytra parallela, longa. Ce genre a été proposé par Ziegler, mentionné par Dejean, mais personne n'en a exposé les caractères. Comme plusieurs espèces déjà présentent les caractères indiqués ci-dessus, et que ces insectes ne laissent pas que d'avoir un faciès qui leur est propre, je crois que ce genre peut être considéré comme distinct. S. filiformis. Pogonus filifonnis Dejean. Spec. gén. des Col. III, p. 21 ; — Icon. des Col. d'Eur. II, pi. 105, fig. 5. Tous les individus que je possède viennent de Sardaigne, j'ignore ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. 35 s'il a été retrouvé ailleurs, M. Baudi dit qu'il y est très commun dans les localités salines. S. extensus. Cliaudoir. Long. 5 1/2 mill. Il est assurément très-voisin du Jiliformis, et Scliaum, qui me l'avait d'aljord envoyé sous le nom que je lui ai con- servé, l'y avait réuni plus tard, mais il me semble différer suffisam- ment par sa forme plus allongée et plus étroite, son corselet au moins aussi long que large et par conséquent plus allongé que dans le Miformis, moins élargi antérieurement, nullement arrondi sur les côtés qui sont légèrement sinués derrière les angles antérieurs et dont le dessus est plus plan, et dont les impressions basales sont moins profondes. Les élytres sont plus étroites, ce qui les fait paraître plus longues, les stries plus profondes. Il est d'un roux ferrugineux, les élytres sont un peu plus claires, avec un reflet bronzé très-léger. Scliaum l'a pris en Egypte, sur les bords de la mer Rouge. S. Grayi. Pogonus Grayi Wollaston. Ann. and. Mag. of nat. hist. 1862. Sa couleur pâle, surtout sur les élytres, sa petite taille, sa forme bien plus étroite et surtout bien plus déprimée le distinguent facile- ment du j^/i/o;w2>; le corselet est un peu plus rétréci vers la base, la partie postérieure de ses côtés est plus sinuée, les angles postérieurs plus droits, les impressions de la base plus faibles, la base distinc- tement ponctuée ; les élytres étroites, très-parallèles, fort planes, sont moins fortement striées, avec les intervalles plans. Trouvé en quantités considérables, par M. Wollaston , dans le sud-ouest de Lanzarote, une des Canaries, au bord du lac salé de Januvio. S. fulvus. Pogonus fulviis Baudi. Berl. entom. Zeit.l864,p. 20G. Il est tellement voisin du précédent qu'on a peine à trouver les caractères qui l'en distinguent. Je ne les vois que dans la faiblesse des impressions postérieures du corselet et dans sa forme encore un peu plus étroite ; la forme du corselet est exactement la même, et les élytres sont tout aussi planes. Je les crois cependant distincts, vu l'immense différence d'habitat. M. Baudi, de qui je tiens deux individus, en a pris plus de trente dans les localités salines de l'île de Chypre. Je présume que Schaum, qui n'avait sans doute pas vu l'insecte de Chypre, avait confondu avec lui l'espèce qu'il m'avait envoyée d'abord sous le nom d'extenstis, et qu'il avait trouvée à Suez. 56 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. DIPLOGH^TUS. CLaudoir. (c/t7rAoûç, double, ;^aÎTV7, poil.) Pogonus Chevrolat. Ligida medio apice setis binis approxiinatis instructa. Meiitum lobis trigonis, extiis rotundatis, intiis divergentihus, epi- lobis apice obtiisis, dente sinus brevi, lato, apice laie Inutcato, suhemarginato . Mandihulœ médiocres, parum porrecta?. Tarsi parum elongati, validiusculi. Antennœ tenues, modice elongatse. Prosternum medio sulco longitudinali latiusculo impresso. llabitiis elongatus, valde parallelus. EUjtra disco bipunctata, striis basi obsoletis, margine basali inter 3am qi 5am gtrias iutcrrupto, ab liumero carinatim recurvu. Au milieu du bord antérieur de la languette on voit deux poils au lieu du poil unique qui s'y trouve chez les autres Pogonides; la double dent du milieu de l'échancrure du menton est remplacée par une large dent simple, terminée par une légère écliancrure en arc de cercle ; l'ourlet basai, interrompu sur le milieu, descend en carène aiguë et un peu arquée depuis l'épaule sur la base du 5'' intervalle, et il n'y a que deux points enfoncés sur le 3"^, tandis qu'il y en a au moins trois dans les autres espèces de ce groupe. D. rutilus. Pogonus rutilus Chevrolat. Ann. de la Soc. entom. de Franc. 18G3, p. 197. Long. 5 à 6 1/2 mill. Avec les caractères génériques indiqués ci- dessus, la description de l'auteur suffira pour faire reconnaître l'espèce. Son habitat n'est pas borné à l'île de Cuba, on la retrouve dans le Venezuela et la Nouvelle-Grenade. J'en possède trois'indi- vidus de ces diverses localités, le plus petit, qui n'a que 5 mill., vient de Cuba et m'a été donné par M. Chevrolat. Aucun d'eux n'atteint la taille indiquée par cet entomologiste (7 mill.). OCHTOZETUS. Chaudoir. {py$ro^ bord d'une rivière, 'Çnna^ chercher.) Pogonus Brullé, Dejean. Ligula ut in Pogonis. Menlum lobis trigonis extus rotundatis, intus divergcntibus, epilobis angustis apice dentatis, dente sinus, trigono, subacuto, sim- plici. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. 57 Palpi maxillares, articulo penultimo toto piloso, eloiigato, ultimo breviore subelongato conico. Antennœ tenues, filiformes. Tarsi graciles, elongati, in mare antici articulo primo longiusculo, secundo breviore, utroque intus vix ut in Pogonis intus extenso. llabitus fere Bembidii œgyptiaci, thorax antice angustior subtrans- versus, basi valde sinuatus, elytra antice late truncata, tlioracis basi annixa, mox pone liumeros apicem versus sensim attenuata. Cette forme est intermédiaire entre les Pogor.îdes et les Bemli- diides, les palpes maxillaires sont surtout remarqual)les et se rap- prochent beaucoup de ceux de ces derniers, le pénultième article est comme dans ceux-ci entièrement revêtu de poils, il est mince à sa base, et grossit peu à peu jusqu'à l'extrémité oii il est tronqué, il est sensiblement plus long que le dernier qui n'est nullement ovalaire, mais qui diminue peu à peu de grosseur, depuis son insertion dans le bout du précédent, jusqu'à l'extrémité qui est légcrement tron- quée; les labiaux sont comme dans les autres Pogonides. Les mâchoires sont moins arquées à l'extrémité que dans les autres espèces de ce groupe. Les pattes et surtout les tarses sont grêles, les deux premiers articles des tarses antérieurs du mâle sont faits comme dans les Bembidium (de la section de Vimp'essum), le premier est fort allongé, le second, plus court, est aussi long que large, et tous deux ne sont guères dilatés en dedans comme ceux des Pogonides, dont cet insecte diffère en outre par la dent simple de l'échancrure du menton et par son faciès qui le rapproche beaucoup des BemU- dium argenteohim et voisins ; par la coloration il rappelle un peu Vœgyptiacmn; le corselet ressemble même tout à fait à celui de ces espèces. La seule connue est le : O. bicolor. Pogonus bicolor Brullé. Voyag. de d'Orbigny. Ent. p. 23, pi. 3, fig. 8. Long. 6 mill. Tête semblable par la forme à celle du Bemlj. impres- sum et à peu près aussi emboitée dans le bord antérieur du corselet, mais au lieu des forts sillons latéraux du front, on ne voit qu'une dépression longitudinale assez légère de chaque côté de celui-ci et des rides longitudinales qui s'affaiblissent et se raccourcissent vers le milieu; yeux aussi gros que dans Vwq)ressm)i. Corselet plus élargi vers la base, trapézoïdal, assez transversal, bord antérieur échancré de même avec les angles tout aussi avancés et subaigus, côtés fort peu arrondis vers le milieu et très-légèrement sinués avant les angles postérieurs qui font un peu saillie en dehors, et dont le ANNALKS DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIIV. S 58 KSSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. sommet est aigu, base très-fortement sinuée de chaque côté et remontant très-obliquement vers les angles, le dessus peu convexe, très-lincment ruguleux, ligne médiane très-fine et entière, près de la base une impression transversale peu profonde, légèrement striée, aboutissant de chaque côté à une fossette allongée assez profonde, entre laquelle et Faugle postérieur on observe une très-petite ligne élevée assez tranchante, parallèle au bord latéral qui est très-fincr ment relevé sur toute sa longueur. Élytres de moitié plus larges que le corselet, un peu après leur base, jDuis diminuant peu à peu de lar- geur vers l'extrémité qui est assez obtusément arrondie sans aucune sinuosité, base tronquée largement, côtés s'élargissant après l'épaule jusqu'au premier cinquième, et décrivant une courbe en cet endroit, après lequel ils sont droits jusque près de l'extrémité ; le dessus modérément convexe, l'ourlet basai fortement arqué pour recevoir le bord postérieur du corselet et remontant très-obliquement vers l'épaule où il forme un angle aigu avec le rebord latéral qui est très-fin, les stries sont nettement gravées, entières, distinctement ponctuées, les intervalles plans, avec 3 points enfoncés sur le bord extérieur du 3% et une rangée sur le bord interne du 9^ Le dessous du corps est lisse, le milieu du prosternum est légèrement imprimé longitudinalement. Il est en dessus d'un jaune testacé, plus clair sur les élytres, avec un léger reflet bronzé sur la tête, la partie imprimée de la base du corselet et les stries des élytres ; en dessous d'un noir légèrement verdâtre, avec la moitié externe des épisternes du pros- ternum, une assez large bordure tout le long de l'abdomen, le bord postérieur des derniers segments de celui-ci, tous les trochanters, les pattes, les palpes, la bouche et les quatre premiers articles des antennes d'un jaune pâle, les sept derniers sont un peu plus rous- sâtres, ainsi que le bout des mandibules, Brullé dit qu'il se trouve sur les bords du Parana ; trois de mes individus proviennent de la même source que ceux du Muséum, les quatre autres ont été trouvés par M. Germain dans les Pampas de la Ptépublique argentine. D'après ce que M. Brullé dit de son genre de vie, il paraît qu'il habite le voisinage des eaux douces. M. Motschulsky (Bull, de la Soc. des Natur. de Mosc. 1864, II, p. 192) rapporte avec doute au genre Pogonus une espèce des Indes orientales (Tranquebar) qu'il décrit sous le nom de P? Mndustmms (2'"), mais comme ii dit dans la description « stria suhscutellari nulla... interstitio tertio unifoveolato «, je doute fort que ce soit un Pogonide. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUK LE GROUPE DES POGONIUES. 39 PATROBID^. Ligula apice obtuse rotundata, angulis subrotundis. Palpi maxîllares articulo peniiltimo glaln^o, iiltimo subcylindrico apice truncato. Mentum epilobis latioribus, medio dente bifido brevi. Tarsi supra liaud sulcati. Cajmt pore oculos strangulatum, vel potius transverse impressum. Elytra striis externis duabus longius ante basin confusis, octava liaud sinuata, margine basali nullo. Les mœurs de ces insectes sont très-différentes de celles des Pogonîis, ils sont plus abondants dans les pays froids ou sur les som- mets des montagnes, quoique quelques espèces habitent des zones plus tempérées ; ils se tiennent dans les localités humides sous les pierres, les troncs d'arbres et au bord des ruisseaux qui découlent des neiges. J'ai jadis rapporté à tort au genre Cardiomera quelques espèces caucasiennes de ce groupe, dont Motschulsky, à plus juste titre, a fait un genre distinct sous le nom de Deltomerus, mais qu'il a eu le tort de placer dans les Anchoménides Ce groupe doit être subdivisé d'après la position de l'étranglement liasal de la tête. Chez les vrais Patrolides cet étranglement ou sillon transversal est à la hauteur du bord postérieur des yeux, tandis que dans les Deltomérides il est situé beaucoup plus en arrière et assez éloigné des yeux. Vertex mox pone oculos transverse sulcatus.-.PaïroMfte sens, strict. Vertex longius pone oculos transverse impressus... Deltomeridœ. Deux formes distinctes se présentent parmi les Patrobides propre- ment dits : l'une assez convexe, avec le quatrième article des tarses étroit, l'autre très-plane, avec le quatrième article des tarses au moins aussi large que le troisième. A la première appartiennent les vrais Patrohus qui ont tous un faciès particulier qui les fait aisément reconnaître ; à la seconde les Patrolns aplatis de Sibérie et du nord- ouest de l'Amérique qui doivent être encore subdivisés d'après la conformation des palpes et de ce même quatrième article des quatre tarses antérieurs presque bilobé dans les uns, très-légèrement échan- cré dans les autres. PATROBIDuE. sens, strict. I. 2'arsi anteriores quatuor^ articulo quarto angusto. Sabitus convexiusculus. 40 ESSAI MONOGHAniIQUE SUR LE GKOUPE DES POGONIDES. PATROBUS. Dejean. Spcc. gén. des Coléopt., III, p. 26. Scliaum. Naturgesch. cler Ins. Deutschl., I, p. 875. Carnbus PaykiiU, Duftschmid, Panzer, Illiger, Har palus Gyllcnlial, Zetterstedt. Platysma Sturm. Scliaum a tort quand il dit que le corselet de ces insectes est plan, car il est ordinairement assez convexe sur le disque, et en général le dessus de tout l'insecte est sensiblement plus convexe que celui des espèces planes que Dejean et d'autres entomologistes avaient placées dans ce genre, telles que le depressus et Vaterrimns. Je ]ic m'étendrai pas davantage sur les caractères de ce genre bien connu et je renvoie à l'ouvrage de Scliaum. P. flavipes. Motschulsky. Bull, de la Soc. des Nat. de Mosc. 1864, II, p. 191. Long. 12 1/2 à 15 mill. Cette espèce qui dépasse ordinairement la taille du longicornis diffère de Vexcavatus^ outre sa grandeur, par les caractères suivants : Base de la tête plus forte, sillons frontaux encore plus profonds surtout antérieurement, et plus lisse, sillon transversal du vertex plus finement ponctué. Corselet plus long, pres- que aussi long que large, plus carré, à peine plus étroit à sa base qu'à son extrémité, partie antérieure des côtés bien moins arrondie, partie postérieure plus longuement et plus faiblement sinuée, les deux impressions de chaque côté de la base forment deux sillons plus distincts et plus allongés, la ponctuation le long du bord antérieur et de la base est plus fine, la rigole latérale et les côtés du disque sont aussi ponctués. Elytrea bien plus allongées, plus parallèles ; l'extré- mité des stries internes et celles externes tout entières un peu plus marquées. Ponctuation du prosternum et des côtés des deux parties postérieures du sternum plus fine quoique assez serrée. Antennes et pattes plus longues et plus grêles. D'un noir assez brillant surtout en dessus, abdomen devenant roux et même testacé vers les côtés et l'extrémité, antennes tantôt rousses tantôt brunes avec le premier article plus clair, palpes et labre ferrugineux ; pattes d'un jaune plus ou moins testacé, genoux et tarses un peu foncés M. Motschulsky l'a décrit comme originaire du Japon, mes trois individus des deux sexes viennent du nord de la Chine (Mand- schourie). ESSAI MONOGRAPHIQUE SUK LE GROUPE DES POGONIUES. 41 P. excavatus. Erichson. die Kâf, des Mark Brand. p. 119. — Scliaiim. Natiirg. der Ins. DeutscU., I, p. 377. — Carabus exca- vatus Paykull. Mon. Carab., p. 38, 22. — Faun. Siiec. I, p. 123, n" 34. — Carabus rufipes Duftschmid. Faim. Austr.II, p. 181. (non Fabricius.) — Uarpalus rufipes Gyîlenlial. Ins. Siiec. Il, p. 97. (ex part.) — Platysma rufipes Sturm. Deutsdil. Ins. V. p. 56. — Patrobus rufipes Dejean. S^Dec. gén. des Col. III, p. 28; Icon. des Col. d'Eur. II, pi. 106, fig. 1. — P.NapoIeonis Reiche Ann. de la Soc. Ent. de France, 1857. Bull. p. viii. Long. 7à 9 1/2 mill. Les nombreux individus que j'ai soigneuse- ment examinés ont tous les sillons frontaux profonds, plus ou moins fortement ponctués, le front lisse sans rides transversales, l'excava- tion des côtés de la base du corselet entièrement ponctuée à partir du pli longitudinal qui la limite du côté externe ; le devant du cor- selet est toujours fortement ponctué derrière .le sillon transversal antérieur (excepté dans un seul individu provenant du Jura fran- çais); les pattes et les antennes sont constamment ferrugineuses. Dans cette espèce, comme dans la plupart des Patrohus, les élytres des femelles sont plus longues et plus amples que dans les mâles. Il n'y a aucune différence entre le Napoleonis Reiche et les autres femelles de cette espèce. Quelques individus venant de Styrie et qui me viennent de la collection Dejean et deParreyss sont plus foncés en dessus, un peu plus grands, un peu plus robustes que les exem- plaires des autres parties de l'Europe, oii l'espèce paraît répandue dans toute la zone froide et tempérée. Elle ne se trouve plus dans les pays plus chauds, et bien que Gebler la cite dans son catalogue des insectes de la Sibérie centrale, je ne crois pas qu'on la rencontre en Asie, car les individus que j'ai reçus de lui étaient tous des ovipennis. P. styriacus. Chaudoir. Long. 11 mill. Les deux sexes. Dejean l'avait confondu avec Vexcavatus dont il est bien distinct. Il est plus grand que les plus forts exemplaires de celui-ci. Les antennes sont sensiblement plus grêles et plus allongées, les articles sont plus longs et plus étroits ; les côtés- du front offrent des commencements de rides effacées sur le milieu ; le corselet est sensiblement plus long, presque aussi long que large, plusécliancré antérieurement, moins arrondi sur le milieu des côtés qui sont un peu moins sinués derrière, moins rétréci à la base, le rebord latéral plus gros et plus relevé, les bords latéraux du disque un peu déprimés ; dans l'excavation latérale postérieure près du pli externe on remarque un espace lisse un peu relevé qui n'existe pas dans Vexcavatus ; la base est coupée très carrément et ses côtés semblent se diriger un peu en arrière vers les angles. Les élytres 42 ESSAI MONOGUAPHIQUE SUK LE GKOUPE DES l'OGOMUES. sont bien plus ovalaires dans le mâle et ne différent presque pas de celles de la femelle, les épaules plus anguleuses, le rebord latéral s'y relève légèrement en forme de dent un peu obtuse; les côtés sont plus arrondis ; le dessus est un peu plus plan, les stries sont un peu plus fortes antérieurement, le reljord latéral est plus largement relevé. Les pattes sont proportionnellement plus allongées, les jam- bes et les tarses plus grêles, les jambes postérieures du mâle légère- ment arquées en dehors ; les deux articles dilatés aux tarses anté- rieurs plus étroits que dans Vexcavatus. Il habite les montagnes de la Styrie, et il ne faut pas le confondre avec les individus de Vexcavatus du même pays, dont j'ai parlé plus haut. P. quadricollis. Miller. Verhandl. der Wien. Zool.-bot. Ver. 1868. p. 7. Long. 8 mill. Il diffère surtout de Vexcamtus par la forme car- rée du corselet. Tête comme dans cette espèce, sillon transversal pos- térieur un peu moins profond, partie postérieure un peu plus épaisse. Corselet^ en carré moins long que large, moins rétréci à son liord antérieur, au moins aussi large à sa base qu'à son extrémité, fort peu arrondi sur la partie antérieure des côtés qui sont longuement et légèrement sinués en arrière ; la base, qui est bien plus large, est coupée très-carrément ; les angles postérieurs sont légèrement res- sortants et aigus ; le disque est un peu moins convexe , la ligne médiane n'atteint pas le bord antérieur, l'impression transversale antérieure est ponctuée de même, les excavations des côtés de la base le sont moins et, comme dans le stp'iacns, il y a près du pli externe un petit espace lisse un peu relevé. Élytres moins rétrécies aux épaules vers lesquelles les côtés s'arrondissent moins, la base en est coupée très carrément et l'épaule est un peu saillante comme dans le styriacus. Antennes et pattes comme dans Vexcavatus. Le dessus est d'un noir brillant, le dessous entièrement d'un noir légèrement bru- nâtre, le reste coloré comme dans Vexcavatus. M. Miller m'en a cédé deux individus mâles qu'il a trouvés sur les sommets des Carpathes orientaux. (Vallée de Gadjina, près des ruis- seaux, sous les pierres.) P. ovipennis. Chaudoir. Bull, de la Soc. des Natur. de Mosc. 1850, II, p. 1G4. Je maintiens cette espèce qui est bien distincte, et qui n'est pas rare près de Barnaoul, Mannerheim qui avait aussi remarqué les différences qui la caractérisent, me l'a envoyée sous le nom iVoMite- ratus. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. 45 P. assimilis. Chaudoir. Bull, de la Soc. des Natur. de Mosc. 1844, p. 441. — P. campestrisl Motschulsky. Ins. de Sibér. p. 130, tal). VI, iig. 4. — P. clavipes Thomson. Skand. Coleopt. I, p. 214. L'auteur suédois a mieux saisi que moi les différences qui distin- guent cette espèce de Vexcavatus et qui consistent dans la forme plus allongée, plus étroite et plus convexe du corselet, dans les rides transversales du front ; les élytres de la femelle sont bien plus rétré- cies aux épaules que celles du mâle. On le trouve surtout en Suède, en Finlande et dans le nord de la Russie d'Europe. Un des individus de ma collection est étiqueté comme venant de Crimée, ce qui me seml)le douteux, cela pourrait cependant être possible si, comme le croyait Mannerheim, le campeslris est identique avec Vassimilis^ le premier, d'après Motschulsky, étant originaire des steppes des Kir- guises, mais ce que cet auteur dit du corselet " thorace subcpiadrato « ne convient guère à Vassimilis. Un exemplaire de ma collection a les élytres d'un testacé obscur, et les pattes d'un jaune un peu testacé. P. obtusiusculus. Chaudoir. Long. 9 mill. Une femelle. D'un noir obscur assez brillant en dessus, légèrement brun en dessous, avec les palpes, les jambes et les tarses un peu roussâtres ; il est facile à reconnaître aux angles postérieurs du corselet qui, sans être arrondis, sont cependant un peu obtus. Par sa forme, il se rapproche le plus de la femelle de Vassi- milis. Tête un peu plus étroite que dans Vexcatahis ; sillons lisses, moins prolongés en arrière, fond de l'étranglement du vertex moins ponctue, yeux plus saillants. Corselet ww peu plus étroit, moins arrondi sur les côtés qui ne sont nullement sinués en arrière et se dirigent en ligne droite légèrement oblique vers la base avec laquelle ils forment un angle plutôt obtus que droit ; il n'y a ni impression ni ponctuation près du bord antérieur, le rebord latéral est plus fin et plus étroit, le disque plus convexe. Elytres plus* allongées, sensiblement rétrécies vers les épaules (9) (lui sont plus effacées, côtés plus arrondis der- rière le milieu, extrémité plus acuminée ; les stries bien plus fines et plus finement ponctuées, les intervalles bien moins convexes vers la base et la suture. Côtés du sternum plus faiblement ponctués, pattes plus grêles. Je l'ai acheté de feu A. Deyrolle comme venant de la Terre de Ru- pert près de la baie d'Hudson P. septentrionis. Dejean. Spéc. gén. des Col. III, p. 29 (1828) ; Icon des Col. d'Eur. II, pi. lOG, fig. 2. — Uarpaius rufipes var. c. Gyllenhal. Ins. suec. II, p. 97. — //. picicomis Zetterstedt. Faun. lapp. (1828) I, p. 32. — Var. Palrobus hyperboreus Dejean. Spec. III, 44 ESSAI MONOGRAPHIQUE SIJR LE GHOUI'E DES l'OGONIUES. p. 30. — Patrobus alpinus Curtis. Brit. Eiitom. IV, p. 192. — P. septentrionis Dawsoii. Geod. brit. p. 72. — Var. Patrobus rubri- pennis Tliomsoii. Skand. Col. I, p. 215. — Var. P. hyperboreus, Heer. Failli, holv. p. 51. n" 2. — P. septentrionis Heer. Ibid. p. 51, ii" 3. — P. semiusl Gredler. Kâf. Tyrol. 1863, p. 28. luHyperloreus se distingue du type par la couleur plus noirâtre des pattes, mais cette coloration des pattes se voit aussi dans des indivi- dus européens. Le rubripennis ne diffère que par la couleur plus ou moins rougeâtre des élytres et par les pattes plus ferrugineuses. Le premier habite le Groenland, le second le nord de la Suède et de la Norwège. Le vrai septentrionis est répandu dans tout le nord de l'Eu- rope et en Sibérie jusqu'au Kamtchatka. Un corselet plus court, moins convexe, à rebords latéraux plus larges, des élytres plus planes et plus allongées, également plus rebordées sur les côtés, des stries moins profondes et plus faiblement ponctuées, distinguent ces insectes de Vexcavatus qui est aptère, tandis que le septentrionis est ailé. Heer dit que le septentrionis se trouve aussi en Suisse, et j'en possède en effet un individu de ce pays, qui diffère par ses élytres moins longues, et un peu arrondies sur les côtés, mais il faudrait pouvoir comparer un plus grand nombre d'individus ; je présume que c'est à cet insecte que se rapporte le Patrobus serenus Gredler duïyrol alpin. P. fossifrons. Dejean. Spec. gén. des Col. HI, p. 31. (non Mannerheim vid. infra). — P. cinctus Motschulsky. Schrenk's Reise im Amur Land. p. 71, n° 23. — Platysma fossifrons Eschscholtz. Mém. de la Soc. des Nat. de M'ose. VI, p. 104. — Fischer. Entoin. de la Piuss. II, p. 128. texte lat. (pas français). Long. 9 à 10 1/2 mill. Cette espèce, dont je ne possède que trois femelles, me laisse des doutes sur sa validité. Elle ressemble beau- coup au septe7drionis var. hyjjerboreUs^ elle est ailée comme celui-ci, mais elle en diffère par l'impression transversale du vertex un peu moins profonde , mais plus ponctuée, par les sillons frontaux plus largement et plus abondamment ponctués surtout en arrière, par le front légèrement ridé en travers, par l'impression antérieure du cor- selet et ses excavations postérieures plus finement et plus abondam- ment ponctuées, par ses élytres plus allongées, un peu plus ovalaires, toutes les stries plus marquées sur toute leur étendue ; les jjattes et les antennes un peu plus allongées-. Eschscholtz la trouvée à Ouna- lascbka, M. Sahlberg hls dans la proxince d'Okhotsk, Schrenk dans la province de l'Amour ; le cinctus n'est qu'un individu dont les bords des élytres sont légèrement ferrugineux. Un individu de ce dernier m'a été envoyé par M. Motschulsky. ESSAI MONOGRAPHIQUE SLR LE GROUPE DES POGON'IDES. 45 P. lapponicus. Chaudoir. Bull, de la Soc. des Nat. de Mosc. 1844, p. 440. C'est une espèce que je voudrais voir confirmée par un plus grand nombre d'individus ; je n'en ai vu que deux mâles, et encore présen- tent-ils quelques différences. Dans le type de ma description qui est d'un brun obscur en dessus, le devant du corselet est lisse et les exca- vations sont à peine ponctuées, tandis que dans le second, que j'ai eu plus tard et qui a les élytres ferrugineuses, le devant et la base du corselet sont ponctuées ; mais les sillons frontaux et l'étranglement du vertex le sont à peine dans tous les deux, la tête et le corselet sont plus petits, et quoique la forme de ce dernier ne diffère guère de celle du septentrionis ; dans mes deux individus il est visiblement plus convexe, et le rebord latéral est plus étroit et la rigole qui le longe en dedans n'est pas aplanie comme dans cette espèce. Les ély- tres sont aussi un peu plus convexes, elles sont d'ailleurs striées et ponctuées de même. M. Maeklin (Stett. Ent. Zeit. 1857, p. 337) admet cette espèce dont il dit avoir trouvé un individu en Lapponie, mais il y réunit le lacus- tris Motsclmlsky (Insect. de Sibér. p. 130, n« 199, tab. VI, fig. 3, ouvrage qui n'a paru qu'en 1845) que cet entomologiste écrit avoir pris dans les steppes des Kirguises et dont la description ne convient point à mon lapponicus. Les individus du soit-disant lacustris de M. Maeklin viennent du Kamtchatka, et pourraient bien ne pas être identiques à ceux des steppes, mais ils pourraient être ou de vrais septeiitrionis ou des lapponicus. Quant ou vrai lacus Iris ne serait-ce pas plutôt une espèce voisine du depressns'^ M. Maeklin n'a-t-il pas voulu parler du horealis Motsclmlsky (Ibid, p. 130, n° 201, tab. VI, fig. 5) qui se rapproche plutôt de mon lapponicus par sa taille (3 lign.), mais dont la description est comme toujours, très-insuffisante? P. foveicollis. Dejean. Spéc. gén. des Col. III, p. 30. — Platys- ma foveicollis Eschscholtz. M('m. de la Soc. des Nat. de Mosc. VI, p. 105 ; Fischer. Ent. de la Russ. II, p. 129, T. XIX, fig. 5. — Patrobus a/2(/Ms^ico///sMannerheim. Bull, des Nat. de Mosc. 1853, II, p. 146. Cette espèce est bien distincte par ses yeux peu proéminents, les impressions du dessus de la tête bien moins profondes que dans Vecc- cavatus, les élytres plus convexes, les antennes plus épaisses. Elle a été d'abord découverte par Eschscholz à Ounalaschka ; l'individu type de VangusticoUis pris par M. Holmberg à Kenaï (côte nord-ouest de l'Amérique) et qui est en ma possession, n'en diffère aucunement, et j'y rapporte un individu venant de la Terre de Rupert (baie d'Hud- son). Gebler croit devoir y rapporter un individu à pattes plus fon- cées, pris près de Barnaoul. ANNALES DE LA. SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. 6 4H KSSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONinES. P. stygicus. Chaudoir. Long. 9 1/2 mill. Un mâle. La seule espèce dont il soit voisin est le septe?it7'ionis, mais il en est bien distinct. 11 en diffère par sa colo- ration d'un noir profond assez brillant, sa l'orme plus allongée et plus étroite, ses- antennes et ses pattes plus grêles et plus longues. Tête semblable, sillons frontaux lisses, impression transversale du vertex très-finement ponctuée. Corselet plus allongé, presque aussi long que large, un peu plus étroit derrière que devant, trapézoïdal, beaucoup moins arrondi sur la partie antérieure des côtés qui ne sont point sinués en arrière et forment avec la base un angle presque di'oit, le disque est plus aplani, il n'y a point dHmpression transver- sale ni de ponctuation près du bord antérieur, et c'est à peine si le fond des excavations basales est légèrement ponctué. Elytres plus allongées, plus aplanies vers la suture, la base des premières stries un peu plus marquée. Côtés du sternum à peine ponctués. Palpes d'un brun rougeâtre, antennes légèrement roussâtres, tarses bruns. L'individu que je possède vient de la côte méridionale de Terre- Neuve, et m'a été donné par M. Reiche. Note. Le Pterostichus tenuis Leconte (Agassiz Lake super, p. 207) qui est un Patrohts^ comme nous l'apprend M. Leconte lui-même, doit être une espèce voisine des précédentes, et à en juger par la description qui est insuffisante, je l'aurais crue identique avec le foveicolHs; mais comme Leconte connaissait ce dernier dont il l'éloi- gné même assez dans son dernier catalogue, il est à présumer qu'il l'a reconnu comme espèce distincte. P. latiusculus. Chaudoir. — Platysma fossifrons Fischer. Entom. de la Russ. II, p. 128, text. franc, tab. XIX, fig. 4. — Patrobus fos- sifrons Mannerheim. Bull, de la Soc. des Nat. de Mosc, 1843, p. 194. — Var. immatura P. fulvus Mannerheim. Ibid. 1853, II, p. 145, n° 49. Long. 9 à 11 mill. J'ai dû imposer un nouveau nom à cette espèce que Mannerheim a cru à tort être le fossifrons d'Eschscholtz. La des- cription assez insuffisante qu'il donne de son fossifrons « apterus... thorace sub transverso,... postice utrinque foveolato j) ne cadre pas avec le /o5n/ro'M d'Eschscholtz, qui, quoi qu'en dise cet entomolo- giste, est ailé ; mais il paraît que Fischer a eu sous les yeux, en rédi- geant sa description française, un individu du latiusculus. Il est sensiblement plus large que les espèces précédentes. Tête plus élargie que dans le sei)tentrionis ; le front est sillonné de même, mais les sillons sont tout à fait lisses, l'impression transversale du vertex n'est pas ponctuée, mais légèrement rugueuse au fond. Corse- let plus large que la tête, assez transversal, cordiformc, assez dilaté ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIDES. 47 avant le milieu et passablement rétréci vers la base, bien arrondi sur le devant des côtés qui sont plus ou moins légèrement sinués en arrière, les angles postérieurs sont plus ou moins droits, quelquefois presque obtus sans que le sommet soit cependant arrondi, les côtés de la base remontent un tant soit peu vers les angles ; le dessus est assez convexe, lisse, l'impression transversale antérieure est peu sen- sible et n'est jamais ponctuée, les excavations basales le sont très- finement, elles sont larges, j)rofondes et à peine bistriées, le rebord latéral est comme dans le septentrionis. Elytres plus larges que le corselet, peu allongées, ovalaires, un peu rétrécies vers les épaules qui sont assez arrondies, ainsi que la moitié postérieure des côtés et l'extrémité ; le dessus est assez convexe, les stries sont toutes assez marquées, les internes le sont davantage et sont plus fortement ponc- tuées que les externes, les intervalles internes sont un peu plus con- vexes que dans le septe'aùnouis, les trois points du troisième sont bien marqués. Tout le dessous du corps est lisse; les pattes sont plus robustes, les cuisses surtout dans les mâles sont plus renflées. Entièrement d'un noir obscur assez luisant, à l'exception des pal- pes et du premier article des antennes qui sont d'un ferrugineux peu clair, du reste des antennes qui est d'un brun foncé, des pattes qui sont d'un brun ferrugineux plus obscur aux cuisses. Le P. fulvus n'est qu'un individu unique immature ; cette colora- tion n'étant qu'exceptionnelle, je n'ai pu donner ce nom à l'espèce qui est une des plus noires du genre. Les différences indiquées par Mannerheim sont illusoires, il n'y a que les excavations basales du corselet qui sont plus distinctement bistriées. Il a été trouvé par M. Holmberg sur la côte orientale de l'île Kad- jakprès de la côte nord-ouest de l'Amérique; il m'en a envoyé un certain nombre d'individus ainsi que le type unique du fidmis. Je ne sais d'oii venaient les individus décrits en 1843 par Mannerheim sous le nom de fossifrons et celui de Fischer se retrouverait-il à Ouna- laschka? J'ai trouvé dans la collection Reiche un individu étiqueté comme venant de l'Orégon, qui est un peu plus étroit que ceux de Kadjak, et dont les angles postérieurs du corselet sont plus saillants et plus aigus, la partie postérieure des côtés est plus sinuée, mais n'ayant pas pu découvrir d'autres différences je l'ai réuni au latiuscultis. Les yeux du mâle sont plus proéminents P. Lecontei. — Chaudoir. Patrobus rufipes Leconte. Catal. 1863. Descr. of new. spec. p. 18, n"57. Long. 11 à 12 mill. Les deux sexes. Il est encore plus large que le latiuscitlus et autrement coloré. Beaucoup plus grand que Vexcavatus et présentant la même coloration. Tête proportionnellement plus 48 KSSAI MONOGKAPHIQUK SLU LE GKOUPE DES POGONIDES. large, la partie derrière rctraiiglement plus étroite, front un peu inégal, sillons latéraux profonds, larges et lisses, fond de l'impres- sion transversale postérieure légèrement ponctué; antennes plus longues, sans être plus grêles. Corselet Lien plus large que la tête, de moitié plus large que long, subtransversal, pas plus étroit à sa base qu'à son extrémité antérieure, mais paraissant légèrement cor- diforme parce que sa plus grande largeur est avant le milieu ; bord antérieur un peu plus échancré, angles antérieurs plus largement arrondis, côtés très-arrondis vers l'extrémité, un peu moins vers le milieu, puis se dirigeant en ligne droite et un peu obliquement vers la base, avec le sommet des angles postérieurs très-aigu et saillant, côtés de la base coupés carrément, le milieu faiblement arrondi ; le dessus lisse, disque assez bombé, mais bien plus largement déprimé près des rebords latéraux (plus même que dans le septentrioms et le latiusadus)^ ligne médiane profonde en arrière, oblitérée devant la dépression transversale antérieure qui est peu distincte et tout à fait lisse ; excavations basales larges, visiblement bistriées, distinctement pointillées. Elytres plus larges que le corselet, surtout dans la femelle, plus oval aires et plus arrondies sur les côtés, même dans le mâle, un peu plus convexes, striées de même, mais les intervalles un peu plus relevés, et la ponctuation des stries plus forte et moins serrée. Le dessous du corps est lisse, car les côtés du prosternum sont à peine pointillés et ceux du mésosternum ne le sont que très- légèrement. Je n'hésite pas à le considérer comme identique avec le nififes Le- conte, nom que j'ai dû changer, comme ayant été employé pour désigner Vexcavatus. Les individus que j'ai décrits m'ont été donnés il y a longtemps par M. Hardy fils, comme venant de l'île Saint- Pierre ])rès de Terre-Neuve ; ceux de M. Leconte de la Eivière Rouge du Nord (Canada). P. longicornis. Leconte. Trans. Amer. phil. soc. n. s. IV, p. 421. — Feronia longicornis Say. Trans. Amer. phil. Soc. n. ser. II, p. 40. — Patrobiis americanus Dejean. Spec. gén. des Col. III, p. 34. Cette espèce, qui ne le cède guères pour la taille ùxiflavipes, habite le Canada et les États-Unis jusqu'au Texas. Il varie un peu quant à la largeur du corselet et des élytres. Note. Je ne connais pas le P. angicolUs Randall (Bost. Journ. of Nat. hist. II, p. 1) qui paraît être de la taille du^ow^icorM>(9/20pouc. = 11 1/2 mill.) mais qui doit en différer par sa forme allongée et déprimée et par ses ])attes noires. (Hallowel, État du Maine.) On ne trouve jias cité ici le P. longixentris Mannerheim (Bull, de la Soc. des Nat. de Mosc. 1853, II, p. 145) i)arce que, malgré l'asser- tion de cet auteur qu'il est commun à Kadjak, je n'ai reçu de ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES l'OGONlDES. 4U M. Holmberg, qui pourtant m'a envoyé plusieurs individus sous ce nom, aucun exemplaire auquel la description citée pût convenir : «... capite thorace parum angustiore, fronte... transversim rugosa, tborace longitudine vix latiore,... foveis... bicarinatis... « Les indi- vidus envoyés par Holm])erg ne diffèrent pas du latiiisciihts [fosslfrons Mannerbeim) qui a le front lisse et le corselet plutôt transversal. II. 2'arsi anteriores quatuor articule quarto transverso, latiore. Habitus deplanatus. A. Tarsi anteriores quatuor articule (juarto subbilobo. DIPLOUS. Motscbulsky. Die Kâf. Eussl. Tab. X. Palpi articulis tenuibus subcylindricis elongatis, apice truncatis, labiales apice magis truucati. Antennœ tenues, longae. Sa forme pour le moins aussi déprimée que celle àwPatrohns dep/-es- sus Gebler, et la conformation du quatrième article des quatre tarses antérieurs qui n'est pas plus étroit que le précédent et de plus assez fortement bilobé le distinguent suffisamment des Patrohus tels que nous comprenons maintenant ce genre ; la bilobation de ce même article, la ténuité des palpes et des antennes l'éloignent de celui de Platidius que nous avons établi sur les P. depressus et aterrimus. Je ne connais que le P. sihiricus qui fasse partie de ce genre si insuffisamment caractérisé par M. Motscbulsky qui le distinguait des Anchomenus par la dent bifide du menton, et des Deltomerus par le dessus des tarses glabre. Ce dernier caractère est exact, mais il lui est commun avec tous les autres Patrobides à l'exception des Delto- merus. M. Motscbulsky place encore dans son genre Diplous sou Patrohus californiens (Hor. ent, Ross. VI, suppl. p. 10. Genr. et esp. d'ins.) dont nous trouvons la description dans le Bull, delà Soc. des Nat. de Mosc. 1859, II, p. 123, mais cette espèce m'est inconnue et je ne sais si elle présente la même conformation du quatrième article des quatre tarses antérieurs qui est le principal caractère du genre- D. sibiricus. Motscbulsky, die Kâf. Paissl. p. 71. — Patrohus sihiricus Motscbulsky. Ins. de Sibér. p. 128, n*" 197. Long. 10 1/2 à 11 mill. Les deux sexes. Tête aussi longue que large, yeux assez proéminents dans les deux sexes, milieu du front lisse, . un peu convexe devant l'impression tranversale qui est peu profonde et assez largement pointillée ; les sillons latéraux assez profonds, élargis en avant, finement pointillés. Corselet plus large que la tête 50 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE DES POGONIUES. avec les yeux, un peu moins long que large, sans être transversal, assez rétréci postérieurement, corcliforme, bord antérieur peu échan- cré, avec les angles non avancés, bien arrondis, ainsi que la partie des côtés voisine de ces mêmes angles; le milieu l'est moins, et la partie postérieure est assez fortement et longuement sinuée, les côtés de la base sont coupés un peu obliquement, ce qui fait que les angles postérieurs sont légèrement obtus, quoique leur sommet ne soit point arrondi ; le dessus est assez plan, le milieu du disque seul est légèrement relevé, mais il est coupé en deux par une ligne médiane assez forte dont les deux extrémités s'oblitèrent, devant il est limité par une dépression assez légère, largement mais finement pointillée ; toute la base est déprimée et couverte d'une ponctuation fine et serrée; de cliaque côté on voit une fossette allongée sublinéaire peu profonde et contre l'angle postérieur une petite ligne élevée, mais la large excavation, qu'on voit sur les côtés de la base dans les Patrohus^ fait ici défaut ; les côtés du disque sont assez déprimés et aplanis, ils sont surtout en arrière couverts d'une fine ponctuation, le rebord latéral est assez relevé, sa largeur est égale partout, même à l'angle antérieur. Elytres de plus de moitié plus larges que le cor- selet dans le mâle, et encore plus larges dans la femelle, deux fois plus longues que larges, parallèles dans le premier, un peu élargies après le milieu dans la seconde, triangulaires et acuminées à l'extré- mité, tronquées carrément à la base avec le sommet des épaules assez arrondi ; le dessus assez plan, surtout sur le disque; toutes les stries bien marquées, les quatre ou cinq premières plus marquées et un peu ponctuées surtout vers la base, les autres presque lisses ; les intervalles lisses, un peu convexes vers la base et la suture, plus plans vers les côtés et l'extrémité ; trois points bien marqués pili- fères sur le troisième contre la troisième strie, et une rangée de petits points i^eu nombreux sur le neuvième contre la huitième strie; un rudiment assez long de strie près de l'écusson, le rebord latéral assez relevé, mais fin. Le dessous du corps lisse, les côtés du sternum finement pointillés. Pattes longues et grêles, cuisses bien moins ren- flées que dans les Patrohus. D'un noir obscur un peu plus brillant en dessus qu'en dessous; bouche, palpes, antennes et pattes d'un jaune testacé plus ou moins foncé, trochanters et base des appendices pos- térieurs rembrunis. Il habite la Sibérie orientale cis-baïcalienne au bord de la rivière Nijnaïa-Ouda. C'est un insecte de forme fort élégante et qui rappelle certains Anchomeniis. ESSAI MONOGRAPHIQUE S[IR LE GROUPE DES POGONIDES. 51 B. Tarsi anteriores quatuor articule quarto non bilobo, emarginato. PLATIDIUS. Chaucloir. Patrolms Dejean, Gebler et auctorum. Palpi articulis crassiusculis, ultimo prœsertini labialium subinflato ovato, apice obtuse rotmidato. Antennœ minus tenues et ])reviores. Ces insectes n'ont point le faciès des Patrolns^ mais la forme aplatie et parallèle des Diplous; toutefois leurs antennes ne sont ni aussi longues ni aussi minces ; leurs palpes sont plus courts , plus robustes et le dernier article, surtout dans les labiaux, est en ovale assez renflé vers le milieu ; le quatrième article des tarses ant'^rieurs et intermédiaires est assez large, surtout aux deux premiers, cordi- forme et écbancré en arc de cercle à l'extrémité, mais nullement bilobé. L'étranglement du vertex est plus faible, les excavations de la base du corselet sont remplacées par des impressions étroites, allongées et bien moins profondes. La base des élytres est tronquée tout aussi carrément que dans le genre Dijjloîis, et les stries ne s'obli- tèrent ni sur les côtés ni verS' l'extrémité, comme c'est ordinaire- ment le cas chez les Patrolus. Je ne connais que deux espèces décrites depuis longtemps qui fas- sent partie de ce genre. Ce sont : 1" le P. depressvs Gebler (Ledeb. lieise. II, p. 49. — Dejean Spec. gén, des Col. V, p. 705 ; Icon. des Col. d'Eur. II, pi. 106, fig. 3) qui ordinairement est noir, mais dont on connaît aussi une variété à élytres châtaines bordées de noir et qu'on rencontre avec le type dans l'Altaï, près de Riddersk et dans les monts Kurnetsk et, d'après Nordmann,à la baie de Castries(?). Ainsi que l'a déjà fait observer M. Motscliulsky, il a beaucoup de ressem- blance de forme avec les Bemlidium voisins du fasciolaimn et surtout avec Vallaîciim Gebler {Aucliomenns) = latum Motschulsky {Plata- 'phus (i)). 2- P. aterrimus Dejean. (Spec. gén. des Col. III, p. 32) plus grand et plus allongé que le dejjressus auquel il ressemble beaucoup et qui vient de la côte nord-ouest de l'Amérique septentrionale. DELTOMERID^. Ce groupe qui, comme nous l'avons dit, se distingue des Patro- bides proprement dits par la situation de l'étranglement de la partie postérieure de la tête lequel est beaucoup plus éloigné des yeux, et en outre par un faciès bien différent, se subdivise en deux, selon que le dessus des tarses est lisse ou revêtu de poils. (I) Ce Sùus-genre a été proposé par M. Motschulsky dans le Ru 11. de la Soc. des Natur. de Mosc. 1864, 11, p. I8'i-, pour tous les Peryphus aplatis, qui forment un groupe assez nombreux et d'un faciès particulier. o'â KSSAI iMONOCUAPHIQlJK Sdl'. I,F CI'.OIII'K UKS POGONIDKS. I. Tarsi supra glabri Penetretus. II. Tarsi supra pilosi Deltomerus. PENETRETUS. Motscliulsky. Bull, de la Soc. des Natur. de Mosc. 18G4, II, p, 328. Patrohus Dejean, Villefroy et auct. Quoique ce soit M. Motscliulsky qui ait établi ce genre, il lui a attribué des caractères en partie faux ; ainsi il dit que les quatre pre- miers articles sont dilatés dans les mâles aux tarses antérieurs, et que le quatrième est bilobé, tandis qu'il n'y a réellement de dilatés que les deux premiers et que le quatrième n'est qu'écbancré ; puis il le place à tort dans les Ancboménides, tandis qu'il fait bien évidem- ment partie du groupe des Patrobides, dans le sens étendu. Ces insectes sont assez voisins par leur faciès des Deltomerus et surtout du punctatissimus et même du validus. P. rufipennis. Patrohus rujîpemns Dejean. Spec. gén. des Co- léopt. m, p. 83; Icon. des Col. d'Eur. II, pi. 106, fig. 4. Cet insecte assez connu habite les montagnes du nord-ouest de l'Espagne et du nord du Portugal et les Pyrénées françaises où il a été trouvé dans les Pyrénées orientales et dans les basses Pyrénées, (au pied de la montagne des Eaux-Bonnes, au bord du torrent). P? nebrioides. Patrohus nehrioides Vuillefroy. Ann. de la Soc. ent. de Franc. 1866, p. 345. Ne possédant pas cet insecte que je n'ai qu'aperçu dans la collec- tion de l'auteur avant d'avoir étudié les caractères de ce groupe, je ne puis décider avec certitude s'il fait partie de ce genre ou du sui- vant. La description ne nous apprend point si le dessus des tarses est revêtu de poils ou glabre , mais ce qu'il est dit de la forme raccour- cie et de la forte ponctuation des côtés du sternum me fait croire que c'est un Penetretus. Il est presque entièrement noir, plus ponctué sur le corselet, les intervalles des stries sont ponctués comme dans le rufipennis. M. de Vuillefroy l'a pris près de Eeynosa dans les Astu- ries, je ne sais s'il a été retrouvé depuis. DELTOMERUS. Motscliulsky. Die Kâf. Russl. 1850. Tab. X. Plutynus Dejean, Motscbulsky olim. Cardiomera Chaudoir; Harold et Gemminger. Patrohus Miller, Fairmaire. Palpi lahiales apice recte truncati. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LE GROUPE UËS POGONJDES. 55 M. Motschulsky, en créant ce genre n'a fait mention que de deux caractères, savoir : la double dent du menton et les poils du dessus des tarses, il l'avait placé à tort parmi les Anchomé?iides^ erreur dans laquelle Dejean était aussi tombé. Moi-même, ne connaissant pas alors le genre Cardiomera, j'avais cru devoir y rapporter ces insectes chez lesquels le quatrième article des tarses antérieurs est fortement écbancré sans cependant être bilobé, mais il ne peut plus mainte- nant rester de doute que leur vraie place est dans le groupe des PatroUdes dont ils ont tous les caractères. On peut subdiviser ce genre en deux sections : I. Al ati, supra dense villosi. D. punctatissimus. Patrobus punctatissimus Fairmaire. Ann. de la Soc. entom. de France, 1858, p. 782. Long. 11 1/2 mill. Ce curieux insecte ressemble effectivement au P. rufi'pennis^ mais il en diffère par la ponctuation serrée dont il est couvert et par le duvet composé de poils assez courts et verticaux dont il est revêtu en dessus, et dont M. Fairmaire ne fait point men- tion. Il est d'un ferrugineux un peu brun sur la tête, le corselet et le sternum, avec les élytres et l'abdomen plus clairs et plus jaunâtres ; palpes et antennes de la couleur du devant du corps, épipleures et pattes d'un jaune testacé clair. Tête plus large et plus courte que dans le rufifennis ; front plus largement et plus longuement impres- sionné de chaque côté, étranglement postérieur plus marqué, yeux bien moins proéminents, vertex et côtés le long des yeux finement et densément ponctué ; le fond des impressions ruguleux, le milieu du front lisse et glabre, le reste couvert de poils de diverses longueurs. Corselet à peu près de la même forme, seulement un peu plus large, avec les côtés moins arrondis vers l'extrémité antérieure qui est moins rétrécie, et un tant soit peu moins fortement sinuée eu arrière, le dessus tout aussi plan, entièrement couvert d'une ponctuation fine et serrée qui s'oblitère sur le disque, offrant d'ailleurs les mêmes ondulations. Elytres plus régulièrement ov al aires, les épaules étant plus arrondies, et la base beaucoup moins tronquée, le milieu des côtés un peu plus arrondi ; le dessus est à peu près aussi plan, et il est strié de même, mais les stries sont bien moins fortement ponc- tuées ; les intervalles, très légèrement arrondis, sont couverts d'une ponctuation fine et très serrée et, comme nous l'avons dit, d'une pubescence jaune très dense; sur le bord externe du troisième, on voit une série de points à peine plus marqués que ceux du fond, et il n'y en a guère d'appréciable le long de la huitième strie. Tout le prosternum et les côtés du reste du sternum finement pointillés et a:5 S 1 Cft 1 ~s © s S • Cb « O cr5 s* a 09 <* S" «» s a a ^mi a C6 On' 3 § O a C a 3 •c " c« o •O u 2. >^ C/3 3. "« a et w C/l B » 1.^ 03 rt> f6 03 ^ V i^ Ô" S a » CfC n en C/î al Cb ft r« » p* c- 3 Cl. n> 03 o s e» 1 - (B en >TS as ^» » «3 ts o en e- ». 2. S' e ■^ ce Ol o o e •1 ^* » CD n> r» ^^ » m O "-< OQ fi» P rt> 03 •^ n en •O »i*» •^ fi> ** o_ ^' ce en « S ST- o s •o *9 « en II B O t— ' . ti (t> CD Kl « W o m Kl o td tel Cl ts CD O Cl O^ CD* CD < o" CD CD W W H ;^ o o tn d 09 W o !=! ■< CD ►TIJ CD H b W O H k! > CD» ^ P î=î S î=i CD CD P ri «-J i-h >*, CD » &i -i CD> » <-t- CDn i-S l-l" CD ^ CD CD CD 1=1 O CD p r+- P i-S 1=! *"• ^ ^ •-S y P a >< ce c» CD O »-i CTQ P tS CD en O CD c! ^ •^"^ . "^ K-<. CD P O CD m O O î=! •-^ irl- CD P trt- <-t- CD C» O O c! CD t/3 w M ri O H O O a i=l CD m P •-i t— !• CD CD en a crq 1=: CD en o I— ( « CTQ P (D e» CD *^ P CD CD CD *-i CD m »-^ • M O CD^ P «rt- CD CDn o >-i CD en Kl DE FOURREAUX DE LARVES DE PHRYGANIDES DE BAVIÈRE. 67 Pour mieux fixer l'attention sur ie nom donné par M. Mac Lachlan, ce nom est imprimé en petites capitales à la suite de la transcription littérale en italiques de chaque étiquette de M. Walser. A. PHRYGANIDES IN^EQUIPALPES. Sous-Famille I. — Phryganides vraies. Genre Phryganea Linné. I. — Trichostegia grandis Kolenati. Phkyganea geandis L. M'Lachl. op. cit. p. 13. Le fourreau de cette espèce est assez irrégulièrement formé de fragments foliacés de végétaux s 'imbriquant sur leurs bords. Genre Neuronia Leach. IL — Oligotricha analis Kolenati. Phryganea analis Fabr. Netjeo- NiA EiiFiCKus Scopoli. M'Lachl. op cit. p. 19. Fourreau composé de verticilles presque réguliers de petites pail- lettes végétales placées côte à côte dans le sens longitudinal. Sous-Famille II. — Limnéphilides. Genre Limnephilus Leach. SECTION B. § 1 . A. Espèces de grande taille,^ à ailes antérieures de couleur plus ou moins jaune paille; taches vitrées grandes et bien limitées. Chsetotau- lius Kolenati (en partie). IIL — Chœtotaulius rhombicus Kol. Phryganea rhombica L., Don. Limnephilus ehombicus L. M'Lachl. op. cit.., p. 30. Fourreau entièrement végétal, comme les précédents. Ce sont des cocons épais, composés de fines brindilles, de débris de mousses, etc. IV. — Chœtotaulius flavicornis Fabr. Phryganea flavicornis Pictet. Limnephilus flavicgenis Fab. M'Lachl. op cit., p. 32. Fourreau très irrégulier et très original par les matériaux qui le composent ; la larve y associe à un peu de mousse des fragments li- gneux, de petits caillons, de petites coquilles, surtout des genres Limnée et Planorbe, et des fragments de coquilles plus grandes. V. — Chœtotaulius vitratus De Geer. Phryganea lunaris Pictet. Limnephilus lunatus Curtis. M'Lachl. op. cit., p. 35. 68 CATALOGUE U'UNE PETITE COLLECTION Le fourreau est plus petit et plus régulièrement cylindrique que celui de l'espèce qui précède , mais sa composition est tout aussi complexe, et les petites coquilles y entrent surtout pour une grande part. VI. — Chœtotaulius angustatus Kolen. , Pkryganea picicornis Pic- tet. Cette espèce du genre Llmnephilus n'a probablement pas été rencontrée en Angleterre, car M. Mac Lacblan n'en fait pas mention. Le fourreau de cette espèce est cylindrique, d'assez grande taille, et très artistement formé. Il rappelle quelquefois, par son aspect et son épaisseur, celui du n° II (Neuronia ruficrus ou analis), mais les matériaux en sont plus variés ; les brindilles y sont manifestement disposées toujours dans le sens transversal; ou y voit de petits four- reaux de Phryganides d'autres espèces (i), analogues, pour l'aspect, à ceux de nos n°^ VIII et XX, aussi fixés transversalement dans le tissu; les petites coquilles, principalement desPlanorbes,ysont col- lées à plat, parfois avec beaucoup de symétrie ; quelquefois les grains de sable et le fin gravier y sont employés en grand nombre, excluant alors sur certains points du fourreau tous autres matériaux ; d'autres fois, ils font défaut. J'ai souvent rencontré dans nos ruisseaux des fourreaux tout à fait semblables. B. Espèces à ailes antérieures plus ou moins grises ou brunes; les taches vitrées de petite dimension. Goniotaulius Kolenati (en partie). VIL — Goniotaulius griseus L. Phryganea grisea Pictet. Levinephi- Lus GRISEUS L. M'Lachl, op cit., p. 41. Fourreau cylindrico-conique, de fragments siliceux agglutinés, assez fragile. c. Espèces de petite taille^ à ailes antérieures de couleur paille, jaune ou bru7iâtre; les taches vitrées ou manquent, ou sont seulement à l'état de vestiges. Goniotaulius Kolenati (en partie). VIII {a Qt b). — Goniotaulius flavus Kol. Phryganea ftava Pictet. LiMNEPHiLUS viTTATUs Fab. M'Lachl. op. cit., p. 46. Suivant M. Mac Lachlan (p. 47) Phr. flava Pictet doit se rapporter à une espèce dif- férente, Limnephilus centralis Curtis. Tubes de nature terreuse ou siliceuse, à paroi mince, mais com- pacte et presque lisse. IX. — Goniotaulius vittatus Kolen. Phryganea vittata Pictet. Lim- nephilus VITTATUS Fab. M. Mac Lachlan ne reconnaît aucune diffé- rence spécifique entre les Goniotaulius jlavus et vittatus Kolenati. (1) Apparemment ce sont de petits fourreaux abandonuési que la larve fait aiusi entrer dans la coustructiou de ba demeure. DE FOURREAUX DE LARVES DE PHRYGANIDES DE BAVIÈRE. G9 Toutes deux sont pour lui le Limnephilus vittatus Fabricius, espèce dont les variétés sont nombreuses. Tubes siliceux, minces comme ceux du numéro précédent, mais beaucoup plus fragiles et se rapprochant aussi par là de ceux du n° VIL .X. — Goniotoulhis sp. = Limnephilus sp. Ces fourreaux, attachés longitudinalement à des brins de végétaux morts, sont plus petits que ceux de la Phryganea grandis (n° I), avec lesquels ils ont quelque ressemblance; mais les matières végétales sont en plus petits fragments, et il y entre aussi un peu de sable, en grains plus ou moins ténus. § IL — (Desmotaulius Kolenati.) XL — Desmotaulius hirsutus Kol., Phryganea Jdrsuta Pictet. Lim- nephilus extricatus M'Lachl. op. cit.i p. 49. Selon M. MacLacblan (ibid. p. 49 et 50), Phr. hirsuta Pictet est une espèce différente, plus rare, et qu'il a rencontrée cependant aussi en Angleterre. Fourreau siliceux, cylindrique, lisse et assez consistant, quoique à mince paroi. XII. — Desmotaulius Megerlei Kol. Limnephilus pundatissimus Steph. Braucr. Limnephilus spaesus Curtis. M'Lachl. op. cit., p. 52. Semblable pour la forme et les dimensions au- précédent, mais composé de grains siliceux plus grands, moins solidement agglu- tinés. Genre Anabolia Stephens. XIII (ff et b). — Stathmophoriis fuscus Kol,, Phryganea fusca L., Pictet et alior. Anabolia nervosa Curtis. M'Lachl. op. cit., p. 54. Fourreaux-tubes siliceux, de forme cylindrico-conique, à paroi assez mince. Les grains siliceux assez volumineux sont lâchement agglutinés ; mais l'animal consolide parfois son habitation en y acco- lant parallèlement de plusieurs côtés des brins ligneux assez longs, et dépassant même souvent la longueur du fourreau. Genre Stenophylax Kolenati. XIV. — Stenophylax pilosus Brauer, Phryganea striata L., Pictet. Stenophylax hieeoglyphicus Stephens, M'Lachl. op. cit., p. 57. Grands et gros tubes uniquement composés de petits graviers sili- ceux très bien maçonnés, et transparents cependant en plusieurs endroits. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQl E, T. XIV. 9 70 CATALOGUE d'uNK PETITE COLLECTION Genre Halesus Stepheiis. XV. — HaUesKs digitatus Schranck. Halesus digitatus Schranck, M'Lachl. op. cit., p. 65. Fourreau remarquable en fragments de feuilles mortes, et établi entre deux feuilles mortes laissées étalées. Genre Enoicyla Rambur. XVI. — Enoicyla pusill a Burm.; larve terrestre, Munich. Enoicyla pusiLLA Burm. Mac Lachlan. Ann. Soc. Ent. Belg. XIII, p. 72. Cette curieuse espèce n'a pas été comprise dans la Monographie de M. Mac Lachlan, parce qu'à cette époque elle n'avait pas encore été trouvée en Angleterre. Très-petit fourreau, composé de fragments d'écorce et peut-être de lichens, avec quelques grains terreux. On sait que cette larve, au lieu d'être aquatique, vit sur le tronc des arbres. Sous-Famille III. — Séricostomides ou Trichostomides. Genre Dasystoma Rambur (Oligoplectrum M'Lachl.). XVII. — Dasystoma sp., rare, Munich. — Ce genre n'existe pas en Angleterre. Petits fourreaux d'une matière extrêmement délicate et translu- cide, d'un gris un peu ardoisé, et disposée en verticilles. Ce fourreau n'est plus arrondi, comme tous les précédents et les suivants ; il est prismatique quadrangulaire, et à arêtes très-vives. Genre Notidobia Stephens. XVIII. — Notidobia ciliaris Brauer. Phryganea ciliaris L. Notido- bia ciLiAEisL. M'Lachl. op. cit., p. 79. Tubes de nature exclusivement siliceuse, et très peu différents de ceux du n" XI. Taille un peu inférieure. Genre Goera Hoffmansegg. XIX {a,b,c). — Spathidopteryx capillata Kolenati- Trichostoma ca- pillatum Pictet. Goeea plavipes Curtis. M'Lachl. op. cit., p. 80. Le tube en sable et fin gravier de cette espèce est consolidé de la manière la plus curieuse au moyen de petits caillons roulés. Souvent ces demeures sont fixées sur les galets des cours d'eau. Dans un échantillon {b) de notre collection, quatre de ces fourreaux pierreux DE FOURREAUX DE LARVES^ DE PHRYGANIDES DE BAVIÈRE. 71 sont attachés, chevauchant l'un sur l'autre, au sommet d'un gros caillou roulé. B. PHRYGANIDES ^QUIPALPES. Sous-Famille V. — Leptocérides. Genre Leptocerus Leach. XX. — Leptocerus sp.? = Leptoceeus sp. Les espèces de ce genre, d'après M. Mac Lachlan, sont au nombre de dix en Angleterre. M. Walser rapporte avec doute à une espèce de ce genre plusieurs petits fourreaux siliceux, très-lisses et très-réguliers, différant de ceux du n" VIII, tout au plus par la taille et par une légère incur- vation. Genre Setodes Rambur. XXI — Setodes pilosus =? Setodes ocheacea Curtis. M'Lachl. op. cit.,ip. 117 (i). Petits tubes siliceux, intermédiaires pour la texture et l'aspect entre les n°' VIII et XVIII. Sous-Famille VI. — Hydropsychides. Genre Hydropsyche Pictet. XXII. — Hydropsyche sp. = Hydropsyche sp. M. Mac Lachlan en compte six espèces en Angleterre. M. Walser nous a donné, comme appartenant à une larve de ce genre, une demeure en caillons ressemblant beaucoup à celles du n° XIX {Goera fîavipes ou Spathidopteryx capiUata); mais elle a un diamètre très-supérieur, et sa construction est plus grossière. (1) Je suis resté dans le doute quant à la synonymie de cette espèce, que j'ai inutilement cherchée dans l'ouvrage de M. Walser. DESCRIPTION D'UNE ANOMALIE OBSERVEE CHEZ UN EXEMPLAIRE DE HESTIA BELI WESTWOOD, PAR Louis QUAEDVLIEG. (séance bV l JUILLET 1871.) Parmi les Hestia du Musée Royal, dont je vieus d'achever la déter- mination, se trouve un exemplaire aux ailes postérieures duquel la première nervule inférieure fait défaut. (1) Cependant, à l'endroit oii la nervure médiane se joint à la disco- cellulaire, on remarque une petite saillie dentiforme de la teinte noire qui borde les nervures. En face, au bord extérieur de l'aile, se trouve une autre petite dent tenant lieu des taches triangulaires situées à l'extrémité des autres nervules. Ces saillies, ainsi que le démontre la comparaison avec les exemplaires normaux, indiquent l'endroit d'où aurait dû partir et celui où aurait abouti la nervule absente. D'après leur position, on peut juger que la nervule en question eût été beaucoup plus rapprochée de la deuxième nervule inférieure que chez les individus ordinaires. L'espace compris entre la deuxième (1) Je me suis servi dans cette description des expressions pte'rologiques proposées par Alcx'indre Lefebvre (Annales de la Société Eatomologique de France, Tomes I (1832), p. 80, e M (18i2), p. b). DESCRIPTION d'une ANOMALIE CHEZ l'HESTIA BELIA VVESTWOOD. 75 nervule inférieure et la première supérieure est, en effet, sensible- ment moindre que chez les spécimens oîi cet espace est divisé par la première nervule inférieure. La partie de la nervure médiane qui va de la base de la deuxième nervule inférieure à la disco-cellulaire est notablement raccourcie. Enfin, le bord extérieur de l'aile se trouve diminué entre la deuxième nervure inférieure et la saillie mentionnée phis haut, ce qui donne à l'aile une forme allongée particulière. Le rétrécissement qu'a subi cette partie de l'aile ne pouvait man- quer d'occasionner des modifications dans les taches qu'elle contient. En effet, celle des taches submarginales qui aurait dû se trouver placée sur la première nervule inférieure, reliant les deux taches marginales voisines, est notablement amoindrie. Dans la série de taches discales, les taches 4 et 5 — en comptant à partir du bord abdominal — sont réunies en une tache irrégulière. L'anomalie affecte également les deux ailes postérieures. Il n'existe d'ailleurs entre elles aucune différence qu'il faille mentionner. Enfin, hormis ce qui vient d'être signalé, aucune partie de ces ailes, pas même le premier pli inférieur, n'a subi de modification. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Heslia Belia. Exemplaire normal. » 2. » Anomalie. On n'a dessiné entièrement (ju'une des ailes postérieures à chaque figure, ce qui suffit pour rendre compte de l'anomalie. SUPPLEMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE Ll FAUNE BELGE, (Relevé des ADDENDA publiés dans les volumes I à XIV inclus des Annales.) PAR J. SAUVEUR. {séance du 2 SEPTEMBRE 1871.) Carabici. Carabus irregularis Fab. — auronitens î'ab. var. Putzeysii Mors. — monilis Fab. var. Regularis Wissm. — arvensis Fab. var. Seileri Heer. — violaceus Linn. var. Exasperatus Duftsch. Calosoma reticulatum Lat. Fab. Nebria livida Linn. (N. Sabulosa Fab.) Dyschirius iMPUNCTiPENNis Daws. — CYLINDRICUS Dej. — L/EVIUSCULUS Putz. Drypta dentata Rossi. (D. emarginata Fab.) ^TOPHORUS iMPERiALis Germ. Blechrus maurus Sturm. Panagœus quadripustulatus Sturm. var. trimaculatus Putz. Chloen'ius VELUTiNus Duftschiii. Fab. Bauister uNiPUSTULATus Bou. (B. ceplialotes Dej.) — PELTATUS Panz. Anchomenus (Agonum Bon.) ericeti Panz. — — gracilipes Duftschm. -r- — sciTULUS Dej. — — PUELLUS Dej . Vol. Pages XI XCI VII 129 XI XXX XI XXX XI XXX V 35 IV 55 X VIII VI 177 XIV XLI XII XXII XI XXIII XI XXX XII LIX VII 137 I 176 VI 177 XI XXXI XI XXXI VI 177 VI 177 SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA FAUNE BELGE. 75 IV 55 XI XXXI VI 177 VII 137 XI XXXI XI XL XI XXXI XIV VIII VII 137 XI LXV XI XXXI XIII XXX Pterostichus (argutor Meg.) interstinctus St. VI 177 — (oRiTES Scliaum.) negligens St. (Sturmii Dej.) — (steropus Meg.) ^ethigps Panz. Amara (leiocnemis Zimm.) crenata Dej. — (CELIA Zimm.) fusca Dej. — — cuRSiTANS Zimm. — — QUENSELII Scllh. — (amara Zimm.) famelica Zimm. — — iNDiYisA Putz. (Nov. Spec.) Zabrus curtus Dej. Lat. Anisodactylus pseudo^neus Dej. Harpalus (ophonus Ziegl.) brevicollis Dej. — — parallelus Dej. — (harpalus i. spec.) lœvicollis Duftscli. var. NITENS Heer. XI xxxi — (harpalus i. spec.) ignavus Duftsch. (hones- tus Duftsch.) var. nitidus St. — (harpalus i. spec.) fuliginosus Duftsch. Bradycellus cognatus Gyll. Trechus (thalassophilus Wll.) LONGicoRNis Sturm. — — rubens Fab. (paludosus Gyll.) — — obtusus Er. Tachys Fockii Hiimm. — sexstriatus Duftsch. Bembidium (philochtus Steph.) Mannerheimh Sahlb. — (lopha Meg.) humerale Sturm. — (leja Meg.) Sturmii Panz. — — NiGRicoRNE Gyll. (scgiiis Dej.) — (peryphus Meg.) littorale 01. — — BRUNNIPEsDej. Mgl. — — elongatum Dej. — — splendidum Sturm. (venus- tulum Dej.) I 177 — (notaphus Meg.) adustum Schaum. (fumiga- tum Dej.) XI xxxii — — PRASiNUM Duftsch. VII 137 — (bembidium i. spec.) impressum Panz. Fab. VII 137 — — argenteolum Ahr. X viii — — — var. Azu- REUM Gebl. XI xxvii — — — var. NiGRUM XI xxvii XI xxxi XI XXXI XI XXXI VII 137 XI XXXI X VIII XIII XXX XI XXXII XI XXXIl XI XXXII VII 138 X VIII XI XXXII VII 137 IV 55 7Ô SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA FAUNE BELGE. Dytiscidse. Haliplus ruficollis De Geer var. striatus Sliarp. HYDROPORUS QU1NQUEL1NEATUS Zett, — ASS1MIL1S Payk. — Sanmarkii Sahlb. (assimilis Gyll.) — NOVEMLiNEATus Steph. (Sclionlierri Aube) — erythroceplialus Liiin. var. deplanatus Gyll. — iNCERTus Aubé. — NEGLECTUS Schaum. Agabus biguttatus 01. (nitidus Fab.) Palpicornia. OCHTHEBIUS GRANULATUS Muls. — FOSSULATUS Muls. Hydr^na pulchella Germ. — SiEBOLDi Rosenh. Cercyon quisquilium Linn. var. scutellâre 111. Staphylinidae. HOMALOTA fungicola Thoiiis. Trichophya piLicoRNis Gyll. Er. Tachinus rufipennis Gyll. Leptacinus parumpunctatus Gyll. OxYTELUs OCEANUS Fauvel. COMPSOCHILUS PALPALIS El. Omalium inflatum Gyll. Anthobium signatum Maerlvel, XIII XXXVIII XIV XXV XIII XVIII I 177 XI LXXXVIII VI 177 VI 177 VI 178 III 90 VI 178 VI 178 VI 178 VI 178 XI XCIV XII XLVII XII LU XII XL VI XII XLVII XII XLVII UY LIX UY LIX XII XLVII Pselaphidœ. TrICHONYX M/ERKELll Aiibé. VI 178 Clavifferidae. Claviger longicornis Miill. Scydmtenidse. ScYDM^Nus Sparshalli Deiiiiy. — HELvoLUS Schaum. Silphales. Leptinus testaceus Miill. Choleva intermedl\ Kraatz. XII LVI XII LX XII LX XII LVI VIII 277 SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA FAUNE BELGE. 77 Catops kirbyi Spence (rotundicollis Kellner). VI 178 Anisotoma ciLiARis Sclimidt. VI 178 Agathidium SEMiNULUM Limi. VI 178 — NiGRiNUM Sturm. VI 178 Trichopterygia. Ptenidium punctatum Gyll. VI 178 Histeridae. HiSTER VENTRALis Mars. VI 178 Carcinus minimus Aube. VI 178 Abr^us granulum Er. . VI 178 Phalacridae. Olibrus PYGMiîius Stuim. VI 179 NitidulariaB. Brachypterus AFFiNis Heer. • VI 179 Meligethes decoloratus Forster. , VI 179 — suBSTRiGOsus Er. VI 179 — nanus Er. VI 179 — EGENUS Er. VI 179 Khizophagus ferrugineus Payk. VI 179 — parvulus Payk. XI xcvi Colydiadae. Cerylon impressum Er. VI 179 Cucujidae. L^MOPHL^us DENTicuLATUs Preyssler (monilis F.) — TESTACEUS Fab. — CLEMATIDIS Er. Pediacus depressus Herbst. St. MONOTOMA SPINICOLLIS Aubé. — QUADRICOLLIS Aubé. — FLAviPES Kuuze. Cryptophagidse. Paramecosoma serratum Gyll. AtOMARFA ELONGATULAEr. — gibbula Er. — ATRiCAPiLLA Stepli. (iiigriceps Er.) Ephistemus globosus Waltl. ANNALES I)E LA SOC. ENT. DE BELGIQUE, T. XIV. VI 179 VI 179 VI 179 VII 138 VI 179 VI 179 VI 179 VI 179 VI 180 VI 180 VI 179 VI 180 10 78 SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA FAUNE BELGE. LathridiadsB. Lathridius planatus Mann, VI 180 — ASSiMiLis Mann. VI 180 — FILIFORMLS Gyll. VI 180 — NODIFER WestW. XIV LVIII CoRTicARiA LATicoLLis Mann. VI 180 — CYLiNDRiCA Mann. VI 180 — ELONGATA Gyll. VI 180 — FuscuLA Humm. VI 180 Mycetophagidae. MyCETOPHAGUS QUADRIGUTTATUS Mull. Parnidse. Stenëlmis canaliculatus Gyll. Scarabaeidse. Onthophagus Hûbneri F. (Tages 01.) Aphodius constans Duftsclim. (vernus Mull.). Melolontha albida Dej. Casteln. Buprestidse. Agrilus betuleti Ratzeb. — cinctus 01. — AUR1CHALGEUS Redt. Elateridae. Adelocera fasciata Linn. CORYMBITES (CoRYMBITES i. SpeC.) AULICUS PanZ. — — cupreus F. var. mkv- GiNOSusFabr. — (liotrichus Kiesw.) angustulus Kiesw. Campylus rubens Pill. et Mitt. Athous niger Linn. (liirtus Herbst.) var. L^sus Germ. LiMONius (Pheletes Kiesenw.) Bructeri Fabr. Agriotes sobrinus Kiesenw. (pallidulus Redtenb.) Betarmon bisbimaculatus Schonh. piciPENNis Bach, (styriacus Redt.) Cryptohypnus RiPARius Fabi'. Linn. Cardiophorus ruficollis Linn. — NIGERRIMUS Er. — ciNEREUS Herbst Hb. — agnatus Cand. VI 180 III 90 VII 138 VI 180 XI XXVII VIII 278 VII 138 VI 181 VII 138 VII 138 XI xcv XI xcv XI xix XI LIX VI 181 VI 181 VI 181 VI 181 VII 138 X XI VI 181 VII 138 XI XXVI SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOfTÈRES DE LA FAUNE BELGE. 70 Dascillidœ. Cyphon coarctatus Payk. var. unicolor 111. — PADi Linn. Hydrocyphon deflexicollis Mitll. EuciNETus H/EMORRHOÏDALis Germ. Malacodermata . Cantharis (Telephorus Schall.) (Ancistronycha Miirk.) ABDOMINALIS F. Cantharis (Telephorus Schall.) (Telephorus i. spec.) SUDETICA Letzn. Cantharis (Telephorus Schall.) (Telephorus i. spec.) FULvicoLLis Fab. Cantharis (Telephorus Schall.) (Rhagonycha Eschsch.) TRANSLUCiDA Krynk. Cantharis (Telephorus Schall.) (Pygidia Muls.) denti- coLLis Schiimm. (Recltenbacheri Mark). Malthinus glabellus Kiesw. — DiGUTTULUS Payk. Malthodes marginatus Latr. (biguttatus Panz.) — MisELLus Kiesw. Malachius scutellaris Er. — marginellus Oliv. Telmatophilidae, Telmatophilus typh;E Fall. Cleridae. TiLLUS UNIFASC1ATUS Fabr. Latr. Opilus DOMESTicus Stui'm. I Laricobius Erichsonii Rosh. Ptiniores. Ptinus BiciNCTUS Sturm. — BRUNNEUS Duftschm. — testaceus 01. NiPTUS hololeucus Falderm. GiBBiuM scoTiAS Fab. ANOBIUM EMARGINATUM DuftSChm. — (Ernobius Thoms) pini Sturm. — — NiGRiNUM Sturm. — . — ANGULicoLLis Thoms. VI 181 VI 181 VI 181 VI 181 VI 181 XI LVI VI 181 XI XIX VI 181 VI 181 VI 181 VI 182 VI 182 XI XIX VI 182 VI 182 VII 138 VI 182 XIV LIX VI 182 VI 182 VI 182 XIV XV XII III VI 182 XIV LXII XIV LXII XIV LXII 80 SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA FAUNE BELGE. DORCATOMA C»RYSOMELINA Stlimi. VI 182 — AFFiNis Sturm. VI 182 Rhizopertha pusilla Fabr. VI 182 Gisidse. Cis LARiciNUS Mellié. VI 182 Tenebrionidae. ASIDA GRISEA 01. XI LXXXVII Alphitobius (Heterophaga Redtenb.) diaperinus Panz. VI 182 Cistelidae. Omophlus AMERiN^ Curt. (pinicola Redt. pubescens Muls.) XI xc Pythidae. LissoDEMA denticolle Gjll. (quaclriguttatum Lp. S. Lat.) VII 139 Melandryadae. Tetratoma Desmaresth Lat. VI 183 Abdera quadrifasciata Curt. Stp. VII 139 Pedilidae. Xylophilus pygm^eus De Geer var. oculatus Payk. VII 139 Mordellonae. Mordella villosa Schrank. VI 183 Mordellistena coarctata VIII 278 Anaspis arctica Zett. VI 183 — (silaria Muls.) quadripustulata Mûll. VI 183 Bruchidae. Urodon pygm,«us Scbh. IV 55 Curculionidse. Brachytarsus tessellatus Sclih. IV 55 Tropidcres scpicola Herbst. var. ephippium Scli. III 90 CiioRAGUs Sheppardi Kirb. (pygmscus Rob.— Alticopus Galeazzi Villa.) IV 55 RnYNCHiTES ALLiÂRi/E Payk. (interpunctatus Stepb.) XIII xxxvi — betuleti Fab. var. viridi-auratus Math. III 90 SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA FAUNE RELGE. 81 Apion ochropus Schh. — CONFLUENS Kirby. — TENUE Kirby. — l.î:vigatum Kirby. — Chevrolati Sclih. — VALIDIROSTRE Scllh. ■ — FUSCIROSTRE Fab. — suLciFRONs Herbst. SiTONES HUMERALis Stepli. (proiîiptus Schli.) Cleonus guttulatus Schh. LiOPHLOEUs aquisgranensis Forst. — lentus Germ. Barynotus alternans Schh. — SQUALiDus Schh. CoENOPSis FissiROSTRis Walton. Otiorhynchus hirticornis Herbst. — VELUTiNus Germ. LlXUS BICOLOR Oliv. Magdalinus duplicatus Germ. Erirhinus pillumus Schh. — (Dorytomus Germ.) minutus Schh. Anthonomus cinctus Redt. Balaninus elephas Schh. Tychius (microtrogus) posticinus Schh. Baridius Bohem. morio Schh. Acalles abstersus Schh. (roboris Curt.) — misellus Schh. Ceutorhynchus horridus Panz. — ABBREVIATULUS Schh. Fab. Bhinoncus guttalis Grav. Meciims pyraster Herbst. var. h^morrhoïdalis Herbst. VI 183 VI 183 VI 183 VI 183 VI 183 VI 183 XII 91 VI 183 VI 183 XIII XXXVI XIV LVIII VI 183 m 91 VI 183 XIV LVIII VI 183 VI 183 VI 183 VI 183 VI 183 VI 183 VI 183 m 91 VI 183 XIV LXII m 91 VI 183 VI 184 m 91 VI 184 III 92 Xylophagi. Scolytus rugulosus Ratzeb. — ARMATus Comolli. Bostrychus Lichtensteinii Ratzeb. — dryographus Er. Cerambycidse. Purpuricenus Koehleri Linii, Clytus arcuatus Linn. var. interruptus. — var. CONNATUS. VI 184 VI 184 VI 184 VI 184 VII 138 VII 132 VII 132 var. Colbeaui Mors (nov.var.) VII 132 82 SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA FAUNE BELGE. Obrium brunneum Fabr. Linn. DORCADION FULIGINATOR Linn. Stenostola nigripes Fab. Rhagium bifasciatum Fab. var. ecoffeti Muls. Leptura testacea Linn. (rubrotestacea Illig.) — hastata Fab. — LiviDA Fab. XIII XXXIX VII 135 VII 138 XI XXVII X xn X XII VI 184 Chrysomelidse. DoNACiA reticulata Schh. GylL (appendiculata Ahr.) Donacia sericea L. var. Comari Suffr. — affinis Knnze var. pallipes Kunze. Lema puncticollis Curt. (rugicollis Suffr.) Clythra (Gynandrophthalma Lac.) flavicollis Charp. Cryptocephalus HiÏBNERi Fabr. — frontalis Marsh. — bipunctatus Linn. var. bipustulatus Fab. Cryptocephalus macellus Suffr. TiMARCHA METAIXICA Fab. Chrysomela hemisph^erica Duftsch. Germ. — MOLLUGiNis Suffr. (genuGusis Dej.) — LAMINA Fab. — DUPLICATA Zenker. Oreina luctuosa Duftschm. GONIOCTENA FLAVICORNIS Suffr. — TRIANDR.E Suffr. Phratora vulgatissima Linn. Adimonia LiTTORALis Fab. Haltica (Crepidodera AIL) versicolor Kutsch. (aurata Foudr.) Haltica (Podagrica Ail.) fuscipes Fab. — (Aphtona Ail.) lutescens Gyll. Longitarsus piciGEPS Foudr. (atricapillus Redt.) — ocHROLEUcus Marsh. Plectroscelis subcoerulea Kutscli. DiBOLiA cyngglossi Ent. Heft. Cassida sanguinosa Suffr. XIII V XIV LIX XIV LIX XIII XVIII XI XCVI VI 184 VI 184 VI 184 XIV LIX VI 184 XI XIX XI XCVI VII 139 VI 184 VI 184 XIV LIX XI XCVI VI 184 XI XIX XIII XVIII VI 184 VI 184 VI 184 VI 184 XIV LIX VI 184 VI 184 Erotylidse. ïritoma bipustulata F. XlV LX SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE L\ FAUNE BELGE. 83 Goccinellidse. COCCINELLA (HaRMONIA Muls.) DUODECIMPUSTULATA Fab. XIV XV Alexia PiLOSA Panz. VI 180 Endomychidae. Myrmecoxenus subterraneus Chevr. VI 180 MONOGRAPHIE DU GENRE RHINOGHENUS Par A. Chevrolat. (séance du 14 OCTOBUr. 1871.) Le genre Rhinochenus (ôî^, nez ; Xvj^ oie) a été établi par M. H. \jVi- câs{Animaux nouveaux ou rares recueillis dans le Centre de r Amérique du Sud, Voyage de M. le Comte F. de Castelnau, Entomologie, p. 171), aux dépens des Cryptorhyjichides. Le type de ce genre est le R. sticticus, originaire de Minas Geraes. Caractères : Trompe plane, parallèle, pointillée, le plus souvent carénée et glabre sur sa partie antérieure, emboîtée dans une gout- tière ayant sa limite à la base du protliorax. Antennes insérées laté- ralement au quart antérieur de la trompe. Scape insensiblement renflé jusqu'au sommet. Funicule de sept articles arrondis et poilus; le 2" est un peu allongé et cylindrique. Massue en forme de bouton, à der- nier article pointu. Scrobes profonds, droits, coniques. Tête convexe, recouverte d'une indumentation en forme de croûte, jaune-ochracé ou blanchâtre. Yeux arrondis, aplanis, réticulés, presqu'entièrement cachés sous les lobes prothoraciques pendant le repos. Prothorax plus long que large, subconique, dénudé, rouge, plus ou moins ponctué, chaque point émettant une écaille soyeuse, grise ; atténué en avant et transversalement resserré près du bord, plus ou moins bisinueux à la base et offrant au-dessus de l'écusson une fissure relevée. Écusson oblong ou arrondi. Élytres oblongues, épaules éle- àNNALES DB LA SOC. ENTOU. Ufi BELGIQUE, T. XIV. 11 SG MONOGKArHlE DU GENRE JUIINOCHE.NLS. vées obtusément et rectangulaires, déprimées au-dessous de l'écus- son (celui-ci est obtusément élevé), couvertes d'une indumentation épaisse d'un jaune qui diffère de couleur suivant les espèces ; stries ponctuées; les espèces à taches latérales rouges ont ordinairement à cette place ces points bien plus gros avec fond cendré. Pattes cour- tes, assez rapprochées, épaisses, un peu aplanies, couvertes d'une épaisse indumentation grise et granuleuse. Cuisses munies sur la tranche inférieure, vers le sommet, d'une petite dent émoussée; Jambes un peu moins longues ; Tarses à premier et deuxième articles triangulaires, troisième largement bilobé, quatrième épais arqué; crochets excessivement courts, éloignés. Ce genre me paraît devoir avoisiner les Cralosomus de Schonherr. Lacordaire, qui ne l'avait pas reconnu, l'avait placé à la suite du genre Aldonus, dans le groupe II de ses Ceyptorhykchides veais. DISTRIBUTION DES ESPÈCES. a) Élytres glabres, interstices des stries ponctuées élevés en côtes arrondies, n'ayant que le tiers postérieur recouvert d'une indumenta- tion grise avec les points des stries allongés et noirs. 1. Rh. Reicliei (Dupont) Boh. in Sclili. Vill, I, p. 303 (Cryptorhyn- CHUs). — Obloiigo-ovatus, supra rufo-testaceiis, subtus piceiis, parce albo- squamosus, capite subtUiter crebre punctulato, rostro brevi, lato, subrecto, confertim punctulato, basi obsolète carinato, tliorace parvo, angusto, subre- mote punctato; scutello albo-squamoso ; elytris sut profunde punctato-striatis, interstitiis convexis, lœvibus, apice infuscatis, niveo-squamosis, femoribus , subdentatis. * Long. 14 1/2, 16; lat. 7 1/2 mill. Bahia. h) Pilytres à bande médiane rouge dirigée sur le haut de la suture et à s'étendant à la base jusqu'à la limite des angles postérieurs du pro- thorax. t. Rh. Hercules (Jokel). — Subovalis, luteus; rostro piano, nigro, conferte punctulato {punctis elongatis), longitudine unicostato, antenms nigris, clava apice cinerea; capite rotundato, luteo-aurulento , antice vage striolato;oculis rotundatis nigris; protliorace rubro, antice attenuato trans- versimque constricto, vage punctato, squamis luteis elongatis tecto, densio- ribus infra latcribusque; scutello depresso, oblongo, cinereo ; elytris ovalibiis in liumero obtuse angulatis, post callum oblique depressis, punctato-striatis, pallide luteis, macula basait sat tata usque ad angutos posticos protlwracis limiiata, fasciaque média marginibus bidentata rufis, callo\elevato obtuso \ MOXOGUAI'IIIE \iV GENRE HHINOCHE.NL>". 87 corpore Infra iiedibusque iuteis, secundo, tertio et quarto segmcntis abdomi- nalibus medio nigris, cinerco-squamosis. Long. 17; lat. 9 miil. Cnlumbia. / Cette belle espèce unique fait partie de la collection de mon ami et collègue M. Jekel. s 3. Rh. subcruciatus (Dej.) — Prmcedenti simillimus, elongato- oblongus ,induniento Inteo indutus; rostro lato.nigro, crebre punctulato, tenue costato, antennis nigro-brumieis, clava apice cinerea; capite convexo, obso- lète sulcato in parte anteriore punctutis elongatis ; oculis nigris ; prolliorace elongato, rubido, antice atlenuato, transversim constrido, punctis setiferis remotisque; scutello elongato; elytris oblongis, punctato-striatis, fascia transversali lata rufa ante et versus médium posita usque ad sculetium ducla, punctis fasciœ in fundo cinereis; corpore infra pedibusque Iuteis: abdomine nigro squamulis parvis et cinereis adsperso. Long. 11; lat. 5 mill. Brasilia. Cryptorhynchus subcruciatus Dej. Cat. 3* éd. p. 317. L'apparence de points sur le prothorax et l'absence de la bande basale aux élj-tres distinguent cette espèce de la précédente. Protlwrace rufo, vage punctato , singulo puncto squamulam cineream efficiente, fascia basali angusta iutea, medio fissa; scutello oblongc, cinereo; elytris Iuteis, fascia média lata rufa secundum suturam usque ad angidos posticos protlioracis ducla et limilata, punctis striarum in fascia majoribus 7'otundatis, in fundo cinereis. Long. 12 1/2; lat. 6 mill. Cayenna. Cet exemplaire, unique dans la collection de M. Jekel, ne diffère de celui du Brésil que par une taille plus forte. i. Rh. X-rubra. — R. subcrucialo affinis, elongalo-oblongus, indu- menlo luteo vestilus, rostro nigro, parallelo, crebre punctato, longitudinaliter costato; capite rotundato, inler oculos tenuissime sulcato; oculis nigris; protlwrace elongato, rubido, selulis ereciis griseis tecto, lineola antica cinerea in medio marginis sita; scutello elongato angusto cinereo; elytris Iuteis punctato-striatis, fasciis duabus rubris suturœ junctis litteramque X efficientibus, prima basali angusta, secunda obliqua, ante médium in mar- gine extensa, punctis illœ fasciœ in fundo cinereis; callo obtuse elevato, postice oblique depresso; abdomine brunneo squamulis parvis et cinereis sat conferlim adsperso. Long. 12; lat. G mill. Cayenna. Unique. Collection de M. le comte de Mniszech. Cette espèce n'offre aucuns points sur le protliorax. 8S MONOGHAI'HIE Dli GENRE RHINOCllENUS. 5. Rh. Lucasi. — Elongato-oblongns, luieus ; roslro piano, nigro, crebre punctvlato. obsolète carhtnto, autcnnis nigris; capile convexo, dense squa- moso, jovca lineari intci oculos sita, oculis nigri's; prothornce rubro, angusio, anticc conslriclo ,punclis mediocribus sal ùnprcssis œqnalitev dispo- sitis leclo; sculcllo elongato rubro; elytris oblougis, in liumero oblique et obtuse angulalis, posl calluni depressis, Inleis, fascia lata média rubra, nntice posticeque marginibus flavo-limbata, seaindum suturam versus angulos pos- ticns prathoracis oblique ductn, imnctoto-striata, punclis fasciœ rubrœ rolun- datis, impressis, in fundn cincreis, callo elevato obtuso ; pcdibus luteis ; corpore in(ra nigro, pectore lateribus et abdomine ad apicem cinereo- squamosis. Long. 10; lat. 4 1/2 mill. Amazona. Unique. Collection de M. Jekel. Cette espèce ressemble par les dessins au R. siibcruciatus ; elle est plus étroite de prothorax et plus allongée des élytres; la bande rouge, élargie à la marge, est plus directe en arrière, bordée de jau- nâtre, et elle est plus étendue au-dessous de l'écusson. (') Élytres offrant une bande transversale et médiane rouge ; quel- quefois cette bande est interrompue près de la suture. ^ 6. Rh. striatus. — R. siigma subsimilis, elongato-oblongus, indu- mento luleo vestitus, roslro lato, nigro, punctato, selulis griseis teclo, longi- tndinaliler carinato ; cupite rotundato, convexo, fovea elongata inter oculos signnlo ; oculis nigris ; prothovace rubido, œqualiter punctato {singulis punclis setulam erectam emitlentibus); scutello angusio oblongo; elytris oblongis, punctato -striatis, fascia lata média rufa, punctis fasciœ in fundo cinereis, punctis apicalibus in fundo rubris, callo subelevato, obtuso, postice depresso ; corpore infra pedibusque luteis, abdomine rubido squamulis niino- ribus cinereis vage teclo, inpvimo segmenta aliqnot punctis vagis. Var. a. — Fascia elytrorum rufa trigona margine connexa et ante sutu- rant abbreviata. Long. 10-10 1/2; lat. 5-5 1/3 mill. Brasilia. Cette espèce est des plus tranchées, par les stries des élytres qui oftrent des points assez forts, réguliers, avec deux couleurs fon- cières. LL.-Lv 7. Rh. iimbriatus. — II. sligma Lin. proximus, oblongus, indu- mento luteo veslilus; roslro latiusculo, piano, rubido, in apice depresso et recurvo, minutissime punclulato, selulis cinereis leclo, carinato, antennis rufis; capile convexo fovea elongata inter oculos sita ; oculis nigns ; protho- vace rufo, anlice atlenuato, transversim constricto, œqualiler remoteque pnucfnto.basi biarcunlo, intrii man/iiieni snlcato, selulis albis notato; scutello MONOCRAPHIK DU GENRE RHINOCHENUS. 89 elongato aibo; elylris liiteis, punctato-striatis, fascia lata média rufa, in marginibus antica et postica albo-fimbriata, piuictis fasciœ in fundo albis, calio elevato, obiuso, postice arcualim depresso ; corpore infra pedibiisque luteis, abdomine rufo, squnmidis elongalis cinereis parvisqne sparse tecto. Long. 8 1/2; lat. 3 1/2 mill. Brasilia. Cette espèce ne paraît pas être rare. 8. Rh. trilineatus. — Elongato-oblongus, sordide tuteus ; rostro ni- gricanle, cinercO'pulvereo, antennis nigris; capite convexo, luteo, crebre granuloso, fovea rotundata inter ocutos; ocnlis nigiis; prothorace rubido, rotnndato, antice aUenuato transversimque constricto, lineis tribus cinereis ad basin adnexis usque ad médium projectis, setulis brevioribus cinereis adsperso, vix distincte punctato; scutelio oblongo luteo; elytris elongato- oblongis, in liumero suboblique truncatis, elevatis, obtuse angidatis, post caltum arcualim depressis, punctato-striatis, punctis striarum parvis œqua- libus, macula laterali rubida lUtra ir,edium sita, usque ad seciindam striam suturalcm ducla, supra obliqua, in margine postico dupliciter obliqua, medioque producta et emarginata, punctis fasciœ subreticulatis in fundo cinereis; corpore infra pedibusque luteis; abdomine nigro, squamis cinereis tecto. Long. 8 ; Lat. 4 milL Amazona. Unique, De la collection de M. Jekel. d) Élytres avec une tache latérale et médiane rouge. 9. Rh. stigma Lin. Mus. Lud. Ulr. p. iS, 7 (Gurculio); Schh. Gen. et Spes. Cure. IV, I, p. 63, n" 16 (Cryptoriiynchus). — Breviter ovalis, luteo- flavidus, 7'ostro brunneo, rugulose punctulato, basi flavido; antennis nigro- tn'unneis, clava cinerea; capite flavido, foveota inter oculos striolato ; ocidis nigris; prothorace elongato, rubro, antice attenuato atque transversim con- stricto, lateribus rotundato, œqualiter minuteque punctato, singulo pmicto cum setula cinerea; scutelio parvo, oblongo, flavido; elytris ovalibus flavidis, macula laterali rubra, obliqua, usque ad secundam striam ducta {aliquoties flavido Limbata), punctis striarum in fascia in fundo cinereis ; abdomine brunneo, squamulis minoribus, cinereis tecto. Long. 10; lat. 4 1/3, 4 1/2 mill. Cayenna. Synonymie : Curculio stigma Linn. Mus. Lud. Ulr., p. 48, 7. — Syst. nal. I, II, p. 612, b2. — Ed.Gme\. \, IV, p. 1765,52. Fabi . Eut. Syst. l, 11, p. 426, 137. — Slant. 1, p. 105, 100. Spec. Ins. I, p. 174, 79. — Syst. Eut. p. 137, 56. Bhynchœnus id. Fabr. Syst. El. II, p 463, 126. Oliv. Ent. V. 83, p. 197, 181, T. 34, f. 53 (minime T. 8, f. 87.) Bhynchœnus nota 111. Mag. V, p. 243. Curcuho stigma Oliv. Eue. méth. V, p. 504, lot. (Ex Schdnhe rr.j 90 MONOf.nAI'IIlt: w. ceswe iihinochknls. SclKMilierr {loco citato) désigne sous ce nom cinq A-ariétés (^, 5, ? , c, t). qui probablement doivent constituer autant d'espèces. Il donne pour synonymie à sa variétés, le C«rn///o ])i(ierYi\h.Eiit.Syst.Sitppl.,])A(jD, ] 60, 1 , de nie de la Trinité, que je décris ci-après comme une espèce distincte (N" 10). A la variété &, il rapporte comme synonymes le lîhyuchœnus stigma 01. Eut. V, 83, p. 197, n" 181, PL 34, fig. 53, de Cayenne, et le Rhynchœnus nota 111. Mag. V, 243. C'est à la descrip- tion de ces auteurs et à la figure citée ci-dessus que je rattache le vrai stigma, qui n'est probablement que celui de Linné. 10. Rh. piger Fabr. Enl. Syst. Siippi. p. 169, 160, 1, 1790 (Cuii- CL'Lio). — « C. longirostris, femùvibus dentntis, tliorace brntineo, elytris punctato-strialis cincrcis, macula marginali brunnea. » Ilnb'tat m Ins. Trinidad. Dom. Hyan. Mus. Dont.. Lund. » Statura et magnitudo C. Mangiferœ. Caput griseum rostro sub pectore infli'xo. Thorax brunneiis, immacniatus. Etytm punctato-striata, cinerea macula magna, marginali, brunnea, versus npicem paruni retusa. Pedes qrisei fcmoribus dentatis. » « . . \ Cette description se rapporte au R. stigma des auteurs ; néanmoins | sa provenance insulaire me donne à penser qu'il s'agit ici d'une espèce voisine. 11. Rh. stenaspis. — P». stigma simillinius, atiamen pnulo majus, elongatulus, minus convexus, scuteUo eiongato albo, punctis striarum nume- rosis et i7npressis prœcipue differt ; macula laterali elyirorum rufa ut in R. stigma. Long. 10; lat. 5 mill. Nova-Granata. De la collection de l'auteur. La description de R. stigma lui convient en grande partie, et il a même teinte de coloration. Voici les différences qui le distinguent de cette espèce : Forme un peu plus allongée ; trompe recouverte de la même indumentation que la tête, à pointillé striolé comme elle, Pro- thorax rouge, plus large et plus court, chargé d'une ponctuation plus serrée et nombreuse. Écusson étroit, allongé, nettement blanc et non jaunâtre. Élytres relativement plus longues, plus longuement dé- clives à l'extrémité ; tache latérale rouge terminée entre la 2" et la 3" stries suturales. 12. Rh. cinereopiinctatus. — R. Rahiensi affinis. Elongato-oblon- gus, paltidotuteus; rostro plana, aterrimo, opaco, ruge punctato, basicinereo, antennis nigris, clava omnino cinerea; capite indumento cinereo incrustato, vertice striotato, antice punctulato, foveola punctiformi inter ocutos signato. MONOGKAPHIE liV GENUE RIllXOCHKNUS. 91 ocuLis nigi'is; protliorace suOelongato, antice nwdice constricto, attenuato, rubro, in Imsi angiistecinereo-limbato, medio fisso; scuteUo oblomjo cinereo; elytris oblongis, pcUide tutcis, subobluse eievato-rotundatis, post caUum oblique dcpressis, tenue punctulato-striatisjascia baaali angusta rubra usque ad angidos posticos protlioracis iimitcita, macula laterali média, subtrans- versa, apice rotundata, rubra, usque ad secundnm slriam ducta, pimctis macidœ rotundalis amplis, cinereo-repletis, cailo elevato obtuso; corpore infra pedibusque luteis, abdomine cinereo-squamoso, tribus segmentis inter- nis transversini nigro-limbatis. liOug. 12; lat. 5 3/4 mill. Bahia. Unique. De la collection de M. Jekel. 13. Rh. brevicollis (Jekelj. — Parvus, elonyato-oblongus, sordide luteus, rostro in dimidia parte antica nigro; capite convexo, vertice striolato, antice vage pundulato, oculis nigris; protliorace lato, brevi, rubro, postice auguste cinereo-limbato, longitudine carinato, punctis mediocribus regula- riter dispositis, intus setulam griseam et parvam e/ficientibus ; scutello bre- viter oblongo ; elytris ovaUbus, in liumero obtuse angulatis, post cullum trans- versim impressis, minute punctato-striatis, macula transversa rubra, post médium, antice bidentata, sed postice tridentata, usque ad primant slriam suturulem ducta, punctis striarum maculce rubrœ majoribus, seriebus duabus marginis cinereis in fundo; corpore infra pedibusque cinereis, abdomine brunneo, squamulis brevibus cinereis transversim irroratis. Long. 8 1/2 ; lat. 3 1/2 mill. Unique. Collection de M. Jekel. e) Élytres n'offrant au milieu qu'une bande rouge étroite, liée à la marge et terminée entre les 2" et 3" stries suturales. 14. Rh. transversalis. — R. Bahiensi similis, elongato-oblongus, indumento luteo dense obsitus ; rosira piano, arcuato, nigro, confertim punc- tato, carina longitudinali in fovea inter oculos sita in angulo nigro tenni- 7iata ; antennis nigris, clava apice cinerea; capite convexo ; protliorace supi a rubido, punctato, setulis ereclis griseis teclo, in lateribus squanmlis rotun- dalis griseis, supra scutellum producto, albo, medio fisso; scutello elongato- oblongo, luteo; elytris oblongi^s, punclato-striatis, stria apicali longe suturam impressa, fascia laterali média, rubida, intus abbreviata; callo elevato, obtiiso; corpore infra pedibusque luteis, abdomine brunneo, squamiilis elon- yatis cinereis adsperso. Long. 10 3/4; lat. 8 1/4 mill. Cayenna. Je possède deux exemplaires, un mâle et une femelle, de cette espèce. d'à MONOGRAPHIE DU GENRE RHINOCHENtS. /■) Élytres marquées au milieu d'une, de deux ou de trois petites taches, placées transversalement. i5, Rh. Bahiensis. — R. hmoiàlo proximus, elongato-obtongus iyidu- mento luteo tectus; rostro nigro, crehre puuctato, squaimUis cinereis et parvis notato, longitudine costuto \ anlennis pilosis, brunneis, clava aplce cinerea; capite rotundalo, intev ocidos fovea impresso ad imum angulum nignim sita ; protlwrnce subconico rubido, obsolète costato, piuictis setiferis œqualiter dislantibus, laleribus squanioso, in medio basis viacula rotundata iutea ccntro fissa; scutello eiongato, oblongn; elytris eloiigato-oblongis, infra humerum et infra calium depressis , punclato-striatis {piinctis striar^im mediocribus œqualiter dispositis), versus médium et inter strias 3-4, macula parva rufa; corpore infra pedibusque luteis, abdominis duobus primis seg- mentis riifis, sequentibus brunneis, undique albo-squamosis. Long. 11 ; lat. 5 1/2 mill. Bahia. Unique. Collect. de M. le Comte de Muiszecli. M. Jekel possède trois exemplaires de cette espèce, qui tous for- ment variétés. Var. a. — A deux taches rouges en croix et une tache marginale sur une ligne transverse au milieu de l'élytre droite, mais la gauche n'offre qu'un seul petit trait rouge entre ces deux taches. Var. /3. — Trois vestiges de petits traits rouges sur l'élytre gauche, et deux sur la droite. Var. '}. — Élytres sans aucune tache. g) Élytres sans taches. 16. Rh. innotatus. — Elongato-oblongus, indumento luteo incrustatus ; rostro piano nigro, crebre punctato, longitudine carinato, anlennis nigris, clava cinerea; capite convexo, fovea parva inter ocidos, oculis nigris; pro- tlwrace supra rubido punctato (punctis regulariter repartitis, pilis cinereis emil(entibus) limbo basali tenui in medio ampliato {et lineola nigra signato) luteo; scutello angusto, oblongo, ad médium foveato ; elytris eiongato- oblongis immaculatis, obsolète punclato-striatis; corpore infra pedibusque luteis, abdomine nigro, in primo segmento squamis sat confluentibus rotundatis sed elongatis ad latera sequentibus. Long. 12-14; lat. 5-6 mill. Columbia. Je possède deux exemplaires de cette espèce, dont l'un faisait partie de la collection de Curculionides de Lacordaire, que j'ai acquise de notre regretté savant. MONOGRAPHIE DU GENRE RHINOCHENUS. 93 h) Élytres à stries formées de points noirs pour le fond, séparés par des gouttelettes blanches. Écusson blanc, oblong, étroit. 17. Rh. sticticus Lucas {Anim. nouv. ou rares recueill. dans le Centre de l'Amer, du Sud, p. 171). Scutello angusto, elongato, oblongo. Tête petite, convexe, arrondie, couverte de poils écailleux d'un gris cendré clair, déprimée entre les yeux et offrant à sa partie anté- rieure un sillon profond et finement accusé. Rostre brun foncé, caréné à la base, couvert de points petits, fins, oblongs, profondé- ment enfoncés et irrégulièrement disposés. Antennes d'un brun- roussâtre ; bouton couvert d'une tomentosité d'un gris-cendré clair. Yeux d'un brun brillant. Thorax court, convexe au milieu, arrondi sur les côtés, d'un brun-roussâtre, couvert de points assez forts et peu serrés ; chaque point donne naissance à un poil écailleux d'un gris-cendré clair. Écusson petit, d'un jaune clair. Élytres à épaules saillantes, arrondies, d'un brun-roussâtre, déprimées avant leur extrémité qui est arrondie, couvertes d'écaillés d'un gris-cendré clair et ornées de chaque côté d'une large tache irrégulière d'un brun foncé tirant sur le roux; lignes de points très-gros, peu serrés, profondément enfoncées , ces points, dont le fond est de la couleur des élytres, donnent à ces organes un aspect moucheté. Corps en- dessous d'un brun foncé couvert d'écaillés d'un gris-cendré. Pattes d'un gris-cendré clair. Minas Geraes. 18. Rh. Rougleri Clievr. [Ann. Soc. Ent. Belg. XIV, p. 6, pi. 1, f. 2). — Ovalis, supra rubro-brunneus, scutello oblongo, cinereo, elytris grosse punctato-striatis, apice cinereo-nebulosis, cum fascia, in pagine anteriore, punctuiis albis formata; cor pore infra pedibusque dense cinereis, rostro piano, perpendiculari nigro ; abdomine punctato, nigro lateribus cinereo. Long. 9 ; lat. 5 mill. Bahia. ANNALES DE LA SOC. ENTOJI. DE BELGIQUE, T. XIV. i* DESCRIPTION D'UN PEHIBLEPTUS NOUVEAU Par A. Chevrolat. (séance du 14 OCTOBRE 1871.) La communication des espèces de Cléonides de la collection de Schonlierr m'ayant été faite dernièrement, j'ai reconnu que l'une d'elles, le Cleonus De Ilaanii (Schh.) Fahr. in Sclih. VI, II, p. 57, n° 94, propre à Java., devait rentrer dans le genre Peribleptus de Schonh. (Gênera VII, II, p. 192). Ma collection renfermant une troisième espèce, je pense qu'il sera intéressant de la faire connaître. Peribleptus decemmaculatus. — Niger, rostro nitido, arcuato, cylindrico, minute punctulato, lateribus niodice siUcato; antennis nigris, clava ovata cinerea; protfiorace opaco, subconico, valde rugoso, medio semi- carinato sed postice semicanaliculato , Linea laterali alba; elytris nitidis, sub- vyriformibus, fortiter punctato-striatis, interstitiis pimctulatis ; singuLo macidis qui7ique albis, prima transversa, ante médium, duabus ultra dua- busque ante apicem; femoribus etongatis arcuatis, ajiticis intus calcaratis, tibiis dimidio brevioribus, mucronatis, unguiculis liberis. î.onjî. rostr. exclus. 11; lat. 3 1/3 mill. Moluques. Le Lixus strigosus Doj., de Bornéo, et un assez bon nombre d'es- pèces indiennes offrent une grande analogie de forme et de carac- tères avec le genre en question. ESSAI MONOGRAPHIQUE sur. LES ORTHOGONIENS l'\R M. le baron M. de CHAUDOIR. (séance du 4 NOVEMBRE 187 1.) En établissant le genre Orthogonius, Dejean l'a placé auprès des Coptodera, inai<5 il lui trouvait de la ressemblance avec les Harpalus. Scbmidt-Gœbel (Faun. birman, p. 56) avance timidement l'opinion que, vu la vestiture du dessous des tarses, ce genre serait peut-être mieux placé avec les Harpaliens. Lacordaire (Gênera des Col. I, p. 269) pense que c'est un genre anormal de ce même groupe. Ces entomologistes ont considéré ces insectes comme voisins de ces der- niers, parce que les tarses offrent, en effet, une certaine analogie avec ceux des mâles des Anisodactylides, mais les femelles de ceux- ci les ont simples, tandis que, chezles Ortlwgonius.,i\ s'en faut de peu qu'ils ne soient conformés également dans les deux sexes. C'est plutôt parmi les Troncatipennes que nous trouvons dans l'un et l'autre sexe des tarses semblables à ceux du groupe qui nous occupe. Un autre caractère dont l'importance ne saurait être contestée, quoique certains entomologistes, qui n'aiment pas se donner la peine de disséquer, refusent de s'en occuper, (et c'est là cependant qu'il 96 ESSAI MONOGRAPHIQUE SLT. LES OUTIIOGOMENS. faut souvent chercher le véritable caractère distinctif de deux genres évidemment différents, quoiqu'offrant d'ailleurs les mêmes caractères), c'est que la languette des Orihofjomus n'est pas libre à son extrémité comme elle l'est dans les Harpaliens, et c'est encore des Troncatipennes qu'il les rapproche. On rencontre bien encore dans d'autres groupes (Panagéides, Licinides, etc.) des languettes adhérentes aux paraglosses jusqu'au bout, mais ils diffèrent telle- ment des Orthogonius, tant par leurs autres caractères que par leur faciès qu'il ne saurait être question d'un rapprochement entre eux. Il n'y a que parmi les Troncatipennes, chez les Calathides et, d'après Motschulsky, dans un genre de Subulipalpes (Elapltropus), qu'on ren- contre des crochets dentelés aux tarses, et, bien que ce caractère ne soit pas constant dans ce groupe, cependant il s'y rencontre très- fréquemment et ne disparait en tout ou en partie que dans la mino- rité des espèces, tandis qu'on ne le tvoxwe jamais chez les Harpaliens. 11 n'y a jamais aussi chez ceux-ci que deux articles glabres à la base des antennes, tandis que chez les Orthogoniusil y en a toujours trois et de plus la base du quatrième, ce qui se voit chez quelques Tronca- tipennes et dans plusieurs autres groupes de Carabiques; dans les Féroniens le nombre des articles glabres est de trois, mais chez les Troncatipennes ils sont quelquefois tous plus ou moins pubescents. Ce qu'il y a de plus embarrassant, ce sont les pattes. On trouve bien des cuisses aussi renflées et des jambes aussi élargies et aussi épi- neuses dans certains groupes de Harpaliens, et chez les Zabrides, mais des jambes brusquement élargies à leur extrémité, et quelque- fois prolongées dans la première paire à leur extrémité externe ne se voient à proprement dire que chez certains Broscides,les Glyptides, les Rathymides et le genre Microchila (je ne parle que des Carabiques oii la suture des épimères du mésosternum n'atteint pas les hanches intermédiaires). Il ne peut naturellement pas être question d'un rap- prochement avec les Broscides, mais quant aux Glyptus et aux Rathij- mus, je crois qu'ils préparent une transition aux Zabrides, par des formes qui peut-être restent encore à découvrir, et par conséquent on arrive à voir dans les Orthogoniens une forme intermédiaire entre les Troncatipennes et les Zabrides, quoique ceux-ci en diffèrent beau- coup par leur languette très-dilatée et libre à son extrémité, l'ab- sence constante de pectination aux crochets des tarses, de points enfoncés sur le 3" intervalle des élytres, la convexité de celles-ci, l'épaisseur du corps, la grosseur de la tête et d'autres caractères importants. Ce ne serait pas le seul point de contact, que nous con- naissons, entre les Troncatipennes et les Féroniens. FSSAl MONOGRAPHIQUE SUR LBS ORTHOCONIENS. 97 CARACTERES DU GROUPE. Ligula cornea, crassa, haud libéra, summo vix apice promi- nulo, setis 2-6 iiistructo; — paraglossm membranacese, amplse, auriculatse, apice aut rotimdatœ aut intus suboblique truncatse, rarius fractse aut geniculatœ. Maxillœ intus dense ciliatae, lobo externe tenui. 'Palfi médiocres, glabri, articulis ultimis binis subsequalibus, penultimo fere longiore, ultime aut subcylindrico, apicem versus subattenuato, aut subinflato-ovato, subobtuso. Labmm latitudine brevius. Mentum edentatum, sinu membrana obducto, lobis intus appen- diculatis. Manàïbulm parum porrectse, arcuatse, acutse. Antennœ filiformes, articulis tribus primis et summe quarti basi glabris, cseteris pubescentibus, compressis, quarto subdila- tato, basi abruptius attenuato. Pedes validiores, femora plerumque inflata subtus canaliculata, tibi. — Orthogo)iius brunnilabris Mac Leay. Annul. javan. p. 27, n" 51. Long. 16 mill. Je ne crois pas nécessaire de décrire cette espèce assez connue qui habite Java. Je m'étonne qu'on n'ait pas encore remarqué que le brunnilabris de Mac Leay se rapportait à Vacrof/onus. O. suturalis Chaud. Long. 17 mill. A la première vue, il ressemble tout à fait à Vacro- gonus et il est coloré de même, mais les crochets postérieurs ne sont (*; o. Uoi-i»;. Putz. Long. 18. - El. 12 1/2. - Lat. 7 1/2 mill. Ce superbe insecte ne diffère de \'0. Hopei que par les points suivants : D'un noir luisant, un peu brunâtre sur les élytres. Les trois premiers articles des antennes sont entièrement noirs, sauf la base du premier; le 3'^ article est au moins de la longueur du 4*, tandis qu'il est plus court chez Vacrogonu»; les bords lutéraux du corselet dans toute la p.artie aplanie sont d'un orangé un peu sombre; les intervalles 3, 5 et 7 dos élytres sont de la même couleur, ainsi que l'extrémité du 3'; l'extrémité suturale, au lieu d'être presqu'arrondie, se termine en pointe; les stries sont formées par des points alignés un peu plus gros que chez V acroijonus ; ces points sont tout aussi marqués à la base et à l'extrémité qu'au milieu; la strie préscutellaire est un peu plus longue que chez Vncroijonus; le bord refléchi des élytres et du corselet, les cotés des seg- ments abdominaux, les cuisses et les trochanters sont d'un ferrugineux asaeiî clair. Une femelle a été rapportée de Sàrawack (Bornéo) par M. le marquis Doria. Cet insecte appar- ient au Musée de (iênes. J. Putzeys. ESSAI MONOr.RAPHIQUE SUR LES ORTHOGOMENS. 105 point pectines ; le corselet est moins arrondi sur les côtés, ses bords latéraux sont moins déprimés et moins relevés; les ébjtres sont plus étroites et plus allongées. J'en possède un individu qui m'a été vendu par M. S. Stevens comme venant de Poulo-Pinang. M. de Mniszecli en possède un pareil venant de la presqu'île de Malacca. O. politus Chaud. Long, IG 1/2 mill. D'un noir très-brillant et comme vernissé, avec l'extrémité des palpes, les épipîeures et les épisternes du mésoster- num d'un brun-rougeâtre, vestiture du dessous des tarses d'un jaune doré. (Prosternum nullement rebordé ; jambes intermédiaires droites, nullement crénelées extérieurement; tarses assez dilatés, très-bilo-* bés; tous les crochets pectines.) Tête comme dans Vacrogonus^ partie postérieure du front plus ridée d'un œil à l'autre ; plis latéraux plus distincts ; yeux tout aussi saillants. Antennes semblables, si ce n'est que les articles 5-11 sont un peu plus étroits. Corselet plus large, plus transversal, moins arrondi sur les côtés et sensiblement plus rétréci devant que derrière, angles antérieurs encore plus arrondis, tandis que les postérieurs sont légèrement obtus, presque droits, quoique leur sommet soit un peu arrondi ; le dessus présente à peu près la même convexité et les mêmes ondulations, la dépression latérale s'élargit davantage vers les angles postérieurs. Élytres plus larges et proportionnellement plus courtes, leur largeur relativement à celle du corselet sensiblement plus considérable, épaules plus carrées, angle rentrant de l'extrémité de la suture plus profond ; l'angle juxta- sutural par là-même plus marqué et moins arrondi ; le dessus strié comme dans le Hopei; les stries ne sont pas imprimées, mais indi- quées (comme dans VActenonciis atratus) par des lignes de points enfoncés devenant de plus en plus petits vers la base et vers l'extrémité; les intervalles tout à fait plans et lisses, avec trois points bien visibles sur le troisième ; l'anus nullement échancré, un léger renflement ridé se voit vers le milieu du bord postérieur de l'avant-dernier segment abdominal. Il fait partie de la collection du comte deMniszech et est originaire de Malacca. 2. Tibiœ anticse apice extus liaud productœ. (Tibia? intermedise subinflata?, vix canaliculatœ.) O. crassicrus Chaud. Long. 18 mill. Cette espèce est remarquable à plus d'un titre ; mais le caractère le plus saillant consiste dans la conformation des jambes y 106 ESSAI MONOGRAPHIQUK SUR LES OUTIIOGOXIENS. intermédiaires qui sont beaucoup plus grosses que dans toutes les autres, avec des cannelures très-légères et fort peu de poils ; les jambes antérieures ne sont pas prolongées à leur extrémité externe, caractère qu'on retrouve dans quelques autres. Il est noir comme le ■poï'dus, mais moins luisant, avec un corselet moins large, bien plus étroit que les élytres et rétréci vers la base. Les antennes et l'abdo- men manquent à mon individu. La tête est plus étroite que dans VacroffonuSy le front est assez fortement plissé irrégulièrement sur- tout vers les côtés et sur l'épistôme, les yeux sont au moins aussi gros et aussi saillants. Le corselet est sensiblement plus étroit, bien plus rétréci en arrière, bien plus arrondi sur les côtés qui tombent plus obliquement sur la base, avec laquelle ils forment un angle beaucoup plus obtus et plus arrondi au sommet; le dessus est tout 'aussi lisse, le disque plus convexe entre les deux impressions trans- versales qui toutes deux, surtout celle de la base, sont plus enfon- cées, la dépression des côtés est plus étroite, le rebord latéral bien relevé. Les élytres sont au moins de moitié plus larges que le corselet, et présentent à peu près les proportions de VHopei, cependant elles sont plus allongées, plus arrondies et nullement sinuées à l'extrémité, la suture est terminée par une petite dent, les stries sont plus impri- mées que dans ce dernier, la ponctuation des stries est tout aussi fine, les points sont plus serrés, les intervalles lisses et plans, le second point du 3" à peine visib'e, le 3^ placé tout près du bout, la base du quatrième et du sixième intervalles est un peu plus élargie; l'ourlet basai effacé entre la première et la quatrième stries ; le quatrième article de tous les tarses est très-fortement bilobé ; tous les crochets sont pectines. L'individu mâle que je possède m'a été envoyé par le Musée de Leyde comme venant de Java. b. Prosternum posUce inter coxas marginalum. a. Elytra interstitio septimo ca'teris vix angustiore. 1. Antennso thoracis basin superantes. * Elytra apice haud truncata, rotundata. (Tibiœ anlicse apice externo haud productse.) O. insularis Chaud. Long. 13 1/2 mill. Il a un peu la forme du Buqucti, mais il est plus allongé ; les angles postérieurs du corselet sont bien plus arron- dis, les élytres bien plus faiblement striées, le septième intervalle n'est pas beaucoup plus étroit que les autres, les antennes sont ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. 107 grêles et bien plus longues que la base du corselet, les jambes anté- rieures n'offrent pas le prolongement qu'on voit d'ordinaire à l'extré- mité externe. Il est d'un brun plus clair et plus terne, les cuisses sont d'un jaune testacé. Tête très-légèrement ridée, presque lisse, avec deux fossettes arrondies entre la base des antennes, entourées de quelques rides ; épistôme lisse, yeux grands, hémisphériques. Corselet semblable à celui du Buquetl, de moitié plus large que la tête avec les yeux, un peu plus de moitié plus large que long, visiblement rétréci en avant, très-arrondi sur toute la longueur des côtés, avec les angles de la base largement arrondis, celle-ci légèrement bisi- nuée, le dessus presque lisse, un peu bombé, les impressions trans- versales, l'antérieure surtout, peu profondes, la ligne médiane très- fine, les deux fossettes basales assez petites, le rebord latéral un peu plus étroit, se rétrécissant encore en avant, moiîis relevé surtout sur les bords, lisse. Éli/tres un peu plus larges que le corselet, un peu plus allongées que dans le Buqueti^ moins carrées aux épaules, dont le sommet est plus amplement arrondi, arrondies de même à l'extré- mité oii la suture se termine par une très-petite dent, sans le moindre angle rentrant; le dessus un peu plus plan, l'ourlet basai entier, mais un peu sinué ; les stries moins profondes, finement ponctuées, les intervalles bien moins convexes, presque égaux entre eux, cependant la base du quatrième et le sixième sont un peu plus larges, et le septième un peu plus étroit, mais pas autant que dans les espèces voisines du Buqueti; à l'aide d'une loupe on aperçoit quelques très-petits points épars sur les intervalles, et sur le troi- sième deux points placés l'un non loin de la base, l'autre assez près de l'extrémité ; sur le milieu, le troisième manque tout à fait ou il est très-petit. Le dessous est lisse, l'anus dans le mâle légèrement échan- cré, les pattes sont assez allongées, les jambes intermédiaires à peu près droites, non-crénelées extérieurement, tous les crochets pectines. M. le comte de Mniszech me l'a donné comme venant de Poulo- Pinang. O. Mouhoti Chaud. Long. 13 1/2-15 mill. Il se distingue surtout de Vinsularis ^oxla. forme de son corselet qui est aussi large devant que derrière, et a la forme d'un rectangle transversal dont les angles sont tous très- arrondis, ainsi que les côtés courts ; les élytres ont la même forme, mais les stries sont plus profondes et plus fortement ponctuées, les intervalles sont un peu plus convexes, ceux impairs ont une ligne de petits points un peu plus visibles. En dessus, il est d'un brun plus foncé et plus luisant, en dessous ferrugineux, ainsi que les cuisses. 108 ESSAI MONÛGHAPHIQUE SUK LBS OHTHOGONIENS. l'extrémité des antennes et les palpes ; les jambes et les tarses, bruns ; tous les crochets sont pectines. Il habite le Laos (Mouhot), et la Cochinchine, d'oîi j'en possède un individu qui m'a été donné par feu Doiié. *■ Elytra apice subtruncala (Tibia; antica? apice externe producta:'.) O. fugax Chaud. Long. i3 mill. Il ressemble quelque peu au Buqueti, mais il en diffère suffisamment par ses longues antennes, ses élytres tronquées, bien moins fortement striées, sa coloration moins obscure, etc. Tcle comme dans le Buqtieti, yeux plus saillants, dessus presque lisse, légèrement ridé irrégulièrement entre les yeux, suture de l'épistôme très-profonde, terminée de chaque côté par une petite fossette. Corselet à peu près de la même forme, un peu moins rétréci à son extrémité, avec les angles postérieurs plus arrondis, un peu plus large et un peu plus court, le disque convexe, mais lisse, les impres- sions moins profondes, quelques points et quelques rides le long du bord antérieur, les bords latéraux moins largement déprimés ; sur- tout en avant, moins relevés sur les bords, légèrement ponctués ainsi que les côtés de la base. Ehjlres un peu plus étroites, encore plus parallèles, visiblement tronquées à l'extrémité, mais nullement échaucrées, avec l'angle externe obtus et un peu arrondi, et la suture terminée par une très-petite dent sans aucun angle rentrant ; ourlet basai entier, stries moins profondes, distinctement ponctuées, inter- valles bien moins convexes, sans être plans, très-finement chagrinés, presque égaux, le septième seulement un peu plus étroit que les autres vers sa base, mais nullement relevé, quelques points à peine visibles sur les intervalles impairs, les autres nullement ponctués ; sur le troisième trois points plus distincts le long des deux bords ; la troi- sième strie très-arquée en dedans à sa base. Dessous du corps lisse, anus non échancré ; antennes dépassant beaucoup la base du corse- let; jambes intermédiaires droites, poilues mais non crénelées exté- rieurement, quatrième article des tarses bien bilobé ; tous les cro- chets assez fortement pectines. D'un brun peu foncé en dessus, surtout sur les élytres, avec les bords du corselet éclaircis et ferru- gineux; tête plus foncée que le reste; dessous du corps et épipleures d'un jaune ferrugineux, mélangé de brun clair sur le sternum; antennes d'un brun ferrugineux, le premier article jaunâtre, bords du labre et palpes d'un ferrugineux clair, cuisses et appendices des trochanters postérieurs d'un jaune assez clair, jambes et tarses rembrunis. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOf.ONIRNS. 109 Je dois cet insecte à M. Dolirn qui l'avait reçu de Nietner comme venant de Ceylan. O. parallelus. Chaud. Long. 15 mill. Une femelle. Bien que l'individu que je possède n'ait que les quatre premiers articles des antennes, sa ressemblance avec le fugax me fait supposer que c'est ici sa place. 11 en diffère par sa coloration plus foncée en dessus, par son corselet dont les angles postérieurs sont moins largement arrondis, ce qui le fait paraître plus rétréci en avant, par ses éhjtres d'un quartplus longues. Le reste comme dans le fugax. Même patrie et même provenance. O. Baconi. Chaud. Long. 11 1/2 mill. Il ressemble au fugax, mais il est plus petit, moins lisse, et les élytres sont plus fortement striées. La tête a la même forme, mais elle est plus ridée, et les côtés du front sont plissés en long, la suture de l'épistôme est tout aussi profonde; les yeux tout aussi gros et aussi proéminents. Corselet encore plus court, tout aussi rétréci en avant, avec les angles jDOstérieurs aussi arrondis, mais le milieu des côtés l'est moins ; le disque également convexe mais moins lisse, et parsemé de quelques rides transversales et de quelques petits points, les impressions transversales plus marquées, le pourtour plus ponctué, les fossettes basales moins profondes; les bords latéraux déprimés de même et plus relevés, le milieu de la base un peu ridé en long, comme le bord antérieur. Élytres un peu moins allongées, un peu plus arrondies sur la partie postérieure des côtés, tronquées de même à l'extrémité, striées de même, mais un peu plus profondément, la base de la troisième strie moins arquée; les intervalles plus convexes, ceux impairs jDonctués de même, les autres lisses. Le dessous du corps lisse ; les jambes droites (mais je ne con- nais que la femelle), les quatre tarses antérieurs très-bilobés, les pos- térieurs manquent à mon individu. Le dessus est d'un brun noirâtre médiocrement luisant, les bords du corselet sont un peu roussâtres, le dessous, les antennes les palpes et les pattes ainsi que le labre, d'un jaune testacé. Il a été pris par le Docteur Bacon dans la présidence du Bengale. O. longicornis. Chaud. Long. 14 mill. Un peu plus grand que le Baconi auquel il res- semble assez. Antennes tout aussi longues et aussi grêles. Corselet un peu plus arrondi sur les côtés et aux angles postérieurs, ce qui fait ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, ï. XIV. 44 110 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES OKTIIOGOMENS. que le rétrécissement antérieur est moins sensible, le rebord latéral tout aussi large, mais moins relevé : la rugosité du dessus est plus marquée. Élytres un peu plus longues, striées et ponctuées de môme. Tarses postérieurs étroits, le quatrième article nullement bilobé, mais simplement échancré à l'extrémité, tous les crochets pectines. (Je présume que les tarses postérieurs du Baconi sont conformés de même.) D'un brun un peu terne, tant en dessus qu'en dessous ; bords postérieurs des segments abdominaux ferrugineux, cuisses et tro- chanters de la même couleur, jambes et tarses bruns; antennes d'un brun clair, troisième article plus obscur, labre brun rougeâtre sur- tout vers les bords ; anus subindenté au milieu du bord postérieur. Décrit d'après un individu mâio de la collection du comte de Mni- szech, venant de Siam. Note. — Autant qu'on en peut juger d'après les descriptions, c'est ici que viennent se placer les 0. anffiilati(S,plicatns et snicat us Sclimidt- Gœbel (Faun. birm., p. 58-59, n° 4-6), qui ont de longues antennes, un corselet rétréci en avant, des élytres tronquées plus ou moins échancrées, mais l'auteur ne parle pas de la saillie du prosternum, de la forme des tarses postérieurs, et quoiqu'il compare ces espèces à Vacrogonus, il n'a pas connu ce dernier qui me semble très-différent de ces trois espèces. O. punctulatus. Chaud. Long. 15 1/2 mill. La tête manque à l'individu femelle que je pos- sède; je ne puis rien dire ni de la longueur des antennes, ni de la conformation des pattes postérieures qui sont brisées ; cette descrip- tion est donc très-imparfaite, mais la forme du corselet et des élytres et la coloration sont tellement semblables à celles du Baconi que je me suis décidé à placer ici cette espèce. Corselet tout à fait comme dans cette espèce, mais plus ridé sur le disque et bien plus rugueux sur les rebords latéraux entre les impressions transversales et les deux bords. Élytres proportionnellement plus larges, tronquées de même, mais avec le sommet de l'angle suturai un peu arrondi , le dessus est strié de même ; les intervalles offrent la même convexité ; mais les cinq extérieurs sont assez densément et finement pointillés ; les quatre intérieurs presque lisses ; le second point du troisième n'est pas visible. Le dessus est coloré de même, mais le dessous est d'un brun peu foncé avec les segments abdominaux bordés de fer- rugineux; les jambes et les tarses plus bruns. Il m'a été cédé par M. Deyrolle comme venant des Indes orien- tales ; il ne possédait que ce seul individu. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. 111 2 Antennœ' tlioracis basin haud snperantps. (* Calcaria tibiarum posticanim gracilia aciita spiniformia). Y. Ungiiiciili omnes simplices. (Tarsi postici articulo quarto bilobo). O. inops. Chaud. Long. 13 1/2-15 1/2 mill. Deux femelles. A part sa coloration noire, cette espèce ressemble beaucoup à Vacrogonus^ mais son pro- sternum rebordé et ses crochets simples Ten distinguent suffisamment. La tête est un peu plus rugueuse surtout près des impressions laté- rales et de la suture de l'épistôme qui est très-profonde, le vertex estplusou moins pointillé ; le corselet est semblable, mais le disque est un peu plus convexe, plus ridé et finement pointillé, l'impression transversale plus marquée. Les élytres sont proportionnellement un peu plus larges et un peu moins longues, elles sont striées et ponc- tuées de même, le septième intervalle est plus convexe et un peu plus étroit ; ils sont tous un peu moins plans, et l'on aperçoit à la loupe quelques vestiges de ponctuation surtout sur les intervalles impairs (excepté le premier), Fourlet basai est interrompu entre la seconde et la quatrième stries. Les jambes intermédiaires ne sont pas créne- lées extérieurement, le quatrième article de tous les tarses est très- bilobé. Le dessus est d'un noir modérément luisant ; le dessous, les pattes et les antennes plus bruns, les bords du labre et les palpes rous- sâtres; la vestiture du dessous des tarses d'un jaune doré. Les deux individus que je possède m'ont été vendus par M. Depui- set comme trouvés aux Moluques par M. Lorquin. ■ ' Y.y, Unguiculi omnes subpectinati. (Tarsi postici articulo quarto non bilobo.) O. femoralis. Chaudoir, Bull, de la Soc. des Natur. de Mosc. 4848, r, p. 99. Long. 11 1/2 mill. Il a un peu la forme du pmicticoïlis, mais il est beaucoup plus petit, brun avec le dessous du corps, les antennes, le labre, les palpes et les cuisses d'un jaune testacé, les bords latéraux du corselet ferrugineux, les jambes et les tarses un peu plus foncés que les cuisses ; le quatrième article des tarses postérieurs n'est pas bilobé et il est assez étroit. Tête un peu p!us courte, couverte d'une ponctuation bien plus fine et plus dense, épistôme sans excavations, parsemé de quelques petits points, le quatrième article des antennes 112 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. moins dilaté. Corselet à peu près de la même forme, cependant nw peu plus large, un peu moins rétréci antérieurement, moins convexe, bien moins ridé sur le disque, mais finement pointillé sur le milieu et plus distinctement sur tout le pourtour, les deux fossettes basales moins profondes, le milieu de la base moins arrondi entre les deux sinuo- sités. Elytrcs un peu moins allongées, à épaules plus carrées, un peu plus largement tronquées, striées de même, intervalles entièrement couverts d'une ponctuation plus fine que le corselet, un peu moins convexes, les trois points du troisième bien distincts. J'en possède trois individus j^ris par Perrotet sur les Neelgherries. 0. parvus. Chaud. Long. 9 miil. Les deux sexes. A part sa taille beaucoup plus petite, cet insecte ressemble tellement au précédent J qu'on se demande si c'est une espèce distincte ; cependant le corselet est plus étroit, plus rétréci antérieurement, les angles sont encore plus effacés. Même provenance. Les tarses du mâle sensiblement plus larges^ que ceux de la femelle, revêtus en dessous, dans le mâle, d'une brosse assez serrée, simplement ciliés dans la femelle. '* Calcaria tibiarum poslicarimi subobtusa, crassa, cochleiformia. X. Antennœ thoracis basin non superantes. y. Unguiculi omnes simplices. "O. Schaumi. Chaud. Long. 15-16 mill. Il ne diffère presque du imnctkollis Schmidt- Gœbel [duplicatiis Dejean) que par l'absence de dentelures à tous les crochets, son corselet un peu plus étroit et dont les angles posté- rieurs sont presque droits et à peine arrondis au sommet, les inter- valles des stries plus convexes, et les rangées de points sur ceux impairs plus marquées. Il habite Ceylan; l'un de mes deux individus m'a été envoyé par feu Schaum, sous le nom de duplicatus Wiedemann, dont il diffère beaucoup. yy. Unguiculi pectinati. 0. puncticollis. Schmidt-Gœbel Faun. birm. p. 57, n" 2. — 0. duplicatus Dejean. Spec. gén. des Col. I, p. 279 (nec Wiedemann). — Var.? 0. pro(uudestriafus Schmidt-Gœbel. Ibid., p. 58, n" 3. Long. 15 1/2-19 mill. Je ne décrirai pas cette espèce bien connue qui habite les Indes orientales et d'après Schmidt-Gœbel se retrouve ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. 113 en Birmanie. Je ne connais pas son profundestriatus, mais je ne vois rien dans la description qni fasse conclure à autre chose qu'à une variété du type. 0. deletus. Sclimidt-Gœbel. Faun. birm., p. .5G, n" 1. LjOng. 16 1/2 raill. L'individu mâle que je possède et qui est un de ceux décrits par Sclnnidt-Gœbel, est plus luisant que mespîmcticoUis; son corselet est plus large et sa base égale presque celle des élytres; son extrémité antérieure est moins rétrécie, et les angles, quoique arrondis, sont plus sentis, les côtés sont un peu moins arrondis, le sommet des angles de la base plus droit; celle-ci est un peu échan- crée, au lieu d'être légèrement arrondie, le dessus est bien plus lisse, nullement ponctué, le rebord latéral est presque lisse et un peu plus dilaté vers la base, l'impression transversale antérieure est plus marquée. Les éJytres ne diffèrent guères par la forme, elles sont striées et ponctuées à peu près de même; on retrouve les mêmes lignes de petits points sur les 3% 5' et T intervalles. Le dessous du corps, les pattes et les antennes sont comme dans le jjunéticollis. Scbmidt-Gcebel dit que quelques-uns de ses individus sont plus ternes. Il m'a été envoyé par Schaum et provient des chasses de Helfer eu Birmanie. 0. crenaticrus. Chaud. Long. 12 1/2 mill. Voisin du deletus mais beaucoup plus petit. Tête semblable par la forme, mais bien plus lisse ; sillon médian de l'épis- tôme plus faible, ceux des côtés du front plus courts et ponctiformes. Corselet plus étroit, moins large à sa base, avec les côtés et les angles de la base bien plus arrondis ; celle-ci nullement échancrée et légèrement bisinuée, le disque fort lisse est encore plus convexe, la rigole latérale plus creuse, toutes les impressions plus marquées. Élytres un peu plus ovalaires, semblables d'ailleurs, les stries plus profondes, les intervalles plus convexes. Le côté externe des tibias intermédiaires plus arqué et foïtement crénelé, tarses plus grêles, moins dilatés, le quatrième article de tous très-bilobé. La couleur de mon individu est d'un brun-clair un peu rougeâtre, mais j'ignore si cette coloration est constante. Feu Mouhot l'a trouvé dans le Camboje, et il m'a été généreusement donné par M. W.-W. Saunders. 0. melanarius. Chaud. Long. 16 1/2 raill. Coloré comme le deletus, mais encore plus lui- 114 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. sant; il en diffère par la ponctuation du vertex bien plus faible sans être plus serrée; le corselet beaucoup moins rétréci antérieurement, presque en rectangle transversal, avec les angles antérieurs beaucoup plus arrondis que ceux de la base qui sont légèrement obtus, et la partie antérieure des côtés beaucoup plus arquée que la moitié pos- térieure; le dessus lisse, moins convexe, les impressions et les fos- settes tout aussi imprimées ; le rebord déprimé des côtés moins relevé, moins rétréci en avant, et très-faiblement rugueux; les élytres ont la même forme, mais Tangle rentrant très-ouvert qui ter- mine la suture est limité de chaque côté par une saillie anguleuse plus marquée, les stries sont plus fines, les intervalles plus plans, nullement ponctués, à part les trois points sur le troisième et la série juxtamarginale ; le septième à peine plus étroit que les autres. Le dessous du corps, les pattes et les antennes comme dans le deletus. Je l'ai acheté de M. S. Stevens comme venant de Poulo-Pinang. Kx. Antennœ thoracis basin superantes. 0. angustus. Chaud. Long. 13 mill. Ses antennes grêles et assez allongées le distin- guent des autres espèces de ce groupe, avec lesquels il a de grands rapports de forme. Tête et corselet d'un noir brillant, élytres un peu plus brunes, dessous du corps et cuisses d'un brun rougeâtre, jambes d'un brun plus noirâtre que les tarses, antennes brunes avec des anneaux noirâtres aux quatre premiers articles, palpes ferrugineux, labre brun. Tête comme dans le ])uncticollis, mais beaucoup moins rugueuse sur le milieu du front et sur le vertex, avec les mêmes impressions; yeux plus proéminents. Corselet bien plus arrondi sur les côtés, en sorte que la base est plus étroite que le milieu, l'extré- mité plus retrécie que la base, les angles postérieurs obtus et assez arrondis, le disque très-convexe, tout à fait lisse, les impressions transversales peu marquées, les deux fossettes basales profondes, les bords latéraux séparés du disque par une rigole profonde mais peu large, se rétrécissant peu à peu en avant, et passablement relevés. Elytres de fort peu plus larges que, le corselet, un peu plus étroites et plus allongées que dans le jnmcticoUis ^ tout aussi parallèles; l'angle postérieur externe un peu plus arrondi ; le dessus un peu plus convexe, strié et ponctué de môme, les intervalles plus lisses et un peu plus convexes, les lignes de petits points sur le troisième et ceux extérieurs un peu plus visibles, le septième un tant soit peu plus étroit vers la base; tous les tarses très-bilobés, les crochets pectines ; les jambes intermédiaires du mâle légèrement arquées et crénelées des deux côtés de la cannelure externe. Quoique M. de Castelnau me l'ait donné comme venant du lac ESSAI MONOGKAPHIQUE SUR LES OKTHOGOMENS. ' H5 Ngami, je suis à peu près sûr qu'il vient de la Malaisie, car M. de Mniszech en possède un individu originaire de ces contrées qui n'en diffère que par sa coloration plus rougeâtre. /3. Elytra interstitio septimo multo angustiore, subcarinato. (Elytra apice rotiindata, non truncata.) (Species africanse.) 0. latus. Hope. Ann. and. Mag. of Nat. liist. X. (1842), p. 92, sp, 19. — 0. rugiceps Murray. Ann. and Mag. of Nat. hist. 3*' sér. Il, p. 346. Long. 19 1/2 mill. Il ressemble beaucoup au senegalensis, et n'en diffère que par sa largeur plus considérable; le corselet est à peine plus étroit que les élytres, le disque est moins ponctué ; les intervalles des élytres le sont beaucoup moins, ceux internes sont même tout à fait lisses. L'individu que je possède m'a été -donné par M. Murray, comme son type originaire du Vieux-Calabar ; le type de Hope, que j'ai comparé à Oxford, n'en diffère que par sa taille plus grande et vient de Sierra Leone. 0. senegalensis. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. V. p. 399. Long. 17-18 mill. Entièrement d'un noir un peu terne à l'exception des palpes qui sont d'un brun ferrugineux, et des poils et vestiture des tarses rougeâtres. Tête assez large et courte, nullement rétrécie derrière les yeux qui sont gros, subhémisphériques, nullement em- boîtés postérieurement, front assez plan, à peine ondulé, couvert jusqu'au bord antérieur du corselet d'une ponctuation assez forte et assez serrée, les côtés du col lisses, la suture de l'épistôme peu pro- fonde, terminée de chaque côté par une petite fossette ; labre carré, un peu moins long que large, nullement échancré ; antennes médio- crement minces, un peu plus longues que la base du corselet. Celui- ci de moitié plus large que la tête avec les yeux, court et très-trans- versal, presque deux fois plus large que long, bord antérieur coupé carrément, côtés s'arrondissant fortement vers les côtés du col, et ne formant pas d'angle distinct avec le bord antérieur, assez arrondis vers le milieu et tombant obliquement sur la base, avec laquelle ils forment cependant un angle presque droit, grâce à une petite sinuo- sité qui précède l'angle, base coupée carrément avec deux très- légères sinuosités, dont une de chaque côté du milieu; le dessus modérément convexe, couvert de points assez marqués entremêlés de tines rides transversales, sur le disque et ses côtés, longitudinales 116 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUH LES ORTHOGONIENS. près du bord aiîtérieur ; la ligne médiane très-fine, ne dépasse pas les deux impressions transversales qui sont assez marquées, surtout celle de la base qui se compose de deux arcs, et se termine de chaque côté par une fossette ovalaire modérément profonde et très-distante des angles postérieurs; le rebord latéral est large partout, surtout en arrière, modérément relevé et ponctué comme le disque, mais plus rugueux. Élytres d'un quart environ plus larges que le corselet, environ de moitié plus longues que larges, parallèles, coupées très- carrément à la base, avec le sommet des épaules arrondi, arrondies simultanément à l'extrémité qui n'est ni tronquée, ni acuminée, ni sinuée, et qui ne laisse point l'abdomen à découvert; le dessus est peu convexe, surtout dans le sens de la longueur, l'ourlet basai est entier et presque droit, les stries sont assez imprimées, mais fines et finement pointillées, elles se réunissent par paires près de l'extré- mité, les 2'", o% 4® et 5® sont assez arquées en dedans près de la base, il y a le rudiment assez long d'une 10" entre la première et la seconde, les intervalles sont modérément convexes, ils sont presque égaux en largeur à l'exception du quatrième et du sixième qui sont dilatés près du bord antérieur, et du septième qui est beaucoup plus étroit depuis la base jusqu'au delà du milieu, et qui dans sa partie étroite est relevé en carène peu tranchante, le côté interne du huitième est aussi légèrement relevé, ils sont tous plus ou moins fine- ment ponctués, à l'exception du premier qui est lisse, mais ceux extérieurs sont plus distinctement et plus densément ponctués que ceux du disque, il y a trois points assez petits sur les deux bords du troisième et une rangée continue de petits points ocellés sur le neuvième; le rebord latéral n'est pas large, mais assez relevé; le bord postérieur est assez largement aplani. Le dessous du corps est lisse, les côtés de la poitrine sont très-légèrement ponctués; la pointe postérieure du prosternum est visiblement rebordée, l'anus est légèrement échancré dans le mâle ; les cuisses sont assez grosses ; les jambes très-cannelées, peu poilues; les intermédiaires très-légère- ment arquées, non crénelées en dehors ; les tarses assez larges, revêtus de quelques poils en dessus, le quatrième article des quatre antérieurs bilobé, celui des tarses postérieurs bien échancré; tous les crochets pectines. J'ai le type de la collection qui vient des possessions françaises sur le Sénégal, et un individu pris par Bocandé dans laSénégambie por- tugaise ; dans ce dernier les élytres sont un peu plus larges. O. mœstus. Chaud. Long. 121/2 mill. Il est coloré comme le senegaîemis et présente les mêmes proportions, mais il est beaucoup plus petit. La ponctua- ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTflOGOXIENS. H7 tion de la tête est un peu moins serrée; le corselet est plutôt un peu moins large, plus rétréci antérieurement, et un peu moins arrondi sur les côtés qui ne sont point sinués et tombent un peu obliquement sur la base avec laquelle ils forment un angle un peu obtus dont le sommet est foi t peu arrondi ; le disque est un peu plus convexe, plus lisse vers le milieu et en avant, ponctué sur ses côtés; le rebord latéral se rétrécit vers l'extrémité antérieure et il est plus lisse, les ondula- tions de la surface sont plus profondes ; les élytres ont exactement la même forme, si ce n'est qu'elles sont un tant soit peu moins allon- gées, elles sont striées et ponctuées tout à fait de même tant dans les stries que sur les intervalles. Le dessous du corps est entièrement lisse ; les pattes, les antennes et les palpes sont comme dans le seiie- ffaîensiSy les jambes intermédiaires du mâle paraissent tout à fait droites. Je crois cet insecte originaire de la Sénégambie portugaise; il avait été confondu avec des Buqueti; mais il en diffère par sa taille un peu plus grande, sa coloration plus obscure, les angles postérieurs du corselet moins arrondis et ses élytres ponctuées. O. longipennls. Hope. Ann. and Mag. of Nat. hist, X. p. 92, sp. 20. Long, IG 1/2 mill. Je crois que cet insecte, que je n'ai pas sous les yeux, ressemble au seriegalensis, mais (^u'il en diffère par ses élytres plus allongées ; je l'ai vu à Oxford, et dans une note faite à la hâte, je trouve qu'il a un corselet assez petit et des élytres amples et allongées ; il est évident que le trait qui traverse le second inter- valle, dont parle Hope, n'est qu'accidentel. Il se trouve à Sierra Leone. O. Pradieri. Chaud. Long. 19 mill. Encore très-voisin du senegaïensis^ mais certaine- ment distinct; le corselet est bien plus rétréci en avant, et les angles antérieurs sont encore plus effacés, les côtés le sont autant que dans cette espèce, mais ils ne sont nullement sinués devant les angles pos- térieurs, qui sont obtus et arrondis au sommet, le dessus est plus ponctué sur le milieu du disque et un peu moins rugueux sur les re- bords latéraux ; les élytres sont sensiblement plus larges et dépassent beaucoup la largeur du corselet, leur forme est moins allongée et moins parallèle, le dessus est un peu plus plan ; elles sont striées de même, mais les intervalles sont plus plans, le septième et le huitième sont comme dans le senegalensis, les intervalles internes moins ponc- tués; le rebord latéral et le bord postérieur déprimé plus larges. Le ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. io 118 ESSAI MONOGRArniQL'K SLU Î.F.S ORTIIOGONIENS. dessous du corps entièrement lisse; pattes, antennes et palpes comme dans le sencgalensis. Un individu mâle m'a été donné comme venant du Gabon par le colonel Pradier. O. caffer. Boheman. Ins. Caffr. I. p. 64, n° 05. Long. 15 mill. Il doit être très-voisin du Iremthorax, et la descrip- tion qu'en donne Boheman (je ne connais pas autrement cette espèce) convient tout à fait à celui-ci, à part les caractères suivants : sa taille est considérablement plus grande, le milieu du front est lisse, ses côtés sont irrégulièrement striés en long, les mandibules, le milieu du labre et les j)remiers articles des antennes sont plus foncés ; les angles postérieurs du corselet sont peut-être plus droits, la ponc- tuation des intervalles des élytres semble moins abondante, et les intervalles internes seraient plus convexes que les externes, ce qui n'est pas le cas dans le Irevithorax^ où c'est plutôt le contraire; les côtés de la poitrine sont ponctués (dans l'espèce du Sénégal, ils sont lisses comme tout le dessous du corps); les jambes intermédiaires seraient légèrement arquées. Quand l'auteur dit que le sixième inter- valle est plus étroit que les autres, il s'est trompé et a voulu dire le septième. Wahlberg l'a pris dans les monts Makkaliens dans l'intérieur de la Caffrerie. O. brevithorax. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. I. p. 282. — 0. Strachani Hope. Ann. and Magaz. of Nat. hist. X. 1842, p. 92. Long. 11 1/2 mill. Il ressemble en petit au semgaUnsis, mais sa coloration est différente. Elle est d'un brun plus ou moins foncé en dessus avec les côtés du corselet rougeâtres ; le dessous du corps, les épipleures, les pattes, les antennes, les palpes et le labre sont ferru- gineux. La forme du corselet est à peu près la même, à part les angles postérieurs qui sont presque droits, cependant légèrement obtus, presque pas arrondis au sommet, et ne sont précédés d'aucune sinuo- sité, les côtés sont moins arrondis, le milieu du disque est plus lisse. Les élytres ne sont pas plus longues, mais elles sont un peu plus étroites et très-parallèles ; elles sont striées de même, et les inter- valles sont plus ou moins distinctement ponctués. Le dessous du corps est lisse; les jambes intermédiaires sont droites. L*un de mes deux individus m'a été envoyé par feu Schoenlierr ; l'autre, provenant également de lui, faisait partie de la collection Dejean. Ils avaient été pris par Afzelius à Sierra Leone. Le Strachani dont j'ai vu le type à Oxford, n'est qu'un synonyme de cette espèce. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. H9 O. capucinus. Boheman. Ins. Caffr. I, p. 65, n" 66. Long. 12 mill. Je ne connais pas cette espèce qui doit avoir à peu près la taille et la coloration du hrevithorax^ si ce n'est que la suture et les bords des élytres sont plus clairs, ferrugineux, ce qui peut n'être qu'individuel, mais le disque du corselet semble plus rugueux, sa partie antérieure plus rétrécie, ses angles postérieurs plus arron- dis ; ses élytres semblent plus étroites et plus allongées, et leur sur- face est lisse dans les intervalles des stries. La rugosité du corselet et la longueur des élytres, ainsi que la coloration, semblent le distin- guer des pinguis et Buqiieti. Il a été rapporté par Walilberg de l'intérieur de la Caflfrerie. O. Buqueti. Chaudoir. Bull, des Natur. de Mosc. 1850. 1, p. 431. Long. 10-12 1/2 mill. Ainsi que dans le précédent et l'espèce sui- vante, les intervalles des élytres ne présentent aucune ponctuation. Sa coloration est d'un brun foncé un peu luisant, rougeâtre sur les côtés du corselet, les épipleures, les antennes, les palpes, le labre et les trochanters ; sur la base des T et S** articles des antennes, il y a des taches brunes. Corselet plus rétréci antérieurement que dans le Irevitliorax, à peu près comme dans le mœstus et le Pradieri; les angles postérieurs plus obtus et plus arrondis au sommet ; le disque plus convexe, plus lisse, parsemé de petits points ; le rebord latéral relevé se sépare plus nettement du disque. Les élytres ne sont pas plus larges que dans le Irevitliorax, mais un peu moins allongées, et les intervalles sont tout à fait lisses ; les trois points du troisième sont très-petits. Les trois individus que je possède ont été trouvés par Bocandé dans la Sénégambie portuga,ise. Ils avaient été confondus par M. de Laferté avec le Irevithorax dont ils sont bien distincts quoiqu'on dise cet entomologiste, qui cite la Synon. Ins. de Schoenherr à propos de cette espèce, bien que Schoenherr n'ait jamais décrit de Carabus Ire- xitliorax. O. pinguis. Murray. Ann. and Mag. of Natur. hist. 3*^ ser, II. (1858), p. 348. Long. 12 mill. Sensiblement moins allongé et proportionnellement plus large que toutes les espèces de cette section ; en dessus d'un noir un peu terne comme dans le senegalensis, le labre, les palpes, les antennes, le dessous du corps, les jambes et les tarses bruns, les épi- pleures, les cuisses avec les trochanters, et le bord postérieur des segments abdominaux rougeâtres, les deuxième et troisième articles 120 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUIl LES ORTHOGONIENS. des antennes rembrunis. Ponctuation de la tête un peu plus forte, mais un peu moins dense. Corselet plus large et plus court, modéré- ment rétréci en avant, nullement sinué devant les angles-postérieurs, qui sont obtus et peu arrondis (comme dans le Irevithorax et le mœstus)\ le dessus plus lisse, légèrement ridé, parsemé de petits points sur les côtés du disque, celui-ci plus convexe sur le devant, l'impres- sion transversale moins profonde, les rebords latéraux plus étroits antérieurement, plus relevés et plus nettement séparés du disque. Élytns bien plus courtes, d'un tiers environ plus longues que larges, dépassant peu la largeur du corselet, assez parallèles, bien arrondies à l'extrémité, striées de même, intervalles moins convexes, lisses, le huitième à peine ponctué, les trois points du troisième à peine visi- bles. Le dessous du corps lisse. L'individu femelle que je possède m'a été donné par M. Murray, comme venant du Vieux-Calabar ("). Note 1. — L'insecte décrit par Hope sous le nom (VOrth. diibins (Ann. and Magaz. of Nat. bist. X (1842), p. 92), n'est pas un OrtJio- gonius^ mais un Harpalien du groupe des Anisodactylides, ainsi que j'ai pu m'en convaincre en examinant le type à Oxford. Note 2. — Je ne connais VO. Clarkei Murray (Ann. and Mag, of Nat. liist. 3'' sér. IL (1858), p. 347), que par la description. Je la reproduis : Niger vel nigro-piceus, nitidus, 0. rvgicqyite angustior et convexior, antennis tropbis (palpis) que, corpore subtus pedibusque ferrugineo-piceis ; capite sparsim profunde punctato,biimpresso ut in rugicijdte sed lœviore et cum puuctis sat profundis in rugis positis ; elytris multo minus distincte aciculatis quam in rîigicijnte, minus profunde striatopunctatis, interstitiis fere planis, sparsim punctatis prsecipue lateribus et apice et cum lineis hic et illic irregulariter (*) O. craralis, PutZ. Long. 12 112. —El. 8 1/2. — Lat. 6 mill. L)'un noir profond qui parait terne à raison de la ponctuation; dessous du corps brun de même que le labre, la partie antérieure de l'épistome, les jambes et les tarses; les palpes et les antennes sont d'un testucé fenug-ineux, les cuisses et les trochunters d'un ferrugineux clair. Antennes peu épaisses, atteignant le premier tiers des élytres; tête enfoncée jusqu'aux yeux qui sont très-saillants, fortement rugueuse et ponctuée, le labre et l'épistome lisses. Corselet transversal, un peu rétréci en avant; bord antérieur tronqué, angles très-arrondis de même que les côtés et les angles postérieurs. La base est bisinuée, un peu avancée au-dessus de l'écusson; le bord marginal est relevé, et la gouttière qui le longe est large, surtout en arrière où elle se prolonge juy;qu'aux fossettes de la base; la surface est entièrement ponctuée, mais le» points sont plus petits et plus clairsemés au milieu qui est ridé transversalement; le bord antérieur porte des rides longitudinales irès-marquées. Les élytres sont plus larges que le corselet, presqu'en carré allongé, tronquées à la base, largement arron- dies a l'extrémité; les épaules ne sont pas marquées; les stries sont prolondes, ponctuées; les inter- valles sont convexes, le J." est notablement plus large que les autres dans sa moitié antérieure; tous sont parsemés de pctiis points irrégulièrement disposés. En dessous, le corselet est tinemcnt et peu profondement ponctué; les points sont plus forts sur la poitrine; les épisternes niétathoratiques sont ridés obliquement. 1 individu femelle appartenant au Musée de Gènes et rapporté de Sciotel, pays des Bogos, par le D' Beccari. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUlî LES ORTHOGONlEiNS. 424 transversim ductis, subtus ut in riigicipite^ sed episternis metatho- racis oblique ritgosis, femoribus pallidioribus. Long. 7 1/2-8 lin. (16-17 1/2 milL); larg. 3 lin. (G 1/2 mill.) Des mesures indiquées et de la description il résulte que cet insecte est de la taille du scnega- lensis, mais qu'il est plus étroit surtout dans les élytres, et qu'il a à peu près la coloration du Irevithorax, dont il dépasse de beaucoup la taille, mais dont il paraît offrir presque les proportions; les points sur la tête et le corselet sont profonds mais bien moins nombreux que dans ces deux espèces surtout sur la première, les rides trans- versales seraient un peu plus marquées sur le corselet, ses angles postérieurs sont obtus ; l'auteur dit que les élytres ont trois fois la longueur du corselet, ce qui n'excède pas la longueur relative des élytres dans les deux espèces auxquelles nous le comparons, qu'elles sont plus larges que le corselet, mais moins que dans le rngiceps oii elles sont très-larges, les stries sont moins imprimées, les inter- valles presque plans, le dessus semble ponctué à peu près comme dans le senegalensis^ le septième intervalle est comme dans les autres espèces africaines, seulement dans celles-ci il ne s'élargit qu'en arrière et nullement à la base, et il y. a peut-être erreur dans cette indication. Il y a encore de caractéristique que les épisternes du métasternum sont assez fortement ridés obliquement. L'insecte de M. Murray, qui est originaire du Vieux-Calabar, est donc probable- ment une espèce distincte, intermédiaire entre le senegalensis et le IrevWiorax. Note 3. — Je ne sais sur quelle autorité MM. de Harold et Gem- minger ont, dans leur catalogue, réuni le genre Maraga Walker aux Orthogonius, et je ne prétends pas même dire qu'ils aient eu tort, mais l'exposé que donne cet auteur des caractères génériques, ne suffit pas pour autoriser cette réunion. La taille indiquée est d'abord exceptionnellement petite, quoique VO. parvus ne la dépasse effecti- vement pas (4 lin.) ; d'après M. Walker les palpes seraient courts et sudsécnriformes ; ce dernier caractère ne convient pas à un Orthogo- 7ims; les pieds seraient courts et les cuisses postérieures bidentées, ce qui ne se voit également dans aucune autre espèce de ce groupe : Gen. Makaga. Caput transversum (!), sublaeve, planum, oculi magni, palpi brèves, subsecuriformes, antennœ capite thoraceque paulo longiores, articulis longiusculis. Tliorax transversus postice latus, angulatus, antice rotundatus, lateribus subconvexis. Ehjtra marginata, apice truncata, tliorace latiora, sulcis optime determi- natis. Pedes validi breviusculi, femoribus crassis, posticis biden- tatis (!), tibiis subsetosis. — 31. planigera. Niger, capite antico cor- poreque subtus fulvis,antennis pedibus necnon thoracis elytrorumque marginibus piceis, coxis et femoribus testaceis, femoribus posterio- ribus nigro-vittatis. (4 lin.). De Ceylan. I2'i ESSAI MOXOGMAMIIQUE SUR LES OKTHOGONIENS. II. Ligula apice setis quatuor instructa. (Antenna3 thoracis basin tniiltum superantos.) (Tibia) antica) extiis apice haud productse.) Elytra siUura apice praemorsa. O. angusticollis. Sclimidt-Gœbel. Faun. birm. p. 61, n°9. Long. 16 1/2 mill. (7 1/2 '"). Je no connais pas cet insecte et je ne le place ici que d'après la description de Fauteur. Il a des antennes très-longues comme le femoratus et, comme chez celui-ci, le corselet bien plus étroit que les élytres ; mais les angles postérieurs du corselet sont tout à fait arrondis, le rebord latéral ne s'élargit pas en arrière, la surface est distinctement ridée; à l'extrémité de la suture des élytres il y a un angle rentrant bien marqué, les inter- valles sont plus plans, avec quelques points plus distincts sur les impairs qui sont un peu plus étroits. Trouvé par feu Helfer en Birmanie. O. piceus. Chaud. Long. 8 1/2 mill. Il ressemble au femoratus^ mais il est bien plus grand, et il est coloré comme les individus moins foncés de cette espèce ; les côtés et le devant du front sont assez inégaux ; le corselet est un peu moins étroit et plus arrondi autour des angles antérieurs, les postérieurs sont presque droits, mais le sommet en est légère- ment arrondi, le rebord latéral est un peu plus large, les fossettes basales plus creuses, les élytres sont un peu plus allongées, l'angle rentrant de l'extrémité de la suture est plus grand et assez profond, le dessus est strié de même, les intervalles sont tout à fait lisses; le second point du troisième manque complètement dans mon individu. Il m'a été cédé par M. H. Deyrolle comme venant de la presqu'île de Malacca. " Elytra angulo suturali subacuto vel subrotundalo. O. femoratus. Dejean. Spec. gén. des Coléopt. I, p. 218, n° 3.- 0. picilabris^ MacLeay. Annul. javan., p. 27, n" 50. Long. 12 1/2-16 mill. T^^^e moyenne, faiblement ridée sur le vertex et assez fortement rugueuse sur la partie antérieure du front, sur- tout dans les impressions latérales, épistûme trisillonné ; yeux bien saillants; antennes grêles, longues, dépassant de beaucoup la base du corselet. Celui-ci de moins de moitié plus large que la tête, bien moins long que large, assez transversal, aussi large devant que der- rière, mais très-arrondi aux angles antérieurs et sur le devant des ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR l,ES ORTHOGONIENS. 423 côtés qui, depuis le milieu, se dirigent unpeu obliquement vers la base et forment une très-légère sinuosité devant les angles postérieurs qui sont presque droits, mais dont le sommet est fort légèrement arrondi ; la base légèrement bisinuée ; le dessus lisse et modérément convexe, les deux impressions transversales assez marquées, la postérieure traverse les fossettes latérales qui sont un peu plus en- foncées et atteint la rigole latérale qui est assez imprimée, mais de médiocre largeur, le rebord latéral assez relevé, peu dilaté en arrière, un peu rétréci avant le milieu, lisse. Élytres de près de moitié plus larges que le corselet, de moins de moitié plus longues que larges, de forme peu allongée, assez carrées aux épaules dont le sommet est cependant arrondi, parallèles jusqu'aux deux tiers où elles s'arrondissent régulièrement et peu obtusément jusqu'à l'extré- mité de la suture qui forme une petite dent plus ou moins obtuse ; le dessus modérément convexe, descendant assez vers les côtés, stries profondes, assez fortement ponctuées, se réunissant deux à deux à l'extrémité, avec un rudiment assez long à la base près de l'écusson ; intervalles convexes, d'égale largeur, à l'exception du septième qui se rétrécit peu à peu et se relève vers la base, et de la base un peu dilatée du quatrième ; il y a trois gros points sur le troi- sième, et des vestiges d'une ligne de très-petits points à peu près effacés sur les troisième et cinquième, quatre ou cinq points for- mant un sillon très-court à la base du sixième, et une rangée ininterrompue de petits points ocellés sur le neuvième. Le dessous du corps lisse, anus fortement écliancré en angle rentrant, mais seulement dans les mcâles. Pattes assez allongées, jambes droites dans les deux sexes, peu jîoilues, à peine crénelées extérieurement; tarses intermédiaires peu dilatés, même assez étroits, le quatrième article de tous profondément bilobé, tous les crochets pectines. Pointe du prosternum nullement rebordée. D'un brun plus ou moins noirâtre sur la tête et le corselet, élytres brunes, dessous du corps d'un brun rougeâtre, labre brun clair, ceint de ferrugineux ; antennes brunes avec le premier article ferrugineux, palpes entière- ment de cette dernière couleur, cuisses d'un jaune testacé, genoux et jambes presque noirs, tarses brun-foncé, poils ferrugineux. Je possède, outre le type de Dejean et un second individu venant de Java, un exemplaire venant de Poulo-Pinang, et un quatrième de Malacca. O. luzonicus. Chaud. Long. 12 mill. Un mâle. Plus petit et plus étroit que le femoratus dont il est très-voisin, entièrement d'un noir brillant, à l'exception des palpes qui sont d'un brun plus ou moins clair. Tête plus petite 124 ESSAI MONOGIUPHIQUE SUR LES ORTHOGONIKNS. et bien moins large, yeux hémisphériques très-saillants ; le dessus nullement ridé, mais simplement très-finement pointillé avec le milieu du front lisse. Corselet à peu près de la même forme, mais plus petit et moins arrondi sur les côtés, angles postérieurs plus droits, rebord latéral aussi large mais moins relevé. Elylres moins larges, plus allongées, plus acuminées à l'extrémité; striées de même, mais la base des quatrième et sixième intervalles n'est ni dilatée, ni ponctuée; l'ourlet basai s'efface également vers l'écusson à partir de la quatrième strie. Anus échancré de même dans le mâle. Jambes intermédiaires comme dans le ferâoratus^ seulement un peu échancrées à leur côté interne. 11 habite les îles Philippines. J'ai acheté l'individu que je possède à la vente de la collection Waterhouse. O. xanthomerus. Redtenbacher. Reise der Freg. Novara, Zool. IL p. 12, n°89. Long. 13 mill. (G'"). L'auteur compare cette espèce que je ne con- nais pas, a.u fomoratus. Elle est d'un noir brillant, les antennes, les palpes, les jambes et les tarses sont d'un brun rougeâtre, les cuisses d'un jaune testacé ; le corselet est un peu rétréci en avant, et tous ses angles sont arrondis, le disque est finement ridé, le rebord latéral finement plissé ; les élytres paraissent striées et ponctuées de même, quoique la description soit beaucou]D trop peu détaillée, seulement le huitième intervalle est couvert de points enfoncés. Trouvé à Hongkong par le chevalier de Fraueufeld. Musée Impé- rial de Vienne. HEXACH^TUS. Chaudoir. (s?, six, ?iâ/r^, soie.) Orthogonivs, Guérin. Ligula cornea, lata, apice breviter libero, fortins truncato, truncaturso margine infero arcuato sex-setoso^ setis binis mediis longioribus ; paraglossœ membranaceœ, amplse, apice in lobum subtrigonum valde deflexum productœ, unde transversim ut ita dicam genicu- latse, ibique supra dense seriatim pilos£e. Antennœ thoracis basin haud superantes, omnino ut in O. acrogono. Pedes ut in 0. acrogono, tibiœ anticsG extus apice haud triangulariter producta) ; tarsi articulis longioribus, unguiculi omues basi pecti- nati. Cnput grosse intricato-plicatum; thorax transversus, anterius angus- tior, supra lœvis ; elytra elongata, parallela, snbtilissime striato- punctata, apice oblique truncato, subemarginuto, angulo cxterno ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. 125 subproducto, obtuso, suturali acutissimo subdentale, anurn non tegentia; prosternum postice inter coxas non marginatum; anus fere truncatus. Les plis profonds et irréguliers qui couvrent tout le dessus de la tête et la conformation de l'extrémité des élytres font déjà exception dans ce groupe, mais c'est surtout la languette qui mérite de fixer notre attention, elle est bien plus large que dans tous les autres Orthogoniens, très-tronquée à son extrémité qui est plus libre, le bord inférieur de la troncature forme une ligne arquée munie de six poils, les paraglosses sont terminées par un lobe triangulaire recourbé en-dessous, et le long de l'arête formée par la jonction du lobe descendant avec le bord antérieur des paraglosses proprement dites, on voit une crête de petits poils serrés ; c'est ce que j'ai exprimé par paraglossœ geniculatœ. H. lateralis. — Orthogonius lateraUs. Guérin Méne.ville Voy- de Delessert. (1843) IL p. 35. Long. 19 mill, Presqu'aussi grand que VO. Hopei, et presque de la même forme, il en diffère par ses caractères génériques, la forme de son corselet et sa coloration. Tête, corselet et prosternum d'un brun luisant, élytres d'un jaune testacé avec tout l'ourlet basai, une bor- dure latérale étroite et une suture qui forme une grande tache trian- gulaire s'étendant le long de la base jusqu'à la 5'= strie et se rétrécis- sant peu à peu jusqu'au premier tiers oii elle occupe un intervalle et demi de chaque élytre jusqu'à la moitié où elle se dilate de nouveau brusquement jusqu'à la moitié du 4*^ intervalle, puis elle se rétrécit en forme de fer de lance dont la pointe n'atteint pas l'extrémité; tout ce dessin d'un brun plus obscur que le corselet, épipleures jaunes bordés extérieurement de brun ; en dessous côté externe des épis- ternes du prosternum jaunâtre, le reste du dessous d'un jaune un peu plus vif que les élytres, avec une large bande sur toute la longueur de la poitrine, la partie antérieure des épisternes du mésosternum, et les épisternes du métasternum bruns, ainsi qu'une tache brune à chacun des angles postérieurs de l'anus, cuisses jaunes avec les quatre trochanters postérieurs bruns, appendices postérieurs de la couleur des cuisses; jambes et tarses noirs, poils roux, vestituredu dessous des tarses jaune; antennes brunes avec une tache ferrugi- neuse sur le haut du premier article, palpes bruns avec le bout du dernier article rougeâtre, labre bordé de ferrugineux, mandibules brunes, parties intérieures de la bouche plus ou moins ferrugineuses. Tête comme dans Vacrogonus, mais labourée en tous sens de gros plis irréguliers très-convexes; articles extérieurs des antennes plus étroits et plus allongés. Corselet de la même largeur, mais plus étroit \NNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUIÎ, T. XIV. 16. 126 KSSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. en avant et bien moins arrondi sur les côtés, un peu plus convexe et lisse, beaucoup moins déprimé vers les bords qui ne sont pas relevés, impressions et fossettes à peine marquées. Élytres un peu plus allongées, coupées plus obliquement à l'extrémité, subéchancrées avec les deux angles marqués et saillants, l'externe un peu obtus, celui qui termine la suture aigu, formant presqu'une dent ; stries encore plus fines que dans le Hopei, plus finement ponctuées, inter- valles parfaitement plans, couverts de points excessivement petits ; des trois points du 3", celui du milieu à peine visible. Dessous du corps tout à fait lisse. L'individu que je possède m'a été donné par M. de Mniszech comme venant de Poulo-Pinang ; M. Guérin le décrit comme venant de la côte de Coromandel. ACTENONCUS Cliaudoir. Actena Dejean. Cat. des Col., 3° éd. p. 12. Ligiila angusta, apice bisetosa haud dilatata, rotundata, paraglossae crassa? ligulam amplectentes, latœ, apice bilobœ, lobo singulo niagno apice late rotundato, gl abro. Palpi brèves, articulo ultimo crassiusculo subiuflato-ovato, apice truncato. Menlum angustius emarginatum, sinu simplici. Mandihulœ breviores,basi latiusculœ, clexlra hitus vix devtata. Tarsi articulo quarto valde bilobo, supra glabri. UngiiicuH omnes simplices. llabitus ovatus, fere Lebidiœ ; elytra ampla, fornicata. Cœtera ut in OrîJwgonio. Les caractères génériques ne diffèrent pas beaucoup de ceux des Orthogonius, mais comme le faciès en est assez différent, et que les élytres présentent une convexité qui n'est pas propre aux espèces de ce genre, les différences indiquées acquièrent une importance géné- rique. A. atratus. — Actena a^ra/a Dejean. Cat. 3" éd. p. 12, Long 14 mill. Un mâle. D'un noir assez brillant, surtout sur la tête et le corselet, élytres légèrement soyeuses, cuisses et trochanters ferrugineux, genoux noirs comme le reste des pattes, palpes bruns avec l'extrémité du dernier article testacée. Tête petite, carrée, aussi longue que large, yeux gros, libres derrière, hémisphériques , col cylindrique, nullement rétréci , suture de l'épistôme profonde, de chaque côté entre les antennes, une grande fossette allongée, dont ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. 127 le côté interne est finement ridé, près des yeux quelques rides légères. Antennes dépassant un peu la base du corselet, les huit derniers articles plus larges que les trois premiers, en carré comprimé, le quatrième brusquement aminci à sa base qui est lisse comme les trois premiers. Corselet moins du double plus large que la tête avec les yeux, presque deux fois aussi large que long, court, très-trans- versal, plus rétréci en avant qu'en arrière; élargi vers le milieu où les côtés sont très-arrondis ; les angles postérieurs obtus, très-arron- dis au sommet, la base assez fortement bisinuée, avec le milieu for- mant presque un lobe court et arrondi, et les côtés arrondis vers les angles; bord antérieur nullement écliancré avec les angles très- arrondis, le dessus assez convexe, lisse, sans aucune ponctuation, mais avec de très-petites rides transversales éparses, la ligne médiane, fine au milieu, plus imprimée à ses deux extrémités, entière, les impressions transversales larges, peu enfoncées ; de chaque côté de la base une assez grande fossette arrondie très-profonde, le rebord latéral assez large surtout en arrière, rétréci près des angles anté- rieurs, bien relevé, lisse, à part quelques stries transversales très- fines. Élyires de moitié plus larges que le corselet, mais se rétrécis- sant un peu vers les épaules, tronquées carrément et même biéchan- crées à la base, épaules carrées, mais assez arrondies, côtés s'arron- dissant fortement à partir du milieu, et dessinant une courbe uniforme jusqu'à la légère saillie angulaire très-obtuse voisine de la suture oii l'on observe un petit angle rentrant très-ouvert ; elles sont de moitié plus longues que larges, passablement voûtées en long et en travers ; l'ourlet basai est assez sinué, les stries ne sont nullement imprimées et ne sont indiquées que par des rangées de points assez distincts, peu rapprochés les uns des autres; les intervalles sont lisses et parfaitement plans, très-subtilement chagrinés ; on ne dis- tingue aucun des trois points du troisième et la rangée juxta-margi- nale est peu marquée, il y a deux légères excavations le long de la base de chaque élytre, le rudiment préscutellaire est long et les stries intermédiaires sont arquées en dedans à leur base comme dans les Orthogonius, le rebord latéral est assez fin. Le dessous du corps est lisse. Les jambes sont moins garnies de poils raides, les épines apicales sont plus petites et moins fortes, l'extrémité exté- rieure des jambes n'est ni dilatée, ni prolongée comme dans la plu- part des Orthoffonius ; les intermédiaires sont tout à fait droites ; prosternum nullement rebordé entre les hanches; anus un peu échancré à son bord postérieur. Je ne possède que l'individu qui faisait partie de la collection Dejean, et qui lui avait été donné par M. Buquet, comme venant de Java. M. le comte deMniszech en possède une femelle du même pays, dans laquelle l'anus n'est pas échancré, mais qui est un peu plus luisante que mon mâle. 128 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. ANONCOPEUCUS. Chaudoir. (a priv. ôjy.o^, crochet, Tf^xy, mâchoire.) Ligula cornea, crassa, latiuscula, apice haiicl libéra, truncata, qua~ drisetosa ; paraglossœ ei annatcie, membraiiacese, ligula haud lon- giores, latiusculse, apice truiicataî, aiigulo externo producto, plu- risetoso. Maxillœ mala interiore recta, intus dense ciliata, apice minime hamata ohtusa. Mandibulœ médiocres, subfornicatfe, apice subarcuatcc et subacutse, supra sparse punctatre, cœterum Iseves ; utraque intus inermis. Lahrum siibtransversum margine antico late angulatim profundius emarginatum. Antennœ sat tenues, thorace paulo îongiores, articulis tribus primis cum summa quarti basi lœvibus, glabris, tertio conico, cseteris elongato-quadratis evidenter breviore. Pedes femoribus crassis, inflato-ovatis, trochanteribus posticis suba- cuminatis, tibiis omnibus, imprimis vero intermediis in mare incurvis, canaliculatis, anticis postice ante apicera emarginatis extus apice in digitum productis, intermediis subtiliter extus cre- nulatis, calcaribus fortibus armatis ; tarsis elongatis, sat graci- libus supra glabris nec sulcatis, subconicis vel subcordatis, quarto apice subemarginato, ultimo longiusculo; anterioribus quatuor maris modice dilatatis, magis cordatis, latitudine longioribus ; subtus primi apice, secundo tertio quartoque minus dense spon- giosis, (feminam non vidi). Unguiciili omnes dense serrati. Hahitiis fere Orthogonii senegalensis ; prosterni apex marginatus. Cœtera ut in Orthogonio. C'est évidemment une forme qui fait la transition des Orthogonius aux Glgptus; elle ressemble tellement aux premiers, que Dejean l'y avait réunie. Les antennes, les palpes, le menton et la conformation générale des cuisses et des jambes, à part leur forte courbure, et les mandibules sont à peu près comme dans VActeîioiicus, mais la forme des paraglosses, l'absence de crochets aux mâchoires, l'épaisseur des cuisses et la forme des tarses, rappellent les Glyptus. A. curvipes. Dejean. — Orthogonins curvipes Dejean. Spéc. gén. des Col. V. p. B97; Iconogr. des Col. d'Eur. I, pi. 19, fig. 1. Long. 19 mill. D'un noir obscur peu brillant surtout en dessus, côté du labre ferrugineux, vestiture des jambes et des tarses brune. ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES ORTHOGONIENS. 129 Tête tout à fait comme dans VO. senegalensis, front moins fortement ponctué, base du vertex le long du corselet lisse, épistôme presque lisse, yeux un peu moins saillants, également libres derrière. Cor- selet un peu moins large, mais tout aussi court et aussi transversal, moins rétréci dans sa partie antérieure, le bord antérieur un peu plus échancré, les angles et la partie antérieure des côtés très-arron- dis, la partie postérieure de ceux-ci Test un peu moins, les angles de la base sont un peu obtus et leur sommet est assez arrondi, la base est coupée carrément et légèrement bisinuée ; le disque est un peu moins convexe, presque lisse sur le milieu, pointillé et subrugueux vers les côtés qui sont plus largement déprimés et bien plus relevés, tout aussi rugueux que les côtés du disque et le bord antérieur jusqu'à l'impression transversale qui est un peu moins marquée ; celle posté- rieure plus rapprochée de la base, la ligne médiane bien marquée, mais très-raccourcie à ses extrémités. Êlytres un peu allongées, plus étroites et encore plus parallèles, l'extrémité moins obtusément arrondie, le sommet de l'angle suturai droit, nullement arrondi ; le dessus un peu plus convexe, strié à peu près de même, mais les stries ne sont pas arquées en dedans à leur base, à l'exception de la 5^ qui l'est un peu, l'ourlet basai ne va que depuis l'épaule jusqu'à la qua- trième strie, les intervalles sont un peu plus convexes, finement mais peu densément pointillés, le premier étroit et lisse, le septième un peu plus étroit que les autres antérieurement, mais nullement relevé en carène, les points ocellés sur le neuvième sont extrêmement petits et forment une rangée continue ; sur le troisième on aperçoit à peine non loin de l'extrémité, un point un peu plus fort que les autres sur le milieu de sa largeur, le bord postérieur est un peu moins déprimé. Le dessous du corps est lisse, les côtés du prosternum et du mésos- ternum sont légèrement ponctués, les épisternes du métasternum le sont davantage. Le bord postérieur de l'anus n'est point échancré, et d'ailleurs conformé comme dans les Orthogonms. Pattes passablement longues. Je ne connais que l'individu trouvé par Dumolin au Sénégal, qui faisait partie de la collection Dejean. TABLE DES GENRES ET DES ESPECES. Pages, ACTENONCUS 126 atratus » ANONCOPEUCUS 158 curvipes » .■IPSECr/?^ (SOUS genre) 99 HAPLOPIST H lus [SOUS genre) 101 HEXACH.ETUS 124 lateralis 125 ORTHOGONIUS 98 acrogonus . • 104 alternans 102 angusticoUis 122 anguslus 114 Baconi. . . 109 brevithorax 118 brunnilabris M. Leay 104 Buqueti 119 calTer 118 capucinus 119 Clarkei Murray 120 crassicrus 105 crenaticrus 113 cruralis Putzeys (note) 120 deletus 113 DoriEB Putzeys (note) 104 duplicata {Apsectra)Schm.-G 99 duplicatus Dej 112 duplicatus Wied 102 femoralis 111 femoratus 122 fugax 108 hirtus 103 Hopei » Pa^es. hypocrita 102 inops 111 insularis 106 intermedius 102 latus 115 longicornis 109 longipennis 117 luzonicus 123 malabariensis Gory 103 melanarius 113 Mellyi 101 Mniszechi . / » mœstus 116 Mouhoti 107 parallelus 109 parvus 112 piceus 122 picilabna M. Leay » picipennis 100 pinguis 119 polilus • . 105 Pradieri 117 profundcstrialus Schm.-G 112 puncticollis » punctulatus 11^) r«9!cpps Murray 115 Schaumi 112 Schmidt-Gœbeli 99 senegalensis 115 Slrachani'Ro^e 118 suturalis 104 xanthomerus . , 124 COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE PUBLIÉS PAR LE CONSEIL d'adMINISTRATION EN EXÉCUTION d'une décision prise le 28 SEPTEMBRE 186G ET RATIFIÉE PAR l'asSEMBLÉE MENSUELLE DANS SA SÉANCE DU 6 OCTOBRE SUIVANT. Assemblée mensuelle du S octobre flS70^. Peésidence de m. Capeonniee. La séance est ouverte à 8 heures. M. P. Maassen, cl'Elberfeld, assiste à la séance. Le procès-verbal de la dernière assemblée est approuvé. Le président fait connaître que le Conseil d'administration s'est constitué, pour l'année sociale 1870-1871, de la manière suivante : Président, MM. Capeonniee. * Vice-pré«ident, Van Volxem. Trésorier, Fologne. Secrétaire, De Boeee. Membres, Dupont, PiOSAet et Weinmann. La Société Impériale zoologique et botanique de Vienne accuse réception des Annales de la Société entomologique, inclus le tome X. Le secrétaire a reçu pour la bibliothèque de la Société les ouvrages suivants : 1° Verhandluîigen der kaizerlich-kôniglichen zoologisch-botanischen Gesellschaft in Wien, année 1869, vol. 19, in-8°, avec pi. (Don de cette Société, échange avec nos Annales.) 2° Cael Hasskael. Commelinaceœ indicœ, inprimis ar chipe lagi indici, etc., 1 vol. in-8°. (Don de l'auteur.) 3" VON Feauenfeld. Beitràge zur Fauna der Nicobaren, in-S". 4° — Ueber den Artnamen von aphanapteeyx, in-8°. a 11 5° — Zoologische miscellen, in-8°. 6° — Ueher einige Pfianzenverwûster des jahres 1869, in-8°. T — Vorlaûfige Mittlieilung betreffend die Arbeit ûber die familie der Psyllen, in-8°; (Dons de l'auteur.) 8° Bulletin de V Académie royale des sciences, des lettres et beaux- arts de Belgique, SQ*" année, 1" série, tome XXX, in-8''. (Echange avec nos Annales.) M. Maassen fait connaître qu'ayant autrefois habité Aix-la-Cha- pelle, il a souvent chassé dans les Hautes-Fanges sur le territoire belge, et qu'il y a pris : Colias Palaeno, L., Arginnis Aphirape, Hb., et A. Pales, S. V. var Arsilache; cette dernière, qu'il a prise en grande quantité, n'avait pas encore été indiquée en Belgique. M. de Borre fait la communication suivante : Notre collègue, M. J. Purves, m'a remis, pour le soumettre à la Société, un Gordius aquaticus, de plus de cinq centimètres de long, sorti du corps d'une Nebria brevicollis, prise par lui à Koumont, près Bastogne. Il a pris, dans la même localité, un exemplaire du Carabus auro- nitens^ espèce rare pour les parties orientales de la Belgique, et éga- lement un exemplaire de VEmus hirtus. M. Weinmann fait la communication suivante : Notre collègue, M. Dufour, m'ayant soumis le produit d'une chasse à la miellée, qu'il a faite dans les premiers jours du mois de sep- tembre dernier, à Rochefort, il s'y trouve deux noctuelles qui me paraissent nouvelles pour notre faune; ce sont : Agrotis Obelisca, S. V. et Hadena Satura, S. V. l\ s'y trouve également un exemplaire de V Agrotis glareosa, Esp. Pour une seule chasse, il est difficile d'avoir la main plus heureuse. M. Dufour a également repris aux environs de Dinant l'espèce nouvelle qui y avait été prise par M. Breyer, et qui me paraît être Hadena furva, S. V, M. de Borre informe la Société que M. H. Nyst, membre de l'Aca- démie de Belgique, lui a manifesté le désir d'obtenir, par voie d'échange, le vi" volume de Boston journal of Natural history, que la bibliothèque de la Société possède en double. L'Assemblée décide qu'en considération des dons importants d'ou- vrages entomologiques faits à la Société par M. Nyst, il y a lieu de lui faire don du volume précité. M. Van Volxem annonce qu'il a pris, il y a quelques jours, Gyri- nus bicolor à Heyst, dans un fossé d'eau saumâtre. La séance est levée à 8 5/4 heures. m Assemblée niensnelle du 5 novembre 1S70. Peésidence de m. Capeonniek. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance précédente est adopté. Il est donné lecture d'une lettre de M. H. Nyst, remerciant la Société du don qu'elle lui a fait du volume VI de Boston journal of natural history. Cette lettre était accompagnée des ouvrages sui- vants, destinés à la bibliothèque de la Société : 1° FouRCEOY. Entomologia parisien sis , sive catalogus insectorum quœ inagro Parisiensi reperiuniur. Paris, 1785, 1 vol, in-18, relié. 2° H. Nyst. Notice sur deux coquilles colombiennes, du genre Buli- mus. In-8° avec planche. 3" — Notice sur quelques Bulimus nouveaux ou peu connus, broch. in-8° avec 4 pi. 4° — Notice sur deux coquilles nouvelles du genre Crassatelle, etc., in-8° avec pi. 5° — Description succincte d'un nouveau mollusque marin des rives de VEscaut, br. in-8°. 6° — Notice sur une coquille du genre Cyrene, extraite du puits arté- sien d'Ostende, br. in-8°. 7° — Rapport sur la découverte d'ossements fossiles faite à Saint- Nicolas en 1859, br. in-8°. 8° — Sur une découverte d'ossements fossiles {Notice de M. le B^ Scohy), br. in-8°. 9" — Sur des ossements fossiles trouvés dans les environs de Saint- Nicolas (Communication de M. le D' Van Ramdonck), br. in-8°. 10° — Notice sur quelques recherches paléontologiques faites aux environs d'Anvers, br. in-8°. 11" — Notice sur un nouveau gîte de fossiles se rapportant aux espèces faluniemies du midi de VEurope, découvert à Edeghem, près d''A7ivers. br. in-8° avec pi. 12° — Descriptions succinctes de dix espèces nouvelles de coquilles fossiles du Crag noir des environs d'Anvers, suivies d'une note sur un gisement à Echinodermes , Bryozoaires et Foraminifères , br. in-8° avec pi. 13° — Rapport sur la description de deux coupes faites à travers les couches des systèmes scaldisien et diestien, ainsi que les couches supé- rieures près de la ville d'Anvers, par M. le capitaine Dejardin, br. iu-8°. 14° — Sur un travail de M. le professeur Aug.-Em. Reuss, de Pra- gue, intitulé : Die Foraminiferen des Crag von Antwerpen, br. in-S". 15° — Notice sur une nouvelle espèce de Pecten, et observations sur le Pecten Duwelsii, br. in-8°. IV 1 6° Nyst et Le Hon, Descriptions succinctes de quelques nouvelles espèces animales et végétales fossiles, des terrains tertiaires éocènes des environs de Bruxelles, br. in-8°. L'assemblée vote des remercîments à M. Nyst. Le Président informe la Société des difficultés qui retardent l'achè- vement du tome XIII des Annales, l'investissement de Paris mettant obstacle à la correction des épreuves du mémoire de M. de Marseul. M. de Sélys-Longcliamps fait la communication verbale sui- vante : « Je viens de terminer le manuscrit du Synopsis des Coedulines, « destiné à l'Académie des sciences de Belgique, qui a publié précé- )? demment ceux des Gomphines, Caloptérygines et de la plus grande )) partie des Agrionines; de sorte que, pour compléter un Synopsis » GÉNÉEAL DES Odonates, Ics LibelluUnes et les ^schnines resteront » à publier. H Le nombre des espèces de Cordulines, que je connais, est d'en- » viron 75, que je répartis en 11 genres et sous-genres, d'après les n caractères tirés de la réticulation des ailes, dont plusieurs n'ont J5 pas été employés jusqu'ici; de sorte que, bien que j'aie adopté, » pour les genres déjà décrits, les noms proposés, la distribution H des espèces entre ces différents groupes n'est pas la même que n celle qui se trouve dans les travaux publiés. « Aujourd'hui je fais connaître à la Société les caractères prin- )) cipaux des différentes coupes, extraits d'un tableau synoptique : n Sous-famille des CORDULINES, Sélys (1). Elle se distingue des LibelluWies parce que les yeux, vers les tempes, présentent un petit prolongement sinueux, et que, chez les mâles, le bord anal des ailes inférieures est presque toujours excavé et présente, en tous cas, une réticulation différente de celui des femelles. Dans le sexe mâle, le second segment de l'abdomen offre des oreil- lettes plus ou moins distinctes, et les tibias antérieurs sont bordés d'une petite lamelle latérale. Le bord anal et les oreillettes rappellent ainsi, chez les mâles, ce qui se voit chez les Gomphines et chez la plupart des JEschnines. 1- Légion. — CORDULIA, Leach. Espace hypertrigonal libre. Secteurs de l'arculus naissant séparés (excepté aux ailes inférieures des Gomphomacromia). (1) Synonymie : Cordulia, Leach. — Chlorosoma et Epilheca, Gliarpentier. — Epophthalmia, Burmeister. 1- Division. — TRIGONALES. Triangle discoïdal régulier, à côté supérieur droit. Membranule grande. Genre I. — Coedulia, Leacli (pars) Sélys. Pas de triangle interne aux ailes inférieures. 1" Sous-genre : Hemicordulia^ Sélys. Le bord anal des ailes inférieures du mâle arrondi, non excavé, sans nervule transverse dans le triangle adossé à la membranule. Oreillettes oblitérées. Patrie : Océanie (et Madagascar?) Type : Cordulia Australice, Rambur. 2" Sous-genre : Cordulia, Leacli (pars) Sélys. — {Tetmgoneiira, Sélys). Le bord anal des ailes inférieures des mâles excavé avec une nervule transverse dans le triangle adossé à la membranule. Oreil- lettes distinctes. Patrie : Europe, Océanie, Amérique. Type : Libellula œnea, L. Genre IL — Epitheca, Charp. (pars). Sélys. — Chlorosoma (pars) Charp. Un triangle interne aux quatre ailes. P"" Sous-genre : Epitheca, Charp, (pars) Sélys. — Chlorosoma (pars) Charp. Triangle interne des ailes supérieures de 3 cellules. Le discoïdal des mêmes ailes un peu aigu inférieurement, de 2-3 cellules ; celui des inférieures variable, un peu allongé. Patrie : Europe, Asie, Océanie, Amérique. Types : Libellula bimaculata, Charp. et Libellula metallica, Van- derlinden. 2'' Sous-genre : Oxygastra, Sélys. — Cordulia (pars) Auct. Tous les triangles libres. Le discoïdal des supérieures à côtés presque égaux ; celui des inférieures court. Secteurs de l'arculus naissant séparés aux quatre ailes. Le lO*' segment abdominal des mâles prolongé en une pointe longue penchée en bas. Patrie : Europe méridionale occidentale. Type : Cordulia Curtisii, Dale. 3* Sous-genre : Gomphomacromia, Brauer, Sélys. Tous les triangles libres. Le discoïdal des supérieures à côtés VI presque égaux. Celui des inférieures court. Secteurs de l'arculus un peu soudés à la base, surtout aux inférieures. Le 10'' segment des mâles non prolongé. Patrie : Amérique méridionale. Type : Gompfwmacromia paradoxa, Brauer. 2« Division. — TETRAGONALES. Triangle discoïdal des ailes supérieures à côté supérieur brisé. Membranule nulle. Genre III. — Cordulephya, Sélys. Tous les triangles libres, Un seul rang de cellules postrigonales. Bord anal des ailes inférieures non excavé, droit, sans nervule transverse dans le triangle anal. Patrie : Nouvelle-Hollande. Type : Cordulephya pygmœa^ Sélys. 2' Légion. — EPOPHTHALMIA, Burm. (pars) Sélys. Espace postrigonal traversé ou réticulé. Secteurs de l'arculus un peu réunis à leur naissance. V Division. — TETRAGONALES. Triangle discoïdal des ailes supérieures à côté supérieur brisé. Membranule petite. Genre IV. — Idiontx, Sélys. — Epophthalmia (pars) Burm. Tous les triangles libres. Un seul rang de cellules postrigonales. Onglets des tarses à divisions égales. Patrie : Malaisie. Type : Idionyx Yolanda, Sélys. 2« Division. — TRIGONALES. Triangle discoïdal régulier, à côté supérieur droit. Membranule grande. r^ Sous-division. — Nervulibases. Espace basilaire réticulé. Genre V. — Synthemis, Sélys. — Epophthalmia (pars) Burm. Espaces médian et basilaire réticulés. Triangles variables, tra- versés ou non. Onglets des tarses à division inférieure plus courte. Patrie : Océanie. Type : Epophthalmia eustalacta, Burm. vu 2* Sous-division. — Vacuibases. Espace basilaire libre. Genre VI. — Epophthalmia, Burm. (pars) Sélys. Espace médian réticulé aux quatre ailes. L'arculus placé beaucoup avan-t le côté interne du triangle discoïdal des ailes inférieures. Onglets des tarses à divisions égales. V' Sous-genre : Epophthalmia, Burm. (pars) Sélys. — Macromia, (pars) Rambur. Triangles des ailes supérieures traversés ; le discoïdal des mêmes ailes un peu aigu vers le bas. Patrie : Amérique septentrionale, Asie et Malaisie. Types : Macromia tœniolata, Ramb. et Epophthalmia vittata, Burm. 2^ Sous-genre : Macromia, Ramb. (pars) Sélys. — Didymops, Ramb. Epophthalmia, (pars) Burm. Tous les triangles libres ; le discoïdal des supérieures assez large. Patrie : Europe méridionale occidentale, Afrique, Asie, Malaisie, Amérique méridionale. Types : Cordulia splendens, Pictet. — Libellula transversa, Say. Genre VIL — ^Eschnosoma, Bâtes MSS. Sélys. Espace médian réticulé aux ailes supérieures, libre aux infé- rieures. Le côté interne du triangle discoïdal des ailes inférieures dans le prolongement de l'arculus. Triangles discoïdaux des quatre ailes, et l'interne des supérieures traversés. Onglets des tarses à division inférieure très-courte. Patrie : Amérique méridionale tropicale. Type : JEschnosoma elegans, Bâtes, MSS. M. de Sélys signale, d'après V Entomologistes monthly Magazine, un grand nombre de captures du Deilephila livornica Esp. (lineata Fab.), faites cette année, de mai en juillet, dans une foule de localités de l'Angleterre. Il pense que les mœurs de cette espèce doivent être essentiellement voyageuses, comme celles de Celerio L. et Neiii L. Il demande si aucun exemplaire n'en a été pris cette année en Belgique. Son existence comme espèce belge, fait remarquer M. de Sélys, n'est basée que sur une seule capture authentique, faite à Huy. La séance est levée à 9 heures. VIII Assemblée niensnelle du 3 décembre 1$70. Présidence de M. Capeonniee. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance précédente est adopté. M. C. Fontaine se fait excuser de ne pouvoir assister à la séance. 11 est donné lecture d'une lettre de la Société entomologique de St-Pétersbourg donnant une adresse pour l'expédition des volumes qui lui sont destinés, et faisant connaître qu'elle n'a reçu que les trois premiers volumes des Annales de la Société entomologique de Belgique. Le secrétaire fait connaître qu'il s'est empressé d'envoyer les autres volumes par la voie indiquée, en priant la Société entomo- logique de St-Pétersbourg de vouloir bien nous compléter la série de ses publications. Depuis la dernière séance, les ouvrages suivants ont été reçus pour la bibliothèque de la Société : 1° Publications de V Institut Royal Grand-Ducal de Luxembourg, sec- tion des sciences naturelles et mathématiques {ci-devant Société des sciences naturelles'^. Tome XL Années 1869 et 1870, 1 vol. in-8°. (Echange avec nos Annales.) 2" Bulletino délia Societa entomologica italiana. Anno 2°, Tri- mestre III (2 exemplaires). Firenze, 1870, 2 broch. in-8°. (Echange avec nos Annales.) 3" The Transactions ofthe Entomological Society of London, for the year 1870, Parts L II et III. 3 broch. in-8° avec 5 pi. (Echange avec nos Annales.) 4° Th. Lecomte. Mollusques terrestres et fluviatiles rencontrés dans Vile de Wight pendant l'été de 1869. 1 broch. in-8". 5" Beusina. Monographie des Campylœa de la Dalmatie et de la Croatie, traduit de Vitalien par Th. Lecomte. 1 br. in-8°. (Dons de M. Th. Lecomte.) L'assemblée vote des remerciments à M. Lecomte. M. Weinmann prend la parole en ces termes : J'ai l'honneur de présenter à la Société un lépidoptère nouveau pour la faune belge ; c'est Xanthia ocellaris Bkh, prise à Dînant, en septembre, par notre collègue, M. G. Barbieux. M. Weyers donne lecture, au nom de M. Putzeys, de la note sui- vante : Amara indivisa, nov. sp. On sait que Zimmermann a établi son genre Acrodon sur une Amara {brunnea Gyll.) dont le caractère principal est de porter, au centre du menton, une dent simple, aiguë, nullement creusée ou IX divisée. Le même caractère se rencontre chez VA. crenata Dej. (Leiocnemis), et chez VA. simplicidens Mor. {Bradytus). Il ne peut donc, à lui seul, justifier une séparation générique, mais sa fixité, dans les espèces chez lesquelles il se présente, lui donne une assez grande importance spécifique. Ir^dépendamment d'une dent simple dans Téchancrure du menton, r^. brunnea se distingue fort bien de l'espèce la plus voisine (A. rufocincta)<, par sa taille plus petite, sa convexité plus forte, son corselet plus large, surtout antérieurement et dont les côtés sont régulièrement arqués dans toute leur étendue, les angles antérieurs plus grands et plus avancés, ceux de la base très-obtus et presque arrondis, la fossette basale externe moins distincte et plus ponctuée , les stries des élytres munies de points plus forts, l'absence du gros point pilifère à la base de la strie préscutellaire. Au mois de mai dernier (1), M. Tennstedt a trouvé à Diest, sur les glacis de la forteresse, un individu çf d'une Amara qui, participant de la brunnea et de la rufocincta, est cependant bien distincte de l'une et de l'autre. La dent du menton est conformée comme chez la bru7inea; l'insecte est de même taille, mais un peu plus large; les antennes sont un peu plus épaisses, les yeux plus saillants ; le corselet est aussi convexe, tout aussi arrondi sur les côtés antérieurs qui sont encore moins rétrécis, mais avec les côtés presque droits dans leur moitié inférieure; les angles antérieurs sont encore moins avancés, ceux de la base sont droits ; le milieu de la base est moins échancré; la fossette basale externe est large et profonde comme chez 1'^. rufocincta; les élytres sont un peu moins convexes, plus larges vers leur base ; la strie préscutellaire porte un gros point pili- fère qui manque chez VA. brunnea. Les différences avec 1'^. rufocincta sont encore plus saillantes : taille plus petite; dent du menton simple; corselet plus convexe, beaucoup plus large antérieurement, plus arrondi sur les côtés ; base des élytres plus fortement ponctuée. L'^. brunnea n'a point encore été trouvée en Belgique ni dans les pays adjacents ; elle appartient à des régions plus boréales et aux pays alpins. "L'A. rufocincta est, au contraire, assez répandue chez nous et, bien qu'elle n'ait point encore été rencontrée à Diest, elle doit s'y trouver, puisqu'elle existe à Beverloo et à Hasselt. Ce n'est pas sans grande hésitation que je propose l'admission d'une nouvelle espèce à' Amara dans la Faune de l'Europe centrale, qui a été si bien étudiée, je dirai même épluchée. Mon but, en usant en ce moment de la publicité du Bulletin de la Société entomologique., (1) Le 18 août, il a retrouvé au même endroit un individu (femelle) d'un brun plus clair que le premier. h est surtout d'engager nos collègues à examiner de près les Celia de leurs collections et à vérifier s'il ne s'en trouve pas qui présentent les caractères que je viens de signaler. M. de Borre lit la note suivante : DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE HYPHYDRUS. Hyphydeus lugubeis. Ovatus^ brevis, crassiis^ convexiusculns, thorace fortiter^ elytris leviter pwictatis (Q), nigro-piceus, obsolète sanguineo-maculatus. Ovale, court, ayant la même épaisseur et la même convexité assez médiocre que H. ovatus. Entièrement d'un noir très foncé et un peu luisant, avec une vague tache liumérale rouge sombre sur chaque élytre ; quelques teintes de la même nuance se montrent au sommet de l'élytre en dehors. Devant de la tête très-aplati, plus long et moins large que chez notre //. ovattis, rebordé circulairement en avant d'un œil à l'autre, finement, mais irrégulièrement ponctué, avec une petite fossette de chaque côté. Antennes et palpes un peu rougeâtres. Corselet environ 2 1/2 fois aussi large que long, échancré en avant, rebordé sur les côtés ; sa base s'avançant au milieu entre les élytres en formant un angle obtus. Les angles antérieurs assez saillants, les postérieurs droits. Il est fortement et rugueusement ponctué sur toute sa surface ; la ponctuation est un peu moins grossière sur le disque, des deux côtés ; quelques strioles longitudinales parallèles assez apparentes au milieu de la base. Élytres à ponctuation faible et inégale ( 9 ) ; une ligne longitudi- nale formée de points plus forts, sur le disque, n'atteignant jDas tout- à-fait la base et cessant postérieurement aux 5/4 de chaque élytre. Une autre ligne semblable, mais beaucoup moins marquée, longeant la suture de chaque côté. Dessous du corps et pattes aussi d'un noir de poix faiblement bril- lant. Poitrine et abdomen à ponctuation fine et inégale. Les tibias postérieurs terminés par une longue épine rougeâtre, ainsi que l'extrémité des poils qui forment la frange des tarses natatoires de la même paire. Longueur : 4 1/2 mill. ; larg. 3 m. Du Sinaï. Une femelle. Collection Crotch, à Cambridge. M. de la Fontaine fait observer qu'il serait bon que les nouvelles espèces décrites fussent présentées à la Société en même temps que les descriptions. M. Dupont fait connaître l'insuccès des recherches faites cette XI aunée par ses ordres dans les cavernes des bords de la Meuse pour y découvrir des insectes anophthalmes. M. Colbeau rappelle la découverte qu'il a faite au fond de la grotte de Remoucliamps, en compagnie de M. Weyers, de quelques Arachni- des, qui ont été envoyées à notre collègue, M. Eug. Simon, à Paris. M. Simon avait auparavant infructueusement exploré cette même grotte, ainsi qu'il est constaté dans son Histoire des Aranéides. M. Simon n'a pas fait connaître quel a été le résultat de l'examen des exemplaires recueillis par M. Colbeau. M. Weyers mentionne les résultats négatifs des recherches faites autrefois dans les cavernes de la Belgique, par M. de Saulcy, très- versé dans lâchasse des insectes latébricoles. M. Colbeau insiste sur la nécessité de ne pas abandonner encore cette question, et de faire de nouvell<îs et consciencieuses explora- tions, pour savoir à quoi s'en tenir sur la faune entomologique souterraine de la Belgique. Tous les membres présents adhèrent à cette conclusion. La séance est levée à neuf heures. ylssemblée mensuelle du 7 janvier 1871. Peésidence de m. Fologne. Présents : MM. Barbieux, Breyer, Colbeau, De Keyn, J. de la Fon- taine, Dufour, Fontaine, Lecomte, Mors, Sandoz, de Sélys, de Thy- sebaert, Weinmann, Weyers et Preudhomme de Borre, secrétaire. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance précédente est adopté. MM. Capronnier, président, et Van Volxem, vice-président, font excuser leur absence. Il est donné lecture d'une lettre de M. Mac Lachlan, membre de la Société, l'un des rédacteurs de VEntomologisfs Monthly Magazine, accompagnant l'envoi de plusieurs numéros de cette Revue, et pro- posant un échange de publications. La Société décide que les Annales, à partir de tome XIII, seront envoyées à la rédaction de VEr.tomologisfs Montlily Magazine. Vu le caractère d'actualité de cette publication, elle d cide aussi de lui adresser les comptes-rendus chaque mois. Depuis la dernière séance, les ouvrages suivants ont été reçus pour la bibliothèque de la Société : 1" The Entomologisfs Monthly Magazine n°' 73 à 80. Juin 1870 à janvier 1871 ; 8 brochures in-8°. (Don de la Direction de cette Revue; Échange avec nos Annales). XII 2'' Daniell. Notice sur quelques conditnents chinois fournis par la famille des XanUioxylacées, traduit par A. Peeudhomme de Boere. — Gand, 1870, 1 broch. in-8°. (Don de M. Preudhomme de Borre). 3" SepiTis Nederlandsche Insecten. Tweede Série. Tweede Deel- n"* 39-40, 41-42, 43-46, 47-50. — Derde Deel. n°^ 1-2, — La Haye 1869-70, 5 brocli. in-4°, avec 16 pi. (Don de M. Snellen van Vollenhoven). 4" Bulletin de la Fédération des Sociétés d'Horticulture de Belgique. — Année 1869. — Gand, 1870, 1 vol. m-8". (Echange avec nos Annales). 5" Hora Societatis entomologic(B rossica. T. VII, n"' 2 et 3, T. VIII, n° 1. — Pétersbourg, 1869-70. 2 broch. in-8°, avec 1 planche. (Echange avec nos Annales) . M. de Borre présente, au nom de M. Maassen, d'Elberfeld, pour hi collection de la Société, trois exemplaires de Colias Balaeno L., cinq exemplaires de Ârginnis ÂphirapeUh., et quatre de Â. Pales S. V.. var, Arsilache, tous pris par ce savant lépidoptériste sur le territoire belge, à la Maison Hestreux (Hertogenwald). M. Pologne dépose aussi pour les collections de la Société un cer- tain nombre de NotiophiUcs de Belgique, déterminés par M. Putzeys. Des remerciments sont votés aux donateurs. En exécution d'une décision du Conseil d'administration, le Prési- dent fait la communication suivante : « La commission des collections ayant décidé que les insectes d'Algérie reçus de M. Laborie (Voir le compte-rendu de la séance du 4 juin 1870), ainsi que les envois que la Société pourrait recevoir sans mention particulière, tombent sous l'application de l'article 4 de la convention du 27 septembre 1868, le Conseil a été d'avis que cette collection doit être confiée immédiatement au Musée, pour en éviter la destruction, « " La Commission considère les mots : restera distincte., de l'article premier de la convention susdite, comme pouvant s'interpréter par un signe distinctif porté par chaque exemplaire placé au milieu d'au- tres n'appartenant pas à la Société. « Cette communication soulève une discussion à laquelle un grand nombre de membres prennent part. Sur la proposition de M. Colbeau, l'assemblée décide que le texte de la convention conclue avec le Musée d'histoire naturelle sera imprimé et distribué aux membres avec le compte rendu de la séance de ce jour. La discussion est close par l'ordre du jour, voté sur la proposition de M. Colbeau. Le secrétaire rend compte de l'avancement des Annales et annonce que l'impression du tome XIII est près d'être terminée, les épreuves XIII du mémoire de M. de Marseul ayant été corrigées par ses soins, eu vertu d'une décision du Conseil. M. Breyer informe ]a Société de la publication d'une nouvelle édition du Catalogue des Lépidoptères de Staudinger et Wocke, impatiemment attendue, M. de Borre donne lecture de la note suivante : DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DU GENRE IIYDROPORUS. Hydroporus Crotchi. — Ovatus, niçro-piceus ; caplle immacuïato ; tJiorace rugoso-imndato; elytris lœvilus^ maculis lineolisque rufescentihus, jrmset'tim lasi, ornatis, apice valde truncatis atque lidenticulatis. Tête courte, entièrement noire, avec le milieu du front un peu saillant, ce qui résulte, en partie, de l'existence, sur chacun de ses côtés vers les yeux, d'une fossette très-marquée et très-rugueuse. Corselet noir, large et court, très-finement rebordé sur les côtés ; angles antérieurs un peu saillants, les postérieurs à peu près droits, la saillie antéscutellaire médiocrement prononcée, avec un sommet très-arrondi ; toute la surface rugueusement ponctuée, mais surtout en avant et en arrière, où les points confluent presque en petites strioles. Élytres noires, avec des dessins rougeâtre-foncé mal limités et peu apparents. Ces dessins consistent en une tache humérale, une seconde tache latérale, au tiers environ de l'élytre, réunie par un liseré rougeâtre à la tache humérale, une tache postérieure allongée, ne touchant pas le bord des élytres, et qui paraît résulter de la réu- nion plus ou moins complète, suivant les exemplaires, de deux taches linéaires, parallèles au bord postérieur de l'élytre, et confondues au moins à leurs deux extrémités ; puis, sur le disque de chaque élytre, deux raies longitudinales se confondant en une petite tache à leur naissance, à la base de l'élytre, puis se séparant, et cessant vers le tiers de la longueur; enfin, toujours à la base, et presque contre la suture, une tache assez petite, légèrement bilobée en arrière, ce qui me fait supposer que, dans les individus oii la maculation atteint son maximum, il en émane aussi deux raies rougeâtres longitudinales plus ou moins marquées. Quant à la ponctuation, elle se réduit à une strie de points le long de la suture, et une autre peu apparente sur le disque, en dehors de laquelle se voit un léger vestige de côte. Le repli épipleural est un peu rougeâtre. En arrière, chaque élytre est très fortement tronquée, et les deux extrémités de cette tronca- XIV ture curviligne forment deux petites dents, l'externe assez marquée et plus forte que la suturale, Le dessous du corps est noir, ainsi que les pattes. Long. 6 ; larg. 3,5 mill. Du Sinaï. J'ai pu étudier quatre exemplaires de cette espèce, qui m'ont été communiqués par notre collègue, M. Crotcli,de Cambridge, qui a bien voulu me permettre d'en conserver un pour la collection du Musée Royal de Belgique. Je me permets de lui témoigner ma gratitude en lui dédiant cette espèce. Klug {Synibolœ phijsicœ, Decas quarta, T. XXIII, fig. 10) a décrit et figuré une espèce à' Hydroporus du Mont Sinaï, //. insignis^ qui est très-voisine en réalité de celle que je viens de décrire, quoique la figure ne le ferait pas supposer. Parmi les coléoptères que M. Crotch m'avait communiqués, se trouvaient trois exemplaires de cette espèce, qui, bien loin d'avoir la coloration aussi claire et les taches aussi nettes que celui figuré par Klug, se rapprochaient, au contraire, extrêmement, par la coloration noir-foncé à dessins rouges peu ap- parents, des quatre exemplaires de 1'//. Crotchi. Mais les dessins sont différents : chez //. insignis, ils tendent manifestement à former un ensemble de macules discoïdales et latérales, ou même de fascies transversales, tandis que chez //. Crotchi^ l'ensemble auquel tendent les dessins, est un composé de raies longitudinales sur le disque et de macules sur le bord externe. //. insignis a le vertex rouge ; //. Crotchi a la tête entièrement noire. Il est aussi un peu plus grand que H. insignis. Mais son caractère spécifique le plus marqué con- siste dans les dents et la troncature terminales de chaque élytre. Plusieurs autres espèces d'Hydroporus présentent également un den- ticule apical aux élytres, VH. insigriis Klug en offre même un léger vestige, tout comme notre //. depressus Fab, d'Europe, mais aucune" espèce à moi connue n'a l'élytre aussi fortement tronquée et des dents aussi fortes, ce qui tient en partie à la forme curviligne de la troncature. M. de Borre fait encore la communication suivante : Les professeurs de l'école normale primaire et pensionnat de Carlsbourg, près Paliseul (Luxembourg), m'ont envoyé, par suite d'un arrangement que j'ai fait avec eux pour le Musée royal, un très grand nombre d'insectes recueillis par eux l'année dernière, et que je suis maintenant occupé à déterminer, pour leur former une collection. L'ensemble de ces récoltes sera sans doute très intéres- sant à connaître, comme matériaux d'une faune locale. En atten- dant, voici quelques espèces que je crois devoir vous signaler : P Un exemplaire de Hister neglectus Germar, espèce rare, voisine XV de //. carbojiarius, et que M. Mathieu ne cite que comme très dou- teuse pour la Belgique, réserve peu habituelle chez lui. 2° Un exemplaire de Pijgidia denlicolUs Schummel (Rhagonycha Redtenbacheri Maerkel). Les Pygidia sont un genre de Téléphorides alpins et subalpins, dont le dernier segment abdominal affecte une forme anguleuse très remarquable. Cette espèce n'a encore été citée en Belgique que par feu M. Parys (Annales, t. VI, p. 181), qui Pavait prise à La Roche. 3" Malachiîis marginellus 01. Trois exemplaires. Cette espèce est aussi une de celles omises par M. Mathieu et ajoutées au Catalogue par M. Parys. 4" Harmonia i'2-pustulata Fab. Trois exemplaires. Cette espèce de la famille des Coccinellides ne figure pas dans le catalogue donné par feu M. Bouillon. C'est une addition remarquable pour notre faune, car l'espèce est surtout propre à l'Europe méridionale, quoiqu'on la trouve aussi en Silésie, suivant Zebe (Redtenb. Fn. Austr., p. 965), et en Suède, si c'est bien l'espèce décrite par Fabri- cius sous ce nom. M. Weyers met sous les yeux de la Société un exemplaire vivant d'une espèce du genre Niptus Boïeldieu, pris par lui il y a quelques jours dans un sucrier. Cette espèce paraît être le iV. hololeucus Fal- derm, non encore signalé en Belgique, mais qui, de même que pres- que toutes les espèces de Ptinides, est plus ou moins cosmopolite. M. le D"" Breyer informe la Société de la capture aux environs de Bruxelles d'une Noctuelle nouvelle pour notre faune : Iladena hepa- tica L. Il la met sous les yeux de l'assemblée. M. de Borre montre une petite boîte en bois d'acajou, hermétique- ment fermée sur deux faces par des vitres scellées au mastic, et qui faisait partie de la collection entomologique formée dans les pre- mières années du siècle par M. Wellens. Le bois est perforé d'un trou oblique, par où une larve d'Anthrène a pénétré dans l'intérieur. Le corps de PAnthrène mort est dans la boîte avec les débris d'un coléoptère dévoré par la larve. La larve d'Anthrène a-t-elle perforé elle-même le trou, ou a-t-elle profité d'un trou existant avant la fabrication de la boîte, ou pratiqué par un insecte xylophage? Cette question ne peut être résolue d'une manière positive, M. Lecomte demande que l'on insère dorénavant au compte- rendu les noms des membres présents à chaque séance. Cette proposition est mise aux voix et adoptée. La séance est levée à 9 heures un quart. XVI Assemblée mcnsnelle du 4 février 1S71. Peésidence de m. Capeonniee. Présents : MM. Colbeau, Dekeyn, Jules de Lafontaine, Dubois, Dufour, Fologne, Preudliomme de Borre, Roelofs, Rosart, Sauveur, de Sélys-Longchamps, de Thysebaert, Van Volxem, Weinmann et Weyers. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance précédente est adopté après l'obser- vation suivante : M. de Lafontaine demande, à propos du fait signalé par M. de Borre, d'insectes dévorés par une larve d'Antlirène, à l'inté- rieur d'une boite close, qu'il soit mentionné que la supposition que la larve aurait pu elle-même pratiquer le trou remarqué dans la planchette, est propre à M. de Borre, et que lui a combattu cette explication et soutenu celle de la perforation du trou par une larve de Xylophage. MM. Fontaine, Lecomte et Vandenbroeck se font excuser de ne pouvoir assister à la séance. L'assemblée reçoit communication de la perte qu'elle vient de faire de l'un des derniers membres qu'elle avait reçus en 1870, M. l'abbé Eugène Coemans, professeur à l'Université de Louvain et membre de l'Académie royale de Belgique. La fin prématurée et presque subite de ce savant botaniste et paléontologiste est une perte irréparable pour la science nationale. Il est donné lecture de lettres de la Société des Sciences naturelles de Styrie, des Sociétés Entomologiques de Russie et des Pays-Bas, et de la Direction de V.EntomologisVs Monthly Magazine, accompa- gnant renvoi de leurs publications ou accusant réception de celles de la Société. La Société Entomologique de Russie a bien voulu compléter pour notre bibliothèque la série de ses travaux. Depuis la dernière séance, les ouvrages suivants ont été reçus pour la bibliothèque de la Société : 1" H. WooDWAED. Contrihutions to British fossil Crustacea. (Extrait du Geological Magazine, vol. VII, nov. 1870), 1 broch. in-8'' avec 1 planche. (Don de l'auteur.) T Hora Societatis entomologicœ rossicœ. — Tomes I, III, IV (n"^' 1 et 2, et pages 165 à 180), V (la planche IV), — 2 volumes, 2 brochures et des feuilles détachées in-8", avec 12 planches. 3" Ge7ires et espèces d'Insectes publiés dans différents ouvrages par ViCTOE MoTSCHOULSKY ; Supplément au Tome VI des Hora Societatis entomologicœ rossicœ. — St-Pétersbourg, 18G9-70; 2 broch. in-8'\ (Dons de la Société Entomologique de Russie ; échange avec nos Annales.) XVII 4° Mittlieilungen des naUirwîssenschaftliclien Vereines filr Steier- marà. — II Band, II Heft. — Graz, 1870, 1 vol. in-8°, avec 5 plancli. (Echange avec nos Annales.) 5" Tijdschnft toor Eîitomologie, uitgegeten door de NederlandscTie Fntomologische Veo'eeniglng. lY" Série, V'''' Deel, Afleveringen 2-6 ; VF^Deel, Aflevering 1. —La Haye, 1869 à 1871. — 6 broch. in-8", avec 12 planches. (Echange avec nos Annales.) 5° Dubois (Alph.). — Les Lépidoptères de VEurope, leurs chenilles et leurs chrysalides^ décrits et figurés d'après nature. Livraisons 42, 43 et 44 ; 3 broch. in-8° avec 9 planches. (Don de l'auteur.) T The Entomologisfs Monthly Magazine. N° 81. Février 1871, 1 broch. in-8°. (Echango avec nos Annales.) 8° Mittheihmgen der Sch^veizerisclien Entomologisclieii Gesellschafl. Vol. III, n° 6. — Schaafhausen, 1870. 1 broch. in-S". (Echange avec nos Annales.) 9'' Belltxck (A.). Les Anomalies chez l'homme et chez les animaux. Bruxelles, 1870, 1 broch. in-8". (Don de l'auteur.) 10° Staintox. The Enfomologisfs Annual for 1871. — Londres, 1871, 1 vol. in-18, avec 1 planche. 11" Stainton. The Natterai History ofthe Tineina.NolvimQ^ XI et XII. Londres, 1870, 2 vol. in-8° avec 16 planches. (Dons de l'auteur.) Des remercîments sont votés aux donateurs. Sur la présentation du Conseil d'administration, l'assemblée élit membre correspondant M. Simon de Solsky, secrétaire de la Société Entomologique de Russie, à St-Pétersbourg. M. le baron de Sélys-Longchamps présente le manuscrit d'un ouvrage intitulé : Nouvelle Révision des Odonates de V Algérie. MM. Van Volxem et Sauveur sont nommés commissaires pour l'examen de ce travail. M. Weyers dépose ensuite, au nom de M. le baron de Chaudoir, un autre travail manuscrit : Essai monographique sur le groupe des Pogonides. Sont nommés commissaires : MM. Putzeys et Mors. M. Colbeau communique à l'assemblée une boîte de Lépidoptères recueillis aux environs de Huy, par notre collègue M. Charles de Franquen, parmi lesquels on remarque la Dianthœcia carpojûaga Bkh, nouvelle pour notre faune, et les espèces suivantes^ générale- ment rares chez nous : Agrotis haja S. V., A. midtangula Hbn., A. simulans Hufn. {pyrophila S. V.), A. lucipeta S. V., A. corticca S. V., Mamestra advena S. V., M. Saponaria Bkh., Iladena lithoxy- lea S. V., Caradrina respersa S. V., Calophasia lunula Hufn. [Vmaria S. V.), Cucullia absynthii L., etc. c XVIIl M. Colbcau montre aussi plusieurs exemplaires d'un insecte xylopliage, le Hylesinns fraxini Fabr., recueillis par M. le président Grandgagnage à Embourg, près de Liège. Ces insectes se trouvaient l'été dernier en grand nombre, à l'état parfait, dans l'intérieur des pêches dont ils se nourrissaient. M. de Lafontaine demande si les mots collections de la Société^ dans l'article 4 de la convention du 27 septembre 18G8, pourraient être interprétés comme s'appliquant aux livres de la bibliothèque de la Société. M. Sauveur lui répond en ces termes : L'art. 4 de la convention ne s'applique qu'aux collections entomoïo- giqves. 11 est tout à fait étranger à la bibliothèque. La même observation s'applique à l'article suivant, qui, en par- lant de l'abandon éventuel de toutes les collections de la /Société', n'a eu évidemment en vue que les collections à^fisectes, puisque l'engage- ment que cet article a pour objet de confirmer était, sur ce point, tout à fait explicite. Ni le Conseil d'administration, ni les assemblées mensuelles, ni l'assemblée générale, qui ont eu à examiner le projet de contrat, n'ont entendu toucher à la bibliothèque, et j'ajouterai que les deux signataires du contrat, M. le Directeur du Musée, agissant au nom du Gouvernement, et moi, agissant au nom de la Société, l'avons toujours compris ainsi, La jouissance, comme la propriété de notre bibliothèque, nous appartient aujourd'hui toute entière. Jamais, du reste, ce point n'a été contesté ; il ne saurait l'être. M. de Lafontaine peut donc avoir tous ses apaisements. La séance est levée à 9 heures. ^ iisscniblcc nicnsiiellc du 4 mars 1$71. Peésidence de m. Capeonniee. Présents : MM. Breyer, Dubois, Foîitaine, Lecomte, Sauveur, de Sélys-Longchamps , Vanden Broeck , Van Volxem , Weinmann , Weyers et Preudhomme de Borre, secrétaire. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance précédente est adopté. MM. Candèze, De Keyn et Dufour se font excuser de ne pouvoir assister à la séance. Le président annonce la perte douloureuse que la Société vient encore de faire dans la personne d'un de ses mem])res effectifs, M. le IX major Barbieux, de Dinaiit, explorateur zélé de la faune lépidopté- rique de cette intéressante localité. Le Conseil, dans sa dernière séance, a reçu membre de la Société M. Michel Mourlon, docteur agrégé de la Faculté des sciences de l'Université de Bruxelles, présenté par MM. de Borre et Weyers. Le secrétaire fait le dépôt, pour la bibliothèque de la Société, du Tome XIII des Annales qui vient de paraître. Il saisit cette occasion pour attirer l'attention de ses collègues sur la liste des membres de la Société, qui y est insérée; il les prie de vouloir bien lui indiquer toutes les rectifications qu'il pourrait y avoir lieu d'y apporter, ainsi que d'avertir soigneusement, dans leur propre intérêt, le Conseil d'administration, de leurs changements éventuels de résidence. L'Académie royale de Belgique, les Bibliothèques des Universités de Bruxelles et de Louvain remercient la Société pour l'envoi des Annales. Le secrétaire lit ensuite une lettre de M. P. L. Sclater, secrétaire de la Société Zoologique de Londres, faisant connaître que cette Société est disposée à accepter un échange de publications avec la nôtre. L'Assemblée décide que la collection entière des Annales sera envoyée à la Société Zoologique de liOndres. Depuis la dernière séance, les ouvrages suivants ont été reçus pour la bibliothèque de la Société : 1° DE Buemeistee-Radoszkovsky et J. SiCHEL. Essai (Vune Mono- graphie des Mutilles de l Ancien Continent. St-Pétersbourg , 1870, 1 vol. in-8°, avec 6 pi. (Don des auteurs.) 2° MuEEAY (Andeew). On the geographical relations of the chief Coleopterous Faiinœ. Londres, 1 vol. in-8°. (Don de l'auteur.) 3" Plateau (Félix). Recherches physico-chimiques sur les Articulés aquatiques. P*" partie. Bruxelles, 1870, 1 vol. in-4°. (Don de l'auteur.) 4° Amiuaire de V Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. XXXVIP année. Bruxelles, 1871, 1 vol. in-18 avec 4 portraits. 5" Bulletin de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Année 1870, n"' 9-10, 11 et 12; année 1871, n^^^ 1 et 2 ; 5 broch. in-8". (Dons de l'Académie royale ; échange avec nos Annales. 6° Bulletin scientifique., historiciue et littéraire du Département du Nord et des pays voisins. IIP année, n" 1. Lille, 1871, 1 broch. in-8°. (Échange avec nos Annales.) T The Entomologisfs Monthly Magazine.^" 82. Mars 1871, 1 broch- in-8°. (Échange avec ncs Annales.) XX 8° Mémoires de Ja Société royale des sciences de Liège. Tomes I, par- tie 1 (1843) et partie 2 (1844), III (1845), V (1848), X (1855), XVIII (1863) et XIX (18GG), 7 vol. iii-S" avec 42 pi. (Don de cpttc Société ; échange avec nos Annales.) 9° BuUettino délia Societa entomologica italiana. Anno 2", trinies- mestre IV. 1 brocli. in-8° avec 1 pi. (Echange avec nos Annales.) L'assemblée vote des remercimeiits aux donateurs de ces ouvrages. Après avoir |entendu MM. Van Volxem et Sauveur, rapporteurs, l'Assemblée vote l'impression, dans les Annales, du travail de M. le baron de Sélys, sur les Odonates de l'Algérie, présenté dans la séance précédente, ainsi que la gravure sur bois de la figure qui l'accompagne. MM. Sauveur et Van Volxem proposent que dorénavant on indique à la suite du titre de chaque travail imprimé dans les Annales, la date de la séance dans laquelle ce travail a été présenté. Cette proposition est adoptée. M. V\^eyers donne lecture, au nom de M. Putzeys, de la note sui- vante : M. Snellen van Vollenlioven vient de publier une nouvelle liste des Coléoptères de la Néerlande. Ce n'est point une simple énuméra- tion des espèces ; les localités où les insectes ont été rencontrés sont relevées avec le plus grand soin ; presque toujours même les explo- rateurs sont désignés. Ce catalogue offre pour nous un grand intérêt, à raison non-seu- lement de la proximité des deux pays, mais surtout parce que la plus grande partie de la Belgique se trouve dans des conditions géologi- ques, botaniques et climatériques analogues à celles que l'on rencon- tre dans la Néerlande. J'ai fait, en ce qui concerne les Carabiques seulement, la com- paraison des deux Faunes. Il résulte de ce travail que 13 espèces signalées en Hollande manquent en Belgique, ou n'y ont point encore été trouvées, et que, par contre, 117 espèces rencontrées sur notre territoire manquent encore chez nos voisins. Voici d'abord les premières : Elaphrus aiireus (Brummen). Carabus glabratiis (Dieren). — Une seule fois. Dyscliirius remotepiinctatus (Moerdyk). — Trouvé par moi-même. Non signalé au catalogue. Aetopliorus imperialis (Rotterdam). Dromius longiceps (Hollande méridionale). Dromius fasciatiis (Leyden, Amsterdam). Dromius obscuroguttatus (La Haye et Ede). XXI Anchomeniis scrobiculatus (Arnhem). Steropus Illigeri (Ede et Wolflieze). La présence de ces deux insectes en Hollande me paraît devoir être confirmée par de nouvelles recherches. Agonum impressum (Une seule fois en Hollande) . Agonum Thoreyi (Amsterdam). Dolichus llavicornis (Gueldre). Ilarpalus quadripunctatus Dej. (Non signalé au catalogue : a été trouvé une seule fois sur la montagne St-Pierre, à Maestricht.) La liste de nos propres espèces est assez longue, mais il faut ne pas perdre de vue que plusieurs d'entre elles se rencontrent, chez nous, dans des terrains calcaires, qui manquent en Hollande. Les noms de celles-ci sont imprimés en italiques. 1. Notiophilus rufipcs. 42. Lagarus inaequalis. 2. » punctulatus. 43. Lyperus atenitnus. 3. Cychrus allenuatus. 44. Omaseus giacilis. 4. Carabus auronitens. 45. Platys ma angustatum. »• 0. » irreyularis . 46. Steropus œthiops. 6. Calosoma sericeum. 47. Pterostichus mêlas. 7. » reticulatum. 48. parumpunctatus 8. Leistus fulvibarbis. 49. Abax car malus. 9. Dyschirius obscurus. 50. )) ovalis. 10. » impunctipeiinis. 51. » parallelus. 11. » chalceus. 52. Amara municipalis. 12. » ungustatus. 53. » cursitaiis. 13. » intermodius. 54. n sylvicola. 14. Brachinus explodcns. 55. » infima. 1.5. » sclopeta. 56. n patricia. 16. Dromius testacevs. 57. » tibialis. 17. » fenestratus. 58. )) famelica. 18. » quadrillum. 59. » curta. 19. Lebia cyanocephala. 60. » vulyaris. 20. » haemorrhoidalis. 61. » nitida. 21. » Clux minor. 62. » niontivaga. 22. Cymindis humeialis. 63. » lepida. 23. » ■vaporarioriiin. 64. )) slriatopuiiclata. 24. » axillaris. 65. Dichirotrichus obsoletus. 25. CaUistus lunalus. 66. Anisodactylus sigriatus. 26. Chlœnius agrorum. 67. ) > nemoiivagus. 27. >> holosericeus. 68. Ophonus obscurus. 28. » tibialis. 69. » punclatulus. 29. Licinus silplioidts. 10. » rupicola. 30. » Hoffmanseggi. 71. » parallelus. 31. Badister unipustulatus. 72. » maculicornis. 32. » pellatus. 73. » signaticornis. 33. Calathus piceus. 74. Harpalus calceatus. 34. Agonum ericeti. 75. » feriugineus. 35. » gracilipes. 76. M lœvicoUis. 36. » austriacum. 77. )) distinguendus. 37. » lugubre. 78. » fuiigiiiosus. 38. » versutum. 79. » melaiicholicus. 39. » dolens. 80. » caspius. 40. » piceum. 81. » flavitaisis. 41. Pœcilus punctulatus. 82. Acupalpus flavicoUis. XXIJ 83. » brunnipcs. i 103. » gilvipes. 84. Bradycellus cognatus. lOi. » Normannum. 85. distinctus. 105. M nigricorne. 86. verbasci. 106. » monticola. St. 87. harpaliuus. 107. » niliilulum. 88. > similis. 108. » alrocœruleum 89. Trechus micros. 109. » fasciolatum. 90. longicornis. 110. » concinnum. 91. « rubens. 111. M fluviatile. 92. Perilep us areolatus. 112. » elongatum. 9i. Tachys quadrisignalus. 113. » ruficorne Si. 94. parvulus. 114. » ephippiiim. 9o. » bisttiatus. 115. M prasiuum. 96. Foclci. 116. » punclulatum. 97. Bembid lium rufescens. 117. » argentcolum. 98. quiiiquestriatum. 99. Mannerheimii. Satilb. Déjà, dans son catalogue de If 100. fumigatum. Sturm signalait cette espèce corn 101. humerale. vant en Hollande 102. quadiipustulatum. M. de Sélys prend ensuite la parole, pour faire la communication suivante : Dans le bulletin du quatrième trimestre de 1870 de la Société entomologique italienne, le professeur Pietro Stefanelli continue son Catalogue des Lépidoptères de la Toscane. Cette fois, il traite des Spliingides et familles voisines, généralement désignées sous le nom de Crépusculaires. Une note de l'auteur constate que, malgré les expériences faites en divers pays et commencées il y a bien longtemps, l'origine du son produit par VAcherontia Atropos est encore douteuse. A l'article du Deilephila eupliorbiœ, M. Stefanelli signale comme aberration ou hybridel un exemplaire ayant les ailes supérieures comme celles de la variété représentée par Hubner, figures 139-140, mais dont les ailes inférieures d'un roussâtre clair sont dépourvues de bande noire au bord terminal. Ce dernier caractère de l'exemplaire unique pris par M. Federico Pescetto , est celui sur lequel j'ai fondé la variété horoscopiœ, connue également par un seul exem- plaire. Le professeur Stefanelli constate enfin que, malgré les recherches les plus actives, personne n'a jamais pu prendre le Deilephila esulœ, de Boisduval, ni en Toscane, ni en Calabie, contrées qui lui sont assignées comme patrie. Il est en conséquence porté à adopter l'opi- nion de ceux qui regardent cette prétendue espèce comme fondée sur des exemplaires de D. eupliorbiœ ou hippophaes, colorés artificielle- ment par des marchands malhonnêtes. « Peut-être, ajoute-t-il, une véritable aberration du D. eupliorbiœ., ou bien un hybride provenant de l'accouplement de cette espèce avec XXIII riiippopliaes, a-t-elle servi de modèle à ceux qui, par l'appât vil d'un profit illicite, ont commencé à préparer le Deilephila esulœ artificiel.» J'ai pensé utile de reproduire ici le témoignage si important de M. le professeur Stefanelli, parce que je suis de ceux qui, dans nos bulletin? mêmes (séance du 6 avril 1867, Tome XI, p. xvi), ai cru que la préparation artificielle de Vesulœ n'était pas encore bien prou- vée, "et que j"ai rapporté le témoignage des auteurs qui ont assigné la Toscane et la Calabre comme patrie à cette espèce nominale. M. de Borre donne lecture de la notice suivante de M. le D"" Cau- dèze : On sait que la ville de Verviers possède beaucoup de fabriques de draps, et reçoit journellement de grandes quantités de laines de divers pays, et notamment du Cap, d'Australie et de Buenos-Ayres. Mon ami, le D"" Chapuis, habitant cette ville, fait rechercher dans une des fabriques en question les insectes que renferme la laine qu'elle reçoit, laine qui provient exclusivement de Buenos-Ayres. Il a obtenu de la sorte une quantité incroyable de Coléoptères, parmi lesquels plusieurs de la plus grande rareté. Il a eu l'obli- geance de me céder les Lamellicornes qui sont, on le comprend, les plus abondants dans cette singulière localité, les coprophages surtout. Voici la liste des Lamellicornes recueillis de cette manière : Megatofa bonariensis Cdz. (n.sp.) 1 exempl. » bicolor Guér. 2 exempl. Canthon conformis llarold. 1 exempl. >) podagricus Ilar. 2 exempl. » seminulum Har. 1 exempl. » edentulus Har. 2 exempl. » cupricollis Bar. 1 exempl. » latipes Bl. une vingtaine. » bispinus Germ. une douzaine. » sanguineomaculatus Bl . 9 exempl. Scatonomus insignis Har. 2 exempl. Onlhocharis sp. nov. 1 exempl. Canthidium ôrereHar.Un millier et au- delà! Chœridium apicatum lier. 2b exempl. » robu«^um Har. Une cinquantaine Onlherus Alexis Bl. 8 exempl. Phanœus spkndidulus Fabr. Une centaine. Gromphas inermis Har. Une douzaine. Onthophagus hirculus Mann. Une cinquant. Euparia coitulata Har. 4 exempl. Alœnius opalroides Bl. Un assez grand nom- bre d'exemplaires. Âiœnius sp.Vn assez grand nombre d'exempl. Aphodius sp. nov. Un assez grand nombre d'exempl. Chœlodus discus De']. En très grandequantité. Trox suberosus F. En nombre. » leprosus Bl. En nombre. - pilularius Germ. En nombre. » trisulcalus Curtis. En nombre. Alhyreus viridipennis Cdz. (sp. nov.) ! ex. Bolboceras scutpturalus Man. 1 exempl. Liogenys flavus Cdz. (sp. nov.) 3 exempl. Homalochilus niger Bl. En nombre. Homonyx cupreusGaér. ] exempl. Sulcipalpus valdivianus Phil. 1 exempl. Leucolhyreus rugipennis Bl. Une dizaine. Ctjclocephala nigrocephala Sch. I exempl . Podalgus bonariensis. o exempl. Dilaboderus Abderus Sturm. 6 exempl. Heterogomphus Pauson Perty. 14 exempl. Phileurus vervex Burm. Plusieurs exempl. Blœsia alra Burm. 1 exempl. Euphoria luridaF. 1 exempl. Je signalerai particulièrement dans cette liste les Megatopa io^ nariensis et Atliyreus viridipennis qui sont nouveaux; en outre les Scatonomus insignis, Onthocharis '&^.QiHomonyx cupreiis qui sont très- peu répandus dans les collections. Cette dernière Rutélide, découverte XXIV d'abord à Port Famine, sur le détroit de Magellan, a été signalée plus tard dans l'Entre-Rios, mais est restée, malgré sa grande taille (25 mill.), une rareté entomologique. Quant à VOnthocharis, l'espèce est peut-être inédite, mais n'ayant pas fait les reclierches suffisantes, je m'abstiens de me prononcer à cet égard. M. deBorre fait les communications suivantes : Notre collègue, M. G. R. Crotch, bibliothécaire à Cambridge, a récemment examiné et déterminé toutes les Coccinellides des collec- tions du Musée royal, que je lui avais communiquées. Il y a trouvé quelques espèces ou variétés exotiques nouvelles, dont il m'a fait espérer la description dans nos Annales. Il m'a prié d'informer les entomologistes qu'il recevra avec plaisir en communication leurs Coccinellides, qu'il s'empressera de leur déterminer, étant occupé à un grand travail monographique sur cette famille. Il fera aussi volontiers des échanges et des achats. M. Crotch croit avoir déjà vu en Angleterre VAmara indmsa^ cette nouvelle espèce décrite par M. Putzeys dans un de nos derniers comptes-rendus . M. Putzeys a bien voulu examiner tous les Carabiques de l'envoi que notre collègue, M. Purves, m'a fait de ses chasses à Roumont, près Bastogne. Il n'y a pas trouvé moins de cinquante deux espèces, ce qui constitue un contingent déjà très-notable pour la faunule locale. Je ne crois pas cependant qu'il soit nécessaire d'insérer à notre compte-rendu cette liste entière, dont voici seulement les espèces les plus marquantes. Elaphnis cupreus, Carabus piirpurascens (avec parfois une tendance très-marquée à passer à la variété exasperatus), Patrobiis excavatus^ Anchomenus oblongus, Agonum gracile, Pterostichus parumptuictatus, dix espèces d'Atnara (aulica, consiilaiis, apricaria, plebeja, viilgaris, trivialis, acuminata, familiaris, bifrons, rufocincta), Bembidium flam- mulatum et B. Mannerheimn Sahlb. \j''Agomi'm gracile se trouvait déjà dans une boîte contenant des Coléoptères pris dans la même localité par notre jeune collègue, M. Vandenbroeck, et que j'ai montrés à plusieurs de nos confrères lors de notre dernière séance. M. Vandenbroeck avait encore pris deux espèces dont la détermi- nation avait paru contestable. L'une, que j'avais prise à tort pour le Pœderus limnophilus Er., est le P. caligalus Er., mais elle présente quelque différence avec les individus de cette espèce que nous ren- controns dans les parties centrales du pays; ces derniers, ainsi que j'ai pu m'en assurer au moyen de la collection de M. Van Volxem, sembleraient plutôt appartenir à la forme nommée P. paludosus Die- XXV trich, et que M. Kraatz (Naturg. 1ns. Deutschl, II, 729 et 1060) rap- porte, comme une variété à peine distincte, à P. caligatus. L'autre espèce est, ainsi que je l'avais indiqué, la Donacia bidejis^ une bonne espèce du genre Donacia. L'exemplaire trouvé à Roumont, une femelle, a les cuisses tellement dépourvues d'éperons en appa- rence, que cette circonstance avait jeté du doute sur la validité de ma détermination, confirmée aujourd'hui par notre collègue, M. Sauveur. M. Lacordaire (Mon. des Coléopt. subpentam. phytophages,!, p. 118) caractérise du reste comme suit la femelle de cette espèce : " Femo- ribus posticis dente tantum unico, parvo, nonnunquam obsolète ar- matis. » En même temps que cet exemplaire, je puis aujourd'hui présenter à la Société, quatre autres Donacia bidens (2 mâles et 2 femelles) prises à Carlsbourg, par les professeurs et élèves de l'école normale primaire. Cette espèce se prend donc sur plusieurs points de la pro- vince de Luxembourg. Je mettrai encore sous les yeux de l'Assemblée deux captures inté- ressantes : Pyrochroa pectinicornis L. pris dans le courant de l'été dernier à Louette-S*-Pierre, près Gedinne, par M. F. Gravet; et Aphodius porcus Fab. pris en septembre 1870, à S*-Gilles lez-Bru- xelles, par M. Gust. Collin. M. Van Volxem communique une intéressante monstruosité ou arrêt de développement, qu'il a rencontrée chez un Carabus auratus. L'exemplaire en question a le pronotum formé de deux portions laté- rales à peu près trapézoïdales, se réunissant par une courte suture centrale, devant et derrière laquelle se trouvent de profondes échan- crures. Ce fait, dit M. Van Volxem, paraît contredire l'opinion d'Au- douin, reproduite par Lacordaire, et d'après laquelle chacun des trois arceaux du thorax se composerait, à sa partie supérieure, de quatre pièces en série longitudinale qui se seraient réunies. Ici on voit, au contraire, une réunion sur la ligne médiane de deux pièces latérales disposées transversalement. M. de Borre émet l'avis que le fait observé est trop intéressant pour ne donner lieu qu'à une aussi courte mention dans le compte- rendu de la séance. Il engage M. Van Volxem à en faire l'objet d'une note accompagnée d'une figure. M. Van Volxem présente ensuite un Hydroportis nouveau pour la faune belge, //. qumquelineatus Zett., indiqué comme propre à la Laponie et à l'Ecosse septentrionale. L'exemplaire présenté a été pris à Laeken par M. Van Volxem. La séance est levée à 9 1/4 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. d XXVI Assemblée mensuelle du f" avril f S71. Pkésideî^ce de m. Capeonniee. Présents : MM. Breyer, Candèze, De Keyn, Dufour, Fologne, Lecomte, Kosart, de Sélys-Longchamps, de Thysebaert, Vanden Broeck, Van Volxem, Weinmann, Weyers et Preudhomme de Borre, secrétaire. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de la séance précédente est adopté. M. Fontaine fait excuser son absence. Le directeur de l'Listitut agricole de l'État à Gembloux remercie la Société pour l'envoi des comptes-rendus. Il est donné lecture d'une lettre de M. le professeur Bonizzi, secré- taire de la Société des Naturalistes de Modène, faisant connaître que cette société accepterait volontiers un échange de publications avec la nôtre et annonçant l'envoi de tout ce qu'elle a fait paraître jusqu'ici. La Société décide que la collection complète des Annales sera envoyée à la Société des Naturalistes de Modène. Depuis la dernière séance, les ouvrages suivants ont été reçus pour la bibliothèque de la Société : 1" Chevrolat (Aug.). Description de deux Dorcadion nouveaux et observations sur quelques autres espèces du même genre, Paris, 1870, 1 broch. in-8''. (Don de l'auteur. 2" The Transactions of the Ento^nological Society of London for the year 1870. Parts IV and V. 2 broch. in-8" avec 2 pi. (Échange avec nos Annales.) 3° Amiuario dellaSocieta dei Naturalisti in Modena. Annol. Modène, 1866, 1 vol. in-8'' avec 8 pi. (Don de la Société des Naturalistes de Modène ; échange avec nos Annales.) 4° Bulletin scientifique, historique et littéraire du département du Nord et des pays voisins. III" année, n" 2. Lille, 1871, 1 broch. in-8°. (Échange avec nos Annales.) 5" The Entomologistes Monthly Magazine.'S'' 83. A\rû 1871, 1 broch. in-8^ (Échange avec nos Annales.) Il est donné lecture d'un rapport de MM. Putzeys et Mors, con- cluant à l'impression dans les Annales du mémoire de M. de Chaudoir : Révision des Pogonides. L'Assemblée vote cette impres- sion. XXVII M. de Borre présente le manuscrit d'un travail intitulé : Catalogue synonymique et descriptif chine petite collection de fourreaux de larves de Phryganides de Bavière, donnée à la société entomologique par M. Walser. Il donne lecture de l'introduction de ce travail et met sous les yeux de l'assemblée cette collection, mise en ordre par ses soins dans une caisse vitrée. MM. de Sélys-Lonchamps et Candèze sont nommés commissaires pour l'examen de ce travail. M. Candèze fait connaître qu'il a accepté des éditeurs des Suites à Buffon la mission de surveiller la publication de la deuxième partie du tome IX du Gênera des Coléoptères, de feu Lacordaire. Le manus- crit en était heureusement terminé, à la table près, de sorte que le volume ne tardera plus longtemps à paraître. M. Chapuis, qui est aujourd'hui possesseur des Chrysomélines et familles suivantes de la collection Lacordaire, s'est chargé de terminer l'ouvrage de son savant maître. M. de Borre donne lecture de la note suivante : « Je viens déterminer le classement des Saturnides delà collection générale du Musée royal d'histoire naturelle. Ces Lépidoptères avaient été déterminés, à part nos espèces d'Europe, par M. P. Maas- sen, d'Elberfeld, qui a assisté l'automne dernier à une de nos séances. M. Maassen, qui a en préparation un travail iconographique sur ce groupe, doit en donner une nouvelle classification. Toutefois, comme cette classification n'a pas encore subi l'épreuve de la publicité, j'ai cru devoir provisoirement ranger nos Saturnides conformément au travail de M. Fr. Walker {List of the spécimens of Lepidopterous Insects in the collection of the British Muséum, Parts V and VI, Lepi- doptera Heterocera, 1855), le dernier travail d'ensemble qui ait paru sur la tribu. Cet ordre ne peut, dans aucun cas, être que provisoire ; M. Walker a groupé géographiquement les espèces de chaque genre, ce qui porte atteinte à un très grand nombre d'afiinités incontesta- bles. Il me suffit de citer VAttacus Atlas qui, comme indien, s'y trouve séparé des A. Aurota, Speculifer, Hesperus, etc., de l'Amé- rique méridionale, par les Attacus africains, qui sont tout différents par le faciès. n Cependant, conformément aux idées de M. Maassen et des autres spécialistes actuels, j'ai introduit au milieu des Saturnides quatre genres que M. Walker n'y plaçait pas, quoiqu'il en indiquât les affi- nités avec ce groupe. Ce sont les genres Cricula Wlk., qui vient se placer très naturellement après les Copaxa, Adelocephala H.-Sch., Dryocampa Harris et Lonomia Wlk., trois genres de transition, qui peuvent également raisonnablement s'aligner à la fin de la tribu, à la suite des Eacles. XX vil I » Quant au genre Ëndromis Ochsenh., auquel appartient notre /i'. virsicolora indigène, M. Walker en fait une tribu (famille est le ternie dont il se sert) distincte des Saturnides. M. Maassen ne croit l)as qu'il mérite cette distinction. Je le laisse à la suite des Saturnides sans me prononcer à cet égard. Liste des Saturnides du Musée royal d'histoire naturelle DE Belgique. Genre Attacus Hubner. 1. Aurota Cramer. 4 Ç> . 2. speculil'er Walker. I cf. 3. Hesperiis L. (.sp/cndidiis Pal. deBeauv.). 1 cf , 3 9 . 4. JacobEeœ Wlk. 2 cf. 5. Aricia Wlk. 2 cf. 6. Ethra Wlk. 3 o^, 3 9 . 7. Biiuhinise Bdv. 2 9. 8. Atlas L. 2 cf . n mr Y Wlk. 2 9 . » var. £ Wlk. 1 cf • 9. Arriiidia Milne-Edw. [Ricini Bdv.). 1 (f . 10. Cynthia Driiry. 3 (f , 2 9 . » tar. (insuluris) . 1 cf- Genre îjîainîa Hubner. 11. Promelhea Drury. 2 cf, 2 9. 12. Cecropia L. 1 (f, 3 9. 13. Calleta Weslw. 1 cf > 1 9 • Genre Teiea Hubner. 14. Polypheraus Cramer. 1 cf,! 9- Genre .««ngana Walker. 15. Sapotoza Westw. 1 cf • Genre copaxa Walker. 16. CanellaWlk. 2 (f , 1 9 . 17. Lavendera Westw. 1 cf. Genre n-icuia Walker. 18. trifenestrata Helfer. 4 cf , 5 9 . Genre Aniiieiwa Hubner. 19. CythereaFab. [ca'pensisQTnm .) 5d^,3 9. » 'car. 1 9' 20. DioiieFabr. 1 9. » var. Y Wlk. 1 Q. 21. Yama-mai Gu.-Mén. 1 cf.l 9 22. Katitika Weslw. 1 cf , 1 9 • 23. Eucalypti Scott. 1 cf ? (Exem- plaiieen très mauvais état.) Genre Tropiea Hubner. 24. Luna L. 2 cf , 1 9. 25. Mimosœ Bdv. 1 cf. 26. SeleneHubn. 1 cf. Genre .««aturiiia Scbrank. 27. Pyiu(i) Borkh. 4 cf , 4 9. 28. Spiiv-i Borkh. 1 cf , 2 9 . 29. Pavonia L. {carpini auctor.). 4 cf, 49. Genre Peri.xoinona Walkcr. 30. CŒCiGENA Kupido. 1 cf > 1 9 • Genre ririna Walker. 31. seraicseca Wlk. 1 cf. Genre iflyperohii-ia Hubner. 32. loFab. (mn«Wlk.)lcf,39. » tar. i3 Wlk. 1 cf • 33. Armida Fab. 1 9 . 34. Nyctimene Latr. 2 cf , 2 9 . 35. Sp. (xmvylaris Bdv. in Utt.) 1 cf,2 9. 36. brasilien.sis Wlk. 3 cf , 2 9. 37. Libéria Hubn. 2 cf , 1 9 • 38. cTuenta Wlk. 1 cf • 39. cineiea Wlk. 1 9 . 40. inornata Wlk. 1 cf , 1 9 . 41. incisa Wlk. [Nausica Hubn.). 4cf, 29. (I) Les noms des espèces européennes sont en petites capitales. XXIX 42. Nausica Cramer. 1 9 • Genre tsisaOchscnheimcr. 43. Tau L. 6 cf , 5 9 . Genre Bj-aiimœa Walkcr. 44. Whitei Butler. 1 çf • Genre Hcmiicuca Walkei'. 45. Mnja Drury. 1 cf. Genre RUescyntis Hnbner. 46. Erythrinœ Fab. 3 cf , 3 9 . 47. xanthopus Wlk. 3 cf. Genre moiippa Walker. 48. SabinaWlk. 2çf, 1 9. Genre a»irphia Hubner. 49. Tarquinia Cramer. 2 cf. 50. Calchas Cramer. 1 9 • 51. trianguliim Wlk. 1 cf- 52. Ursina Wlk. 1 cf. 53. Sp. (TheolroiniaBdy.inUU.). 1 (f. 54. Eumenides Cramer. Içf, IQ. 55. Rosacordis Wlk. 1 cf» Genre i:a<'if« Hubner. 56. iiDperialis Drury. 1 cf , 1 9- 57. Lao('oonCraraer{rfy«feFab.). 58. magnificaWlk. 1 cf, 1 ?• 59. ducalisWlk. 1 cf- 60. cacicus Wlk. 1 cf , 1 9 • 61. principalis Wlk. 1 cf- » var. y Wlk. 1 cf. Genre Aiietoct-piiaia Herr.-Schaff. 62. anthonilis H.-Sch. 1 cf , 1 9 • Genre nryot-ampa liarris. 63. stigraa Fabr. 1 9 . 64. Virginiensis Drury. 2 9- Genre i^onomia Walker. 65. apicalisWlk. 2 o^, 1 9. 66. albigultaWlk. 6 cf , 3 9 . Genre ■•;gi1 >. X ( >» 1866-67) » 50 » » » XI { 1) 1867-68) M 48 » M » Xll ( » 1868-69) » 57 B B » XIII ( » 1869-70) )> 61 » » » XIV ( » 1870-71) )) 66 LXV Il en résulte que le nombre de Sociétés avec lesquelles nous sommes en relation d'échanges, se trouve porté à 50. Ce résultat remarquable est dû, d'abord à l'initiative de notre col- lègue, M. Weyers, et actuellement au zèle infatigable de notre secré- taire, M. de Eorre. Comme suite à ce qui précède, notre bibliothèque a pris une importance relativement considérable. Nous espérons, par l'exacti- tude dans nos rapports d'échanges, conserver et augmenter nos rela- tions à l'étranger. La convention avec le Musée d'histoire naturelle continue à rece- voir son application. La Direction vient d'accomplir une de ses obli- gations, la plus importante, en mettant à notre disposition un local convenable. Vous pouvez en juger, Messieurs, et vous aurez certaine- ment la conviction que les choses se sont faites le mieux qu'il a été possible. Ce résultat est plein de bonnes promesses pour l'avenir, et je pense, Messieurs, que vous serez d'accord avec moi pour remercier la Direction intelligente qui a présidé et pourvu aux exigences de cette installation. Ce fait accompli nous met en demeure de remplir notre obligation, de continuer et d'achever la collection nationale qui incombe à nos soins. Quelques parties sont en voie d'achèvement. Dans les Coléoptères, ce sont les Carabiques et les Psélaphiens ; dans les Lépidoptères, les Rhopalocères et les Hétérocères jusqu'aux Noctuides ; puis les Névroptères-Odonates et les Orthoptères. Ces travaux sont dûs à MM. Breyer, Putzeys, de Sélys et Weinmann. La nomenclature des travaux à effectuer serait infiniment plus longue à énumérer que celle que je viens de présenter; aussi j'ose es- pérer que nos honorables collègues spécialistes voudront bien mener à bonne fin l'œuvre importante dont ils ont bien voulu se charger. Notre nouveau local réunissant la bibliothèque, les collections et tout l'espace nécessaire, facilitera certainement l'accomplissement des travaux désirés. Notre situation financière est bonne ; le second subside alloué par le Gouvernement a comblé, et au-delà, notre arriéré, et nous finis- sons avec un reliquat d'environ 815 francs à reporter sur l'exercice prochain. Le projet de budget que nous allons avoir l'honneur de vous présenter, offre un excédant des recettes sur les dépenses, de fr. 1,000-46. En bonne administration, il va falloir pourvoir à deux nécessités : 1 ■ celle du coloriage des planches restées en noir d'un certain nombre de volumes de nos Annales ; et 2" la reliure des livres et brochures de notre bibliothèque. L'accroissement de nos échanges nous fait prévoir que, dans peu de temps, nous nous trouverons au dépourvu ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. t. LXVI de volumes à planches coloriées, si nous ne prenons des mesures dès- à-présent. Il est tout aussi nécessaire à la conservation de notre bibliothèque, qu'il y soit procédé à des reliures; il est inutile que je signale les inconvénients qui résultent des livres brochés, en livrai- sons, et parfois en feuilles ; dans cet état, il ne faudrait jamais les prêter au dehors. Pour cette année, l'excédant que je viens d'indiquer, pourrait être appliqué, tout au moins en partie, à colorier nos planches noires et relier quelques-uns de nos volumes. Nul doute qu'à l'avenir nous ne trouvions les ressources néces- saires pour assurer le service si intéressant de notre bibliothèque. {Applaudissements.) M. Peteau donne lecture du rapport de la commission de vérifica- tion des comptes sur ceux de l'année sociale 1870-71. Ces comptes sont approuvés. M. Pologne, trésorier, rend compte de la situation financière, et donne lecture du projet de budget pour l'année 1871-72. M. Colbeau propose de porter à 15 francs la cotisation annuelle et le prix du volume des Annales. Cette proposition, appuyée par M. Weinmann, est mise aux voix et rejetée par 20 voix contre 7. Le chiffre de la cotisation reste maintenu à douze francs. MM. Breyer et de Sélys-Longchamps demandent que dorénavant, quant à la fixation de la cotisation, sauf le cas d'existence de propo- sitions contraires au maintien du chiffre, on ne fasse pas figurer cette fixation à l'ordre du jour de l'assemblée générale. Plusieurs membres objectent que les statuts l'exigent. M. de Sélys déclare que, dans ce cas, il en ferait l'objet d'une proposition formelle de modification sta- tutaire. La question est renvoyée à l'examen préalable du Conseil d'administration. Les divers articles du budget sont successivement votés, avec quelques modifications et additions au projet présenté. L'ordre du jour appelle la discussion de la proposition du Conseil d'administration de reporter au 1" janvier le commencement des années sociales et l'assemblée générale au mois de décembre, par modification aux statuts de la Société. MM.Capronnier et Pologne exposent les motifs de cette proposition, qui est tour-à-tour combattue et défendue par plusieurs membres. L'amendement présenté par M. Breyer, de' se borner à un simple changement de date sur les volumes des Annales, n'est pas admis. Il est ensuite procédé au vote par appel nominal sur la proposi- tion; dix-huit membres répondent : oui, et neuf, non. En consé- quence la proposition, ayant réuni les deux tiers des voix,est adoptée. Ont voté pour : MM. Andries, Bommer, Dufour, Pologne, Fontaine, LXVIi Lecomte,Mélise, Peteaii, Preudhomme de Borre, Quaedvlieg, Saiidoz, de Sélys-Longcliamps, Thielens, Vanden Broeck, Van Volxem, Wein- mann, Weyers et Capronnier, président. Ont voté contre : MM- Breyer, Colbeau, De Keyn, De Lafontaiiie, Dubois, Dupont, Fondu, Plateau et Sauveur. La proposition de M. Van Volxem, de prendre une résolution ainsi formulée : « Tout manuscrit déposé devient la propriété matérielle de » la Société, et l'auteur peut seulement en prendre ou faire prendre )) copie à ses frais et sans déplacement, » est adoptée à l'unanimité des membres présents. M. Weinmann déclare retirer sa proposition d'étendre aux mem- bres régnicoles la faculté de se libérer de la cotisation par un paie- ment de 150 francs. Le même membre développe une proposition tendant à fixer une pénalité pour tous les détenteurs de livres de la bibliothèque qui ne se conforment pas au règlement, et à charger le Conseil d'appliquer cette mesure. Cette proposition est discutée, mise aux voix et adoptée. M. Colbeau propose de fixer l'amende à 50 centimes par contra- vention aux articles du règlement de la bibliothèque. Cette proposi- tion est aussi adoptée. Il est ensuite procédé à l'élection de trois membres du Conseil d'administration. M. Dupont fait connaître les motifs qui l'obligent à décliner un nouveau mandat. MM. Preudhomme de Borre, Vanden Broeck et Weyers sont élus. MM. Andries, Alfred De Lafontaine et Peteau sont ensuite réélus membres de la commission de vérification des comptes. MM. Breyer, Pologne, Van Volxem et Weyers sont réélus mem- bres de la commission des collections, et M. Weinmann est désigné ^ pour remplacer M. de Borre dans cette commission. Sur la demande du président, l'assemblée déclare qu'il est bien entendu que la décision qu'elle a prise relativement au changement du commencement de l'année sociale doit s'entendre dans le sens que l'année 1871-72 qui va commencer, se prolongera jusqu'au 31 dé- cembre 1872. A la demande de plusieurs membres, il est décidé que la séance mensuelle prochaine n'aura lieu que le samedi, 14 octobre. L'assemblée s'occupe ensuite de la fixation du lieu où se fera l'excursion entomologique annuelle de 1872. Les localités proposées par divers membres sont : Calmpthout, Chimai, Habay-la-Neuve, Hastière, la vallée de la Lesse et Virton. Le choix de l'assemblée se porte sur Hastière (province de Namur). La séance est levée à trois heures un quart. CATALOGUE DE LA BIBLIOTHEQUE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. Le Catalogue de la Bibliothèque de notre Société a été publié une pre- mière fois dans le Tome IX de nos annales. Depuis cette époque, le nombre des ouvrages dont elle se compose, est à-peu-près doublé, et l'accroisse- ment annuel va constamment en progressant. Pendant quelque temps ensuite, les volumes des Annales ont fait con- naître les ouvrages entrés chaque année. Puis il a été décidé que cetio piiblication n'aurait plus lieu, Tindication des volumes reçus figurant déj\ au compte-rendu de chaque séance mensuelle, mais que le Conseil aviserait à faire publier ultérieurement une révision du Catalogue général. En dressant les Liventaires manuscrits de notre Bibliothèque, j'ai pensé qu'il serait utile et pratique d'établir le Catalogue de telle manière qu'il n'y eût plus dorénavant d'autres changements à y faire que d'en publier les compléments successifs. Dans ce but, j'ai adopté quatorze divisions systématiques pour le classe ment des ouvrages : LXIX 1° Entomologie générale et appliquée; ouvrngcs traitant d'insectes de plusieurs ordres ou d'articulés de plusieurs classes; 2° Coléoptères; 3° Lépidoptères; 4° Névroptères et Orthoptères ; 5«* Hyménoptères; G" Diptères; 7° Hémiptères; 8" Aptères, Aphaniptères, Thysanoures, Arachnides, Myriapodes; 9^ Crustacés et Cirrhipèdes; 10« Vertébrés; 11° Mollusques et animaux inférieurs; ]2'' Histoire naturelle générale, Zoologie générale. Botanique, Géo- logie, Minéralogie; 13*" Ouvrages divers; 14° Revues périodiques, publications des Sociétés savantes. A chacune de ces divisions, j'ai consacré un petit cahier ou fascicule. Aussitôt qu'un fascicule sera rempli, une copie, dans laquelle les ouvrages seront rangés suivant l'oidre alphabétique des noms des auteurs, pourra être livrée à l'impression, en même temps que le dépouillement des ouvrages de la division se continuera dans un fascicule suivant. De cette manière, le Catalogue paraîtra intégralement et d'une manière indéfinie, méthodique- ment divisé, au fur et à mesure de l'avancement du travail. Les collections ou portions de collections des publications des Sociétés savantes constituent, et constitueront de plus en plus, la partie fondamentale de notre Bibliothèque. Mais la plupart d'entre nous sont loin de se rendre compte de ce que nous possédons de cette manièi'e, et nos études doivent naturellement souffrir de l'ignorance oij nous restons à cet égard. Tout au plus ceux qui assistent régulièrement aux séances, pourraient, en jetant un coup d'œil sur la table des ouvrages reçus, prendre note des travaux qui les intéressent pour le moment; mais nos collègues de la province sont abso- lument privés de cet avantige. Ce point a déjii préoccupé la Société. On avait cru pouvoir obvier à l'in- convénient que je signale, en chargeant tantôt l'un, tantôt l'autre de nos collègues, d'analyser les ])uI)licution3 reçues. L'expérience a démontré que cette manière de procéder était peu pratique, et elle a été abandonnée. Plus tard, il a été question plusieurs fois de faire paraître, à la (in de LXX chaque année, le sommaire des travaux contenus dans les publications reçues des Sociétés savantes avec lesquelles nous sommes en correspon- dînce, mais aucune décision n'a été prise à cet égard. Je crois avoir trouvé un autre moyen de ne pas laisser perdre ces ren- feignements si précieux pour nous; et ce moyen aurait sur les précédents l'avantnge de ne pas laisser éparpillées des indications de toute espèce dans les volumes successifs de nos Annales. Dans le Catalogue de la B'bliothèque, je me suis décidé à traiter les Mémoires compris dans les Annales et publications périodiques absolument comme ceux que nous possédons en exemplaires séparés. Ils se trouveront donc répartis, comme ceux ci, dans les quatorze divisions, avec l'indication de la collection et du volume oii on pourra les trouver. Ce travail, eu égard surtout à son utilité pratique et à l'importance scientifique qu'il donnera à notre nouveau catalogue, n'est pas aussi considérable qu'on pourrait le croire. Quelques années suffiront, je pense, pour compiler tout ce que nous possédons déjà, et l'enregistrement des accroissements mcti- suels sera une tâche très facile. Les noms des auteurs qui font ou ont fait partie de notre Société, on qualité de Membres honoraires, effectifs ou correspondants, sont imprimés en caractères gras, pour permettre d'établir facilement au besoin la pai t bibliographique de chacun de nous dans la Bibliothèque sociale. Lq Secrétaire et Bibliothécaire. A. Preudhomme de Borre. LXXl DIVISION II. COLÉOPTÈRES. FASCICULE I. N" de l'Invent général. Allard (Ern.) — Monographie des Galérucides d'Europe, du nord de l'Afrique et de l'Asie. Tribu des Alticides ou Galérucides Anisopodes. — 1866, 1 vol. in-12. 122 — Notes pour servir à la classification des Coléoptères du genre Sitones. — Paris, 1864, 1 broch. in-8°. 218 — Mélanges entomologiques. Étude sur le groupe des Brucliites d'Europe et du Bassin de la Méditerranée. (Ann. Soc. Ent. de Belg., XI.) 1 AssMUSS (E.-Ph.) — Elwas uber Callidium russicum Fabr. (Wien. Ent. Monatsch., II.) 52 — Muthmassliche Lebensweise der Larven von Serro- palpus barbatus Schall. (Ib. III.) » AuBÉ (Ch.) — Note sur la famille des Psélaphiens. — Paris, 1833, 1 br. in- 8°. 57 Baly (J.-S.)-- Descriptions of New Phjtophaga. (Trans. Ent. Soc. Lond. Ser. III, I.) 51 — Descriptions of uncharacterized Gênera and Species of Phytophaga. (Ib. II.) » — Further Descriptions of New Gênera and Species of Phytophaga. (Ib. ib.) » — Descriptions of New Gênera and Species of Phyto- phaga. (Ib. ib.) » — New Gênera and Species of Gallerucidse. (Ib. ib.) » — Phytophaga Mclayana; a Revision of the Phytophâgous Beetles of the Malay Archipelago, with Descriptions of the New Species corected by A. R. Wallace. (Ib. IV.) „ — Characters of some undescribed Species of Phytophaga belonging to the Families Cassididae and Hispidae. (Ib. 18G9.) » — Descriptions of New Gênera and Species of Hispidae; with notes on some previous-ly described species. (Ib. ib.) » Bâtes (Fred.) — Descriptions of New Gênera and Species of Hete- romera. (Ib. 1868.) > LXXII Bâtes (H.-W.) — On the Species of Agra of the Araazons Région. (Ib. II.) » — New Species of Agra in tlie Collection of M' W.-W. Saunders. (Ib, ib.) » — Contributiuns to an însect Fauna of the Amazon Valley (Coleoplera, Prionides). (II). 1869.) » — New species of Coleoptera from Chontales, Nicaragua. (Ib. ib.) » — On a new genus and some new species of Copridoe (Lamellicornia), (Ib. 1870.) » — Contributions to an Insect Fauna of the Amazon Valley (Coleoptera, Ceramb3'cidœ). (Ib. il).) » — Note sur la synonymie des espèces de Coptodérides décrites par M. le baron de Chaudoir et H.-W. B;ttes. (Ann. Sjc. Ent. Belg. XllI.) 1 Bertoloni (G.) — lUustrazione dei Prodotti naturali del Mozara- bico. Dissertationi IV e V. — Coleotteri — Bologne, 1853-5(3, 2 broch. in-4o. 278. 279 — Descrizione di due Specie di Coleotteri Mosambicesi. — Bologne, 1865. In-4". 64 de BonvOUloir (Vicomte H.) — Essai monographique sur la famille des Throscides. — Paris, 1859, 1 vol. in-8». 77 Bouillon (J.-B.) — Un numéro de la Faune entomologique belge. Coccinelles des auteurs. (Ann. Soc. Ent. Belg. II.) 1 — Catalogue des Coccinellidées de Belgique, avec addi- tions et corrections au travail sur cette famille. (Ib. III.) » DE Brème (Marquis F.) — Monograjjhie de quelques genres de Coléoptères Hétéromères appartenant à la tribu des Blapsides. — Paris, 1842, 1 br. in-8^ 104 Brown (Edwin.) — On the Au.^tralian species of Tetracha. (Trans. Ent. Soc. London, 1869-) 51 Candèze (E.) — Monographie des Elatérides. — Liège, 1857 à 1863, 4 vol. in-8°. 79 — Histoire des métamorphoses de quelques Coléoptères exotiques, — Liège, 1861, 1 vol. in-8°. 78 Chapuis (F.) — Monographie des Platypides. — Liège, 1866, 1 vol. in-8°. 82 — Synopsis des Scolytides. — Liège, 1869, 1 vol, in -8». 123 Chapuis (F.) et Candèze (E.) — Catalogue des Larves de Coléoptères connues jusqu'à ce jour, avec la descrip- tion de plusieurs espèces nouvelles. — Liège, 1853, 1 vol. in-S". 81 LXXIII de Cliaudoir (Baron M.) — Catnlogue de la Collection de Cicindélctes de M, le baron de Chaudoir. — Bruxelles, ]865, 1 vol. in-8«. 91 — Essai sur les Féronies de l'Australie et de la Nouvelle- Zélande. — Moscou, 1865, 1 vol. in-S". 92 — Monographie du genre Collyris Fabricius. — Paris, 1864, 1 br. in-8°. 94 — Note sur le groupe des Stomides et description d'un nouveau genre de celui des Somoplatides. Moscou, 1846, 1 br. in-8°. 95 — Descriplion d'une Antliia inédite et de quatre nouvelles Polyhirraa. — Paris, 1866, 1 br. in-8". 96 — Supplément à la monographie du genre Pelecium. — Paris, 1866. In-8°. » — Révision du Groupe des Ozénides. (Ânn. Soc. Ent. Belg. XL) 1 — Note sur le genre Oxystomus. (Ib. ib.) » — Note sur le genre Carenum Bonelli (Ib. ib.) » — Révision des Trigonotoraides. (Ib. ib.) » — Mémoire sur les Thyréoptérides. (Ib. XII.) » — Mémoire sur les Coptodérides (Ib. ib.) ». — Mémoire sur la famille des Carabiques (Parties I a VI). — Moscou, 1848 à 1857, 2 vol. in-8°. 403. 404 — Matériaux pour servir à l'étude des Cicindélètes. — Moscou, 1861. In-8<>. 404 — Matériaux pour servir à l'étude des Carabiques. IIP partie. — Moscou, 1863. In-S". » — Notices entomologiques sur le gouvernement et la ville de Kiew. — Moscou, 1845. In-8°. » — Note sur le genre Agra et description de plusieurs espèces nouvelles. — Moscou, 1847. ^1-8". » — Description d'une espèce nouvelle de Cicindèle trouvée en Russie et de quelques Carabes inédits de Russie et du Nord de TAnatolie. — Moscou, 1848. In 8". » — Supplément à la faune des Carabiques de la Russie. — Moscou, 1850. In-8». » — Révision des espèces qui rentrent dans l'ancien genre Panagseus. — Moscou, 1862, In-8''. » — Énumération des Cicindélètes et des Carabiques recueillis dans la Russie méridionale, dans la Finlande septentrionale et dans la Sibérie orientale par MM. Alex. et Arthur de Nordmann. — Moscou, 1863. In-8*'. » — Description de quelques espèces nouvelles d'Europe et ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. j LXXIV de Syrie apparten:int aux familles des Cicindélètes et des Carabiques. — Moscou, 1861. In-8". » — Monographie du genre Colpodcs Mac Leay. — Paris, 1859. In-S". » de Ghaudoir (Baron M.) et Hociihutm (H.) — Énumération des Carabiques et Hydrocanthai-es recueillis pendant un voyage au Caucase. — Kiew, 1846, 1 vol. in-S». 93 Chenu et Desmarest (E.) — Encyclopédie d'histoire naturelle. Coléoptères. Tomes I et II. — Paris, 2 vol. in-4''. 126 Chevrolat (A.) — Coléoptères de l'Ile de Cuba. V" Mémoire (Cérambycides et Parandrides). — Paris, 1862. 1 br. in-S". 97 — Coléoptères de l'Ile de Cuba. IP' Mémoire (Cicindélètes, Carabiques, Dytiscides, G^n-inides et Palpicornes). — Paris, 1862, 1 broch. in-8''. 98 — Rappel des Coléoptères décrits par Palisot de Beauvois aux genres actuellement adoptés, avec synonymie. — Paris, 1852, 1 vol. in-4». 100 — Coléoptères du Mexique. 1" et 2'"' Centuries. — Stras- bourg, 1833-35, 1 vol. in-18. 101 — Description d'une nouvelle espèce de Buprestide. — Paris, 1853. In-8''. 102 — Coléoptères de Syrie. — Paris, 1854. In-8°. » — Description de trois Longicornes nouveaux. Paris, 1857. In-8°. » — Description de quatre Longicornes européens. Paris, » 1856. In-8''. » — Première Centurie de Longicornes du Vieux-Calabar, précédée de la révision du genre Listroptera, de la des- cription des Desmocerus auripennis et Leptura mili- taris, — Paris, 1858. In-8". » — Description de Coléoptères nouveaux d'Algérie. — Paris, 1861. In-S". » — Nouveau genre de Carabiques, de la Tribu des Cara- bides. — Paris, 1854. In-S". » — Descriptions de nouvelles espèces de Coléoptères. — Paris, 1857-58. In-8». » — Description d'espèces de Clytus propres au Mexique, — Paris, 1859. In-8°. » — Description d'un genre inédit de Dejean (Centrocerum) de la Tribu des Cérambycides. — Paris, 1861. In-8°. » — Description des Clytides du Brésil. — Paris, 1861. In-8". » LXXV — Description des Clytides américains, — Paris, 1861. In-8». » — Révision des pienres Eriphus et Mallosoma Servillo, du groupe des Clytides, et description de trois nouveaux genres, dont un doit être rappoi'té au groupe des Calli- diites. — Paris, 1862. In-8°. » -^ Description de deux Dorcadion nouveaux et observa- tions sur quelques autres espèces du même genre. — Paris, 1870, 1 broch. in-8o. 491 Clievrolat (A.) et Fauvel (A.) — Coléoptères de l'Ile de Cuba. 111"" Mémoire (Stiiphyliniens). — Paris, 1863, 1 br. in-8". 99 Clark (H.) — Descriptions of New East-Asiatic Species of Hali- plidse and Hydropoiidse. (Trans. Ent. Soc. London, Ser. 111, 1.) ^ 51 — Notes on Ihe Genus Hydaticus (Leacb), with Descrip- tions of New Species. (Ib. II). » — Notes on the Genus Schematiza (Phytophnga, Galleru- cidse), with Descriptions of New Species. (Ib. ib.) » — Descriptions of New Piiytophiiga from Westei'n Aus- tralia. (Ib. ib.) » Crotch (G.-R.) — The gênera of Coleoptera studied chvonolo- gically (1735-1821) (Ib. 1870). » Grotcll (G.-R.) et Sharp (D.) — Additions to the Catalogue of British Coleoptera, with Descriptions of New Spe- cies (Ib. V). » Czagl (A.) — Analytische Diirstellung der Histeriden, nach Abbé de LIarseul. (Wien. Entom. Monatschr. î et suiv.) 52 Deyrolle (H.) — Description des Buprestides de la Malaisie, recueillis par M. Wallace. (Ann. Soc. Ent. Belg. VIII.) 1 — Description de Lucanides nouveaux. (Ib. IX.) » Dolirn (C.-A.) — Loxoprosopus ceramboides Guér. Eine ento- mologische Humoreske. (Linnœa entom. X.) 2 DUNNING (J.-W.) — On the Coffee Borer of Southern InJia (Xylotre- clius quadripes Chevrol ). (ïrans. Ent. Soc. London, Sér. III, 1868.) 51 Eluitt (H.-L.) — Caryoborus gonagra Fabr., und seine Entwick- lung in der Cassia. — Konigsberg, 1860, 1 br. in-4". 130 Fairmaire (L.) et Reiche (L.) — Coléoptîires recueillis dans les Pyrénées orientales (Le Vernet), par M. Bollier de la Chavignerie. —Paris, 1857. In-8«. 59 Ferrari. — Zwei neue Dorcidion-Arten vora Caucasus. (Wii;:!. Entom. Monatsrhr. VIII.) , 52 LXXVI VON Frauenfeld (Chevalier G.) — Boletophagus agaricola Fab., Diapcris l)oleti L. uncl Mycotophagus quadripustu- latus L.— Vienne, 1867. In-S" (Zoolog. Miscell. XII). 128 — Ueber die diessjahrigen Verwiistungen des Ripsglanz- kafers in Bôhmen und Mâhren. — Vienne, 1867, 1 broch. in-8°. 488 VON Frivaldsky. — Ein neuer Groltenkfifer aus Ungarn. (Wieu. Entom. Monalschr. V.) 52 — Ein neuer Grottenkiifer aus Ungarn. (Ib. VI.) » Géhin (J.-B) — Catalogue des Coléoptères de la collection de J.-B. Géhin. — P' fascicule (Cicindéliens); 2""^ fasci- cule (Dytisciens, Gyriniens). — Metz, 1851-52, 2 br. in-8«. • 13G Germar (E.-F.) — Ueber die Elateridengattung Campylus. (Linnsea entom. I.) 2 — Beitriige zur Insektenfauna von Adelaide. (Ib. III.) » GERSTiCCKER (A.) — Die Chilenischen Arten der Gattung Carabus. (Ib. XII.) » Gobanz (J.) — Zur Coleopterenfauna der Steiner-Alpen und des Vellach-Thales. —Vienne, 1855, 1 broch. in-8o. 156 Hampe (Cl.) — Einige neue Kâfer aus Croalien und Siebenbiirgen. (Wien. Entom. Monatschr. V.) 52 — Ueber die Lebensweise des Metœcus paradoxus und Attagenus pantherinus. (Ib. ib.) » — Ein kleiner Beitrag zur gross-ôsterreichischen Kâfer- fauna (Ib. VII.) » — Neue Kâfer-Arten. (Ib. VIII.) » — Bythinus arraatus n. sp. (Ib. ib.) « Heer (0.) — Fauna Coleopterorura Helvetise. Tome I {seul pani). — Zurich, 1838-41, 1 vol. in-12. 209 HiGGiNS (E. Th ) — Description of a New Genus and Species of Prionidœ. (Trans. Ent. Soc. London, 1869. 51 Hope (F.-W.) — Observations sur les Erotyles, avec la description de plusieurs nouveaux genres et de quelques espèces inédites. — Paris, 1840, 1 broch. in -8°. 162 Jacquelin du Val (C.) — Synopsis des espèces européennes du genre Lampyris. (Glan. entomol. I.) 163 — Note monographique sur les Clambites d'Europe. (Ib. ib.) » — Note sur le genre XanthosphiBra Fairm., et description d'une espèce nouvelle de Colenis. (Ib. ib.) — Description de quelques espèces nouvelles. (Ib. ib.) — Diagnoses de deux genres nouveaux du groupe des Dasytidcs. (Ib. ib.) LX.WII — Note sur le genre Antidipm's Woll., et une coupe nou- velle voisine Homœodipnis J. du V. (Ib. ib.) » — Note sur le genre Micropeplus Latr, (Ib. ib.) » — Note sur le genre Homapterus de M. Fairmaire. (Ib. il).) » — Note sur le genre Caulostrophus de M. Fairmaire. (Ib.ib.) » . — Essai monographique sur le genre Henicopus. (Ib. ib.) » — Supplément au synopsis des espèces européennes du genre Lampyris. (Ib. ib.) » — Synopsis des espèces européennes du genre Cebrio. (Ib. ib.) » — Description de deux genres nouveaux et d'une espèce inédite de la famille des Ptinides. (Ib. ib.) » — Description de deux espèces nouvelles. (Ib. ib.) » — Diagnoses provisoires de quelques genres nouveaux. (Ib. ib.) » — Note sur le Cardiomera Bonvouloirii de M. Schaum. (Ib. ib.) » — Remarques et notes critiques sur les Bembidium. (Ib. ib.) » Jekel (H.) — C. J. Schoenherr Gênera et Species Curculioni- dum. Catalogus recensus et ordinatus. — Paris, 1849, 1 vol. in-18. 164 — Révision dn Genre Hypsonotus Gr. et de ses démem- brements schônherriens Lordops et Eurylobus, — Paris, 1854-59, 3 broch. in-8°. 165 — Lettre adressée à M. Jacquelin du Val, sur le Bary- peithes rufipes. — Paris. 1855, 1 broch. in-8''. 166 — Insecta Saundersiana, or characters of undescribed insects in the collection of W.-W. Saunders. — Coleop- tera, Curculionides. Part. IL — Londres, 1860, 1 vol. in-S». 170 — Remarks on the Pollinosity of the Gênera Lixus and Larinus. — Londres, 1 broch. in-8". 167 — Observations suggérées par les Notes de M. Chevrolat sur les Cérambycides de M. Thomson. (Premier article: Lamiadœ). — Londres, 1 broi^h. in-8". 1G9 — Tentamenta entomologica. — Londres, In-8°. » Ka^wall (J.-H.) — Beitrage zur Kenntniss der Kàfer (Coleop- tera) in den russ. Ostsceprovinzen Kurland, Livland und Estland. — Riga, 18(58, 1 broch. in-8". 192 VON KlESENWETTER (H.) — Monographis^'he Revi^ion der Gattung Hydrœna. (Linnroa ontom. IV.) 2 — Revision der Kiifergattung Hetcrocerus. (II). V,) u LXXVHI — Beitràge zu einerMonogra;;liie der M;iltbinen.(Ib.VII.) » Kirsch (Th.) — Synopsis du goure Omophlus Solier, avec les des- criptions de nouvelles espèces, traduit par A. Preud- homme de Borre. — Paris, 1 hroch. in-18. 282 Klug (Fr.) — Die Arten dor Gattung Manticora. (Linnœa entom. IV.) 2 KoLENATi. — Die Larve von Elrais Maugetii Latr. (Wien. Entom. Monatschr. IV.) 52 Kraatz (G.) — Verzeichniss der Kâfer Deutschlands. — Beilin, 1869, 1 brocli. in-S". 183 — Gênera Aleocharinorum ilUistrata. (Linnoca entom. XI.) 2 — Beitriige zur Kenntniss der Terraitophilen. (Ib. ib.) » — Revision der europiiischen Percus-Arten. (Wien. En- tom. Monatscbr. II.) 52 — Ueber die Gattung Diocbus Er. (Ib. IV.) » — Ueber Diocbus Er. und Rhegraatocerus Motsch. (Ib. VI.) » — Zu Macbrerites subterraneus. (Ib. VIII.) » — Ueber die vermeintliche Tasterbildung des Machœrites subterraneus. (Ib. ib.) » KuTSCHERA (F.) — Beitràge zur Kenntniss des europâischen Hnlti- cinen. [Incomplet.) (Ib. III et suiv.) » Lacordaire (Th.) — Révision de la famille des Cicindclides (Cicindelidœ) de Tordre des Coléo])tères, accompagnée de la création de quelques genres nouveaux. (Mém. Soc. R. Se. Liège, I.) 445 — Monographie des Coléoptères subfientamères de la famille des Phytophages. (Ib. III et V.) » Le Conte J.-L. — Notes on the Amarse of !he United States. — Philadelphie, 1855. In-8". 227 — Synopsis of the Hydrophilidoe of the United States. — Philadelphie, 1855. In-8». » — S3mopsis of the Mycetophngidge of the United States. — Philadelphie, 1856. In 8". » — Synopsis of the Phalacridœ of tlie United States. — Philadelphie, 1856. In-8". » — Note on the Genus Lithodus Schônhcrr. — Philadel- phie, 1856. In-8". » — Notice of threc gênera of SL;;r;ibPoi.'îic found in the United States. — Philadelphie, 1856. In -8". » — Analytical table of the species of Chircnius found in the United States. —Philadelphie, 18.16. In-8". » — Catalogue of the Spccics of Bcmbidiura found in the LXXIX United States and contiguous Noi-thern Régions. — Philadelphie, 1857. Iii-8^ » Index to Ihe Buprestidse of the United States, described in the work of Laporte and Gory, with notes. — Phi- ladelphie, 1857. In-8". » Synopsis of the species of Clivina and allied gênera inhabiting the United States. — Philadelphie, 1857. In-8°. » Description of New Species of Coleoptera, chiefly col- lected by the United States and Mexican Boundary Commission, under Major W.-H. Emory, — Phila- delphie, 1858. In-8". » Note on the species of Eleodes found within the United States. — Philadelphie, 1858. In-S". » Catalogue of the Coleoptera of Fort Tejon, California. — Philadelphie, 1859. In-8o. » Additions to the Coleopterous Fauna of Northern Cali- fornia and Oregon. — Philadelphie, 1859. In-S». » Notes on Coleoptera found at Fort Simpson, Mackenzie River, with remarks on Northern Species. — Philadel- phie, 1860. In-8°. • » Synopsis of the Scaphidiidœ of the United States, — Philadelphie, 1860. In-S". » Notes on the Coleopterous Fauna of Lower California. — Philadelphie, 1861. In-8°. » New species of Coleoptera inhabiting the Pacific district of the United States. — - Philadelphie, 1861. In-8" » Note on the Classification of Cerambycidse, with des- criptions of new species. — Philadelphie, 1862. In-8". » Synopsis of the Mordellidse of the United States. — Philadelphie, 1862. In-8°. » Notes on the species of Calosoma inhabiting the United States. — Philadelphie, 1862. In-S». » Synopsis of the Species of Colymbetes inhabiting Ame- rica, north of Mexico. — Philadelphie, 1862. In-8". » Notes on the Species of Brachinus inhabiting the United Stales. — Philadelphie, 1862. In-8°. » New Coleoptera coUected on the Survey for the exten- sion of the Union Pacific Railway, E. D. from Kansas to Fort Craig, New-Mexico. — Philadelphie, 1868, 1 broch. in-8''. 229 Note on the Species of Myodites Latr. inhabiting the United States. - Philadelphie, 1865, 1 broch. ia-8». 231 LXXX Notes on the Species of Harpalus inhabiting America North of Mexico. — Philadelphie, 1865. In-S". » Synopsis of the Species of Colymbetes inhabiting America North of Mexico. — Philadelphie, 1862, 1 br. in-8». 232 Notes on the Species of Brachinus inhabiting the United States. — Philadelphie, 1862. In-8". » List of Coleoptei'a collected in the Mountains of Lyco- ming County, Po. — Philadelphie, 1866, 1 br. in-8». 233 List of Coleoptera collected near Fort Whipple, Ari- zona, by D^ EUiott Coues, U. S. A., in 1864-65. — Philadelphie, 1866. In-S». » Revision of the Dasytini of the United States. — Phila- delphie, 1866. In-8''. » Additions to the Coleopterous Fauna of the United States. — Philadelphie, 1866. ln-8°. » Ou the Species of Galeruca and allied Gênera inhabiting North-America. — Philadelphie, 1865, 1 br. in-8°. 234 Prodromus of a Monograph of the Species of the Tribe Anobiini, of the Family Ptinidse, inhabiting North-Ame- rica. — Philadelphie, 1865. ln-8°. » On the Stylopidse. — Philadelphie, 1864, 1 page in-8». 235 On the subfamily Clavigeridce. — Philadelphie, 1866, 1 page in -8". 236 On ihe systeraatic Value of Rhynchophorous Coleop- tera. — New-Haven, 1867, 1 br. in-8°. 237 New Species of North American Coleoptera, prepared for the Smithsonian Institution. Part. I. — Washing- ton, 1863-66, 1 vol. in-8°. 238 Même ouvrage, pages 1 à 86. [Incomplet.) 239 List of the Coleoptera of North America, prepared for the Smithsonian Institution. Part. I. — Washington, 1863-66, 1 vol. in-8". 240 Même ouvrage, pages 1 à 50. {Incomplet.) 241 The Coleoptera of Kansas and Eastern New Mexico. — Washington, 1860, 1 vol. in-4». 465 Synopsis of the Meloloothidse of the United States. — Philadelphie, 1856, 1 vol. in-4°. 466 Catalogue of Coleoptera of the Régions adjacent to the Boundary Line betwçen the United States and Mexico. — Philadelphie, 1858, 1 vol. in-4«. 467 Revision of the Buprestidse of the United States. — Philadeli'jhie, 1859, 1 vol. in-4°. 463 LXXXl — Report upon Insects collected on ilie Survey for a Railroad route from tlie Mississipi River to the Pacific Océan. — 1857, 1 vol. in-4''. 462 — Descriptions of some Gênera and Species of Coleoptera from the vicinity of the southern Boundary of the United States of America. — Paris, 1 vol. in-folio, 434 Lederer (J.) — Zur Machserites Literatur. (Wien. En'om. Mo- natschr. YIII.) 52 — Ueber Clytus arvicola. (Ib. ib.) » Lethierry. —Les Altises du Colza. —Lille, 1865, 1 hroch. in-8". 217 LuBBOCK (Sm John.) — On the Larva of Micropeplus staphylinoides. (Trans. Ent. Soc. Lond. 1868.) " 51 Lucas (H.) — Note sur le Julodis cicatricosa, coléoptère de la famille des Buprestides. — Paris, 1862. In-8". 102 de Marseul (S. -A.) — Essai monographique sur la Famille des Histérides. — Paris, 1853, 1 vol. in-8°. [Incomplet.) 224 — Supplément à la Monographie des Histérides. — Paris, 1859. In-8''. • . » — Catalogue des genres et des espèces d'Histérides. — Paris, 1862. In -8». » — Catalogue des Coléoptères d'Europe. — Paris, 1857, 1 vol. in-18. 225 — Catalogue des Coléoptères d'Europe et du Bassin de la Méditerranée en Afrique et en Asie. — Paris, 1863, 1 vol. in-12. 22G — Descriptions d'espèces nouvelles d'Histérides. (Ânn. Soc. Ent. Belg., XHI.) 1 — Supplément au Catalogue des Histérides, publié dans les Annales de la Société cntomologique de Fi'ance, le 1" novembre 1862. — (Ib. ib.) » Mathieu C. — Catalogue des Insectes Coléoptères de la Bel- gique. — I" partie. (Cicindélidées, Carabidées, Dytisci- ■ dées et Gyrinidées.) (Ib. I.) » — Catalogue de la famille des Hydrophilidées de Bel- gique, suivi du Catalogue des Elmidées, Parnidées et Hétérocéridées. (Ib., II.) » — Catalogue des Coléoptères de la famille des Curculioui- dées de Belgique. (Ib. ib.) » — Faune cntomologique belge. Coléoptères. IV« partie (Silphides, Scapliidides, Trichoptérygides, Nitidulides, Peltides, Histérides, Plialacrides, Colydides, Cucujides, Cryptophagides, Lathridides, Mycétophagides, Der- mestides, Géoryssides, Byrrhides, Throscides, Pséla- ANNALES DE l.\ SOC. ENTOM. I)E BEI.filQUE, T. XIV. k. LXXXII phides, Scydménides, Scarabéides, Buprestides, Euc- ném ides, Elatérides,Cyplioij ides, Téléphoridcs,Cléi'ides, Lyméxylides, Ptinides, Anobiides, Boslricliides, Hylé- sinides). (Ih., III.) • — Catalogue des Coléoptères de Belgique; V" partie (Dia- pérides, Ténébrionides, Opatrides, Blapides. Cistéli;les, Serropalpides, Mordellonides, Cantharidides, Oedémé- rides, Lagriides, Pyrochroïdes, Rhinosimides, Anlhi- cides, Lycoperdinides,Cérambycides, Donaciides, Chry- somélides, Corylophides). (Ib. IV.) » Miedel (J.) — Liste de Coléoptères nouveaux pour la faune belge, recueillis aux environs de Liège. (Ib. VII.) » Miller (L.) — Die Apionen der Wiener Gegend, (Wien. Entom. Monutschr. I.) 52 — Malachius gracilis n, sp. (Ib. ib.) » — Die Blaps-Arten der Wiener Gegend. (Ib. II.) » — Bemerkungen iiber die Gattung Cryptophagus. (Ib. ib.) » — Zwei neue Erodiinen-Genera. (Ib. ib.) » — Bemerkungen ùber einige Friihlingskiifer der Wiener Fauna. (Ib. ib.) » — Eine September-Ausbeute vom Neusiedler-See.(Ib, ib.) » — Kleinere Mittheilungen. (Ib. ib.) » — Eine Excursion in das Tatra-Gebirge. (Ib. III.) » — Neiie Kafer aus Kindermann's Vorrâthen. (Ib. V.) » — Anophthalmus dalmatinus n. sp. (Ib. ib.) » — Neue Grottenkâfer. (Ib. ib.) » — Ergebnisse einer entouiologischen Reise nach Cepha- lonia (Ib. VI.) » — Ueber Machserites spelseus Mill. und Bythoxenus sub- terraneus Motsch. (Ib. ib.) » — Ein neuer Grottenkâfer aus der Gruppe der Scaritiden. (Ib. VII) » — Zwei neue Otiorhynclius-Arten. (Ib. ib.) » — Otiorhynchus Ferrarii n. sp, (Ib. ib.) » — Homalota glacialis n. sp. (Ib. VIII.) » MoRAWiTZ (A.) — Vorlàulige Diagnosen neuer Coleopteren aus Sudost-Sibiren. (Cicindelidse, Carabicidse.) — St-Péters- bourg, 1862, I broch. in-8°. 155 — Vorlàulige Diagnosen neuer Carabiciden aus Hako- dàde. — St-Pétersbourg, 1862, 1 broch. in- 8°. 473 Mors (Li.) — Notes sur quelques variétés de Coléoptères. (Ann. Soc. Ent. Belg. VII.) 1 — Addenda au Catalogue des Coléoptères de Belgique. (Ib. ib.) » LXXXIII DE MoTSCHULSKY (V.) Ueber Diochus Erichson und Rhegmatocerus Motsch. (Wien. Ent. Monatschr. V.) 52 — Historique. Fabricats berlinois. (Motsch. Et. cntom. XI, 1862.) 243 — Remarques sur la collection d'insectes de V. de Mots- chulsk}-. Coléoptères. (Ib. ib.) » — Enumération des nouvelles espèces de Coléoplères rap- portés de ses voyages. — II" article, Moscou, 1859, III" article, Moscou, 1870, 2 broch. in-8°. 244-245 Mulsant (E.) — Histoire naturelle des Coléoptères de France. Lamellicornes. — Paris, 1842, 1 vol. in-8". 401 Parry (F. J, S.) Afew Remarks upon M. James Thomson's Cata- logue of Lucanidge, published in the « Annales de la Société Entomologique de France, 1862 ». (Trans. Ent. Soc. London, Sér.111,1.) 51 — A few Observations upon Lucanus Lama Oliv., and its Synonymy. (Ib. ib.) > — A Catalogue ofLucanoid Coleoptera, witli Illustrations and Descriptions of varions new and interesting Spe- cies. (Ib. IL) ■» — A revised Catalogue of the Lucanoid Coleoptera; witli Remarks on the Nomenclature, and Descriptions of New Species. (Ib. 1870.) » Parys (A.) — Addendaau Catalogue des Coléoptères de Belgique. (Ann. Soc. Ent. Belg. VI.). • 1 Pascoe (F. P.) — Notes on the Australian Longicornia, with Des- criptions of Sixty New Species (Trans. Ent. Soc. Lon- don, Sér. III, 1.) 51 — Longicornia Malayana ; or a Descriptive Catalogue of the three Longicorn Families Lamiidse, Cerambicidse and Prionidae, collected by M. A.-R. Wallace in the Malay Archipelago. (Ib. III.) » — List of the Longicornia collected by the late M. P. Bou- chard at Santa-Marta. (Ib, V.) » — A Revision of the genus Catasarcus. (Ib. 1870.) » — Descriptions of some Gênera and Species of Australian Curculionidse. (Ib. ib.) » Plateau (F.) — Réflexions et expériences sur le vol des Coléo- ptères, — Genève, 1869, 1 broch. in-8". 386 Preudhomme de Borre (A.) — Addenda au Catnlogue des Coléoptères de Belgique. (Ann. Soc. Ent, Belg. VIII, ) 1 — Notice sur un nouveau genre de Ténébrionides appar- tenant au groupe des Adéliides, (Ib, XL) » LXXXIV — Notice sur les femelles à élytres lisses du Dytiscus mar- ginalis. (Ib. XII.) » — Addition au Catalogue des Staphyliniens de Belgique. (Ib. ib.) » — Addition à la notice sur les femelles à élytres lisses du Dytiscus marginalis. (Ib. XUI.) » — Considérations sur la classification et la distribution géo- grapiiique de h famille des Cicindélètes. (Ib. ib.) » — Note sur le Byrsax (Boletophagus) gibbifer Wesm, — Bruxelles, 1870, 1 broch. in-8». 307 Putzeys (J.) — Monographie des Clivina et genres voisins. — Liège, 1846, 1 vol. in-8». 265. — Broscosomn, Carabidum Genus novum. — Bruxelles, 1846. In-12. » — Trechorum europceorum Conspectus. — Stettin. In-12. »> — Additions aux Amara. — Stettin, 1865, 1 broch. in-12. 262 — Postscriptum ad Clivinidarum Monographiam atque do quibasdam aliis. — Liège, 1862, 1 vol. in-8°. 264 — Les Broscides. — Stettin, 1868, 1 broch. in-12. 267 — Noie sur les Notionhilus. — Liège, 1866, 1 broch. in 8". 266 — Etude sur les Amara de la collection de M. le baron de Clviudoir. —Liège, 1866, 1 vol. in-8°: 407 — Trechorum oculatorum Monographia. — Stettin, 1870, 1 broch. in-12. 263 — Révision générale des Clivinides. (Ann. Soc. Ent. Belg. X.) 1 — Supplément à la Révision générale des Clivinides. (Ib. XL) » — Rapport sur les Carabiques recueillis dans l'excursion de Vielsahn et considérations sur la faune d'une partie des Ardennes. (Ib. ib.) » — Note sur les Carabus sublœvis et détritus de Drapiez. (Ib. XIII.) » Reiche (L) — Description d'une nouvelle espèce du genre Lampy- risL. —Paris, 1857. In-8». 59 — Species novge Coleopterorum descriptse, quœ in Syria inven'tDom. Kindermann. (Wien. Entom. Monatschr, V.) 52 Roelofs ("W.) — Notice sur un nouveau genre de Curculionides d'Australie; suivi de considérations par M. Lacor- daire. (Ann. Soc. Ent. Belg. X.) 1 — Description d'un nouveau genre de Curculionides de Monte-Video. (Ib. ib.) » LXXXV — Notice sur le genre Acroteriasus (suite). (Ib, XI.) » — Note sur le Georhynchus Mortetii. (Ib. ib.) » — Variabilité des caractères sexuels secondaires chez les Curculionides et les Anthribides, (Ib. ib.) » RoGERS (W.-F.) — Synopsis of the Species of Chrysoraela and allied Gênera inhabiting the United States. — Philadelphie, 1856. In-8°. 227 Sartorius (Ad.) — Méthode Trichopterygien zu fangen. (Wien. Ent. Monatschr. I.) 52 — BeschreibungeinigerMonstrositâtenan Kafern. (Ib.II.) » — Ueber Cryptocephalus Icevicollis Gebl. (Ib. ib.) » — Ueber PhytœciaAnchusœ Fuss. (Ib. ib.) » — Beschreibung einiger Monstrositàten von Kàfer. (Ib. V.) » — Ueber Euryoœmatus Mariée Rog. (Ib. ib.) » Saunders (Edw.) — Catalogue of Buprestidœ coUected by the late M. Mouhot in Siara, etc., with descriptions of New Species. (Trans. Ent. Soc. London, Sér. III, V.) 51 — Descriptions of Six new Species of Buprestidse belon- ging to the Tribe Chalcophorides Lacordaire. (Ib. ib). ^ — Notes on rare, and descriptions of new, Species of Bu- prestidse coUected by M. James Lamb in Penang. (Ib.ib.) y> — A Revision of the Australian Buprestidœ described by the Rev. F. W. Hope. (Ib. 1868.) » — Descriptions of Nina New Species of Buprestidse. (Ib. 1869.) ■ ' » Saunuers(W.-W.)— On the Species of Catascopus found byM. Wal- lace in the Malay Peninsular and East Indian Islands. (Ib. Sér. III, I.) » Saunders (W.-W.) et Jekel (H.) Descriptions de quelques Cur- cnlionites. — • Paris, 1855, 1 bi'och. in-8°. 168 Sharp (D.) On the British Species of Agathidium. (Trans. Ent. Soc. London, Sér. III, II.) 51 A Revision of the British Species of Homalota. (Ib. 1869.) » ScHAUM (H.) — Espèce nouvelle du genre Damaster. — Paris, 1862. In-8" {la planche manque). 102 — Beitràge zur Kàferfauna Syriens. I Stiick : Cicindelidse, Carabici, Dytiscidœ, Gyrinidse (Wien. Ent. Monat- schr., II). 52 — Erwiederung auf die Bemerkungen ûber den Catal. Col. Eur. (Ib. VII). » SCHICKENDANTZ. — On Buruieisteria, a new G^nus of Melolanthidae. (Trans. Ent. Soc. London, 1868). 51 LXXXVI ScHiÔDTE. — Ueber die Gattung Micralymmn. (Linnsea entora, I). 2 ScHMiDT (W.) — Revision der euiopaischenOedemeriden. (Ib. ib.) » ScHÔNN (R.) — Ueber das Vorkomucndes CarabushungaricusFub., der Blaps ovata Sol. ui)d reflexicollis Sol. in der Wie- ner Gegend. (Wien, Erit. Monatschr. II). 52 Stal (C.) — Monographie des Chrysomélides de l'Amérique. — Upsal, 1862-G5, 3 vol. in-4°. 390 Stierlin (G.) — Revision der europàiscben Otiorhynchus-Arten, — Berlin, 1861, 1 vol. in-8°. 357 Stierlin (G.) et de Gautard (V.)— Fauna Coleopterorara Hel- vetise. Die Kâfer. Fauna der Schweiz. 1 vol. in-4". 176 SUFFRIAN (E.) — Revision der europàiscben Arten der Gattung Cryptocephalus. (Linnsea entom. II et III). 2 — Zur Kenntniss der europàiscben Chrysoiuelen. (Ib. V). » — Zur Kenntniss der nordamerikanisciien Cryptocepha- len. (Ib. VI et VII). » — Berichtigtes Verzeichniss der Europàiscben Cryptoce- phalen. (Ib. VIII). » — Verzeichniss der bis jetzt bekannt gewordenen Asiati- schen Cryptocephalen. (Ib. IX). » — Zur Kenntniss der Afrikanischen Cryptocephalen. (Ib. XI). - » — Berichtigtes Verzeichniss der nordamerikanischen Cryp- tocepbali. (Ib. XII). » Tennstedt (A.) — Catalogue des Staphyliniens de Belgique. (Ann. Soc. Ent. Belg. VI). 1 Thomson (J.) — Monographie de la famille des Monommides. — Paris, 1860, 1 vol. in-S». 369 — Wallace. Voyage dans l'Asie orientale. Fragments ento- luologiques renfermant la description de Coléoptères nouveaux ou rares. — Paris, 1858, 1 vol. in-4*'. 468 — Monographie du Genre Spheniscus, de la Famille des Tenebrionidaî. — Paris, 1859, 1 vol. in-fol. 432 — Monographie du genre Batocera, de la famille des Cerarabycidœ. — Paris, 1 vol. in-fol. 433 TÛUK (R.) — Ueber Mordella bisignata Redtb. (Wien. Ent. Mo- natschr. IV). 52 Wallace (A. R.) — A Catalogue of the Cetoniidce of tbe Malayan Archipelago, with Descriptions of the New Species. (Trans. Ent. Soc. London, sér. III, IV). 51 Waterhouse (G -0.) — Description of a New Carabideous Insect frora Jupan (Ib. V). » LX XXVII — Note on a Genus of Dynastid-Lamellicorns belonging to Ihe Family Pimelopidae (Ib. ib.) , — On a new genus and sonie new species of Coleoptera, belonging to the faraily Lucanidsc (Ib, 1869). i Waterhouse (G.-R.) — Notes on Chrysomelidae in the Linnsean and Baiiksian Collections (Ib. Sér. III, I). j -:- Descriptions of the British Species of the Genus Eu- plectus (Family Pselaphidae). (Ib. ib.) y — Notes on the species of Triplax of Stephens t Illustra- tions i> and Collection (Ib. ib.) , — Descriptions of Scymnus discoideus (Family Coccinel- lidae), and two allied species ; and Description of a New Species of Brj'axis (Family Pselaphidae). (Ib. ib.) » — Note on the Strongylorhinus ochiaceus of Schoeuherr, and Descriptions of Two nearly-allied Species of Curcu- lionidse from Australia (Ib. ib.) ^ & — Descriptions of the British Species of the Genus Gyro- " phœna (Group Staphylini, Family Aleocharidse). (Ib.ib.) » — Observations upon the Nomenclature adopted in the recently published « Catalogue of British Coleoptera, » having référence more especially to Remarks contained in D' Schaum's Paper «On Ihe Restoration of Obsolète Names in Entomology. » (Ib. ib.) jj — Note upon certain British Species of the Genus Que- dius, in which the Elytra are more or less seneous and the Scutellum punctured. (Ib. ib.) 9 — Notes on Omalium riparium, Homalota Isevana, H. dilu- ticornis and H. nigritula. (Ib. ib.) » "Wesmael (G.) — Anommatus terricola Wesm. — Bruxelles, 1855, planche in-S". 372 — Sur un cas de renversement de la jambe compliqué de brièveté chez un Coléoptère. — Bruxelles, in-S". » Wkstwood (J.-O.) — De Coleopteris Goliathidis novi mundi (Lin- nsea entom. X). 2 — Descriptions of some New Exotic Species of Lucanidee. (Trans. Ent. Soc. London, sér. III, I). 51 — Descriptions of Two New Aiistralian Lucanidse. (Ib, ib.) » •— Descriptions of some New Species of Exotic Longicorn Beetles. (Ib. ib.) , — Descriptions of some New' Species of Coleopterous In- sects belonging to the Eupodous Phytophaga, Natives of the Old World and Australia. (Ib. II). » — Remarks on the Genus Ectrephes, and Descriptions of new Exotic Coleoptera. (Ib. 1869). j> LXXXVIU — Descriptions of Iwelve new exotic species of the Coleop- terous family Pselaphidœ. (Ilj. 1870). » WoLLASTON (T.-V.) — On the Euphorbia-infesting Coleopteraof the Canary Islands. (Ib. Sér. III, I). » — On the PtinidDe of the Canary Islands. (Ib. ib.) » ZiMMERMANN (C) — Synopsïs of the Scolytidœ of America North of Mexico, with notes and an Appentlix by J.-L. Le Conte. — Philadelphie, 1868, 1 br. in-8°. 228 — Synonymical Notes on Coleoptera of the United States, edited by J.-L. Le Conte. — Philadelphie, 1869, 1 br. in -8°. 230 Anonyme. — Einige Beraerkungen eines siiddeutschen Entomolo- gen zum Catalogus Coleopterorura Europœ, in Verbin- dung mit D' G. Kraaiz und H. v. Kiesenwetter heraus- gegeben von Prof. D"" H. Schaum (Berlin, 1869). — (Wien. Ent. Monatschr. III). 52 — Nochmals Lethrus scoparius und der Berliner Catalo- gus Coleopterorum (Ib. V.) » — Einige Beraerkungen eines siiddeutschen Entomologen zum Catalogus Coleopterorum Europse, auctore H. Schaum D\ Editio 2^ 1862. (Ib. VIT). » — Schlusswort des siiddeutschen Entomologen gegen die Erwiederung auf die Beraerkungen desselben ùberden Catal. Col. Eur. 1862, von D-" H. Schaum. (Ib. ib.) » — Beraerkungen liber vier im Catal. Col. Eur. fehlende Arten. (Ib. ib.) » — Kleiner Beitrag zur Kâferfauna Venedigs und desLido. (Ib. VIII). ' » — Acmastes Haroldii Schaum, eine fiir die europilische Coleopteren-Fauna neue Galtung und Art aus der Fa- milie der Carabiden. (Ib. ib.) » — Einige Worte iiber die Coleopteren-Gattung Cilobius Wollaston und die dazu gehôrigen Arten, milgetheilt von einem siiddeutschen Entomologen. (Ib. ib.). LXXXIX » I DIVISION III. LÉPIDOPTÈRES. FASCICULE I. N" de l'învent général. Abicot. — Sur la chenille de la CucuUia blattarise, var. caninœ. (Ann. Soc. Ent. de France, 1845.) 48 Amyot. — Histoire de la Teigne syringelle (Tinea syringella Fabr.) (Ib. 1864). » AsSMUSS (E.-Ph.) — Die Raupe von Hepialus S3'lvinus. (Wicn. Ent. Monatschr. I). 52 Ballion. — Verzeichniss der in der naechsten Umgegend vonGorki in denJahren 1860-1863 gefundenen Schmetterlinge. — Moscou, 1864, 1 br. in-8^ 111 Bar (C.) — Quelques mots sur les Morphos de la Guyane, Lépi- doptères de la Tribu des Morphides. (Ann, Soc. Ent. France, 1864.) 48 Bâtes (H.-W.) — On a Collection of Butterflies found by Th. Belt, Esq. in the interior of tlie Pj'ovince of Maranham, Bra- zil. (Trans. Ent. Soc. Lond. Sér. III, V). 51 Becker(Ij.) — Observations sur la chenille de THadena atrf- plicis. (Ann. Soc. Ent. deBelg., IV). 1 — Notice sur la transformation de TAdela reaumurella. (Ib. ib.). » — Transformations de la Bucculatrix ulmella. (Ib, ib.) » — Transformations de rŒcophora arietella. (Ib. ib.) » — Lépidoptères nouvellement découverts en Belgique, (Ib. ib.). » — Observations surquelques chenillesde Tinéides. (Ib. V.) » Bellier de la Chavignerie (E.) — Observations sur quel- ques Lépidoptères d'Islande. — Paris, 1856. in-S". 59 — Observations sur les Lépidoptères des Basses-Alpes (suite). — Paris, 1857. in- 8°. » — Mémoire sur les variétés accidentelles chez les Lépido- ptères. — Paris, 1857. in-8», » — Observations sur les Lépidoptères des Pyrénées orien- tales. — Paris, 1857. in-8". » — Description de variétés de Lépidoptères. — Paris, 1858. in-8». » — - Note sur l'Erebia Arête Fabr. — Paris, 1858, in-S*». » ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. l » xc — Description de la chenille du Sphinx Tithymali. — Paris, 1858. in-8". » — Description de l'Agrotis occidentalis; var. de l'A. raolo- tliina Esp,, ericœ Boisd. — Paris, 1858, in-8". » — Noie sur TAcidaHa pallidata. — Paris, 1859. in-S". » — Même oîivroffe. (Ann. Soc. Ent. France, 1859). 48 — Sur divers Lépidoptères de la Grèce. (Ib. ib.) » — Observations sur les Lépidoptères des Basses-Alpes (suite). (Ib. ib.) » — Sur deux Lépidoptères de Sicile. (Ib. ib.) » — Description de l'Agrotis occidentalis. (Ib. 1860). » — Lépidoptères de Sicile. (Ib. ib.) » — Remarques sur les Lépidoptères de l'Ile de Corse, re- cueillis au pi'intenips de 1860. (Ib. ib.) » — Description de trois Lépidoptères nouveaux de l'île de Corse. (Ib. 1861). » — Note sur un Lépidoptère hermaphrodite (Chelonia Latreillei). (Ib. ib.) « — Sur plusieurs variétés accidentelles de Lépidoptères. (Ib.ib.) — Sur diverses espèces deLépidoptères delà Grèce. (Ib.ib.) » — Description de trois Lépidoptères nouveaux d'Espa- gne. (Ib. 1862). » — Lépidoptères nouveaux et chenille, observés en Corse. (Ib. ib.) » — Variétés nouvelles de Lépidoptères observées en Corse. (Ib. ib.) » — Description de trois Lépidoptères européens nouveaux. (Ib. 1863). » — Sur un hybride obtenu en captivité de l'accoupleraent de Saierinthus ocellata mâle avec Smerinthus populi femelle. (Ib. ib.) » — Sur une variété noire de la Geometra Betularia. (Ib. ib.) » — Sur trois variétés accidentelles de Lépidoptères. (Ib. ib.) » — • Sur l'Agrotis îlndogaîa Boisd. (Id. 1864.) » Berce (E.) — Faune entoraologique française. Papillons (Lépido- ptères). Tome I (Khopalocères), 1 vol. in-12 avec atlas de 18 pi. 73 — Sur le Polyommatus Miegii. (Ann. Soc. Ent. France, 1859). 48 — Description d'une nouvelle espèce de Lépidoptère. (Ib. 1862). » — Sur une aberration de l'Argynnis Paphia mâle. (Il), ib.) » XCI — Sur les ravages faits aux Poireaux dans l'arrondissement de Fontainebleau par la chenille de l'Acrolepia pyg- mseana Hœw. St. (Ib. ib.) » Bertoloni (J.) Historia Lepidopterorum Agri Bononiensis. — Bologne, 1844, 1 vol. in^-. 76 — Illustrazione dei prodotti naturali del Mozambico. Dis- sertazione IV. Insetti LepidoUeri Diurni. — Bologne, 1849, 1 br. in-4°. 60 Boisduval (J.-A.) — Gênera et Index methodicus europgeorutn Lepidopterorum. — Paris, 1840, 1 vol. in-S". 80 — Lépidoptères de la Californie. (Ann. Soc. Ent.Belg.XII). 1 — Sur des Lépidoptères de la Sibérie orientale. (Ann. Soc. Ent. France, 1860). 48 — Sur la chenille de la Dianthsecia csesia. (Ibid. 1861 .) » BoYER DE FONSCOLOMBE — Note sur les mœurs de deux espèces de Bombycites. (Ib. 1844). j> Breyer (A.) — Observations sur le développement d'une cha- leur propre et élevée chez le Sphinx convolvuli. (Ann. Soc. Ent. Belg. IV). 1 — Quelques mots sur le groupe ou famille des Psychides. (Ib. V). » — Quelques petits détails sur latransformation et la manière de vivre de dilTérentes espèces de Lépidoptères. (Ib. ib.) « — Orgya Ericse. (Ib. VI). » — RoesslerstammiaassectelIa;mœursde lachenille.(Ib.ib.) » — Tyris fenestrella Scop. (Ib. VII). » — Eupitbecia tenuiiita Hb. (Ib, ib,) » — Eupithecia debiliata Hb. (Ib. ib.) » — Eupithecia valerianata Hb. non Z. (Ib. ib.) » — Scodonia belgaria Hb. (Ib. ib.) » — Phasiane petraria Esper. (Ib. ib.) » — Eupithecia denotata Hb. et Eupithecia dodoneata Gu. (Ib. ib.) » — Olindia ulraana Hb. (Ib. ib.) » — Anisopteryx acerariaS. V. et sescularia S. V. (Ib. ib.) » — Bombyx quercus, var. (Ib. ib.) » — Trachée centrale dans les antennes des Lépidoptères. (Ib. VIII). » — Observation d'une seconde génération (d'été) de Lasio- campa populifolia. (Ib. XII). » Breyer (A.) et Pologne (E.) — Lépidoptères de Belgique. Catalogue des Phalénidées. (Ib. III). » Bruand d'Uzelle (Th.) — Description de la chenille de la Gnophos variegata, (Ann. Soc. Entom. France, 1843). 48 XCll — Notice sur diverses chenilles. (Ib. 1844). » — . Sur la Tinea gelntellaL. (Ib. ib.) » — Sur Taccouplcment des Satyrus janira et Vanessa urticîE. (Ib. ib.) » — Remarques sur les Lépidoptères recueillis nux environs d'Hyères, pendant le printemps de 1859. (Ib. 1859). » — Sur des Microlépidoptères recueillis aux environs d'Hyères. (Ib. 1860). » — Note sur une espèce de Sericoris. (Ib. ib.) » — Note sur quelques espèces du genre Pterophorus. (Ib. 1861). » Butler (A.- G.) — A Monograph of tlie Genus Hestia, witb a Ta- bular view of the Danaidœ (Trans. Ent. Soc. Lond. Ser. III, V). 51 — Description of a New Species of Hestina, which mimics a Danais. (Ib. 1869). » — Remarks upon certain Caterpillars which are unpala- table to their eneraies. (Ib. ib.) » — Descriptions of new or little-known forms of Diurnal Lepidoptera. (Ib. ib.) » — Descriptionsof six new Species ofCallidr3'as.(Ib. 1870). » — Noies on the species of Charaxes described in the « Reise der-Novara, » with descriptions of two new species. (Ib. ib.) » — On Bulterflies recently reeeived by M"" Swanzy from West Africa. (Ib. ib.) » — Descriptions of some new Diurnal Lepidoptera, chiefly Hesperidse. (Ib. ib.) » Gapronnier (J.-B.) — Notice sur une aberration d'un Argyn- nis Euphrosyne mâle. (Ann. Soc. Ent. Belgique, VII). 1 — OI)servations sur TAcherontia Atropos. (Ib. X). » Chenu et Lucas (H.) — Encyclopédie d'histoire naturelle. — Pa- pillons. — Paris, 1851, 1 vol. in-4». 409 Colbeau (J.) — Lépidoptères observés en Belgique. (Ann. Soc. Ent. Belg. Y). 1 Constant. — Description de TAcidalia luteolaria. (Ann. Soc. Ent. France, 1863). 48 Daube. ~ Note relative aux chenilles de l'Ophiusa thyrrsea. (Ib. 1860). » De Fré (Ch.) — Catalogue des Microlépidoptères de la Belgique. (Ann. Soc. Ent. Belg. II). 1 — Lépidoptères nouvellement découverts en Belgique. (Ib. IV). » Deyrolle (E.) — Description de la Saturnia Phœnix (Ib, XII.) » XCIII — Notice sur cinq Morpho nouveaux. (Ann. Soc. Entom. France, 1860). 48 DoNZEL. — Description d'une nouvelle espèce de Lépidoptère. (Ib. 1844). » Doubleday(Ed.) — Description de deux nouvelles espèces de Cha- raxes des Indes orientales, delà collection deM. H.Dou- bleday. {Ib. 1843). » DouMERC. — Note sur la Pyrale à frange en guipure. (Ib. 1859), » — Sur la Geometra aprilinaria. (Ib. ib.) »- — Notice sur la Teigne du Chanvre (Psyché cannabinella). (Ib. 1860). » — Notice sur la Teigne à losange de rOrthotriche.(Ib.ib.) » — Notice sur le Botys du Cobea. (Ib. 1861). » — Notice sur la Teigne des toiles d'Araignées Tégénaire et Ségestrie. (Ib. ib.) » — Sur la Cleophana linarise. (Ib, ib.) » Dubois (Ch.-F.) et Dubois (A). — Les Lépidoptères de l'Europe, leurs chenilles et leurs chrysalides, décrits et figurés d'après nature, — Bruxelles, 1863 à 1871 ; 46 livrais, gr, in-8° {enfîMication). 395 EcKSTEiN (J,) — Die Lebensweise von Thalpochares purpurina Hb. (Wien, Entom, Monatschr. IV). 52 Edwards (W.-H,) — The Butterflies of North America, with colo- red drawings and descriptions. Part, I, — Philadel- phie, 1868, 1 br. in-4«, 175 Fallou (J.) — Description de trois variétés de Lépidoptères. (Ann. Soc. Ent. France, 1859). 48 — Sur un Aglia tau hermaphrodite. (Ib. 1862). » — Description d'un nouveau Lépidoptère Hétérocère du genre Nemeophila Steph. (Ib, 1864), » — Description d'une nouvelle espèce de Noctuelle du genre Bryophila Treits. (Ib. ib.) » — Rectification sur la Bryophila Guenei. (Ib. ib,) » — Détads sur les Lépidoptères recueillis dans l'excursion de Zermatt. (Ib. ib.) » Fallou (J.), Guénée et Sichel. — Notice sur les Chelonia Cervini et Quenselii. (Ib. ib.) » Fauvel (A.) — Note sur la Leucania littoralis Curtis. (Ib. 1863.) » — Les Lépidoptères du Calvados, Manuel descriptif conte • nant des tableaux dichotomiques de toutes les divisions, la synonymie d'Engramelle et des remarques sur les espèces nuisibles. P^ partie. Diurnes et Crépusculaires. — Paris, 1863, 1 broch, in-4°, 134 XCIV Felder (C) et Felper (R.) — Lepidopterologische Fragmente. (Wien. Enlom. Monafschr. III et IV.) 52 — Lepidoplera nova in pseninsula Malavica collecta dia- gnosibus instructa. Séries prima. (Ib. IV.) j» — Lepidopteia nova Coiumbise, diagnosibus collustrata. Séries I^ et IK (Ib. V.) » — Lepidoptera nova a D. C. Semper in insulis Philippinis collecta diagnosibus exposiierunt. (Ib. V, VI et VII.) » — Observationes de Lepidopteris nonnuUisChinse centralis et Japonse. (Ib. VI.) » — Spécimen faunge lepidopterologicœ riparura fluminis Negro superioris in Brasilia septemtrionali. (Ib. ib.) » — Lepidoptera nova Columbiœ, diagnosibus collustrata. Séries III''. (Ib. ib.) » FolOgne (E.) — Observation sur la chrysalidation des chenilles du genre Brephos. (Ann. Soc. Ent. Belg. II.) 1 — Observation sur la chenille de la Lampromia marglne- punctella. (Ib. III.) » — Observations sur les chenilles de la G-racilaria convol- vulella. (Ib. IV.) » — Observations sur la chenille du genre Œcophora. (Ib. ib.) » — Lépidoptères et chenilles observés en Belgique. (Ib. ib.) » — Observations diverses et espèces nouvelles pour la Bel- gique. (Ib. V.) » — Notes d'une excursion à Fondeleffe, près de Dinant. (Ib. VI.) » — Observations sur quelques Lépidoptères observés en Belgique. (Ib. ib.) » — Notes sur quelques Lépidoptères observés en Belgique. (Ib. ib.) — Addenda au Catalogue des Lépidoptères de Belgique. (Ib. VII ) » — Variétés de Lépidoptères observées (Ib. ib.) » — Premiers états de la Gelechia rufesoens Hw. (Ib. ib.) » — Lépidoptères nouveaux pour la faune belge. (Ib. VIII.) » — Noies sur quelques Lépidoptères nouveaux pour la faune de Belgique. (Ib. IX.) » Fologne (E.) et d'Udekem (J.) —Notice sur la Coleophora olivaceella. (Ib. IV.) » VON Frauenfeld (Chevalier G.) — Castnia Inca Wlk., in Europa gefangen. — Vienne, 1867, in-8". (Zoolog. Mis- cell. XIV.) 128 xcv — Ueber einen Zerstôrer der Baumwollkapseln in Egyp- ten. — Vienne, 1867, 1 brocii. in-8". ' 490 Frey (H.) — Revision der Nepticuleu. (Linn. Entomol, XI.) 2 FUST (H.-J.) — On tlie Distribution of Lepidopteni in Gi'eat Britain and Ireland. (Trans. Ent. Soc. Lond. Ser. III, IV.) 51 Gartner (A.) — Ueber Collas Myrmidone Esp. (Wieu. Entom. Monatschr. V.) 52 — Lepidop(erologische Beitrage. (Ib. VI.) » — Die ersten Stânde von Eupleuris striatella und Parasia paucipunctella. (Ib. VIII.) » — Die ersten Stânde von Sesia braconiformis und Dichro- rampha Gruncriana. (Ib. ib.) » Ghiliani (V.) — Materiali per servira alla conipilazione délia Fauna entomologica italiana, ossia Elenco dolle specie di Lepi- dotteri riconosciute esistenti negli Stati Sardi. — Tu- rin, 1852, 1 vol. in-4«. 159 — Sur la stridulation du Sphinx Atropos. (Ann. Soc. Ent. France, 1844.) 48 Girard (M.) — Sur la longévité de la Xylina exoleta (Ib. 1859.) » — Quelques mots sur l'étude des vai'iations chez les insectes en général, et en particulier sur les variations des Sa- tyrus Hero et Arcauius (Lépidoptères Achalinoptères). (Ib. 1862.) » — Note sur les Isaria symétriques des chrysalides de cer- taines espèces de Vanesses (Lépidoptères diurnes ou Achalinoptères). (Ib. 1863.) » — Note sur les cocons doubles du Sericaria mori. (Ib. ib.) » — Quelques faits relatifs à des Lépidoptères attaqués par la Muscardine. (Ib. ib.) » — Note sur TAttacus Yama-Maï. (Ib. ib.) » — Sur un f lit de parthénogenèse observé chez l'Attacus cynthia vera. (Ib. ib.) » — Sur une aberration observée chez la Metrocampa mar- garitata L. (Ib. ib.) » — Note sur un fait de parasitime relatif à la Chelonia caja (Lépidoptères Chalinoptère<), (Ib. 1864.) » — Note sur la chaleur considéiable de larves de la Gal- leria cerella (Lépidoptères Chalinoptères, Crambides.) (Ib. ib.) » — Sur les ravages causés par les chenilles dans les bois des environs de Paris. (Ib. ib.) » — Sur les mœurs de l'Orgya antiqua. (Ib. ib.) » GoossENS. — Sur un cas de longévité observé chez la Chesias spar- tiata. (Ib. 1862.) XCVI GouREAU. — Sur les mœurs de la chenille de la Phycis elutella. (Ib. 1859.) » — Mœurs de la chenille de l'Argyrolepia flagellana. (Il), ib.) » — Sur les mœurs de la Nepticula acerella. (Ib. 1860.) » Graells. — Notice sur les métamorphoses de la Chelonia Latreillii. (Ib. 1843.) » DE Graslin (A.) — Notice sur deux explorations entomologiques faites dans Iss Pyrénées orientales, en 1847 et en 1857, accompagnée de la description de quelques espèces inédiles de Lépidoptères de la France et de l'Espagne. (Ib. 1863.) » — Sur la Leucania littoralis. (Ib. ib.) » Grote (A.-R.) et KoBiNSON (G. -T.) — List of the Lepidoptera of North America. I. — Philadelphie, 1868, 1 br. in-8°. 389 GuÉNÉE (A.) — Sur trois espèces de Lépidoptères nocturnes. (Ann. Soc. Ent. France, 1843.) 48 — Essai sur une nouvelle classification des Microlépido- ptères et Catalogue des espèces européennes connues jusqu'il 03 jour. (Ib. 1845.) » — Note ffionogriiphique et rectification sur un groupe du genre Morpho Latr. où Ton décrit une espèce nouvelle. (Incomplet.) (Ib. 1859.) » — Etudes sur le genre Lithosia. (Ib. 1861.) » — Observations sur l'emploi du nécrentome, comme moyen de conservation et de préparation des Lépidoptères, en réponse à la notice de M. Leprieur. (Ib. 1862.) » — Notice sur la famille des Œnochromides. (Ib. 1864.) » — Note sur quelques espèces du genre Colias (Ib. ib.) » — Note sur le genre Setina Schr. (Ib, ib.) » — Sur la Nemotois albicilielius. (Ib. ib.) » Guérin-MéNEVILLE. — Note sur les résultats de l'hybridation de deux Lépidoptères nocturnes, les Saturnia arrindia (du Ricin) et cynthia (du Vernis du Japon). (Ib. 1859.) » — Sur les cocons du Bombyx trifenestrata Linné. (Ib. 1861.) — Sur diverses espèces de Vers-à-soie. (Ib. 1863.) » — Sur le Bombyx (Antheraea) Pernyi. (Ib. ib.) » — Sur une particularité observée dans les métamorphoses du Bombyx Yama-Md. (Ib. ib.) » — Sur le Bombyx Pernyi. (Ib. 1864.) » — Sur les mœurs de la Danaii Bérénice, de l'Amérique du Nord. (Ib. ib.) » — Sur k Bombyx Polyphemus. (Ib. ib.) » » XCVII VON Heinemann (H.) — Einige Bemerkungen iiber die Aiten der Gattung Nepticula. (Wicn. Entom. Monatschr. VI). 52 — Drei iieue Phycideen. (Ib. VIII). » Hewitson (W.-C.) — On Pronophila, a Genus of the Diurnal Lepi- doptera. (Tnns. Ent. Soc. Lond, Sér. III, I). 51 — Descriptions of Two New Species of Diurnal Lepido- ptera. (Ib. ib.) » — Descriptions of New Species of Diurnal Lepidoptera. (Ib. II). — A Monograph of the Genus Yphlliima; with Descrip- tions of Two New Gênera of Diurnal Lepidoptera. (Ib. ib.) » — Descriptions of New Hesperidse. (Ib. ib.) » — Descriptions of some New Species of Diurnal Lepidop- tera. (Ib. V). » — Remarks on M. A.-R.Wallace's« Pieridse of the Indian and Australian Régions. » (Ib. 1868). » — Descriptions of Two New Species of Papilio from Ecuador. (Ib. 1869). « — Descriptions of six new Species of Diurnal Lepidoptera from Nicaragua. (Ib. ib.) » — Descriptions of new Species of Diurnal Lepidoptera. (Ib. ib.) » — Descriptions of twenty-two new species of Eqnatorial Lepidoptera. (Ib. 1870). » HoFMANN (C.-F.-D.) — Zur Naturgeschichte einiger Georaetrinen und Tortricinen. (Wien. Entom. Monatschr. VIII). 52 VON HoRNiG (J.) — Ueber die ersten Stânde einiger Lepidoptern. (Ib. I et II). » JouRDHEUiL. — Sur le Bombyx processionea. (Ann. Soc. Entom. France, 1861). 48 Keferstein (A.) ^ — Sind Sphinx Celerio und Nerii europàische Fal- ter? (Wien. Ent. Monatschr. II). 52 — Ueber einige Tagfalter der Schweiz und Piemonts. (Ib. III). » — Lepidopterologisches. (Ib. IV et V). » KiRBY (W.-F.) — On the Geographical Distribution ofEuropean Rhopalocera. (Trans. Ent. Soc. London, sér. III, I). 51 — On the Diurnal Lepidoptera described in Gmelin's Edi- tion of the Systema Naturse. (Ib. 1869). » — Noteson the Butterflies described byLinnaeus.(Ib. 1870). » KoLENATi. — Aceutropus niveus 01. ; wieder aufgefunden und un- tersucht, ob er eine Phryganide oder ein Lepidopte- ron sei. (Wein. Ent. Monatschr. II). 52 ANNALES DE L\ SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. m XCVIII KoLLAR (V.) — Naturgeschichte eines in den Gallen von Taniarix articulata Vahl lebenden Wicklers : Grapholitha Pha- raonana KoUar. (Ib. ib.) KiJNCKEL. — Lépidoptères anormaux provenant de Zermatt,. (Ann. Soc. Ent. France, 1864). Laboulbène (A.) — Description et figure d'une Chenille mineuse des feuilles du Bouleau. (Ib. 1863). — Sur 1 organe musical de la Chelonia pudica. (Ib. 1864). — Sur un habitat remarquable de la chenille de l'Ephes- tia elutella. (Ib. ib.) de Lacerda. — Sur l'Elachista coffeella (Ib. 1862). Lalanne (J.) — Manuel entomologique pour la classification des Lépi- doptères de France. — Paris, 1 vol. in-8°. Lederer (J.) — Die Noctuinen Europa's mit Zuziehung einiger meist dazu gezâhlter Arten des asiatischen Russland's, Kleinasien's, Syriens und Labrador's. — Vienne, 1857, 1 vol. in-12. — Beitrag zur Kentniss der Pyraliden. — Vienne, 1863, 1 vol. in-8'\ — ■ Même ouvrage. — Vienne, 1863, 1 vol. in-8°. — Verzeichniss der von Herrn Jos. Haberhauer bei Astra- bad in Persien gesamuielten Schmetterlinge. — Saint- Pétersbourg, 1 br. in-8". — Excursion lépidoptérologique en Anatolie. (Ann. Soc. Ent. Belgique, IX). — Contributions à la Faune des Lépidoptères de la Trans- caucasie. (Ib. XIII). — Ueber die Lycseniden - Gattungen der europâischen Fauna. (Wien. Ent. Monatschr. 1). — Die korperlichen Auszeignungen der europâischen Hesperiden. (Ib. ib.) — Vier neue europâische Schmetterlinge. (Ib. ib.) — Nachtrag zur Schmetterlings-Fauna von Beirut. (Ib. ib.) — Erebia Arête P'abr. wieder aufgefunden. (Ib. II). — Koch einige syrische Schmetterlinge. (Ib. ib.) — Classification der europâischen Tortricinen. (Ib. III). — Ein paarWorteiiber D'^Herrich-Schâder's Critik meiner Noctuinen Europa's im Regensburger Correspondenz- blatt, 1858. (Ib. ib.) — Ueber Guénée's Uranides et Phalénites, (Ib. IV). — Die Raupen von Agrotis lucipeta S. V. und Eurita ludicra Hb. (Ib. ib.) — Cremor tartari fiir Herrn. D"" 0. Staudinger. (Ib. ib.) 48 » 188 212 210 211 213 . 1 52 I XCIX — Ueber Alb. Kindermarin's letzte lepidopterologische Ausbeute. (Ib. V). „ — Nemeophila Metelkaiw, n. sp. (Ib. ib.) » — Verzeichniss der von Herrn. Johann und Frau Ludmilla Haberhauer 1861 und 1862 bei Varna in Bulgarien und SliwnoinRumeliengesammeltenLepidopteren.lIb.VII). — Ein Zwitter von Bombyx pini, (Ib. ib.) » — Beitragzur Kenntniss der Pyraliden. (Ib. ib.) » — Zur Lepidopteren-Fauna von Imeretien und Grusien. (Ib. VIII). Lucas (H.) — Notes sur l'élève des chenilles du Saturnia (Bombyx) Cecropia L. (Ann. Soc. Eut. France, 1845). 48 — Observations sur des cocons bissexuels de ver-à-soie. Bombyx (Sericaria) mori. (Ib. ib.) » — Sur les mœurs de l'Yponomeuta evonymella. (Ib. 1859). » — Note sur les mouvements que la chenille de la Carpo- capsa Deshaisiana imprime aux graines d'un Euphorbe du Mexique dans lesquelles elle se métamorphose. (Ib.ib.) > — Sur les Saturnia mylitta et selene. (Ib. 1860). — Sur les chenilles de la Cnelhocampa pytiocampa. (Ib.ib.) » — Sur la présence de Leuconcea cratsegi pn Algérie. (Ib.ib.) » . — Sur les dégâts causés au Jardin des Plantes par la Gra- cillaria syringella. (Ib. 1861). » — Sur un fourreau de chenille trouvé sur le Tamariscus africana, en Algérie. (Ib. 1863). » — Note sur les mœurs de la chenille du Liparis chrysor- rhgea. (Ib. ib.) j, — Sur IesPapilioUlysses,;[JlyssinusetMontrouzieri(Ib.ib.) » — Note sur une chenille de Microlépidoptère (Parasia lapella). (Ib. 1864). „ — Quelques mots sur le cocon, les œufs et le mâle de la Sa- turnia Bauhinise, Lépidoptère de la section des Chali- noptères et de la tribu des Bombyciens. (Ib. ib.) » — Sur l'habitat en Chine du Papillon Machaon. (Ib. ib.) » — Sur la présence aux environs de Pékin des Pieris rapee et Daplidice. (Ib. ib.) „ — Sur une variété sicilienne de petite taille de l'Antho- charis cardamines. (Ib. ib.) » — Sur les métis de Saturnia arrindia et cynthia. (Ib. ib.) » 3IABILLE (P.) — Notice sur la Leucania littoralis Curtis. (Ib. 1863). » Mac Lachlan (R.) — Observations on some lemarkable Va- rieties of Sterrha sacraria L., with gênerai Notes on Variation in Lepidoptera. (Trans. Ent. Soc. London, sér. III, II). 51 ûIann (J.) — Verzeichniss der ini Jahre ]853 in der Gegend von Fiume gesammeKcn Schmetterlinge. (Wien. Ent. Mo- natschr. I). 52 — Verzeichniss der im Jahre 1858 in Sicilien gesammel- ten Schmetterlinge. (Ib. III). » — Zur Lepidopteren Fauna von Amasia. (Ib. V). » — Verzeichniss der im Jahre 1851 bei Brussa in Kleinasien gesaramelten Schmetterlinge. (Ib. VI.) » — Nachtiag znr Schmetterling - Fauna von Brussa. (Ib. VIII). « Martin (Emm ) — Longévité de deux Phalénites à Tétai de chrysa- lide. (Ann. Soc. Ent. France, 1862). 48 — Lépidoptères pris à Hyères (Var). (Ib. 1864). » Merck (;iîné). — Mémoire sur la Psyché albida. (Ib. 1843). » Minière (P.) — Iconographie et descriptionde Chenilles et Lépi- doptères inédits. — Tome I, Lyon, 1859 ; II, Paris, 1864, III (livraisons 23, 24 et 25) ; gr. in-8» {en publi- cation). 259 — Note sur l'Heemerosia renalis. — Paris, 1864, 1 br. in-8». 190 — Même outrage. (Ann. Soc. Ent. France, 1864). 48 MooRE (Fr.) — On the Asiatic Silk-producing Moths. (Trans. Ent. Soc. Lond. Sér. III, I). 51 — Descriptions of New Species of Bombyces from Noi'th- Eastern India. (Ib. II). » MÔSCHLER (H.-B.) — Acentropus latipennis Môschler. (Wien. Ent. Monatschr. IV). 52 — Vier neue siidrussische Schmetterlinge. (Ib. ib.) » — Beitriige zur Lepidopteren-Fauna von Labrador. (Ib.ib.) » — Beitrage zur S'îhraetterlings Fauna von Labrador. (Ib. VI et VIII). ». — Neue siidrussische Schmetterlinge. (Ib. VI). » — Dianlhœcia Christophi, n. sp. (Ib. ib.) » — Bemeikungen zu einigen Sareptaner Schmetterlingen. (Ib. VIT). » — Bemeikungen zu einigen Arten der Gattung Atychia Latr. (Chimoera Hb.) etc. (Ib. ib.) •>•> — Die zur Fauna von Europa geziihlten Arten der Gat- tung Chionobas. (Ib. il).) » Mlller (J.) — Beitrag zur Entwicklungsgeschichte von Pleretes matronula. (Ib. I). » NiCKERL (F.-A.) — Neue Microlepidopteren. (Ib. VIII). » MK NoRGUET. — Sur les dégâts causés aux Lilas dans les environs de CI Lille par le Gracilaria syringella. (Ann. Soc. Entom. Fiance. 1861). 48 Oberthur. — Note sur les Lépidoptères capturés aux environs de Zermatt. (Ib. 1864). » Packard (A.-S.) — The Characters of the Lepidopterous Fa- mily Noctuidœ. — 1 br. in-S", 173 Paris. — Note sur les Anthocharis belia et ausonia. (Ann. Soc. Ent. France, 1845). 45 — Sur les ravages de la Pyrale (Œnopthira Pillerana Fab.), dans les vignes de la Champagne. (Ib. 1862). » Pinçon (J.) — Sur l'Attacus Yama-Maï. (Ib. 1863). » PlOCHARD DE LA BRULERIE. — Note sur Une variété accidentelle du Macroglossa stellatarum. (Ib. ib.) » Preudhomme de Borre (A.) — Analyse d'un article de M. G. Koch : Distribution géographique des Lépido- ptères. (Ann. Soc. Ent. Belg. XIII). 1 Rattet (Fr.) — Sur une variété remarquable de la Strenia clathrata Linné. (Ann. Soc. Ent. France, 1859). 48 RÔSSLER (A) — ZurNaturgeschichte von Geometra polygrammaria. (Wien. Entom. Monatschr. V). 52 — Ueber die Zurichtung von Kleinschmetterlingen fur Saramlungen. (Ib. ib.) » — Gedanken ùber die Bedeutuug der Malerei auf den Schmetterlingsûiigeln. (Ib. ib.) » — Die Pflanzen und Eaupen Deutschlands. Versuch einer lepidopterischen Botanik von 0. Wilde. Il" Theil. Berlin, 1861. (Analyse.) (Ib. ib.) » — Ueber Nachtfang. (Ib. VI). » — Zur Naturgeschichte von Bapta pictaria Curt. und Epione vespeitaria L. (parallelaria S. V.) (Ib. ib.) » — Lepidopterologisches. (Ib. VII). » — Ueber die neue neben Platyp,tilus ochrodactylus H. S. einzureihende Art. (Ib. VIII). » — Lepidopterologische Mittheilungen. (Ib. ib.) » — Ueber Pterophorus serotinus Zeller. (Ib. ib.) » Salvin (O.-C.) — A Synopsis of the genus Clothilda. (Trans. Ent. Soc. London, 1869). 51 Sauveur (J.) — Notes entomologiques ; 1 br. in-8". 330 — Même ouvrage. (Ann. Soc. Ent. Belg. VII). 1 — Lycœna Alexis Var. mâle. (Ib. ib.) » — Note sur les Lépidoptères recueillis à Vielsalra, (Ib. XI). » Sauveur (J.) et Colbeau (J.) — Des variations normales de laîle dans Tespèce chez quelques Lépidoptères. — I" article : Satyrus Arcanius L. (Ib. VII). » Cli Sauveur (J.) et Fologne (E.) — Liste des ïincides de la Belgique. (Ib. ib.) » SCHEDL (Chr.) — Einige Benierkuugen ûber Psyché atra Freyer. (Wien. Elit. Monatsclir. I). • 52 Scudder (S. -H.) — Notice ofsome North American Species of Pieris. — Boston, 1861, 1 br. iu-8". 269 — A List of the Butterflies of New-England. — Salem, 1863, 1 br. in-8». 270 — Revision of the hitherto known Species of the Genus Chionobas in North America. — Philadelpliic, 1865, 1 br. in-8°. 272 — Report upon a Collection of Diurnal Lepidoptera made in Alaska by the Scientitic Corps of tlie Russo-Ameri- can Telegraph Expédition. — Boston, 1868-69, in-8». 289 — Supplément to a List of the Butterflies of New-En- gland. — Boston, 1868, 1 br. in-S". 430 — Notice of some new Butterdies from lowa. — Boston, 1868, in 8'\ 420 — Description of a new Species of Butterfly from Florida. — Boston, 1868, in-8". ' » Seghers (A.) — Note sur la variété loidcs Dabi du Vancssa lo L. (Ann. Soc. Ent. Belg. VII). 1 de Sélys-Longchamps (baron E.) — Sur le Deilephila csula:. (Ib. XI). » — Sur les Lycsena Alcon et Euphemus. (Ib. ib). » — Enumération des Insectes Lépidoptères de la Belgique. — Liège, 1844, 1 br. in-8°. 144 — Même outrage. 152 — Mènie ouvrage. 290 — Blême ouvrage, 291 — Sur quelques Lépidoptèies recueillis dans un voyage en Italie. (Ann. Soc. Ent. France, 1844). 48 — Corrections aux espèces et variétés nouvelles :Ie Lépi- doptères, décrites dans rÉnumération des Insectes Lé- pidoptères de la Belgique. (Ib. 1859). » de Sélys-Lonchamps (baron E.), Sauveur (J.\ Polo- gne (E.), Colbeau (J.)»-t Delafontaine (J.) — Catalogue des Lépidoptères de la Belgique. — P" par- tie. (Diurnes, Spliingidées, Bombycidées et Noctuidées). (Ann. Soc. Ent. Belg. I). 1 SoiPEU (G.) — Description of Papilio Godefroygi, n. sp. (Trans. Eut. Soc. Lond. Sér. III, II). 51 cm — Ueber eine Zwitterbildung bei Papilio Castor West w. (Wieti. Eut. Monatschr. Yll). 52 Smith (S.-J.) — Description of a Species of Samia, supposed to be new, from Norway, Me. — Boston, 1865, 1 br. in-8°. 355 Snellen (P.-C.-T.) — De Vlinders van Nederland. — Macrolepi- doptera sj'steœatisch beschreven. — La Haye, 1867, 1vol. in -8". " 158 Snellen van Vollenhoven. — Essai d'une Faune entomolo- gique de l'Archipel Indo-Néerlandais. IP Monographie. Famille des Piérides. — La Haye, 1865, 1 vol. in-4". 469 Speyer (A.) — Beraerkungen ùber die walirscheinliche Zabi der auf der îlrde existirenden Schmetterlingsarten, und iiber das numerische Verhiiltniss der Tagfalter zur Ord- nung ira Ganzen. (Linnsea Entomol. XII). 2 Stainton (H. -T.) — A few Words on the Synonyray of Laverna Langiella. (Trans. Ent, Soc. Lond. Sér. III, I). 51 — Descriptions of Nine Exotic Species of the Genus Gra- cilaria. (Ib. ib.) » — On the Generic Characters afforded by the Habits of varions leaf-miningMicro-Lepidopterous Larvfe.(Ib. ib.) » — On the Europœan Species of the Genus Cosmopteryx. (Ib.II.) » — A few Observations on the Synonyray of Tinea (?) AI- picella and Zelleria Saxifragse (n. sp.) (Ib. 1868), » — The ïineina of Southern Europa. — Londres. 1869, 1 vol. in-8«. 481 — The Tineina of Syria and Asia Minor. — Londres, 1867, 1vol. in- 8°. 482 — Sur les chenilles mineuses appartenant au genre Mi- cropteryx, lettre adressée à M. le D'" Al. Laboulbène. (Ann. Soc. Ent. France, 1863). 48 Stainton (H.-T.), Zeller (P.-C), Douglas (J.-W.) et Frey (H.) — The Natural History of Tineina. — Londres, 1855 à 1870. Tome I à XII, 12 volumes in-8^ 480 Staudinger (O.) — Pieris Krueperi, ein neuer europaischer Tagfalter. (Wien. Entom. Monatschr. IV). 52 — Description d'un Lépidoptère nouveau des Hautes- Pyrénées. (Ànn. Soc. Ent. France, 1860). 48 Staudinger (O.) et Wocke (M.) — Catalogue des Lépidoptères d'Europe et des pays limitrophes. — Dresde, 1861, 1 vol. in -8°. 375 Trimen (R.) — On some New Species of South African Butterflies. (Trans. Ent. Soc. Lond. Sér. III, I). 51 CIV — On some New Specics of South African Butterllies col- lectée! in British Kaffraria by W. S. M. D'Uiban, Esq. during 1860-61 (Ib. ib.) » — Descriptions of Three NewSpecies of Ihe Genus Antho- ^ charis Boisd., and a New Species ofthe Genus Pais Hubn, from Tropical South "Western Africa. (Ib. ib.) » — Descriptions of some New Species of Butterllies found in Southern Africa. (Ib. II). » — Notes on the Butterllies of Mauritius (Ib. V). » On some undescribed Species of South-African Butter- llies, including a new Genus of Lycsenidse. (Ib. 1868). » — Observations on some South-African Butterllies enume- rated in the « Catalogue of Diurnal Lepidoptera of the Family Satyridse in the Collection ofthe British Mu- séum. By A. G. Butler F. L. S., F. Z. S. London, 1868. » (Ib. ib.) » — Notes on Butterllies coUected by J.-H. Bowker, Esq. in Basuto-land, South Africa, with descriptions of some New Species. (Ib. 1870). » Villeneuve (G.) — Sur quelques Lépidoptères éclos en hiver par la chaleur d'une serre. (Ann. Soc. Ent. France, 1859). 48 ViNSON (A.) — Lépidoptère nouveau de Madagascar (Salamis Du- prei). (Ib. 1863). » Walker (Fr.) — Characters of undescribed Lepidoptera in the collection of \V.-\V. Saunders, Esq. (Trans. Ent. Soc. Lond. Sér. III, I). 51 — Characters of undescribed Lepidoptera in the collection of A. Fry, Esq. (Ib. ib.) » — Description of a New Genus and Species of Noctuites. (Ib. II.) » Wallace (Alex.) — On the Oak-feeding Silk-worm from Japan, Bombyx Yamamai (Guér.-Mén.) (Ib. V). s — On some Variations observed in Bombyx Cynthia in 1866. (Ib. ib.) » Wallace (Alf.-R.) — On the Pieridœ ofthe Indian and Australian Régions. (Ib. IV). » — Notes on Eastern Butterllies. (Ib. 1869). » Wallengrén (H.-D.-J.) — Lepidopterologische Mittheilungen. — (Wien. Ent. Monatschr. IV et VII). 52 — Die wâhrend der Reise der Kônigl. Schwed. Fregatte Eugénie gesammeltenschou bekannten Schmetterlinge. (Ib. VII). i Weir (J.-J.) — Further observations on the Relation between the cv Colour and the Edibility of Lepidoptera and their Lar- vœ. (Trans. Ent. Soc. Lond. 1870). 51 Wesmael (G.) — Sur une difformité observée chez un Lépidop- ière.— Bruxelles, 1 br. in-8". 331 Zeller (P.-C.) — Crambina, Pterophorinn, and Alucitina, collected in Palestine by the Rev. O.-P. Cambridge, in 1865; deterrained and the New Species described. (Trans. Ent. Soc. London, sér. III, V). 51 — Choreutidaî and Crambina collected in Egypt by Ihe Rev. O.-P. Cambridge in 1864, determined and the New Species described. (Ib. ib.) » — DieArtenderBlaltrainirergattungLithocolletis beschrie- ben. (Linnsea entomol. I). 2 — Die Arten der Gattung Eudorea. (Ib. ib.) » Die Argyresthien. (Ib.II). » — Die Gatiungender mit Augendeckeln versehenen blatt- minirenden Schaben. (Ib. III). » — Beitnig zur Kenntniss der Coleophoren. (Ib. IV). » — Drei Schabengattungen : lucurvaria, Micropteryx uud Nemophora, beschrieben. (Ib. V). » — Die Schaben mit langen Kiefertastern. (Ib. VI). > — Revision der Pterophoriden. (Ib. ib.) » — Sieben Tineaceen-Gattungen beschrieben. (Ib. VII et VIII). » — Die Depressarien und einige ihnen nahe stehende Gat- tungen. (Ib. IX). » — Nachtrag zu den in 9'*^° Bande [der Linn. entom.) be- schriebenen Arten des Genus Cryptolechia. (Ib. X). » — Die Arten der Gattung Butalis, beschrieben. (Ib. ib.) » Anonyme. — Supplément au Catalogue des Lépidoptères de Belgi- que. (Ann. Suc. Entom. Belg. III). 1 — Liste des Lépidoptères qui, d'après MM. Heydenreich, 0. Staudingeret Herrich Schseffer, sont portés à tort sous plusieurs numéros de l'Index methodicus du D"" Boisduval. (Ib. VIII). » — An accentuated List of the British Lepidoptera, with hints of the dérivation of the Names. — Londres, 1851, 1 vol,in-8° 483 ANNALES DE I.A SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. îl cv DIVISION XII. Histoire naturelle générale; Zoologie générale; Botanique; Géologie; Minéralogie. FASCICULE I. N" de rinyent général. Agassiz (L.) — Address delivered on Ihe centennial Anniversaiy of the Birth of Alexander von Humboldt. — Boston, 1869, 1 br. in-S". 333 Alc.er (Fh.) — Notice of Minerais from New-HoUaud. (Boston Journ. Nat. Hist. III). 5 — Beauniontiie and Lincolnite identical with Heulandite. (Ib. IV). » — Notices of new localities of rare Minerais, and reasons for uniting several supposed distinct species. (Ib. V). » — Exaniination of a Minerai from Cherokee County, in Georgia. (Ib. VI). » Andorfer (J.) — Botanisclier Ausfliig von Hohenau. (Verh. Zool- Bot. Ver. Wien, 1856). 41 Atkins (J.) — Letter to D' Hooker on the New-Hebrides. (Murray Journ. of Trav. a. Nat. Hist. I). 34 VON Baer (R.-E.) — Welche Auftassung der lebenden Natur ist die richtige? und Wie ist dièse Aiiffassung auf die Entomologie anzuwenden?— Berlin, 1862, 1 br.in-8°. 58 — Idem. (Hor. Soc. Ent. Ross. I). 32 Baker (J.-G.) — Boissier's Flora orieutalis [nviewed). (Murray Journ. Trav. a Nat. Hist. I). 34 — Milde'sFerns of Europe and the Atlantic Islauds [rei'îe- loed). (Ib. ib.) » Balch (D.-M.) — On the Sodalite at Salem, Mass. (Proc. Essex Instit. IV). 33 — On Native Grapes. (Ib. ib.) » Baretïi (M.) — Note litologiche. (Ann. Soc. Nat. Modena, IV). 492 Bellynck (.A.) — Flore de Naraur, ou description des plantes spontanées et cultivées en grand dans la province de Namur. — Plantes vasculaires. — Naœur, 1855, 1 vol. in-8». "2 — Résumé d'un Cours de Zoologie. — Namur, 1864-65, 1 vol. in-8». 68 CM — Note sur un Orchis ustuhiUi L., à fleurs doubles. — Gand, 1867, 1 br. in-S». 70 — La Botanique moderne; Conférence sur la Botanique générale. — Paris, 1869, 1 br. in-S». 69 — Les Progrès récents de la Zoologie en France ; compte- rendu du rapport de M. Milne-Edwards. — Paris, 1870, 1 br. in-8». 103 — Les Anomalies chez l'homme et chez les animaux. — Bruxelles, 1870, 1 br. in-8°. 440 Berman (J.) — Ueber einen Bastard von Melampvrum. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1855). 41 Berthoulu — Animais and Plants found in the Hot Springs of Soda Creek, New-Mexico. (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I). 34 Bertoloni (G.) — Descrizione di una nuova malattia délia Ca- nepa nel Bolognese. — Bologne, 1862, 1 br. in-4". 62 • — Délia vegefazione del Bacino boschivo di Oropi. — Bologne, 1865, in-4". 64 — Descrizione dclla Florole délie due isolette piu picciole del golfo délia Spezia, cioè del Tino e del Tinette. — Bologne, 1866, 1 br. in-4". 65 — Dei danni che ha incontrato il Pioppo délia Virginia nella provincia bolognese. — Bologne, 1867, 1 br.in-4". 63 Besnard (A. -F.) — Die Minéralogie in ihren neuesten Entdec- kungen uni Fortschritten im Jahre 1864. (Corr. Blaft Zool-Min. Ver. Regensb. XIX). 53 BÔCKh (G.) — Catalog I der Bibliothek des Vereins fur Naturkunde zu Presburg. — Presbourg, 1871, 1 br. in-8". 549 Bommer (J.-E.) — Monographie de la classe des Fougères. — Classification. — Bruxelles, 1867, 1 vol. in-8". 112 — Note sur les poils des Fougères et sur les fonctions de ces organes. — Bruxelles, 1 br. in-8''. 113 • — Quelques remarques sur l'absorption par las surfaces des plantes. — Bruxelles, 1 br. in-8o. 114 — De la Fécondation artificielle des Palmiers et de la récolte du pollen pour cette opération. — 'Gand, 1868, i br. in-S". 115 — Considérations sur la panachure et la colonition des feuilles. — Gand, 1867, 1 br. in-8". 116 — Des matières colorantes dos feuilles. — Amsterdam, 1865, 1 br. in-8». 117 Boni (G.) — Oggelti d'aite di alta antichita recentemente scoperti nelle Terromare Modenesi. (.\nn. Soc.Nat.Modena, I). 492 cvin BoOTT (Fr.) — Descriptions of six new North-American Carices. (Boston Journ. Nat. Hist. V). 5 Bourdon (J.) — De rinduenoe des climats sur les phénomènes de la vie. — Bruxelles, 1864, 1 vol. in 8". 74 Brigham (W.-T.) — Notes on (lie Volcanic Plienomena of Ihe Hawaiian Islands, wilh a Description of the Modem Eruptions. (Mem. Bost. Soc. Nat. Hist. I). 6 — Notes on Hespeioinannia, a new Genus of Hawaiian Compositœ. (Ib. il). » — Tlie Eruption of the Hawaiian Volcanoes, 1868, (Ib. ib.) » — Hit.torical Notes on Ihe Earthquakes of New England. (1638-1869). (Ib. II). » Brown (R.) — The présent state of science on the north western Slopes of the Kocky-Mountains. (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I). 34 — The Indians of the Western Shores of Vancouver Island. (Ib. ib.) » BucHENAU (F.) — Nachtrâge und Berichtigungen zur Flora Bre- mensis. (Abh. nat. Ver. Bremen, I). 30 — Ueber das Vorkommen von zwei Hiillblattern an Kol- ben und die Keiraung von Riehardia (Calla) cothio- pica L. (llj. ib.) » — Index ciiticus Juncaginearum hucusquc descriptarura. (Ib. ib.) — Biographische Notizen ûbor Michael Rohde. (Ib. ib.) — Eine intéressante Fiillungserscheinung bei Lapageria l'osoa R. et P. (Ib. ib.) » Calegari (M.) et Canestrini (G.) — Storia della Salsa disopra ptesso sassuolo della Soi-gente della Salvarola e dei Pozzi olei- feri di Montegibio. (Ann. Soc. Nat.Modena, II). 492 itE Canuolle (Alph.) — Benthara and Hooker's Gênera plantarum, translated from the frencli by A. MuRR.\Y. (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I). 34 Ca.nestrini (G.) — Oggetti délie Terremare Modenesi. (Ann. Soc. Nat. Modena, I). 492 — Oggetti trovati nelle Terremare del Modenese. Seconda relazione : Avanzi organici. (Ib. ib.) » — Cenni critici intorno alla Teoria del KoUiker sull' ori- gine délie Specie. (Ib. II). » — Intorno ad un deposito di Solci lavorate antiche nel Modenese. (Ib. ib.) » » Casselmann (W.) Ueber die Zusammensetzung der in der Niihe CIX von Dillenbrrg vorkommenden Nickclerze. (Jahrb. Nassau; Ver. f. Nat. XIV). 46 — Ueber eiii Giapliitvorkoiaruen in der Niilie von Mon- tabaur. (Ib. ib.) » — Clieniisciie Untersuchung einiger Mineralquellen zu Soden und zu Neuenliaii). (Ib. XV). » Cleveland (W.-C.) — North America. A working Map for illus- tratiiig, by coloi'ation, tlie geographical distribution of life. — Bo:>ton, 1868, 1 carte in-plano. 451 Colbeau (J.) — Notice sur Jules d'Udekem. (Ann. Soc. Malac. Belg. I). 42 CoPi'l (Fr.) — Cenni su aicuni Fossili cristallizati e su la localita loro, ove si rivengono nel Modenese. (Ann. Soc. Nat. Modena, III). 492 — Catalogo dei Fossili miocenici e pliocenici del Mode- nese. (Ib. IV). » — Relazione di una nuova scoperta délia Terramare di Gorzano, ed osservazioni. (Ib. V). » CuiNMNGiiAME (R.-O.) — Letiers to D'' Hooker, on the Straits of Magellan. (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I). 34 CuUTis (M. -A.) — Enumeration of Plants growing spontaneously around Wilmington, Noith-Carolina, with remarks on some new awd obscure species. (Boston Journ. Nat. Hist. I). 5 Damell (W.-F.) — Notice sur quelques Condiments chinois fournis par la famille des Xanthoxylacées; traduit par A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1870, 1 br. in-8". 410 Dawkixs (W.-B.) — D'" Falccner and liis Labours in India. (Mur- ray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I). 34 Desmaiœst (Ë.) — Notice sur la vie et les travaux de L.-P. Gratio- let. (Ann. Soc. Ent. France, 1865). 48 DoLLESCHALL. — Bricf aus Java und iibcr dortige Volks-Arzneiwis- senschaft. (Verh. Zool-Bot. Ver. Wien, 1855). 41 DoL'DUAWA (F.) — Ueber Sclerotina semen. (Ib. ib.) » Dupont (Ed.) — Les Temps antéhistoriques en Belgique, L'Homme pendant les âges de la pierj'e dans les envi- rons de Dinant-suj-Meuse. — Biuxelles, 1871, 1 vol. in-8''. 513 Edel (J.) — Bemerkungen iiber die Végétation der Moldau, nach eigenen , ira Jnhre 183o gemacliten Beobaclitungen entworfen. (Veib. Zool. Bot. Ver. Wien, 1853). 41 Emerson (G.-H.) — On Magnetite and an unknown Minerai at Nahant. (Proc. Essex Instit. IV). 33 ex Engelmann (G.) — Bibliotheca histoiico-naturalis. Index librorum historiam naturalem spectantium ab anno 1700 ad 1846 in Germania, Scandinavia , Anglia, Galli.i, Belgio, Italia atque Hispania iinpressorum. — Purs priin;i, continens Hisk^riain naturalem in universum. Aiiafo- uiiani et Piiysiologiaui comparatam, Zoologiam,Pa!3Coii- tologiam. — Leipzig, 1846, 1 vol. in-8". 129 Engelmann (G.) et Gray (Asa.) — Phniœ Lindhoimerianœ; an enu- raeration of tlie plants coUocted in Texas, and distri- buted to subsciibers, by F. Lindheiraer, with rem:irks and descriptions of new species, etc. (Boston Jonrn. Nat. Hist. Y et VI). 5 Fenzl (Ed ) — Beitrag zur nâhercn Kenntniss des Formenkreises einigcr inliindischer LeutMutbemum- und Pyrethrum- Arten De Candolle's. (Verh. Zool.-Bot. Ver. Wien, 1853). 41 — Ueber Dasylirion graminifolium. (Ib. 1855). » — Ueber zwei neue Pflanzen von Pirona. (Ib. 1856). » — Sedum Hillebrandii Fenzl. Ein Eeitrag zur nàheren Kenntniss einiger Sedum-Arten aus der Gruppe von S. acre. (Ib. ib.) > — Bemerkungcn Ober dieKachweisung des Artenreihtes vonCirsium Chailleti, von J. Juratzka. (Ib. 185"/). » Fleischmann (A.) — Flora an der siidlichen K. K. Staats-Eisen- bahn von Laibnch bis Ciily. (Ib. 1853). » Focke (W.-O.) — Ueber Lolium festucaceum Lk. (Âbh. nat. Ver. Bremen,l). 30 — Ueber Blitzrohren bei Oslebshnusen. (Ib. ib.) » — Eine hybride Stellaria. (Ib. ib.) » — Beitrâge zur Kenntniss der deutschen Brombeeren, insbesondere der bei Bremen beobachteten Formen. (Ib. ib.) » — Zur Kenntniss der Bodenverhiiltnisse bei Bremen. (Ib.ib.) » VON Fralenfeld (Chevalier G.) - Zoologische MisccUcn, XIV, XVI, Vienne, 1867, 1869, 2 br, in-8". 128 — Offenes Scl)reil)en an Herrn Franz Mauser, als Erwie- derung auf dessen Schmâhschrift : Nicobariana. 1 br. in-8„ 180 — Zur Flora und Fauna von Keucaledonien. — Vienne, 1867, in-8o. (Zool. Miscell. XI). 128 — Beitrâge zur Fauna der Kikobaren. I, II, III. — Vienne, 1867-69, 3 br. in-S". 397 — Die ausges-orbencn und aussterbenden Thierc der CXI jiings'en Erdperiode. — Vienne, 1870, 1 br. in-12. 498 — ' Kurzer Bericht der Ergebnisse ineines Ausfluges von Heiligenblut iiber Agrum an den Platterisee; mit Be- schreibung eiiiiger Metamorphosen und einer neuen Clausilia. — Vienne. 1870. 1 br. in-8°. 496 — Ueber Aquarien. (Veih. Zool. Bot. Wieii, 1856). 41 ■ — Ueber sein Werk a Die Algen Dalmatiens. » (Ib. ib.) » — Beitrag zur Fauna Dalmatiens. (Ib. ib.) » — Brief ans dem Mittelmeere. (Ib. 1857). » Fresf.mus (R.) — Cliemische Untcrsuchung der wichtigsten Mine- ralwasser des Herzogthums Nassau. VII"" Abhandl. Die iieue Natrouquelle zu Weilbach. (Jubib. Nassau. Ver. Nat. XV). 46 — Idem. VIIT' Abh. Die Mineralquelle zu Niederselters. IX'^Abh.Die MineralquellezuFachingen.(lb.XIX-XX) » — Analyse der Augusta-Quelle in Bad Ems. (Ib. XXI- XXII). » Fritsch (C.) — Phânologische Mittheilungen. (Verh. Zool, Bot. Ver. Wien, 1856). 41 — Instruction fiir phœnologische Beobachtungen aus dem Planzenreiche an den Gestadten der Donau. (Ib. ib.) » — Phânologische Notizen. (Ib. 1857.) » FucKEL (L.) — Enumeratio Fungorum Nassovise collectorum. Sé- ries I. (Jahrb. Nassau. Ver. Nat. XV.) 46 — Symbolse Mycologicœ. Beitriige zur Kenntniss der rhei- nischen Pilze. (Ib. XXIII -XXIV.) » Funck (N.) — Coup d'œil sur la végétation du Luxembourg dans ses rapports avecle sol. — Luxembourg, 1854, I broch. in-4°. 135 Gambari (L.) — Descrizioue dei Quarzi di Porretta. (Ann. Soc. Nat. Modena, III.) 492 Geekie (Arch.) — The geological origin of the présent scenery of Scotland. (Murray Journ. Trav. a Nat. Hist. I.) 34 Gluge (T.) et d'Udekem (J.) — De quelques parasites végétaux développés sur des animaux vivants. — Bruxelles, in-8". 394 Granujean (M.-C.) — Mineralogische Notizen und Pseudomor- phosen. (Jahrb. Nassau. Ver. Nat. XIX-XX.) 46 — Beitrag zur Kenntniss der Bildung Fossiler Kohlen- Ablagerungen. (Ib. XXI-XXII.) » Gray (Asa) — Characters of some new Gênera and Species of Plants of the natural order Compositse, from the Rocky Moun- tains and Upper California. (Boston Journ. Nat. Hist. V.) 5 CXIJ — Notice of a new Genus of plants of the order Sunta- laceœ. (Ib. V.) » GreenwOOD (F.-W.-P.) — A description of the principal fruits of Cuba. (II). II.) » VON Haimiioffen (Chevalier G.) — Beobachtungen iiber den Wurzel- Auswuchs an Alj'ssum incanuiu L., und desseu Erzeu- ger. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1855.) 41 Hall (J.) — Niagara Falls;, Their physical changes, and the geology aud topography of the surrounding country. (Boston Journ. Nat. Hist. IV.) 5 — Nature of the strata, and gcographical distribution of the organic Remains in the older foi-mations of the United States. (Ib. V.) » Hartogh Heys van de Lier (H.) — Catalogue alphabé- tique et systématique de la bibliothèque de Zoologie et principalement d'Entomologie de Hartogh Heys van de Lier, à Delft. — Leyde, 1869, 1 br. in-8^ 184 IIasskarl (C.) — Commelinaceoc Indicée, imprimis Archipelagi Indici, adjectis nonnuUis hisce terris alienis. — Vienne, 1870, 1 vol. in-8». 400 Hayden (F.-V.) — Preliminary Report of the United States Geolo- gical Survey of Wyoming and perlions of contiguous Territories. — Washington, 1871, 1 vol. in-8». 536 Hayes (A. -A.) — Notice of native Nitrate of Soda, containing Sul- pliate of soda, Chloride of sodium, lodate of soda, and Chloriodide of sodium, from the Province of Tarapaca, Pampa of Taraarugal, in South Peru ; and of Algoroba Wood, from the buriest forests beneath the Pampa of Tamarugal. (Boston Journ. Nat. Hist. III.) 5 Hayes (J.-L.) — Probable influence of icebergs upon drift, (Ib. IV.) » Hazslinszky(Fr.) — Beitrage zur Kenntniss der Karpathen-Flora. VII. Laubmoose. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien. 1855.) 41 Hemsley W.-B. — On ihe vegetable productions of Abyssinia. (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I.) 34 — Notice sur les productions végétales de l'Abyssinie, trad. de l'anglais par A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1869, 1 broch. in -8°. 298 Hergeï (E.) — Die Therraalquellen zu Bad-Ems. (Jahrb. Nassau. Ver. Nat. XIX-XX.) 46 Hermann (J.) — Botanische Notiz. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1856). 41 VON Heufler (Chevalier L.) — Neue Pilze fiir Wien. (Ib. 1855.) » — Ueber Korber's Systema Lichen u m Germanioe. (Ib. 1856.) » CXIII — Ueber Facchini's Flora Tiroliœ Cisalpiuse. (Ib. ib.) » — Ueber Kryptogamen-Studium. (Ib. ib.) » — Botanische Notizen (Ib. ib.) » — Zwei kleine Beitràge zur Lichenen-FIora der Gegend von Wien. (Ib. ib.) » — Asplenii Species Europsese. Untersuchungen ûber die Milzfarne Europa's. (Ib. ib.) • » — Uebergabe von 122 Farnen im Namen Senoner's. (Ib. 1857.) » — Ueber unterirdische Planzen. (Ib. ib.) » — Vorlage von 471 Laubmoosen, Geschenk des H. Prof. Sendtner. (Ib. ib.) » — Ueber Schreibung und Declination des Wortes « Farn. » (Ib. ib.) » — Meeresalgen umCattaro, (Ib ib.) » — Milzfarne aus Tommasini's Herbar. (Ib. ib.) » — Ueber « Th. Moore's Ferns of Great Britain » (Ib. ib.) » — Ueber botanische Verdienste und Werke von Ph.M.Opiz. (Ib. ib.) » — Botanische Mittheilungen. (Ib. ib.) » HiLDEBRANDE. — The recent Earthquake at Hawaii. (Murray Journ.Trav. a. Nat. Hist. I.) 34 HiLDENBRAND (E.) — Analyse der Manganspathes von Oberneisen. (Jahrb. Nassau. Ver. Nat. XIV). 46 HiLLEBRANDT (F.) — Aufzâhlung der auf vierzehn verschiedenen ôsterreichischen Alpen beobachteten Planzenarten. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien. 1853.) 41 Hitchcock (C.-H.) — On the geological structure of the two Ando- vers. (Proc. Essex Instit. V.) 33 HiTCHCOOK (E.) — On certain causes of geological change now in ope- ration in Massachusetts. (Boston Journ. Nat. Hist. I.) 5 — Sketch of the Geology of Portland and its vicinity. (Ib. ib.) » Hjelt(C.) et RoHR (H.) — Chemische Untersuchung des Mineral- wassers im Badehause zu den Vier Jahreszeiten in Wiesbaden. (Jahrb. Nassau. Ver. f. Nat. XIV.) 46 HoLZiNGER (J.-B.) — Botanische Notiz. (Verh. Zool. Bot. Ver, Wien., 1856.) 41 Howard (Fr.) — North Coast of Australia, extracts from letters to Captain Richards, (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I.) 34 HuNT (T.-S.) et Alger (F.) — Chemical Examinatiou of Algerite, a new minerai species, including a description of the Minerai. (Boston Journ. Nat. Hist. VI.) 5 ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. CXIV Hyatt (A.) — On the geologicâl structure of the région of the Acli- rondacks. (Proc. Essex Instit, VI.) 33 Jackson (C.-T.) — Chemical analjsis of Chrysocolla from tlie Hol- quin coppermines, near Giij-ard, Cuba, (Boston Joufd. Nat. Hist. I.) b — Chemical analysis of three varieties of biluminous Coal, and one of Anthracite. (Ib. ib.) » — Analysis of Pink Scapolite, and of Cerium ochré, from Bolton, Mass. (Ib. IV.) » — Chemical and mineralogical fragments. (Ib. V.) » Jackson (J.-R.) — New Vermifuge. (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I.) 34 — Notes from Honolulu. (Ib. ib.) » VON Janka (V.) — Ueber Banater Pflanzen des Prof. K. Koch. (Verh. Zool. Bot. Ver. Vivien, 1857.) 41 JoNSTONUS (J.) — Historiée naturalis de Exanguibus aquaticis, Libri IV. — Amsterdam, 1657, in-f». IGO JuRATZKA (J.) — Botanische Notizen. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1855.) 41 — Ueber Hieracium lasyophyllum und H. pratense Tausch. (Ib. 1857.) » — Ueber Cirsium carniolicum und C. siculum. (Ib. ib.) » — Nachtrag zu Cirsium siculum. (Ib. ib.) » — Ueber Melampyruui hybridum Wolfn. (Ib. ib.) » Kalbrl'NNER (H.) ~ Beitrag znr Flora des V. U. M. B, (Ib. 1855.) » Kerner (A.) — Ueber den Einfluss der Temperatur des Quellen- Wasser auf die in Rinnsale der Quellen voikommenden Pflanzen. (Ib. ib.) » — Niederbsteireichische Pflanzennamen. (Ib. ib.) » — Der Jauerling. Eine Pflanzengeographische Skizze. (Ib. ib.) — Die Flora der B.iuerngàrten in Deutschland. Ein Bei- trag zur Gescliichte des Gartenbaues. (Ib. ib.) » — Der Bakonyerwald.Eine Pflanzengeographiscbe Skizze. (Ib. 1856.) » KiRSCHBAUM (G.-L.) — Nekrolog von C.-H,-G. von Heyden (Jahrb. Nassau. Ver. f. Nat. XIX-XX.) 46 — Nekrolog von J.-D.-W. Bayrhoffer. (Ib. XXI-XXII.) t KocH (Ch.) — Monographie du genre Jîlsculus; traduite par A. Preudliomme de Borre. — Liège, 1857, 1 brocb. in-8". 283 — Notice sui' quelques plantes grimpantes herbacées appart' nant à la famille des Cucurbitacées; trad. de ex l'allemand p ir A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1860, 1 broch. in-8". 303 — Notice sur le genre Philadelphus ; trad. de l'allemand par A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1860, 1 broch. in-8'' 304 -;- Études sur les Biomcliacées ; trad. de l'allemand par A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1860, 1 broch. in-8''. 306 — Monographie des Agavées ; trad. de l'allemand par A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1862, 1 broch. in-8". 302 VON KOENEN (A.) — Notice sur les terrains tertiaires de la Bel- gique, trad. de l'anglais par A. Thielens. — 1 br. in-8». 313 KoERNiCKE (Fr.) — Notice sur la Tribu des Marantées, suivie de la nomenclature des espèces cultivées dans les jardins; ' trad, de l'allemand par A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1860, 1 broch. in-8«. 305 KoLLAR (V.) — Skizzen aus G. Frauenfeld's Briefen an seine Freunde aus Egypten und vom Rothen Meere. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien. 1855.) 41 KosMANN (B.) — Der Apatit von Offheim und der Kalkwavellit von Dehrn und Ahlbach. (Jahrb. Nassau. Ver. f. Nat. XXI-XXII.) 46 KoTSCHY (Th.) — Beitrâge zur Kenntniss des Alpenlandes in Sie- benbiirgen. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien. 1853.) 41 Lambotte (H.) — Traité de Minéralogie pratique. — Namur, 1842, 1 vol. in-12, 202 — Recherches sur l'organisation des membranes séreuses. Bruxelles, 1840. 1 broch. in-8''. 203 — Note î'ur le rapprochement qui existe entre la disposition du S3'stème cérébral des animaux vertébrés, et celle du ganglion susœsophngien des animaux articulés. — Bru- xelles, 1 broch. in-8''. 204 — Sur des roches d'origine ignée intercalées dans le Cal- caire de transition de la Belgique. — Bruxelles, 1 br. in-8». 205 — Considérations sur le corps th3''roïde dans la série des animaux vertébrés. — Bruxelles, 1870, 1 br. in^". 207 Lambotte (Ph.) — Recherches sur l'origine des dépôts récents de Manganèse hydraté de la province de Namur. — Paris, 1 broch. in-8°. 208 Le Conte (J.-L.) —Notes on the Geology of the Survey for the CXVI exlensioii of the Union Pacific Eailway E. D., from the Smoky Hill River, Kansas, to the Rio Grande. — Phi- ladelphie, 18(58, 1 vol. in-8". 258 Lesquereux (L.) et Rogers (H.-D.) — New Spccics of Fossil Plants, from the Antliracite and Biturainous Coalfields of Penn- sylvnnia, collected and described; wilh Introductory Obserrations. (Boston. Journ. Nat. Hist. VI,) 5 Malaise (C.) — Carte agricole de la Belgique, in-folio, avec texte (32 pages) in-folio. — Bruxelles, 1871. 552 Mann (H.) — Notes on Alsinidendron, Platydesma, and Brigharain, new Gênera of Hawaiian Plants; with an Analysis of the Hawaiian Flora. (Mém. Boston Soc. Nat. Hist. I.) 6 Mathieu (C.) — Flore générale de Belgique, contenant la des- cription de toutes les plantes qui croissent dans ce pays. Bruxelles, 1853, 2 vol in-8" 436 — Même ouvimge. 437 Mayne (R.-C.) — Letters to Captain Richards, on the Straits of Magellan. (Murray Journ. of Trav. a. Nat. Hist. I.) 34 Mayr (G.) — Das Hagenow'sche Dikadopter. (Verh. Zool, Bot. Ver. Wien, 1855.) 41 — Beitriige zur Herbstflora von Szegedin. (Ib. 1856.) » Michot. — Notice sur Albert Toilliez. (Ann. Soc. Malacol. Belg. I.) 42 Milne-Edwarus (H.) — Eléments de Zoologie, ou Leçons sur l'yna- tomie, la physiologie, la classification et les mœurs des animaux. — 4" édition. Bruxelles, 1841, 1 vol. gr. in-So. 260 — Discours prononcé aux funérailles de M. Duméril, au nom de l'Académie des Sciences. (Ann. Soc. Ent. France, 1860.) 48 Murray (A.) — The Nile Tributaries of Abyssinia, and the Sword Hunters of the Hamran Arabs (reviewed). (Murray Journ. of Trav. a. Nat. Hist. I.) 34 — Heuglin's Reise nach Abyssinien {reviewed). (Ib. ib.) — DelpinoontheapparatusforfecundatingPhanerogamous Plants {reviewed). (Ib. ib.) — Chapman's Travels in South Africa {reviewed). (Ib. ib.) j> — The Naturalist in India. (Ib. ib.) » — Ferns of Kilimandjaro. (Ib. ib.) » — Collingwood's Rarables in the China ûea. (Ib. ib.) » — A Fortnight's Stay on Los Farallones. (Ib. ib.) » Neii.REICH (A.) — Die Vegetationsverhaltnisse von Croatien. — Vienne, 1868, 1 vol. in-8". 191 — Nachtnige zur Flora von Nieder-Oesterreich. — Vienne, 1866, 1 vol. in-8». 378 » » CXVII — Diagnosen der in Ungarn und Slavonien bisher beo- hachteten Gefàsspflanzen, welche in Koch's Synopsis nicht enthalten sind. — Vienne, 1867, 1 vol. in-8°. 381 — Das Marchfeld ; eine botanischeSkizze. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1853.) 41 — Botanische Notiz. (Ib. 1855.) » ■ — Geschichte der Botanik in Nieder-Oesterreich. (Ib. ib.) » Newberry (J,-S.) — Descriptions of the Fossil Plants collected by M"" George Gibbs, Geologist to the United States North- west Boundary Commission, under M"" Archibald Camp- bell, United States Commissioner. (Boston Journ. Nat. Hist. VII.) 5 VON NiESSL (G.) — Uebergangsform von Melampyrum nemorosum und M. sylvaticum. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1856.) 41 — Ueber Pollen von Melampyrum. (Ib. ib.) » — Pilze der Biichenwalder von Wien. (Ib. 1857.) » Nyst (H) et Le Hon (H.) — Descriptions succinctes de quel- ques nouvelles espèces animales et végétales fossiles, des terrains testiaires éocènes des environs de Bruxelles. — Bruxelles, 1 broch. in-8". 426 OcHSENlUS (C.) — Temperatur der Luft und des Meerwassers an der Oberflâche zwischen Callao und Valparaiso. (Abh. Nat. Ver. Bremen, I.) 30 — Mittheilungen aus Chile. (Ib. ib.) » Oehl (C.) — Comunicazione intorno aH'Archivio per l'Anatomia microscopica publicato da Mass. Schultze. (Ann. Soc. Nat. Modena, II.) 492 Oker (A.) — Chemische Analyse einer Spiriferen-Sandsteins von Kemmenau, Amts Nassau. (Jahrb. Nassau. Ver. f. Nat. XIV.) 46 Oliver. — Excuisions in the South of China. (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I.) " 34 Ortmann (J.) — Ueber Heleocharis carniolica Koch und Carex orni- thopodioides Hausm. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1855.) 41 — Botanische Notiz. (Ib. 1856.) » — Ueber Cirsiura Chailleti. (Ib. 1857.) » — Entgegnung auf die Nachweisung des Artenrechtes von Cirsiura Chailleti, von J. Juratzka. (Ib. ib.) » Packard (A.-S.) — Observations on the Glacial Phenomena of Labrador and Maine, with a Viewof the récent inver- tebrate Fauna of Labrador. (Mém. Boston Soc. Nat, Hist. I.) 6 CXVIII Pancic (J.) — Verzeichniss der in Serbien wildwiichsenden Phane- rogaraen, nebst tien Diagnosen einiger iieuer Arten, (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1856.) 41 VON Perger (A.-R.) — Ueber den Alraun. (Ib. ib.) » Pernhoffer (G.) — Versuch einer Darstellung der pflanzengeogia- phischen Verhâltnisse der Uragebungen des Curortes Wildbad-Gasteiu. (Ib. ib.) » Phipson (T.-L.) — Essai sur les animaux domestiques des ordres inférieurs, ou études pratiques sur les Insectes, les Crustacés, les Mollusques, les Vers, les Polypes, les Infusoircs et les Spongiaires. — Bruxelles, 1857, 1 br. iii-8^ 335 Pluskal (F. -S.) — Phanerogamen-Flora der Gegend von Lomnitz in Màhren, nebst den bisher aufgefundenen Varie- tiiten, mit Ausschluss aller cultivirten oder verwilderten Gewàchse. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1853.) 41 — Zur Gescliichte der Pflanzenkunde in Mâhren (Ib. 1856.) » POETSCH (J.-S.) — Beitrag zur Mooskunde Niederosterreichs, (Ib. ib.) » — Ueber zwei neue Moose aus Uuterôsterreich. (Ib. 1857.) » Pokorny (A.) — Nekrolog des Ant. Roll. (Ib. 1855.) » — Botanische Notiz. (Ib. 1856.) » — Ueber die Physiotypia plantarum austriacarum. (Ib. ib.) » — Uebergabe zweier Pflanzenarten von Krakau. (Ib. ib.) » — Ueber Equiseten. (Ib. 1857.) » — Ueber das Vorkommen von Equisetum inundatum. (Ib. ib.) » — De l'origine des plantes alpines; traduit de l'allemand par A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1871. 1 brocb. in-8''. 548 PuTNAM (F.-W.) — On a séries of Indian Implemeuts, made of stone, which had been found in varions parts of Essex county. (Proc. Éssex Instit. V.) 33 Hauscher (R.) — Neue Ptlanzenstandorte ura Wien. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1857.) 41 Regel (Ed.) — Notice sur le Nidularium Meyendorffii Rgl., suivie de considérations sur le genre Nidulai-ium et les genres voisins ; trad. île l'allemand par A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1860, in-8". 306 Reichardt (II. -W.) — Das Vercinsherbar. (Verh. Zo)l. Bot. Ver. — Wien, 1855.) 41 — Nekrolog von Chr. Neumann. (Ib. ib.) » — Nachtrag zur Flora von Iglau. (Ib. ib. et 1856.) » CXIX — Beitrag zur Flora von Schlesien. (Ib. 1856.) » — Ueber Struthiopteris germanica, (Ib. 1857.) » Reiche (L.) — Sur le projet d'établir dans chaque chef-lien des départements de l'Empire un Musée d'histoire naturelle locale. (Ann. Soc. Ent. France, 1859.) 48 Reissek (S.) — Beitrag zur Flora von Wien. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1855.) 41 — Ueber die wikle Végétation der Rebe im Wiener Becken. (Ib. 1850.) » RoGERS (H.-D.) et RoGERS (W.-B.) — An account of two remar- kable trains of angular erratic blocks, in Berkshire, Massachusetts, with an attempt at an explanation of the phenoraena. (Boston Journ. Nat. Hist. V.) 5 RÔLL (Ant.) — Pflanzenphotographien. (Ib. 1855.) 41 — Ueber das Vorkommen der Trliffeln. (Ib. ib.) » — Beitriige zur Kiyptogamenflora Unter-Oesterreichs. Verzeichniss einer Anzahl fur die Flora Unter-Oester- reichs neuer Pilze. (Ib ib.) » Rosart (A.) — Notice biographique sur M. Seghers. (Ann. Soc. Malacol. Belg. II.) 42 Rosart (A.) et Lambotte (H.) — Notice biographique sur M. Le Bœuf. (Ib. IV). » Ross (A. -M.) — Catalogue of Birds, Insects, and Squirrels collected in the vicinity of Toronto, Canada. — Toronto, 1871, 1 broch. in-r2. 553 RussELL (J.-L.) — Attempt to ascertain some of the Hepatic Messes of Massachusetts, with remarks. (Boston Journ. Nat. Hist. III.) 5 — Musci of Eastern Massachusetts. (Ib. V.) » Sandberger (F.) — Zur Erlàuterung der geologischen Karte der Uragebung von Karlsruhe (Durlach.) (Verh. naturw. Ver. Carlsruhe, I.) 12 — Die Flora der oberen Steinkoblenformation im badischen Schwarzwalde. (Ib. ib.) » Sapetza (J.) — Beitrag zur Flora von Mâhren und Schlesien. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1856.) 41 Sauter. — Botanische Notiz. (Ib. ib.) » Scheidweiler (J.) — Tableaux du Règne Végétal. — Bruxelles, 10 feuilles in piano. 453 ScHiNEP. (J.-R.) — Ueber A. Neilreich's botanisches Wirken. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1855.) 41 — Notiz iJber die Flora von V. U. M. B. des H. Kalk- brunner. (Ib. ib.) cxx ScHOTT (H.-W.) — Ueber Aquilegien. (Ib. 1853.) » — Eiri wilder Primmelabkominling. (Ib. ib.) » ScHROCKiNGER VON Nel'Denberg (CHEVALIER J.) — Zur Erinnerung an einen osterreichischen Naturforscher (J. Natterer). (Ib. 1855.) T. ScHUMANN (J.) — Die Diatomeen der Hohen Tatra. — Vienne, 1867, 1 vol. in-8°. 384 ScHUR (F.) — Ueber die Sesleriaceen der Flora von Siebenbiirgen, (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1856.) 41 Scudder (S.) — Professer Agassiz in Brazil. (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I.) 34 Seemann (B.) — Histoire naturelle du genre Areca, de Linné; trad. par A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1863, 1 br. in-8». 299 — Histoire iiatmelle du genre Borassus, de Linné; trad. par A. Preudhomme de Borre. — Gand, 1863, 1 br. in-8». 300 de Sélys-LongChamps (baron E.) — Aperçu sur les Ani- maux utiles ou nuisibles de la Belgique. — Bruxelles, 1 broch. in-folio. 148 — Sur la faune de Belgique. — Bruxelles, 1854, 1 broch. in-8°. 143 — Même ouvrage. 151 — Communication au sujet des phénomènes périodiques. — Bruxelles, in- 8°. » — Sur le calendrier de Faune en Belgique. — Bruxelles, 1852, in-8». » — Discours prononcé sur la tombe de M. André Dumont. — Bruxelles, in-S". » de Sélys-Longchamps (baron E.) et Ghaye (M.)— Obser- vations sur l'état de la végétation à Waremme pendant le mois de janvier et au 20 mars 1853. — Bruxelles, in-8". » Sendtner (0.) — Auszug eines Briefes an H. L. R. von Heufler liber verschiedene Alpenpflanzen. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1857.) 41 Senoner. — Schilderung des stâdllichen Muséums von Roveredo, (Ib.ib.) » Seubert (M.) — Notions générales de Paléontologie végétale ; trad. par A. Preudhomme de Borre. — Liège, 1856, 1 broch. in-8». 287 — Aperçu sommaire de la Chimie végétale; trad. de l'aile- l CXXI mand par A. Preudhomme de Borre. — 1 bv. in-8». 301 — Eine Pflanzenmissbildung, abgebildet und beschrieben. (Verh. naturw. Ver. Carlsruhe, II.) 12 — Notizen zur badischen Flora. (Ib. ib.) ' » SiMONY (Fr.) •— Fragmente zur Pflanzengeograpliie der ôster- reichischen Alpengebietes. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1853.) 41 Snell (F.-H.) — Individuelle und locale Verschiedenlieiten in der Ernâhrungsweise der Thiere, mitbesonderer Rûcksicht auf die Vogel. (Jahrb. Nassau. Ver. f. Nat. XVI.) 4G Spring (A.) — Mémoire sur les Corpuscules de la Rate. (Méra. Soc. R. Se. Liège, I.) -145 Stein (C.-A.) — Ueber das Vorkommen von phosphorsaurem Kalk in der Lahn- und Dillgegend, mit besonderer Bei ùck- sichtigung des Vorkommen bei Staffel, Amts Limburg. (Jahrb. Nassau. Ver. f. Nat. XIX-XX.) 46 — Bemerkungen zu D"" B. Kosmann's Aufsaiz ûbei- den Apatit von Offheim und den Kalkwavellit von Dehrn und Ahlbach. (Ib. XXI-XXII.) Stimpson (W.) — On the Crustacea and Echinodermata of the Pacific Shores of North America. (Boston Jonrn. Nat. Hist.VI.) 5 SiOHR (E.) — Il Vulcano Tenggher délia Giava orientale ; traduzione dal tedesco fatta sul manoscritto dal prof. G. Canestrini. (Ann. Soc. Nat. Modena, II.) 41)2 — Schiarimenti intorno alla Carta délie Salse e délie loca- lita oléifère di Monte Gibio. (Ib. ib.) » — Alcune osservazioni intorno alla storia naturale délie Argille scagliose ; lettera al Prof. G. Canestrini (Ib. III.) s — Intorno agli strati terziarii superiori di Montegibio r vicinanze. (Ib. IV.) » — Intorno ai depositi di Lignite che si Irovano in Va! d'Arno superiore ed intorno alla loro posizione geolo- gica, traduz. ital. sul manoscritto di G. Canestrini. (Ib. V.) » Strùbing. — Ueber « C. Cornélius. Die Zug- und Wander-Thiere aller Thierklassen. » (Berl. Ent. Zeitsch. IX.) 49 Stur (D.) — Beobachtungen ùber den Eiufluss der geognostisclien Unterlage auf die Vertheilung der Pflanzen in Oester- reich und Steiermark. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1853.) 41 Teschemacher (J.-E.) — Notice of three species of Trillium, found in the vicinity of Boston. (Boston Journ. Nat. Hist. II.) 5 ANNALES DE LA SOC. ENT. DE BELGIQUE, T. XIV, P » CXXII — On the occurence of the Phosphate of Uranium in the Tourmaline locality at Chesterliekl. (Ilj. IV.) » — On a new species of Rafflesiu, from Manilla. (Ib. ib.) — Mineralogical notices. (Ib. ib.) » — On the occurrence of Uranium in the Béryl locality at Acworth. (Ib. V.) » — Notes on Melocactus viridescens Nutt. (Echinocactus Torr. et Gr.)(Ib. ib.) » — On the fossil végétation of America. (Ib. ib.) w Thielens (A.) — Note sur le gile fossilifère de Folz-les-Caves (Brabant). — Lille, I broch. in 8". 311 — Acquisitions de la flore belge depuis la création de la Société de Botanique jusque et y compris l'année 1868. — Mons, 1870, 1 vol. in-8". 314 — Flore médicale belge. — Bruxelles, 1862, 1 vol. in-12. 356 - — Herborisations dans la Campine brabançonne et anver- soise. — Bruxelles, 1 br. in-8". 358 — Quelques mots à propos des aérolithes tombés en Bra- bant, le 7 décembre 1863. — 1 br. in-8». 359 — Les Ajuga pyramidalis et genevensis. — Bruxelles, 1864, 1 broch. in-8° 361 — Notice sur le Luzula Forsteri, et liste de plantes rares ou peu communes qui croissent aux environs de Thielt Notre-Dame (Brabant). — Bruxelles, 1865, 1 br. in-8°. 362 — Oljservations sur quelques plantes rares ou nouvelles de la flore de Belgique. — Bruxelles, 1865, 1 br. in-S". 363 — Note sur le Myosotis Dumortieri, espèce inédite. — Bruxelles, 1868, 1 broch. in-8''. 366 — Note sur le Cytisus decumbens Walp., espèce nouvelle pour la flore de Belgique. — Bruxelles, 1868, 1 broch. in-8». 365 Note sur le Senecio barbarœfolius Rchb., espèce nou- velle pour la flore belge. — Bruxelles, 1868, 1 broch. in-S". 319 — Petites observations sur quelques plantes critiques. — Bruxelles, 1868, 1 broch. in-S». 367 — Idem. Supplément. — Bruxelles, 1 broch. in-8". 317 — Idem. Deuxième supplément. — Bruxelles, 1869, 1 br. in-8°. 318 — Notice sur l'Asparagus prostratus Dmtr. — Bruxelles, 1 br. in-8". 316 — Notice sur le Carex ligerina Bor., espèce nouvelle pour la flore belge. — Gand, 1869, 1 br. in-S". 315 r,xxin — Nouvelles annotations h la flore de la partie seiJtentrio- nale du Brabant. — Bruxelles, 1864, 1 br. in-8». 3(î0 — Une excursion botanique dans le Luxembourg français. — Bruxelles, 1866, 1 br. in-8'. ' 36^1 — Rapport sur l'Exposition internationale d'Horticulture et le Congrès de Botanique de Londres (Mai 1866). — 1 broch. in-8». 368 — Trois jours d'herborisation aux environs de Goé, Wel- kenraedt et la forêt d'Hertogenwald. — Gand, 1871, 1 broch. in-S». 504 Tkany (W.) — Botanisebe Notiz. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, ' 1855.) 41 ToMASCHEK (A.) — Beitrag zur Phanerogaraen-Flora der niichsten Umgebung Cilly's. (Ib. ib.) » TucKERMAN (E.) — An enumeration of some Lichenes of New En- gland, with remarks. (Boston Journ. Nat. Hist. IL) 5 ■ — A f urther examinalion of some New England Lichenes. (Ib. III.) — Further notices of some New England Lichenes. (Ib.ib.) » — A further enumeration of some alpine and other Liche- nes of New England. (Ib. V.) » Van Beneden (P.-J.) et Coemans (E.) — Un Insecte et un Gas- téropode pnlmoné du terrain houiller. — Bruxelles. 1867, 1 br. in-8". 127 Vose(G.-L.) — On the distortion of Pebbles in Conglomérâtes, with Illustrations from Rangely Lake, in Maine. (Mem. Boston Soc. Nat. Hist. I.) 6 — On the formation of Glaciers. (Froc. Essex Instit. VI.) 33 Wankel (H.) — Ueber die Fauna der mahrischen Hohien. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1856.) 41 Wells (D.-A.) - — Notes and Observations on the Analysis and Cha- racter of the Soils of the Scioto Valley, Ohio, with some gênerai Considérations respecting the Subject of Soil Analyses. (Boston Journ. Nat. Hist. VI.) 5 Welvvitsch (Fr.) — The Pedras Negras of Pungo Andongo in Angola. (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. I.) 34 Wenckenbach (Fr.) — Beschreibung der im Herzogthum Nassau an der unteren Lahn und dera Rhein aufsetzenden Erz- giinge. (Jahrb. Nassau. Ver. f. Nat. XVI.) 46 "Wesmael (G.) — Discours sur la signification de l'espèce en zoologie. — Bruxelles, 1847, in-8». 372 WmTE(Cn.-A) — Observations upon the Geology and Paleontology of Burlington, lowa, and its Vicinity. (Boston Journ. Nat. Hist. VII.) 5 CXXIV Whitney (J.-D.) — Description and analysis of three Minerais from Lake Superior. (Ib. V.) » — Chemical Examination of some American Minerais. (Ib. VI.) — Examination of tliree new raineralogical Species pro- posed by Prof. C.-U. Shepard. (Ib. ib.) » Whittlesey (Ch.) — On the Weapons and Military Character of the Race of the Mounds. (Mera. Boston Soc. Nat. Hist. I.) 6 — The Physical Geology of Eastern Ohio. (Ib. ib.) » WiLDER (B-.G) — On Morphology and Teleology, especially in the Limbs of Mammalia. (Ib. ib.) » WiLLEY (H.) — American Lichenography. (Proc. Essex Instit. V.) 33 Wright (Ch.) — On Ammania lingulata Griseb. (Ib. VI.) > WiJRTENBERGER (F.-J.) et WuRTENBERGER (L.) — Der Weisse Jura im Klettgau und angrenzenden Randengebirg. (Verh. nat. Ver. Carlsruhe, IL) 12 Zhismann (A.-E.) — Ueber Milchkranklieit in den Sklaven-Staaten Amerika's. (Verh. Zool. Bot. Ver. Wien, 1855.) 41 Anonyme. — Beitrage zur Kenntniss der Karpathen-Flora. III, Apetalen ; IV, Gymnospermen ; V, Ringsprosser ; VI, Protophyta. (Ib. 1853.) » — D. M. G. — Dufton's Abyssinia. (Murray Joiirn. Trav. a. Nat. Hist. I.) 34 — Maps of Abyssinia. (Ib. ib.) ■ » — Greenland. (Ib. ib.) » — French Expédition to the North Pôle. (Ib. ib.) i> — Pink Topazes. (Ib. ib.) » — J. E. D. — A glance at the présent position and pros- pects of geographical science. (Ib. ib.) " — Eruption of Mount Vesuvius. (Ib. ib.) » — South African « Patch Hats. » (Ib. ib.) »> — Age ofKitchen Middensof Cape Henlopen, U.S. (Ib.ib.) » — Geology of Central North America. (Ib. ib.) » RAPPORT SUR LA DEUXIÈME ÉDITION DU CATALOGUE DES LÉPIDOPTÈRES DE LA Faune Européenne, de MM. Staudinger et Wocke; PAR M. LE D" A. Breyer. Resurrexerunt Benedictini. Le Catalogue des Lépidoptères de l Europe de Staudinger, que vous avez adopté comme guide pour la classification de nos collections, porte la date de Î861. Il allait avoir dix ans, et déjà il est devenu insuffisant et incomplet. Les investigations incessantes de tant d'en- tomologues apportent tous les ans un nombre de découvertes et d'études qui usent avec une rapidité effrayante les travaux destinés à résumer l'état de la science contemporaine. Des chercheurs infatigables ont parcouru l'Espagne, les colonies algériennes, la Sicile, le Balkan, la Grèce, l'Asie-Mineure, une par- tie de la Perse, et, au nord, le bassin du fleuve Amour, la Sibérie, la Finlande, le nord de la Norwége, l'Islande et le Groenland. Les magnifiques travaux de Stainton, l'Iconographie de Millième, les études systématiques et fauniques de Lederer et de von Heinemann, les études constantes de Zeller, de Roëssler et de tant d'autres, les publications des différentes sociétés entomologiques ont apporté, depuis dix ans, un matériel si considérable qu'un catalogue augmenté et complété des Lépidoptères était devenu une nécessité absolue. Depuis deux ans, on savait Staudinger et Wocke occupés d'une nouvelle édition de leur catalogue. Ce travail, attendu avec impa- tience, a paru à la fin de janvier de cette année. Retardé encore par le brouhaha de la guerre, il ne nous est arrivé qu'en mai à Bruxelles. A proprement parler, ce n'est pas là une deuxième édition com- plétée, c'est plutôt un travaiLnouveau établi sur les anciennes bases, mais élargies et augmentées d'indications utiles ou nécessaires. Au lieu de 192 pages , nous en avons 426, plus du double , sans que ce soit le nombre des espèces nouvellement renseignées qui ait motivé l'agrandissement du volume. C'est la multiplicité des citations bibliographiques, c'est l'indication de la patrie spéciale des espèces qui absorbent l'espace. CXXVI Le catalogue de 1861 énumère 302 Diurnes. 179 Spliingides. 818 Bombicides. 975 Noctuides. 719 Géométrides. 2583 Pour les Micro-Lépidoptères 2667. Le nouveau catalogue énumère 456 Diurnes. 193 Sphingides. 374 Bombicides. 1027 Noctuides. 799 Géométrides. 2849 Pour les Micro-Lépidoptères 3213. Il y avait donc en tout pour le catalogue de 1861, Macro et Micro- Lépidoptères : 5250 espèces. Il y a aujourd'hui : 6062 espèces. Ce qui fait une augmentation de 812 espèces. I/ordre d'énumération des espèces a été peu changé. On sait que le catalogue de 1861 avait, pour l'énumération des espèces de Macro-Lépidoptères, le système et la succession établis par Lederer. Les modifications du nouveau catalogue ont été indi- quées par le même auteur, soit dans des publications, soit dans la collection du célèbre systématicien. A la mort si inattendue de ce savant regretté, qui avait voulu, dans les dernières années, prendre notre publication comme organe, Staudinger s'est fait acquéreur de son héritage scientifique ; devenu ainsi possesseur des manuscrits laissés par Lederer et de sa magni- fique collection, il a choisi son nouveau catalogue pour initier le public à ces améliorations, et il a cru, avec raison, donner par là à son travail une autorité nouvelle. Ces changements, du reste, se bornent à peu de chose : Laelia Cœnosa, Hiib. est placée dans les Noctuides après Orion et Ludifica — elle y forme un genre à part : Panthea, Hiib. Le genre Cnethocampa est enlevé du groupe des Liparides : — il est placé parmi les Notodontides avant le genre Phalera. Le Notodonta Hybris est placé dans les Noctuides ; — il forme le genre Raphia entre Clidia et Demas. Comme antérieurement, les Noctuides ne sont pas divisées en groupes ou familles ; elles constituent simplement une suite de genres. (.XWII Quelques genres nouveaux sont introduits : Orbiculosa est sous- traite à son genre Valeria ; elle forme le genre Oxytripia, mais elle reste parmi ses espèces voisines. L'oviducte proéminent de la femelle de cette espèce indiquerait pourtant une vie iutra-florale de la chenille ; mais celle-ci est encore un secret possédé par un collec- tionneur-marchand de la Hongrie. Les n"' d'ordre ne s'arrêtent pas cette fois à la fin de chaque famille; — ils suivent une continuité régulière jusqu'à la fin des Macro-Lépidoptères. Cette amélioration en a permis une autre : nous n'avons plus que deux tables alphabétiques pour l'énumération des espèces, l'une pour les Macro-Lépidoptères, l'autre pour les Micro. Dans les Micro-Lépidoptères, la classe des Crambina a été suppri- mée ; — elle a été confondue dans les Pyralidina. Il y a d'autres changements dans le groupement en détail des trois divisions de Micro-Lépidoptères, mais je m'abstiens d'en parler, n'ayant eu, ni le temps, ni la compétence de juger la classification de cette partie des Lépidoptères. Avant d'aborder deux questions qui exigeront quelques détails et qui provoqueront probablement une discussion utile parmi les membres de cette Société, je ne piàs m'empêcher d'exprimer mon admiration pour ce travail en apparence si simple, pour cette patience merveilleuse qu'il a fallu pour collectionner, copier et faire imprimer, pour faire corriger surtout, au-delà de 25,000 citations bibliographiques. Il y a là un travail auquel je ne puis comparer, comme difficulté d'exécution, que la Bibliographie entomologique du professeur Hagen et l'impression des tables de logarithmes. Ces citations présentent une clef complète pour toute la biblio- graphie des espèces ; avec le catalogue de Staudinger en main, on peut directement ouvrir et comparer les auteurs qui ont écrit sur la matière. Ceux qui ont cherché autrefois bien péniblement à com- parer ce que les différents auteurs ont dit sur les mêmes espèces, comprendront quelles peines, quelle perte de temps et surtout quelles erreurs faciles ce livre leur épargnera. Ces réflexions m'ont fait écrire au haut de ce rapport : Resurrexerunt Benedictinil Staudinger est peu suspect d'être ce qu'on appelle en histoire naturelle un idéologue. Faisant peu de classifications, établissant même rarement des genres, il excelle dans la distinction et dans la description des espèces. Peu d'entomologues ont été dans le cas de voir et de comparer un plus grand nombre d'individus des dififé- rentes espèces de lépidoptères. Il est donc fort intéressant et fort remarquable de considérer cet auteur se rapprochant des idées de Darwin, et avouant que force lui est, par la quantité des formes de transition, d'admettre qu'aujourd'hui encore telle espèce se trouve dans un travail de séparation, et que nous rencontrons dans le CXWIII inonde actuel des espèces en voie de formation. Il introduit dans la science le terme de species darwiniana. Déjà, dans le catalogue de 18G1, Staudinger avait introduit un certain nombre d'espèces extra-européennes en les indiquant par des astérisques. L'incertitude des frontières entre l'Europe et l'Asie sur le territoire russe, l'impossibilité de respecter le détroit des Dardanelles comme une frontière en histoire naturelle, la concor- dance des faunes des îles de l'Archipel grec et de l'Asie Mineure et l'unité indiscutable d'une faune méditerranéenne comprenant les plaines de l'Afrique au versant nord de l'Atlas, avaient paru des rai- sons suffisantes pour faire ces annexions. Cette fois-ci Staudinger va plus loin ; les divisions politiques et géographiques, dit-il, ne peuvent être des bases pour des divisions d'histoire naturelle; les terrains fauniques doivent être considérés en raison de leurs produits, toute autre division est artificielle. Kew a établi pour la flore ou pour les terrains floraux le principe : qu'il est nécessaire d'étendre un territoire jusqu'aux points où les espèces qui se trouvent au centre cessent d'être en majorité. A ce point de vue, Staudinger, pour rester dans la logique, a com- mencé par changer les titres du catalogue. ÎSlous n'avons plus une énumération méthodique des Lépidoptères de l'Europe, mais le cata- logue des Lépidoptères qui se trouvent sur le territoire de la Faune européenne. Ce changement, qui paraît peu de chose à première vue, devient énorme dès qu'on regarde sur la carte sa signification pra- tique. L'annexion apporte au terrain européen toute la Sibérie jus- qu'à la mer, le Kamtchatka inclus. De là sa limite descend jusqu'à l'embouchure du fleuve Amour, remonte le bassin de ce fleuve jusqu'à ses sources, prend possession des plaines élevées de l'Asie moyenne, de la mer Caspienne, du nord de la Perse, exclut l'Afghanistan, com- prend les pays caucasiques et transcaucasiques de l'Asie-Mineure, la Syrie et la Palestine, mais exclut l'Arabie et l'Egypte, comprend l'Algérie, le nord du Maroc, l'île de Madère et les îles Canaries, mais exclut les îles du Cap Vert. Enfin, dans les régions polaires, il unit le Groenland et le Labrador aux terrains européens. La ligne de démarcation entre la faune européenne et la faune asiatique se trouverait donc dans l'est vers le ôO"'"" ou 45"'" degré de latitude nord, mais s'abaisserait à peu près brusquement, vers le 60"'^ degré de longitude de Paris, en faisant une pointe jusqu'au dessous du 30'"" degré de latitude nord. L'Europe géographique comprends peu près 180000 milles carrés ; l'étendue de la faune européenne arrive dans ces conditions à compren- dre de 5 à 800000 milles carrés. Cette extension qui n'est rien moins que le produit d'une multiplication par 3 ou 4, a de quoi effrayer tout collectionneur.il est vrai que ce terrain n'est donné que sous réserve ; CXXIX l'exi^loration scientifique y présente des lacunes immenses, mais en revanche la longue vallée de l'Amour, les parties Est de la Sibérie, les pays caucasiques et transcaucasiques, certaines parties de la Perse, les abords Sud-Est de la mer Caspienne, l'Asie-Mineure, l'Algérie, l'île de Madère, le Labrador et le Groenland ont été explorés avec beau- coup de soin dans les dernières années et peuvent être considérés aujourd'hui comme presque aussi connus que la faune de la Grèce et de l'Espagne l'étaient il y a dix ou quinze ans. L'intérieur de ces lignes de limites, les immenses plaines élevées de l'Asie sont des étendues immenses peu ou pas explorées ; mais, d'après leur nature géographique, toute présomption est en faveur de leur conformité européenne. Il y a un fait qui me paraît fort important à noter ici : les limites de ce ten-itoire cadrent à peu près avec la faune des mammifères européens de la période quaternaire. C'est dans la plus grande partie de cette étendue que se rencontrent les restes de VElephas primi- genius et d'autres espèces perdues de la même période. Sauf peu d'exceptions, encore mal établies du reste, ces espèces ne sont pas sorties des limites désignées pour territoire aux lépidoptères euro- péens. Il y aurait donc un argument paléontologique puissant qui viendrait à l'appui de cette grande unité faunique. Si à présent nous considérons la question des faunes à leur point de vue élémentaire, nous trouvons pour l'Europe même, en dehors des modifications spéciales produites par les hauteurs alpines et sous- alpines et les divisions par faunes nord, moyenne et sud de l'Eu- rope, une telle unité dans les espèces que toute séparation a paru impossible ou puérile. Nous possédons une série de catalogues ou énumérations des espè- ces rencontrées en dedans de certains rayons restreints et en dehors même des faunes de la France, de l'Angleterre, de l'Allemagne et de la Belgique. Ces catalogues locaux sont surtout nombreux pour l'Allemagne. Nous en avons pour tout le parcours du Rhin, pour différents can- tons de la Suisse, pour les villes de Halle, Altona, Vienne, Augs- bourg, Berlin , pour certaines parties de la Westphalie, pour les environs de Hambourg, pour la Silésie, pour Stettin, pour Konigs- berg et Dantzig,et nous avons, grâce au baron de Nolken et à M""" de Lienig, les catalogues de la Livonie et de la Courlande. Ajoutons que la faune de la Suède et la faune du Danemark sont des plus con- nues, que l'Islande à été étudiée par Staudinger, que le Groenland et le nord de la Norwége ont été explorés avec soin par Keytel et Staudinger, que la faune d'Angleterre a été faite avec une minutie et un zèle persévérant depuis une douzaine d'années, que la faune des environs de St-Pétersbourg est commencée, et que, quelles que puis- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV, q cxxx sent être les recherches de l'avenir, aucune modification sérieuse ne pourra être apportée. Dans ces conditions, il est permis de prendre les listes de ces localités comme unités, comme bases de raisonne- ment pour arriver à des conclusions qui ont la valeur d'éléments scientifiques. Or, en comparant les faunes des mêmes latitudes, on est frappé de l'uniformité des espèces énumérées. L'étendue est-ouest d'une espèce est beaucoup plus longue que son étendue nord-sud. Et il paraît que le long des lignes isothermes il y a peu de variations à travers l'Europe. Pourquoi cette loi qui domine l'Europe cesserait-elle d'exister dès que nous dépassons l'Oural? A ce point de vue l'adjonction de la Sibérie aux terrains de la faune de l'Europe devient parfaitement logique, mais les espèces se limi- tent du nord au sud avec plus de précision, et vouloir descendre en Asie si fortement vers le sud paraît contradictoire au premier abord; mais n'oublions pas que la faune de l'Europe est un composé de trois faunes, et que celle du sud, la faune de la Méditerranée, se continue à travers les îles de l'Archipel, évidemment dans l'Asie-Mineure; que l'immense plaine dans laquelle la Méditerranée paraît avoir fait invasion se limite par l'Atlas au sud, par les Pyrénées, par les Al- pes, le Balkan, vers le nord ; que les montagnes du Balkan, de la Crimée et le Mont-Caucase dans toute son étendue, sont des vertè- bres d'un même squelette. Si nous prenons la triple faune de l'Europe comme base, il est évi- dent que son prolongement en Asie doit être triple et nous trouvons, de cette manière, l'augmentation si énorme des terrains de la faune européenne, justifiée par des considérations géographiques et fau- niques. Quoi qu'il en soit, le contour de ces régions est démontré appar- tenir à une grande faune ; le centre doit être étudié encore, mais ce travail ne pourra se faire que lentement et successivement. L'expé- rience démontrera peut-être qu'il y a des régions cà exclure, mais on ne pourra arriver à ce résultat qu'en appliquant un guide certain et une mesure commune, et c'est à ce grand travail que le catalogue de Staudinger doit servir. (.^uant à ceux qui, d'une manière préméditée, ne veulent s'occuper exclusivement que des Lépidoptères de l'Europe, leur liberté n'est gênée en rien par l'admission des espèces extra-européennes dans le catalogue. La désignation par astérisques établit une démarcation assez visible qui n'est contrariée en rien par la succession des n"' d'ordre. Il est bien important de remarquer que peu de genres sont exclusivement extra-européens et qu'il s'agit, dans l'immense majo- rité, d'espèces très-voisines des nôtres. Du reste, à la suite d'une adjonction de terrain si énorme, sur une étendue presque quadru- plée, l'accroissement des espèces est minime et tout à fait dispropor- CXXXl tioiiiié. Le catalogue de 1861 a 309 Macro-Lépidoptères extra-euro- péens. Le catalogue nouveau 597 — disons 600, sur 2,250, c'est-à-dire un quart environ. Que ceux qui désapprouvent l'adjonction de ces territoires et qui veulent que la science continue à maintenir une faune européenne dans le sens géographique, me disent comment il faut dénommer les faunes des territoires ajoutés. S'il est démontré qu'il y a une sépara- tion complète entre lafaune de la Sibérie et celle de l'Asie proprement dite, et que la faune de l'Algérie se distingue complètement de la faune de l'Afrique, où faut-il les énumérer? Il y a un dernier point, et certes ce n'est pas le moins important, dont je dois m'occuper. C'est le nouveau bouleversement des noms que le catalogue nous apporte encore une fois. Staudinger est plutôt la victime que le coupable dans cette question. Vous vous rappellerez que ce fut le congrès des Entomologues de Dresde en mai 1858 qui décréta, pour sortir de confusion et de litige dans les dénominations, le droit de lapriorité absolue; c'est-à-dire que la science ne doit regarder comme valable que le nom donné en pre- mier lieu, pourvu qu'il ait été accompagné d'une description suffi- sante ou d'un dessin reconnaissable. Le professeur Scliaum, qui était peut-être le plus compétent dans cette question, eut beau protester contre l'introduction d'applications strictes d'un principe abstrait, il eut beau plaider le droit de l'usage acquis par trente années de pratique , on passa outre, et M. de Kiesenwetter remporta une vic- toire qui était destinée à faire, pendant vingt ans peut-être , un mal permanent à la science. Il y eut bien, après le congrès, quelques pro- testations isolées, mais il y eut aussi des adhérents fanatiques, et ce qui est pis, des fanatiques savants, fureteurs, travailleurs infatiga- bles. Parmi les Lépidoptérologues et les Coléoptérologues de l'Alle- magne, l'élément philologique se trouve largement représenté. Ces Messieurs se mirent à remuer tous les bouquins du monde depuis Linné jusqu'à nos jours. On n'a pas montré plus de zèle dans la recherche et dans l'examen des manuscrits de Cicéron et d'Homère, des trente Evangiles et de l'Edda que ces messieurs en ont montré en fouillant la littérature des insectes. Au point de vue littéraire, ces travaux ne sont pas sans mérite, mais au point de vue de l'histoire naturelle ils sont d'une stérilité complète. Il y a plus : entrepris pour faire cesser la confusion, ils n'ont fait que l'augmenter. Au lieu de juger, de décider entre deux, trois , quatre dénominations contradictoires , ils ont établi une enquête sur tous les noms donnés depuis le temps de Linné. Il n'y a que les insectes découverts dans les derniers vingt ans qui aient pu échapper à leur zèle d'anabaptistes. Il y a un mot allemand pour désigner cette manie : principienreitereU ce que je traduis par « aller à dada sur un principe. » CXXXII Quand le catalogue de 1861 est venu nous apporter les premiers fruits du principe de la priorité absolue, il y avait des centaines de noms changés et parmi eux les noms les plus connus et sur lesquels, depuis des années, l'entente était faite entre les auteurs anglais, français et allemands. Et le plus grand nombre de ces changements intempestifs provenait de la découverte ou plutôt de la remise en mémoire de quelques travaux, sans mérite scientifique sérieux, mais évidemment i^lus anciens que les dernières publications de Linné lui- même. Oublié dans le Berliner-Magasin de 1766, 1767 et 1769, on a découvert un tableau des Macro-Lépidoptères des environs de Ber- lin. La publicité de cet écrit avait été à peu près nulle dans son temps. Il avait été ignoré par tous les auteurs; ni Herricli-Schaeffer,ni Ochsen- heimer, ni Treitschke n'en ont fait la moindre mention. On peut bien dire que pendant un siècle les travaux de Hufnagel et lîottenburg avaient été complètement perdus, et c'est leur résurrection qui est le résultat de l'activité de M. de Kiesenwetter. Enfin, peregerunt monumentum^ le fait est accompli ; il nous est permis de pester, de confondre Kiesenwetter et Donnerwetter, il fau- dra bien nous soumettre. La loi est mauvaise, stupida, incommoda lex, sed lex. ■■■ Notre seul espoir consiste en ce que ces grandes recherches archéo- logiques aient définitivement abouti, et que nous possédions enfin des dénominations immuables. On me demandera peut-être ce qu'il faut faire, et ici mon avis est bien simple. Chacun est libre, et aucune loi ne force à accepter les changements, Mais quel guide prendre alors? Sur quelles bases, selon quelles rrgles classera-t-on et surtout comment évitera-t-on les confusions avec les correspondants ? Il ne se passera pas deux ans avant que les listes de tous les marchands aient subi les change- ments des catalogues, et les naturalistes auront fait de même! Qui ne veut s'isoler dans la science doit accepter un lien commun, et dans l'état actuel des choses il est impossible qu'il y en ait un autre. CXXXIll Obseevations de m. Peeudhomme de Boere sue le eappoet PEÉCÉDENT DE M. LE D' BrEYEE. L'avis d'un lépidoiotériste aussi compétent que notre excellent col- lègue; M. le D'"Breyer, l'étude si consciencieuse qu'il a faite du cata- logue soumis à son examen, me paraissent amplement suffire pour que la Société adopte pour le classement de ses collections de Lépi- doptères, l'ordre et la nomenclature de ce catalogue. Cependant il est d'abord un point de détail sur lequel je voudrais faire une réserve. La collection, dite élémentaire, qui se trouve aujourd'hui exposée dans les galeries du Musée, sert très-avantageusement aux études de tous les jeunes lépidoptéristes débutants de Bruxelles et des envi- rons. Parmi ces jeunes gens, il s'en trouve sans doute qui n'ont jamais eu aucun livre pour les guider, et ceux-ci adopteront évidem- ment sans hésitation, les noms staudingériens de nos étiquettes ; mais d'autres, et évidemment ce sont les plus sérieux, ceux qui sont plus particulièrement prédestinés à persévérer dans la science, auront fait la dépense d'acquérir quelque traité élémentaire (souvent très-mal choisi), ou d'autres fois auront pu consulter quelque vieille collection d'amateur. Ceux-là auront déjà fait la connaissance des noms de la vieille école française, de ceux qui ont pour base les travaux de Boisduval, Godart, Duponchel, etc.; en face de nos cadres, ils y trou- veront bientôt les changements de Staudinger, et c'est bien mal con- naître la jeunesse que de s'imaginer qu'ils comprendront qu'ils doivent donner la préférence à des noms trouvés par eux dans une collection plus ou moins anonyme sur ceux d'un livre imprimé, et ils concluront majestueusement, avec la présomption de la demi- science, ou plutôt du quart ou du huitième de science, que les mem- bres de la Société entomologique belge ne sont pas forts, que la con- fusion la plus bizarre règne dans les noms des Lycœna, des Satyrus et des Polyommatus de leur collection, etc. Conclusion : ils dédai- gneront l'étude de notre collection, ils resteront dans leur ornière, et voilà peut-être de bons sujets perdus pour l'entomologie de l'avenir. C'est pourquoi je désirerais, pour cette petite collection : P qu'une grande étiquette indiquât que la collection est classée et dénommée conformément à l'édition la plus récente du catalogue de Staudinger et Wocke ; 2" que, toutes les fois que le nom de ce catalogue diffère de celui des ouvrages français les plus répandus, ce dernier fût inscrit en dessous, comme synonyme. Mais j'ai une autre réserve à faire, et à laquelle j'attache bien plus d'importance. Avant de souscrire aux conclusions du rapport de CXXXIV notre honorable collègue, je désirerais que la portée en fût nette- ment définie. A diverses reprises, j'ai pu constater les années précédentes, que quelques-uns de nos collègues étendaient la mesure de l'adoption (jue nous avions faite de la première édition du catalogue de Stau- dinger pour le classement de nos collections, jusqu'à vouloir eu rendre les dénominations obligatoires pour les communications et notices qui paraissent dans nos publications. C'est contre une inter- prétation aussi despotique, que je crois devoir protester, non seule- ment au nom de la liberté scientifique, mais au nom même de la clas- sification de Staudinger, que ses amis servent très-mal, en voulant asseoir son triomphe sur la persécution des nomenclatures qu'elle aspire à remplacer. La persécution, sachons-le bien, n'a jamais profité qu'aux persé- cutés. Cela est vrai pour la science comme pour tout. Les grandes découvertes, les saines doctrines ont fait toujours leur chemin dans le monde à travers les persécutions, et même grâce aux persécutions. Les mauvaises causes, les erreurs, les théories les plus subversives (et nous en avons vu récemment des exemples frappants), croissent à vue d'œil sous la persécution, déclinent rapidement si quelque cir- constance leur permet d'être à leur tour persécutrices et violentes, puis regagnent du terrain quand la réaction vient de nouveau les proscrire. Mais rentrons dans la question entomologique. Autant je proteste- rais contre qui voudrait bannir l'usage du catalogue de Staudinger et de ses noms comme une innovation fâcheuse, autant je proteste contre l'imposition de ces noms dans une société scientifique. Recom- mandons-les, dès que nous les regardons comme la légitime appli- cation d'un principe nécessaire, servons-nous en pour notre collec- tion sociale et pour nos collections particulières, mais ne crions pas haro sur ceux qui n'ont pas le bonheur d'avoir des idées aussi pro- gressistes que nous. Ce n'est pas du reste ainsi que nous les propa- gerons rapidement. Ceux qui sont pressés de les voir régner parmi nous, feraient beaucoup mieux de s'en servir dans un travail élémen- taire qui donnerait en tableaux synoptiques et dichotomiques les caractères de nos Lépidoptères. Un Manuel des Lépidoptères de Bel- gique, sur le plan du Manuel de la Flore de Belgique de M. Crépin, serait bien vite dans les mains de tous ceux qui s'occupent de Lépi- doptères dans notre pays; et si l'autour y employait les noms de Staudinger, ces noms seraient en peu d'années d'un usage universel parmi nos Lépidoptéristes. Voilà comme on doit faire la propagande scientifique ! Et d'ailleurs, tout en rendant justice avec notre honorable rappor- teur à tous les mérites du catalogue de Staudinger, je ne saurais me cxxxv rencontrer avec lui dans le respect qu'il témoigne aux décisions du congrès des entomologistes allemands réunis à Dresde, et dont il semble regarder tous les arrêts comme indiscutables et sans appel, alors qu'il reconnaît cependant qu'une minorité sérieuse, ayant à sa tête l'éminent entomologiste Scliaum, y a combattu l'exagération des principes sur lesquels se base Staudinger pour changer tant de noms. Non, -Messieurs, nul congrès ne saurait à mes yeux usurper dans la science une telle autorité, eût-il même réuni dans son sein les ento- mologistes de tout l'univers, ce qui n'a pas été le cas pour l'assem- blée dont il s'agit. Dans la science, ce ne sont pas des conciles et des encycliques scientifiques, même ceux de la docte Germanie, qui peuvent faire la loi; pour la science il n'est point d'autorité dogma- tique nulle part, et le naturaliste qui abdiquerait vis-à-vis de n'im- porte quelle assemblée son droit de tout librement examiner, de tout critiquer et de n'adopter comme juste et vrai que ce que son examen propre lui fait trouver tel, ce naturaliste, dis-je, cesserait par ce seul fait d'être un naturaliste. Amicus Breyer., amiciis Staudinger, sed magis arnica libertas. Je conclus donc en demandant i^ue l'assemblée veuille bien décla- rer que, si elle juge à propos d'adopter pour le classement de ses Lépidoptères, le catalogue de Staudinger et Wocke, (nouvelle édi- tion), elle n'entend nullement par là restreindre la liberté de ses membres de faire usage de tout autre classement ou de toutes autres dénominations, tant dans l'arrangement de leurs collections paiticu- lières que dans leurs notes et publications. l LISTE DES MEMBRES de la SOCIÉTÉ EîvTOMOLOGIQTIE DE BELGIQUE 24 SEPTEMBRE 1871. Les noms précédés d'un astérisque (') sonl ceux des Membres fondateurs. Membres effectifs. MM. Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de PVance, rue Grignan, 7, à Marseille. — Coléoptères d'Europe. Allard (E.), membre de la Société entomologique de France, rue Paradis- Poissonnière, 1, à Paris. — Coléoptères d'Europe. 'Andries (Joseph -François- Auguste), rentier, chaussée de Haecht, 56, à St-Josse-ten-Noode, lez -Bruxelles. — Lépidoptères, Becquemont, membre de la Société entomologique de France, avenue de Neuilly, 89, près Paris. — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. Bellier de la Chavignerie, membre de. la Société archéologique d'Eure- et-Loire, des Sociétés entomologiques de Berlin, de Stettin et do France, etc., rue de Parme, 9, à Paris. — Lépidoptères d'Europe. Bellynck (Rév. P. A.), Professeur au collège de la Paix, à Namur, membre de diverses sociétés savantes. — Entomologie générale. Belval (Th.) D'' en sciences naturelles; conservateur honoraire au musée royal d'histoire naturelle ; rue de Namur, 21 , à Bruxelles. — Entomologie générale. Lépidoptères. Bischoff-Ehinger (André), négociant, à Bàle, (Suisse). — Coléoptères. Bommer (J. E.), Secrétaire général de la société royale de Botanique de Belgique; conservateur du Jardin botanique de l'Etat; membre de diverses sociétés savantes. — Marché aux Bois, 3, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères. BoNAERT (Raoul), Etudiant, rue de la Réunion, 5, à Mons. — Coléoptères. Bonvouloir (V" Henri de), membre des Sociétés entomologiques de France, Londres, Berlin, Stettin, Vienne, Lyon et Suisse, rue de l'Université 15, à Paris. — Coléoptères. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. T CXXXVIII BoRCHGRAVE d'Altena (C"' Léoti de), au cliùtcau de Wodémont, près Visé, province de Liège. — Lc|)idoptères. 'Bourdon (Jules), docteur en sciences naturelles, place Saint-Pierre, 21, à Liège. — Coléoptères. 'Breyer (Albert), docteur en médecine, etc., boulevard de Waterloo, 7G, à Bruxelles. — Lépidoptères et Coléoptères. Candèze (E,), docteur enmédecine, membre de la Société entomologiquede France, membre de l'Académie royale de Belgique, etc., à Giain, lez- Liége. — Entomologie générale. Coléoptères (Elatérides, Lamellicornes et Longicornes). Capronnier (A.), architecte, rue Rogier, 24G, Schaerbeek, — Coléoptères. Capronnieu (J.-B.), artiste-peintre, rue Rogier, 246, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Lépidoptèjes de Belgique et exotiques. Chapuis (F,), docteur en médecine, membre de l'Académie royale de Bel- gique, etc., Place desRécoUels, à Verviers. — Entomologie générale. Charlier (Eugène), docteur en médecine, médecin chirurgien du bureau de bienfaisance de Liège, membre de plusieurs Sociétés savantes. Fau- bourg St-Gilles, 19, à Liège, — Entomologie gènéi'ale, Lépidoptères, Coléoptères. Chaudoir (Baron Maximilien de), gentilhomme de la chambre de S, EL l'ompereur de toutes les Russies, membre de plusieurs Sociétés savantes nationales et étrangères, en Volhynie (Russie). — Coléoptères (Ca- rabiques). Chevrolat ; Auguste), membi'e de la Société entomologique de France ; rue Fontaine-Saint-Georges, 25. — Coléoptères, Clavareau (Camille), notaire, à Waret-la-Chaussée, province tlo Xamur. — Lépidoptères de Belgique. 'CoLBEAU (Jules), naturaliste, membre de la Société entomologique di' France, de la Société malacologique de Belgique et de plusieurs autres Sociétés savantes , chaussée de "Wavre , 178 , à Ixelles , lez-Bruxelles. — Coléoptères en général. Orthoptères, Hémiptères, Névroptères et Lépidoptères de Belgique, CouBEAux(Hippolyte), rue des Paroissiens, 17, Bruxelles. — Entomologie générale. — Lépidoptères, Craven (Alfred), officier au service de l'Angleterre, rue du Champ de Mars, 3, à Ixelles, — Entomologie générale, Crépin (François), professeur à l'Ecole d'Horticulture de Gand, rue de Louvain, 28, à Bruxelles. — Entomologie généi-ale. Crotch (G. R.), sous-bibliothécaire à l'Université de Cambridge (Angle- terre), — Coléoptères d'Europe, Daniels (Frederick Wilhelm), Haverlo' Kkegaard, à Bandholra, (Dane- marck). — Entomologie générale, Coléoptèi-es, CXXXIX De Cleene (Jean-Baptiste), négociant, Quai-aux-Foins. 41, à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe. De Franquen (Charles), à Huy. — Lépidoptères d'Europe. Dekeyn (Eugène), négociant, rue aux Choux, 15, à Bruxelles. — ' Lépidoptères. De Lafontaine (Alfi'ed), rue Joseph II, 39, à Bruxelles. — Ai)tères. 'De Lafontaine (Jules), conservateur des collections de l'Université, à Gand. — Coléoptèj-es, Lépidoptères, Hyménoptères et Diptères. Delamain (Henri), membre de la Société entoraologique de France, à Jarnac (département de la Charente). Lépidoptères d'Europe. 'Demoulin (Gaspard), membre de la commission administrative du Musée de Mons, membre de la Société entomologique de France, rue de Nimy, 46, à Mons. — Hyménoptères et Diptères. Depuiset, naturaliste, membre de la Société entomologique de France, rue des Saints-Pères, 17, à Paris. — Entom. gén. , Lépidoptères, Dkyrolle (Emile), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, rue de la Monnaie, 19, à Paris. — Entomologie générale. Deyrolle (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, Faubourg St-Honoré, 191, à Paris. — Coléoptères, Lépido- ptères exotiques. Deyrolle (Théophile), peintre naturaliste, rue de la Monnaie, 19, à Paris. — Lépidoptères. Donckier-Huart (Ch.), rentier, à Liège, rue du Paradis, 15. — Lépi- doptères. Dubois (Alphonse), D'" en science> naturelles, conservateur au Musée royal d'histoire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale. Lépi- doptères. DuFOUR (Arthur), joaillier, rue de la Madeleine, 7, à Bruxelles. — Lépidoptères. Dupont (E.). directeur du Musée royal d'histoire naturelle, membre de l'Académie ro^-ale de Belgique et de plusieurs autres sociétés savantes ; au Musée d'histoire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale. Db'TREux (Aug.), ancien receveur général du grand-duché de Luxembourg, oiïicier de l'ordre de la Couronne de Chêne, membre des Sociétés ento- mologiques de France, Stettin et Luxembourg, à Kokelschener, G-rand- Duché. — Lépidoptères européens et Lépidoptères exotiques diurnes. Emich (Gustave d'), secrétaire adjoint au Ministère royal Hongrois du commerce, chevalier de plusieurs ordres et membre de plusieurs sociétés savantes, à Pesth (Hongrie). — Coléoptères. 'FoLOGNE (Egide), architecte, membre de la Société malacologique de Bel- gique, au Palais du Roi à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe. Fondu (Nicolas), sous-contrôleur des accises, chaussée de Mons, à Cure- ghem. — Lépidoptères. Fontaine (César), membre de la Société malacologique de Belgique, à Pa- pignies, canton de Lessines (ITainaut). — Lépidoptères et Coléoptères. CXL GiLNiCKi (Henri), naturaliste, rue de la Monnaie, 19,àParis. — Coléoptères. GoBERT (D"") fils, à Mont-de-Marsan, département des Landes (France), — Coléoptères. Grenier (A.-D.), membre de la Société entomologiquc de France, rue de Vaugirard, 63, à Paris. — Coléoptères de France. HouzÉ (Arthur), docteur en sciences naturelles, rue des Tanneurs, 66, à Bruxelles. — Entomologie générale. Coléoptères. "Hui.iN (Jules), propriétaire, rue du Gouvernement, 16, à Gand. — Co- léoptères. Jekel (Henri), naturaliste, membre de la Société ontoraologique de France; cabinet entomologique, rue de Lille, 13, à Paris. — Coléoptères euro- péens et exotiques. (Curculionides). Kkrels (Georges-Jean), ingénieur civil, rue du Jardin Botanique, 53, à vSt-Josse-teu-Noode, lez-Bruxelles. — Coléoptères, Lépidoptères. Lacerda (Antonio de), à Bahia, Brésil. — Coléoptères. Lambotte (Henri), docteur en sciences, professeur à l'Université libre de Bruxelles, membre de la Société malacoiogique de Belgique et de plu- sieurs autres Sociétés savantes, rue de l'Abondance, 9, à Scbaerbeek, lez-Bruxelles. — Anatomie et ph^'siologie des insectes. Lecomte (Théophile), membre de la Société malacoiogique de Belgique et de plusieurs autres sociétés savantes, sur la Halle, à Lessines, — En- tomologiegénérale, Lépidoptères. Lethierry (Lucien), membre delà Société entomologique de France, rue Blanche à St-Maurice, lez-Lille. — Coléoptèies et Hémiptères. Liagre (Charles), médecin de bataillon au régiment des Carabiniers, à Matines. — Entomologie générale. MacLachlan (Robert), F. L. S. Limes Grove, North-Lewisham, S. E. London. — Névroptères. Marseul (abbé A. S.), membre de la Société entomologique de France, bou- levard Pereire, 271 (Porte Maillot) Ternes, à Paris. — Coléoptères. Mauger (Auguste), rue de Campuley, 14, à Rouen ;France). — Entomologie générale. Diptères. MÉL1SE (Louis), employé au Gouvernement provincial, rue Berckmans, 9, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères de Belgique. MiEDEL (Jules), rue Lairesse, 72, à Longdoz-Liégc. — Coléoptères. Migneaux (Jules), peintre naturaliste, membre de la Société entomologique de France, rue de Seine, 47, à Paris. — Entomologie générale. Mniszech (Comte de), membre de la Société entomologique de France, rue Balzac, 22, à Paris. — Coléoptères. Morben (Edouard), professeur de botanique à l'Université de Liège, membre de plusieurs Sociétés savantes. Quai de la Boverie, 1, à Liège. — 'Entomologie générale. CXLI *MoRS (Louis), ingénieur civil, membre de la Société entomologique de France, rue de St-Pétersbourg, 23, à Paris, — Coléoptères et Lépi- doptères. MouRLON (Michel), docleur-agrégé à la faculté des sciences de l'Université de Bruxelles, rue Notre-Dame- aux-Neiges, 18, à Bruxelles. — Ento- mologie générale. OberthOr fils, imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes, (Départe- ment d'Ile-et-Vilaine, France.) — Lépidoptères. Teteau (Antoine), rue Royale, 173, à St- Josse-ten-Noode. — Lépidoptères. PiCHEREAU (Auguste), à Fresnay-sur-Sarthe, département de la Sarthe (France). — Coléoptères de France. Plateau (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologiques, professeur de zoologie à l'Université de Gand. — Entomologie géné- rale ; anatomie et physiologie ; Crustacés ; Myriapodes. Preudhomme DE BoRRE (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, secrétaire et conservateur au Musée royal d'histoire naturelle à Bru- xelles. — Entomologie générale; géographie entomologique ; Coléo- [)tères, spécialement les Hétéromères et les Hydrocanthares. Proost (Alphonse), étudiant, rue des Roses, 76, Faubourg de Laeken, Bruxelles. — Entomologie générale. Lépidoptères. PuLS (Jacques), membre des Sociétés entomologiques de France, de Ber- lin, etc., pharmacien, place delà Calandre, 6, à Gand. — Diptères, Hyménoptères. PuRVES (J. C), propriétaire, au château de Roumont, par Champion, près Bastogne (Luxembourg). — Entomologie générale. PuTZEYS (.T.), secrétaire général au Ministère de la Justice, membre de plusieurs Sociétés savantes, rue de Naples, 35, à Ixelles. — Coléo- ptères, (Carabiques), QuAEDVLiEG (Louis) fïls, propi'iétaire à Visé (Liège). — Lépidoptères européens et exotiques. *RoELOFS (W.), artiste-peintre, chaussée de Haecht, 218, àSchaerbeek. — Coléoptères, (Curculionides). Rosart (Adrien), rentier, rue Godecharles, 8, à Ixelles. — Lépidoptères d'Europe. Sandoz (Virgile), artiste-graveur, rue d'Assaut, 19, à Bruxelles. — Lépi- doptères de Belgique. "Sauveur (Jules), rue de la Loi, 212, à Bruxelles. — Faune entomolo- gique de Belgique. ScHUSTER(Ad.), Herrngasse, àCobourg, (Saxe-Cobourg). — Lépidoptères. 'SÉLYS-LoNGCHAMPS (Barou Edmond de), sénateur, membre de l'Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, à Liège, boulevard de la Sauvenière, 34. — Névroptères (principalement Odonates indigènes) et Lépidoptères d'Europe. CXLII Simon (Eugène), D'' en médecine, membre de la Société enloraologiquc de France, rue Cassette, 24, à Paris. — Entom. gén., Arachnides. SiNGELÉE (Heni-i), négociant, rue Notre-Dame-aux-Neiges, 27, à Bruxelles. — Coléoptères. Staudingeii (D" Otto), Diana-Bad , à Dresde (Saxe). — Lépidoptci'cs d'Europe. "Tennstedt (Aug.), rue de Tirlemont, 173, à Louvain. — Coléoptères, Staphylinides. Thielens (Armand), doct. en sciences natui'., membre de diverses Sociétés savantes, rue de Namur, iO, à Tirlemont. — Entomologie générale. . 'Thysebaert (Baron Charles de), propriétaire, rue de Berlaimont, 26, à Bruxelles. — Lépidoptères. Van Beneden (Edouard), docteur en sciences naturelles, membre corresp. de l'Acad. rovale de Belgique, professeur de zoologie et d'anatomie comparée à l'Université de Liège. — Entomologie générale, biologie, embryogénie, Crustacés et Annélides. Vandenbroek (E.), rue Terrent^uve, 124, à Bruxelles. — Entomolo- gie générale. Arachnides, Myriapodes, Crustacés. Van Mossevelde (Jules), à Termonde. — Coléoptères. Van Volxem (Camille), membre dé la Société malacologique de Belgique et de plusieurs autres sociétés savantes, boulevard du Régent, 32, à Bruxelles. — Entomologie générale. Coléoptères (Lamellicornes, Longicornes) et Hémiptères. Wkinmann (Rodolphe), chimiste, chaussée de Mons, 334, à Cureghera-lez- Bruxelles. — Lépidoptères de Belgique. Wevers (Joseph-Léopold), membre des Sociétés entomologicjnes de France, de Suisse, de Stettin, de la Société malacologique de Belgique, etc. rue du Persil, 3, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides). llenibrc»! honoraires. MM. BoiSDUVAL, docteur en médecine, membi'e des Sociétés botanique de Franco, entomologique de France, impériale et centrale d'horticulture de Paris, etc., rue des Fossés-Saint-Jacqucs, 22, à Paris. DoHRN (E.-A.), président delà Société entomologique de Stettin, etc.. à Stettin (Prusse). Faiumaire (Léon), membre tics Sociétés entoraologiques de France, de Stettin et de Berlin, d'histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoologique et botanique de Vienne et royale d'Edimbourg, licencié en droit, chef de bureau à l'administration de l'assistance publique, rue Guy-de-Labrosse, 13, à Paris. Hagen (Herman-Auguste), Docteur; à l'Université de Cambridge. Etat de )\lassachusetts (Etats-Unis de IWmériquc du Nord). CXUli Kraatz, président de la Sociétc cnioraologique de Berlin, docteur en philosophie, etc., Zimmerstrasse, 94, ù Berlin. Le Conte (John-L.), docteur en médecine, à Philadelphie (Pensylvanie, États-Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. MiLLiÈRE (Pierre), menihre de la Société entomologique de France, Villa des Phalènes, à Cannes (Alpes marit.). — Lépidoptères. MuLSÀNT (Etienne), président de la Société Linnéenne de Lyon. — Coléo- ptères, Hémiptères. Snellen van Vollenhoven (Samuel -Constant), docteur en droit, membre de l'Académie royale des sciences, président de la Société entomologique néerlandaise, conservateur au Muséum royal d'his- toire naturelle à Leyde ; Leyde, Brcedstraat, 276. Stainton, membre de la Société entomologique de Londres, etc., Mounts- field Lewisham, nearLondon. Stâl (Cari.), à Stockholm (Suède). — Entomologie générale, hémiptères. Wesmael, (C), membre de l'Académie royale de Belgique, etc., rue de la Rivière, 30, à Saint-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles. AIcmbres eorrespondant»!. MM. Chahlier (Alexandre), lieutenant de la marine marchande. De Palandt (baron Henri), à La Haye. D'Osten-Sacken (baron Charles), membre du corps dipl(;;iiati(iue de Rus- sie, etc., à "Washington (Etats-Unis). Gobanz, docteur, professeur à TOber-Realschule de Graatz (Styriej. HuYVENAAR, doctcur à Hong-Kong (Chine). Kawall, pasteur, à Poussen (Courlande, Russie), — Entomologie géné- rale. Hyménoptères. KopPEN, enaployé au ministère, à Saint-Pétersbourg, membre de la Société entomologique de Russie. Lallemant (Charles), pharmacien, à Meudon, près Paris. — Coléoptères du Nord de la France et d'Algérie. LuciANi, Ile Maurice. Lyon-Barnet, vice-consul de France à Surinam (Guyane néerlandaise). Mariot (Jean -Romain-Pierre), docteur en médecine, à Cantagallo (Brésil). Packard (Di^A-S.), Salem, Massachusetts (États-Unis de l'Amer, du î'ord). Perez Arcas (Laureano), professeur de zoologie à l'Université, membre de rAcadémie royale des sciences, Calle de las Huertas, 14, à Madrid. Phipson (Thomas-Lambe), docteur en sciences naturelles, à Paris. ScuDDER (Samue!) à Boston, Massachusetts (États-Unis de l'Amérique du Nord). — Lépidoptères et Névroptères. SoLSKY (Simon de), secrétaire de la Société entomologique de Russie, à St-Pétersbourg. Viola (Miguel-Navarro), avocat, à Buenos-Ayres. Warren, consul de'Bcl2iqne,à Boston, Etats-Unis de l'Amérique du Nord. CXLIY membres décèdes. Barbieux, major pensionné, à Dinaiit. (Membre effectif). CoEMANs (labbé Eug.), membre de l'Académie royale des sciences do Belgique et de diverses sociétés savantes, professeur à l'Université de Louvain, Place St-Pierre, à Gand. (Membre effectif). Gautard (V. de), à Vevey, (Suisse). (Membre effectif). GuiDO (Jose-Thomas), général, à Buenos-Ayres. (Membre correspondant). Organisation administrative POUR l'année sociale 1870-4871. Conseil d^adminislration. MM. Capronnier, président. VA^f VoLXEM, vice-p'ésident. Preudhomme de Borre, secrétaire et Uhliotliécaire. FoLOGNE, trésorier. ROSART. Dupont. Weinmann. Commission de vérification des comptes. MM. A. De la Fontaine. Peteau. Andries. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIV. LISTE DES BIBLIOTHÈQUES QUI, EN BELGIQUE, REÇOIVENT LES ANNALES DE LA SOCIÉTÉ. 1. Anvers. — Bibliothèque de la ville. 2. Arlon. — » » 3. Ath. » » 4. Audenarde. — » » 5. Bruges. — » » 6. Bruxelles. — » royale. 7. » — » du Sénat. > 8. » — 1 de la Chambre des Représentants. 9. » — » du Ministère de l'Intérieur. 10. » — » du Musée royal d'histoire naturelle. 11. » — » de l'Université libre. 12. Charleroi. — t de la ville. 13. Courtrai. — » » 14. Gand. » de l'Université. 15. Liège. — ]> s 16. Lierre. — » de l'École normale de l'État. 17. Louvain. — » de la ville. 18. » — » de l'Université catholique. 19. Malines. — » de la ville. 20. Mons. — » » 21. Namur. — » » 22. Nivelles. — » de l'École normale de l'État. 23. Ostende. — » de la ville. 24. Tournay. — » > » 25. Verviers. — » » i 26. Ypres. — » * i' i à à LISTE DES ACADÉMIES, SOCIÉTÉS SAVANTES, REVUES PÉRIODIQUES, ETC. AVEC LESQUELLES LA SOCIÉTÉ ENIOMOLOGIQUE ÉCHANGE SES PUBLICATIONS. (24 SEPTEMBRE 1871.) Belgique. 1. Bruxelles. — Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts, 2. » — Société Malacologique. 5. » — Fédération dos Sociétés d'Horticulture de Belgique. 4. Gerabloux. — Institut agricole de TÉtaf. 5. Liège. — Société royale des sciences. 6. Mons. — » des sciences, des lettres et des arts du Hainaut. Allemagne. 7. Berlin. — Entomologischer Verein. 8. » — Bericht iiber die wissenschaftlichen Leistungen itn Ge- biete der Entomologie. ( partie entomologique de Wiegmann's Archiv fiir Naturgeschichte, directeur M. le professeur Troschel.) 9. Dresde. — Nunquam otiosus. — Zoologische Mittheilungen, par L.-W. Schaufuss. 10. Kônigsberg. — Kônigliche physikalische-œkonoraische Gesellschaft. 11. Munich. - Coleopterologische Hefte; direct, le baron von Harold. 12. Stettin. — Entortiologischer Verein. 13. Wiesbaden. — Verein fiir Naturkunde ira Herzogthura Nassau. CXLVIIl yàng;1cterre. 14. Londres. — Entomological Society. 15. » — Zoological Society. 16. » — The Entomologist's Monthly Magazine; rédacteurs : MM. Mac Lachlan, Stainton, etc. Autriche. 17. Graz. — Naturvvissenschaftlicher Verein fur Steiermark. 18. Presbourg. — Verein fiir Natur- und Heilkunde. 19. Vienne. — Kaiserliche-Kônigliche Zoologische Botanische Gesell- schaft. 20. » — Verein zur Verbreitung Wissenschaftlicher Kenntnisse. Danemark. 21. Copenhague. — Kongeh'ge Danske Videnskabernes Selskab. (So- ciété royale danoise des sciences). Espagne. 22. Madrid. — Real Academia de Ciencias. France. 23. Bordeaux. — Société Linnéenne. 24. Caen. — » » de Normandie. 25. Lille. — Société des Sciences, de l'Agriculture et des Arts. 26. » — Bulletin scientifique, historique et littéraire du Départe- ment du Nord et des pays voisins; direct, : MM. Des- j planques et Gosselet. 27. Lyon. — Société Linnéenne. 2S. » — » d'Agriculture, Sciences et Arts utiles. 29. Paris. — » Entomologique de France. 30. » — L'Abeille, Journal d'entomologie ; direct. : M. S.-A. de Marseul. 31. » — Petites Nouvelles entomologiques ; direct. : M. E. Dey- roi le. Italie. 32. Florence. — Societa Entoraologica Italiana. 33. Modène. — » dei Naturalisti. Ijuxeniboiirg. 34. Luxembourg. — Institut Roj-al Grand Ducal I CXLIX Pays-Bas. 35. La Haye. — Nederlandsche Entomologische Vereeniging. Russie. 36. Saint-Pétersbourg. — Académie impériale des Sciences. 37. » — Société Entomologique de Russie. Suède et IVorwége. 38. Lund. — Université. Snisse. 39. Lausanne. — Société Vaudoise des sciences naturelles. 40. Schaffhouse. — Schweizerische Entomologische Gesellschaft. États-Unis. 41. Boston. — American Academy of Arts and Sciences. 42. » — Society of Natural History. 43. Philadelphie. — American Entomological Society. 44. Portland (Maine). — Society of Natural History. 45. Salem (Massachusetts). — Essex Institute. 46. » — Peabody Academy of Sciences. 47. San Francisco. — Californian Academy of Sciences. 48. Washington. — Smithsonian Institution. 49. » — Department of Agriculture. Amérique méridionale. 50. Buenos- Ayres. — Museo publiée; direct. : M. le D"" H. Burmeister. TABLE DES MATIERES. Description de six Coléoptères exotiques éclos à Paris, par M. A. Che VROLAT 6 4. Pachymerus lineola ; . . . . 5. Spermophagus interstitialis. 6. — gossypii . . . 1. Allorhina Hueti 2. Rtiinochenus Rougieri » 3. Araecerus seminarius 7 Nouvelle Révision des Odonales de l'Algérie, par M. de Sélys-Longchamps. Essai monographique sur le groupe des Pogonides, par M. le baron M. de Chaudoir Synopsis des genres et des espèces Table des genres et des espèces Catalogue synonymique et descriptif d'une petite collection de fourreaux de larves de Phryganides de Bavière, donnée par M. Walser à la Société enlomologique de Belgique, par M. A. Preudhomme de Borre. Description d'une anomalie observée chez un exemplaire de Hestia Belia Westwood, par M, L. Quaedvlieg Supplément au catalogue des Coléoptères de la faune belge. (Relevé des Addenda publiés dans les volumes I à XIV inclus des Annales), par M. J. Sauveur Monographie du Genre Rhinochenus, par M. A. Chevrolat Caractères du genre Description des espèces 5 7 21 58 60 1. Rhinochenus Reichei 86 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Hercules •> subcruciatus 87 X. rubra » Lucasi 88 slriatus » fimbriatus » trilineatus 89 stigma >' 10. Rhinochenus piger 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. stenaspis cinereopunctatus brevicollis. . . . transversalis. . . Bahiensis . . . . innotatus . . . . sticticus Rougieri Description d'un Peribleplus nouveau, par M. A. Chevrolat Essai monographique sur les Orlhogonienp,par M. le baron M. de ChaudoIr Table des genres et des espèces 85 » 86 90 91 » 92 » 93 9i 95 130 CLI Comptes-rendus des séances de la Société : Séance du 8 octobre 1870 I — du 5 novembre 1870 III (Résumé d'une nouvelle classification de la sous-famille des Cordulines. — M. de Sélys-Lonchamps ) — du 3 décembre 1870 VIII {Amara indivisa nov. spec. — M. Putzeys.) (Description d'une nouvelle espèce du genre Hyphydrus : H. lugubris. — M. Pieudhomme de Borre.) — du 7 janvier 1871 XI (Description d'une nouvelle espèce du genre Hydroporus : H. Crotchi. — M. Preudhomme de Borre.) — du 4 février 1871 XVI — du 4 mars 1871 XVIII (Comparaison des listes de Carabiques de Néerlande et de Belgique. — M. Putzeys.) (Renseignements du professeur Stefanelli sur les Deilephilus euphorbice et esulœ. — M. de Sélys-Longchamps.) (Lamellicornes rencontrés à Verviers dans les laines de Buenos-Ayres. — M. Candèze.) — du 1 avril 1871 XXVI (Liste des Saturnides du Musée royal d'histoire naturelle de Belgique. — M. Preudhomme de Borre.) — du 6 mai 1871 ' XXX (Notice sur quelques Ascalaphides. — M. de Sélys-Longchamps.) — du 5 juin 1871 XXXIII (Extraits du rapport adressé à la Direction du Musée royal d'histoire natu- relle de Belgique par le Conservateur de la Section des Articulés, le 10 octobre 1870 ) — du 1 juillet 1871 XXXVII (Chasses entomologiques de MM. Putzeys et Roelofs en Hollande. — M. Putzeys.) — du 5 août 1871 XLIII — du 2 septembre 1871 XLVII (Compte-rendu de l'excursion faite à la Baraque-Michel, du 8 au 11 juil- let 1871, rédigé, au nom des membres de la Société entomologique qui y ont pris part, par M. de Sélys-Longchamps, rapporteur.) Assemblée générale du 24 septembre 1871 LXIII Catalogue de la Bibliothèque de la Société entomologique de Belgique. LXVIII — Division II. Coléoptères. Fascicule I LXXI — » m. Lépidoptères. » I LXXXIX — » XII. Histoire naturelle générale etc. Fascicule I. . . CVI CLIl Rapport sur la deuxième édition du Catalogue des Lépidoptères de la Faune européenne, de MM. Staudinyer et Wocke, par le D' A. Breyer CXXV Observations de M. Preudhomme de Borre sur le rapport précédent de M. le D' Breyer CXXXIH Liste des membres de la Société CXXXVII Organisation administrative pour 1870-71 CXLV Liste des bibliothèques qui, en Belgique, reçoivent les annales de la Société CXLVI Liste des Académies, Sociétés savantes, Revues périodiques, etc. avec lesquelles la Société entomologique échange ses publications. CXLVH Table des matières CL .-. •'''ni^i^fi' Erîtomfi!oûr^iie't{e.Be-^/ùnte . Tome W. PLI. K" 1. AllorKma Hueti, {'/u-i?r. 2. Rlunoclienus Rou6ieri, /-/;<- Inip. Houuvft' , Sk r. }^ujnon . V Corbœ .; 3 . Araecerus semmarius, Cheor, t^. PacLynierus lineola, CJu-vr. I <*■ innales <^h /Soa4té/S7aoTmhçiqme/cl^Sel(nme/ ^bnu.x:V.Pl II 1. lestia BeKd WesLV/ Exemplaire Tioimal. FUe/Ti-cùiî/x-ere'. Zith. Anoiiiâlie, ■ij I CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ. Ce catalogue, dont les fascicules sont pulîliés successivement dans les Annales, et peuvent être acquis séparément, est divisé systématiquement comme suit; il comprend, indépendamment des titres des ouvrages publiés isolément, ceux de tous les mémoires et notices insérés dans les recueils que possède la bibliothèque : I. Enlomologie générale; Enlomologie appliquée; Ouvrages traitani d'Insectes de plusieurs ordres ou d'Articulés de plusieurs classes. II. Coléoptères. m. Lépidoptères. IV. Névroptères et Orthoptères. V. Hyménoptères. VI. Diptères. VU. Hémiptères. VIII. Aptères, Thysanoures, Aphaniptères, Arachnides et Myriapodes. IX. Crustacés et Cirrhipèdes. X. Vertébrés. XL Mollusques el Animaux inférieurs. XII. Histoire naturelle générale ; Zoologie générale ; Botanique ; Géologie ; Minéralogie. XIII. Ouvrages divers. XIV. Revues périodiques; Publications des Sociétés savantes. Les !«'* fascicules des divisions H, III et XII ont paru et se vendent au prix de cinquante centimes le fascicule. La Société iwnt encore disposer de quelques exemplaires des ouvrages snixants : PUTZEYS. — Prémices entoraologiqu es, {Monographie du genre Pasimachus ; 62 esp. nouv. Cicindel. et Carab. (1 pi.), in-8". fr. 3 » — Postscriptum ad Clivinidarum raonographiam, (2 pi), in-8". 3 » ( Extraits des Mémoires de la Société royale des sciences de Liège. ) — Trechorum europseorum conspectus, in-8'^. 75 (Extrait de Stettiner entomologisciie Zeitung.) — Révision générale des Clivinides, in-S". 8 » — Supplément à la révision générale des Clivinides, (1 pl.),m-8». 1 50 (Extraits des Annales de la Société entomologique de Belgique.) LEDERER. — Contributions à la faune des Lépidoptères de la Transcaucasie, (2 pi. color.), in-8°. 3 50 (Extrait des Annales de la Société entomologique de Belgique.) DE SÉLYS-LONGCHAMPS. — Sur la Faune de Belgique, in -8°. 50 ( Extr. des Bull, de TAcad. royale de Belgique.) PREUDHOMME DE BORRE. — Note sur le Byrsax (Boleto- pliagus) gibbifer Wesm., in-8°. 20 (Extr. des Bull, de l'Acad. royale de Belgique.) DE CHAUDOIR. — Essai monographique sur le groupe des Pogonides, in-8°. 1 50 — Essai monographique sur les Orthogoniens, in-8''. 1 50 Comptes-rendus des séances de la Société entomologique de Belgique. Année 1868-69. 3 » Idem. Année 1869-70. 3 « Idem. Année 1870-71. 3 » ANNALES DE LA w r SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. ^^^ IKiii//^' IM iv; 1932 ^^^^l^'ONAL î'/.^' «l'A ^j DEPOSE AUX TERMES DE LA LOI. Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société nen assume aucunement la responsabilité. I BRUXELLES — IMPUIMERIE DE VEUVE NYS. AN N ALES DE LA sflciiïi iî()ii«ii(i fj DE BELGIQUE. TOME QUINZIÈME. BRUXELLES. J^\x siég-e de la Société , MLSLE ROYAL d'iHSTOIRE NATURELLE. PARIS. BRUXELLES. DRESDE. E. DEYROLLE, FILS, rue do la Monnaie, Î9. GAND & LEIPZIG. C. MUQLARDT. H. WERZBACH, SLCC. L. W. SCHAUFUSS. Wettiner Hof. 1871-1872 I ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES DRIMOSTOMIDES ET LES GRATOGÉRIDES ET DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU DE MORIONIDES PAR Le Baron M. de GHAUDOIR (séance du 5 FÉVRIER 1872.) DRIMOSTOMIDES. Ces insectes qui, par la conformation de leur languette, les trois premiers articles des antennes glabres, et les trois premiers des tarses antérieurs des mâles dilatés et revêtus en-dessous de deux rangées de squamules, sont évidemment voisins des Féronides, s'en distin- guent: Ppar la forme particulière du menton dont les lobes latéraux sont fort divergents, en triangle aussi haut que large, à peine arrondi extérieurement, et dont l'échancrure est garnie d'une pièce articulée (comme dans les Àbacétides), dont les côtés forment les épilobes qui ^ont triangulairement dilatés vers le milieu et dont l'ex- trémité dépasse le bout des lobes en forme d'oreillette un peu poin- tue, tandis que le milieu s'avance en forme de dent simple, toujours assez élevée, plus ou moins tronquée, la suture qui la sépare de la pièce basilaire du menton étant bien marquée ; 2" par le lobe inférieur ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XV. i fi ESSAI MONOr.RAPHIQliR SHK LES DP.IMOSTOMIDKS ET LES CRATOCÉRIDES uu interne des mâchoires qui n'est pas densément cilié en dedans ; et 3° par ses téguments très-durs et cornés, caractère qui les rap- proche des Morionides^ et de quelques autres groupes voisins. Ils diffèrent surtout des Abacétides, par la longueur des lobes du menton (][ui, dans ces derniers, sont fort courts et larges. Par le faciès, (pielques espèces de ces derniers ressemblent tellement à certains Drimostoma, qu'à la première vue on les prendrait pour des espèces de ce genre. Je considère donc les Drimostomides comme faisant la transition des Abacétides aux Morionides. CARACTERES DU GROUPE. Ligula cornea, crassa, apice longe libéra, subdilatata, trun- cata, angulis obtusis, longius bisetosa; — imraglosse mem- branacese, longe liberse, lineares, ligula paiilo longiores. Patin elongati, tenues, glabri; maxillares articulo ultime prse- cedenti sequali, aut parum îongiore, fere cylindrico, apice subtruncato, labiales articulo ultimo paulo crassiore, paulo latius truncato. Maccill(B tenues, longae, mala inferiore subfalciformi, intus rarius spinulosa, superiore biarticulata. MandiJmlm plus minusve porrectse, subarcuatfe, haud hamatse, acutissimse, dextra basi dentata. Mentum lobis trigonis, valde divergentibus, extus vix rotun- datis, latitudine haud brevioribus, epilobis basi conjunctis, sutura impressa, intus medio triaiigulariter dilatatis, lobi apicem aliquantum superantibus, obtuse acutis, medio in dentem latum, porrectum, plus minusve truncatum.productis. AntcmKB moniliformes, aut filiformes modice elongatae aut breviores, articulis tribus basalibus glabris. Pedes médiocres; femora intermedia supra uniseriatim crebre spinuloso-serrata, tïbiœ anticœ apicem versus dilatatèe, recte truncatae, "postcriores spinulosse ; tarsi modice elongati ; antici articulis tribus in mare dilatatis, subtus biseriatim la- mellato-papillosis ; îcngniciiU simplices. CapîU ])diVY\\YCi\ utrinque sulcatum, oculis prominulis. Tlmrax subtransversus, utrinque basi profunde sulcatus. Smitellum trigonum, inter clytrorum basin insertum. ET DESCRirnoN d'un genre nouveau de morionides. 7 Elijtra latiuscula, basi late truncata et marginata, apice rotiiii- data convexa, plerumque profunde striata aut sulcata, stria prsescLitellari nulla, iiiterstitio tertio haud punctato. Tegwnieiita omnia crassa, cornea. Ce groupe comprend un petit nombre de genres qui diffèrent un peu entre eux par le faciès et qui peuvent être classés d'après le tableau suivant : ( Tarsi supra canaliculati, pilosuli Steigombeus. ( Tarsi supra lœves, glabri 2. r J o 4 [' Troclianteres postici apice emarginati, bicus- pides HoPLizoMENUS. ] Trochanteres postici apice subobtuse acumi- ^ nati .3. / Tarsi antici articulis duobus primis apice ) haud oblique in dentemproductis. . . . Deimostoma. ) Tarsi antici articulis duobus primis in dentem \ productis 4. ^ Tarsi posteriores quatuor tenues. • . . . Stomonaxus. I » n » crassiusculi . . . Diceeomeeus. STRIGOMERUS. Chaudoir. o-T^tÇ, strie ; tJ.ipoq^ article (des tarses). Antennœ filiformes, articule tertio sequentibus multo breviore, his elongato-quadratis, fortiusculis. Tarsi supra pilosuli, medio evidenter unisulcati. Cœtera ut in Drimostomate. Str. Schœnherri. — Drimostoma Schœnheni Dejean. Spec. gén. des Coléopt. V. p. 747. Long. 8 1/2 mill. Un mâle. Tête et mandibules un peu plus allon- gées que dans le Stomonaxus striaticollis (v. infr.), sillons frontaux plus rugueux; les antennes sensiblement plus allongées, les articles 4 à 11 bien plus longs et plus étroits. Corselet proportionnellement moins large, surtout vers le milieu qui n'est qu'à peine plus élargi que la base, plus rétréci vers l'extrémité, moins arrondi sur les côtés qui tombent très-carrément sur la base avec laquelle ils forment un angle très-droit, légèrement denté au sommet; le dessus un peu moins convexe, les bords latéraux un peu plus largement relevés, le 8 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES DRIMOSTOMIOES ET LES CRATOCÉRIDES fond des sillons latéraux de la base un peu moins étroit. Élytres plus amples, un peu plus élargies derrière l'angle humerai, plus voûtées, striées de même, avec le fond des stries plus légèrement crénelé; le dessous du corps bien plus légèrement ponctué, la ponctuation de l'abdomen beaucoup plus fine, les épisternes du prosternum tout à fait lisses. Je ne possède que le type de Dejean, qu'il avait reçu de Schœnherr, comme venant de Sierra Leone (Afzelius). HOPLIZOMENUS. Cliaudoir. Ô7rM'(o/xeyoç^ armé. Ligula apicc subemarginata. Labnim anticerecte truncatum, minime emarginatum. Antennœ graciles, articulo tertio sequentibus paulo longiore, his angustis, longiusculis. Pedes longiores et graciliores, tibiœ anticce apicem versus minus dila- tâtes ; appendice trochanteri postici apice truncato, profunde emar- ginato, valide bidentato aut bicuspi. Ocidi parvi, modiceprominuli. Thorax latus, lateribus valde explanato-refiexo. Elytra amplissima, versus basin latiora, lateribus latius marginata, epipleuris antice dilatatis. Cœtera Drimostomatis. H. carinatus. Chaudoir. Long, fere 10 mill. Une femelle. C'est une des plus grandes espèces du groupe, et elle est facilement reconnaissable à sa forme élargie et aux bords largement relevés du corselet et des élytres. Tê(e petite, entièrement lisse, les sillons latéraux du front étroits, nullement rugueux, bien marqués, le rebord qui couvre la base des antennes assez saillant et relevé, les yeux bien plus petits que dans les autres espèces de ce groupe et modérément saillants. Corselet de près du double plus large que la tête, de moitié moins long que large, trans- versal, à peu près de la même forme que dans le St. striaticoIHs, mais bien plus grand et bien plus rétréci en avant qu'en arrière ; le bord antérieur très-échancré, les angles antérieurs avancés, quoique bien arrondis au sommet; les côtés, assez arrondisvers le milieu, tombent peu obliquement sur la base, avec laquelle ils forment un angle presque droit dont le sommet est aigu ; les côtés de la base coupés carrément, le milieu légèrement prolongé, mais coupé carrément avec ET DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU DE MORIONIDES. 9 une légère sinuosité de chaque côté du pédoncule; le dessus nullement ponctué, mais très-subtilement chagriné, très-peu convexe, avec la ligne médiane moins fortement imprimée, surtout antérieurement, les côtés des sillons latéraux postérieurs moins abruptes, l'espace entre le sillon et l'angle plan, les bords latéraux largement relevés, s'élar- gissant à peine près des angles postérieurs. Élytres d'environ un tiers plus larges que le corselet, à peine d'un quart plus longues que larges, s'élargissant brusquement et assez considérablement derrière l'angle humerai jusqu'au premier quart oii le côté décrit une forte courbe, puis se rétrécissant peu à peu jusqu'aux deux tiers oii com- mence la rondeur légèrement siuuée de l'extrémité ; le milieu des côtés presque droit; la base très-échancrée, remontant obliquement en avant depuis le pédoncule jusqu'à l'angle humerai qui est terminé par une petite dent aiguë ; la suture se termine aussi par une petite dent aiguë, mais courte, séparée de celle de l'autre élytre par un petit angle rentrant ; le dessus assez convexe sur le pourtour, mais un peu aplani sur le disque, où les sillons sont aussi moins fortement crénelés et les intervalles moins convexes ; ceux-ci très-subtilement chagrinés ; la rangée de points ocellés sur le neuvième largement interrompue vers le milieu, le rebord latéral assez large, surtout en arrière, un peu plus étroit en avant, ne dépassant pas la sinuosité postérieure ; les épipleures assez larges, très-dilatés antérieurement. Le dessous du corps très-iinement chagriné, mais nullement ponctué. D'un noir plus brillant en dessous qu'en dessus, très-légèrement irisé par places, labre, antennes et pattes bruns, le premier article des antennes et les palpes, ainsi que les mâchoires, ferrugineux ; le rebord du corselet légèrement rougeâtre. M. E. Deyrolle m'en a cédé un individu comme venant de Guinée. DRIMOSTOMA. Dejean. Spéc. gén. des Coléopt. V. p. 745. Mentum dente medio apice rotundato, utrinque pone siuum puncto pilifero impresso. Labrum subemarginatum. Antennœ plus minusve moniliformes. Tibiœ anticœ modice dilatata;, apice extas unidentatae, latere externo liaud spinosœ, postice ciliata?, posteriores quatuor canaliculatœ apice interno bicalcarata?, intermedice circum, posticœ intus tantum den- sius spinulosss. Tarsi antici in utroque sexu apice recte truncati, angulis apicalibus minime productis; posteriores satis graciles; omnes supra glaber- rimi, haud sulcati. Elytra profundius sulcata, sœpius in sulcis crenata. iO ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES DRIMOSTOMIDES ET LES CRATOCÉRIDES I. Elytra latiora, subovata. 1. Antennœ longiores, vix monilif ormes Dr. Westermanni. Cliaudoir. Long. 9 mill. La plus grande espèce du genre et pas beaucoup plus petite que Vffoj)!. car inat us, msiis elle est plus épaisse et plus con- vexe. Tête comme dans lepimctifrons, avec la différence que le milieu du front est lisse et la suture de l'épistôme profonde; les antennes sont moins courtes et dépassent un peu la base du corselet, les arti- cles externes sont moins larges, moins courts, quoique bien moins allongés que chez le Strigom. SclLœnlierri, le quatrième est un tant soit peu plus long que le précédent et que les sept suivants qui sont tous égaux entre eux ; le dernier article des palpes labiaux est un peu plus large et tronqué plus carrément. Corselet plus large, beaucoup plus arrondi surtout sur le milieu des côtés qui tombent plus obli- quement sur la base , angles postérieurs précédés d'une petite sinuo- sité et formant une petite saillie aiguë ; le dessus tout aussi convexe, lisse, avec une large rigole latérale fortement ponctuée, les deux impressions transversales un peu plus marquées, le sillon du milieu à peu près aussi profond, ceux latéraux tout aussi profonds, mais plus larges et un peu ovalaires ; les rebords latéraux assez largement relevés et ponctués, à Texception de l'arête même qui est lisse. Élytres d'un tiers environ plus larges que le corselet et d'un tiers environ plus longues que larges, assez semblables quant à la forme à celles du j9?^wc^(/'ro^5, mais plus brusquement élargies derrière les épaules, cette partie du côté décrit une courbe bien plus forte ; le des- sus est encore plus convexe ; le fond des sillons plus fortement cré- nelé; les intervalles sont plus convexes, surtout vers les côtés et l'ex- trémité; épipleures lisses, ainsi que les épisternes du prosternum; le milieu du dessous du corps plus lisse. Un mâle. Il avait été envoyé par Westermann au Comte Dejean comme venant de Guinée, et porte dans le catalogue de ce dernier le nom que je lui ai conservé. Dr. Pradieri. Chaudoir. Long. 8 i/4 mill. Si je n'avais sous les yeux un individu du même sexe que le précédent, je ne l'en aurais pas cru spécifiquement dis- tinct. Le corselet est plus petit, moins large et moins arrondi sur les côtés, la ponctuation de la rigole s'étend davantage postérieurement et couvre tout l'espace compris entre les sillons postérieurs et les angles ; la rondeur des côtés des élytres après l'épaule est un peu FT DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU DE MORIONIDES. H moindre, quoique plus forte que dans le p7inctifrons ; les crénelures des sillons sont plus fortes. Ce n'est peut-être cependant quime variété du précédent, qui m'a été donnée par le colonel Pradier comme venant du Gabon. 2. Antennae breviores, moniliformes. Dr. punctifrons. Chaudoir. Bull, des Natur. de Mosc. 1850, t. II, p. 430. — Dr. costatum Laferté Rev. et Mag. de Zool. 1853, p. 370. Long. 6mill. La ponctuation du milieu du front est quelquefois plus abondante que je ne l'indique dans ma description. Je possède le type du costatum. Cet insecte habite la Sénégambie et la colonie de Sierra Leone. Dr. cribrifrons. Chaudoir. Long. 5 mill. Il ressemble beaucoup axi punctifrons, mais il est plus petit; toute la^têle est ponctuée à l'exception de la partie la plus rap- prochée du corselet et d'un espace lisse sur le milieu du front ; le corselet est plus rétréci en arrière, plus cordiforme, plus arrondi sur les côtés, les angles postérieurs sont un peu plus saillants et pré- cédés d'une petite sinuosité, l'espace entre l'angle et le sillon plus étroit et ponctué ; les élytres sont un peu moins larges, mais pas plus allongées, le fond des sillons plus crénelé. Le colonel Pradier m'en a donné un individu venant du Gabon. Note. M. Fairmaire (Ann. de la Soc. ent. de France, 1868. p. 768 et 769) décrit deux espèces de ce genre qu'il a nommées Chaudoiri et Khigi, toutes deux de Sainte-Marie de Madagascar, qui, d'après ce qu'il en dit, doivent être placées ici, vu leur forme raccourcie et leurs élytres ovalaires. Elles me sont inconnues. Dr. rectangulum. Chaudoir. Long. 5 i/a - 5 3/4 mill. Les deux sexes. Il ressemble beaucoup au punctifrons par la forme et il est coloré à peu près de même, mais il en diffère par l'absence de ponctuation sur la tête et dans les rigoles latérales du corselet ; les sillons du front sont profonds, sinués et lisses; la suture de l'épistôme est bien marquée; les rebords latéraux du corselet sont plus étroits ; le sillon du milieu est moins profond et n'atteint pas le bord antérieur; les côtés sont un peu moins arrondis ; les élytres ne sont pas plus allongées, mais le milieu des côtés est plus parallèle ; l'extrémité antérieure en est moins forte- li' RSSAl MONOCKAPHIQUIÎ SUIl LES nUIMOSTOMmES KT LES (-.UATOCÉRIDES ment arrondie, le disque est un peu aplani, les sillons sont bien moins crénelés, le rebord latéral est plus étroit; le dessous du corps n'est guères ponctué que sur les côtés de l'abdomen, encore cette ponctua- tion ne s'étend-elle pas jusqu'aux bords latéraux. Le mrde que je possède vient de Birmanie, la femelle m'a été donnée par le docteur Gemminger comme venant de Java. Je n'ai pu découvrir entre eux que des différences sexuelles. II. Elytra subelongata, parallela. Dr. ebeninum. Klug, Beitr. zur Kenntn. Madag. Ins. p. 131, T. I, tig. 10. — Fairmaire, Ann. de la Soc. ont. de France, 1SG8, p. 708, 2. Long. 6 3/4 mill. Dans cette espèce, les élytres sont parallèles, moins courtes que dans les sections précéflentes, mais elles sont encore assez larges, de sorte qu'elle fait le passage des espèces voi- sines du punctijrons à Vanthracinum. Dr. anthracinum. Klug, Beitr. zur Kenntn. Madag. Ins. 132, T. I, fig. 11. — Fairmaire, Ann. de la Soc. ent. do France, 1868, p. 7C7, 1. Long. 6 mill. L'individu que je possède est de petite taille, mais ne saurait différer spécifiquement de ceux du Musée de Berlin et de la collection Fairmaire. Ainsi que la précédente, cette espèce habite Madagascar. Dr. sulcipenne. Dejean, Spec. V. p. 749. Long, vix 5 mill. J'ajouterai à la description du Species que la tête est ruguleuse et légèrement ponctuée, excepté sur le vertex et le milieu du front ; les élytres sont médiocrement allongées, mais une grande partie des côtés est parallèle, les sillons sont légèrement crénelés ^ les épisternes du prosternum, les côtés du métasternum et de l'abdomen sont couverts d'une ])onctuation peu profonde et peu serrée ; les articles 5-10 des antennes sont un peu plus étroits et plus oval aires que dans le jyunctifrons. Je ne possède que l'individu de la collection Dejean qui a perdu l'élytre gauche. Il vient de Sierra Leone. Note. M. de Castelnau (Notes on Austr. Carab. p. 112) ne décrit pas moins de huit espèces qu'il rapporte à ce genre, mais je n'en ai reconnu aucune parmi les Carabiques d'Australie que je possède; je crois que quelques-unes au moins sont plutôt des Abacetus, auxquels convient davantage ce que l'auteur dit de la forme du menton, dont ET DESCRIPTION l)'UN GENRE NOUVEAU DE MORIONIUES. 13 les lobes seraient larges, arrondis et pointus à l'extrémité. Parmi les autres espèces décrites comme des Drimostoma, lefnscipes Brullé est un Âdrimus, le mexicanum Chevrolat est un Dlploharjmi; les ama- roide^ lalicolle et rufipes Boheman Qi paTiduui Laferté sont des Siomo- naxîis, le quadripustulatnm Peyron ne peut être qu'un Ahacetus. Quant au laticolle Laferté, il n'appartient point à ce groupe, mais c'est un insecte voisin de mes Metaxys. STOMONAXUS. Motschulsky. Étud. entom. 1859, p. 34. Tihiœ anticce extus e^adenter plurispinosa?. Tarsi antici maris ut in Drimostomate ; ferainœ articulis duobus primis intus apice in dentem acutum productis, oblique truncatis; poste- riores graciles (ut in Drimostomate). St. striaticollis. Drimostoma striaticolHs Dejean. Spéc. gén. des Col. V. p. 747. — Dr. rufipes Boheman, Eugen. Pies. p. 19. — Dr. marginale V^^sdker. Aim. and Mag. of Nat. hist. 1859, p. 51. — Stomonaxiis sadptipennis ? Motschuliikj . Etud. ent. 1859, p. 35. T. I, fig. 6. — Drimostoma ceylanicum Nietner. Ann. andMag. of nat. hist. 3^ sér. II, (1858) p. 178. Long. 5-6 mill. L'habitat de cette espèce est extrêmement étendu, car on le rencontre au Sénégal, aux Indes orientales et jusqu'à Hong- kong. Je possède des individus de ces diverses localités, entre les- quels il ne m'a pas plus été possible qu'à Dejean de découvrir des différences spécifiques ; la largeur des élytres semble varier un peu, et, dans les individus indiens et chinois, le tour des élytres est plus visiblement ferrugineux que dans ceux d'Afrique, mais ce dernier caractère varie même dans ceux d'Asie. Quoique M. Motschulsky décrive le scuïjjtijjennis de Ceylan {= ceylanimim ., Nietner) comme noir, sans parler de la bordure ferrugineuse , j'hésite à le considérer comme une espèce distincte. Quant au rufipes Boheman, je ne doute point de cette synonjanie ; et il est proijable que le Drimostoma mar- ginale, Walker de Ceylan est encore le même insecte. Note. D'après ce que M. Motschulsky dit des différences de son genre Stomonaxns d'avec les Drimostoma., il est à présumer qu'il n'a point connu ce dernier, et qu'il aura pris quelque Abucetîis pour un Drimostoma, car ni le menton, ni la languette, ni les mandibules, ni les antennes ne diffèrent de ceux de ces derniers, et il faut chercher les caractères distinctifs dans la présence de petites épines au côté externe des jambes antérieures, et dans le prolongement en forme de à^NALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XV. i \A ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES URlMOSTOMinES ET LES CRATOCÉRIDES dent de l'extrémité des deiix premiers articles des tarses antérieui's des femelles seulement, ceux des mâles étant comme dans les Dri- mostoma. St. amaroides. Drimostoma amaroide Eolieman. Ins. Caffr. î, p. 177. Lon.i^. 6 mill. Il est extrêmement voisin du striaiicoUe dont il ne diffère que par son corselet, dont la partie postérieure des côtés, au lieu de tomber obliquement sur la base, avec une très-petite dent au sommet de l'angle obtus, décrit, avant de la toucher, une très-légère sinuosité, de manière à y former un petit angle droit, aigu au sommet, sans saillie dentiforme ; les côtés sont un peu moins arron- dis ; quant à la coloration et à la ponctuation tant des stries que du dessous, elles sont identiques. L'individu femelle que je possède a été trouvé au Natal par Guieinzius. St. pavidus. Drimostoma pavidum Laferté. Rev. et Mag. de Zool. 1853, p. 370. Long, vix ultra 4 1/2 mill. Bien plus petit que les précédents, dont il diffère par sa forme plus raccourcie, son corselet un peu plus étroit et plus convexe, ses élytres plus courtes, plus bombées, plus forte- ment sillonnées, les sillons plus grossièrement crénelés, les inter- valles plus convexes, et surtout par les épisternes du prosternum ponctués et la ponctuation des côtés du dessous du corps beaucoup plus forte et plus grossière ; les antennes sont plus courtes et plus moniliformes. Sa couleur est d'un noir brillant, les antennes et les pattes sont brunes, à l'exception des cuisses, qui, ainsi que les palpes, sont d'un ferrugineux obscur. Je ne possède que le type de M. de Laferté qui a été trouvé par M. Bocandé dans les possessions portugaises au Sénégal. St. celebensis. Chaudoir. Long. 5 i/2 - 6 mill. Il est très-distinct du striaticollis et, tant par sa forme que par sa coloration presque noire, il ressemble au irmicti- frons^ cependant l'extrémité des élytres est d'un rouge sanguin, mais les côtés sont toujours de la couleur du haut ; la tête et le corselet sont presque comme dans le striaticollis^ mais les élytres sont plus larges, plus courtes, plus ovalaires, plus convexes, les stries plus faiblement crénelées ; le reste ne diffère pas. J'en ai cinq individus tous femelles, pris daus l'île de Célèbes par M. Wallace. ET DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU DE MORIONIDES. 15 St. laticollis. Drimostoma laticolle Boheman. Ins. Caffr. I, p. 176. Long. 7-7 1/2 mill. Les deux sexes. C'est une espèce bien plus grande et plus allongée que les précédentes, et qui ressemble à cer- tains Ahacetus. Tête un peu plus large que dans le slriaticoUis, sillons frontaux plus lisses, nulle part de ponctuation. Corselet un peu moins court et moins transversal, plus cordiforme, un peu plus large dans les femelles, le bord antérieur un peu plus échancré, les côtés assez longuement et assez visiblement sinués en arrière, les angles posté- rieurs tout à fait droits, avec le sommet aigu mais non denté; le dessus sculpté de même, mais le rebord latéral plus fin. Élytres sen- siblement plus allongées et parallèles, les sillons plus légèrement crénelés, et les intervalles un peu aplanis sur le disque. Le dessous du corps n'est ponctué, et encore l'est-il assez légèrement, que sur les côtés du métasternum, les côtés et l'extrémité de l'abdomen ; il y a encore quelques petits points le long de la suture interne des épisternes du prosternum; le côté inférieur des cuisses antérieures du mâle est anguleux et forme vers le milieu une saillie obtuse. La colo- ration est presque la même, mais, ni l'extrémité des élytres, ni leurs côtés ne sont rougeâtres. Trois individus du Natal, dont l'un m'a été envoyé par Boheman. DICEROMERUS. Chaudoir. (JiYÂpoi; , à deux cornes, fjiipoq^ article (des tarses.) Stomonaxus Motschulsky. Pedes validiores ; tibiœ anticœ apicem versus latiores, extus pluri- spinos8e;/am posteriores crassiusculi, articulis breviter trigonis, subcongestis, fere œqualibus; antici articulis duobusprimis brevi- bus, utroque apice in dentem longum productif, sequentibus duobus brevissimis, transversis, lunatis. Prosternum apice postico obtusum, nec marginatum nec excavatum. Cœtera fere ut in Stomonaxo. D. orientalis. Stomonaxus orientalis Motschulsky, Etud. entom. 1859, p. 35. Long. 81/2-9 1/2 mill. Il a un peu la forme du /St. striaticollis, mais il est beaucoup plus grand, et le corselet surtout est plus large et à peine plus étroit que les élytres. Tête un peu plus large, les sil- lons du front moins étroits, légèrement rugueux. Corselet près de deux fois plus large que la tête, un peu plus échancré devant, plus arrondi sur les côtés, la dent de l'angle postérieur plus saillante et précédée d'une très-petite sinuosité, le dessus plus convexe, les sil- lons latéraux postérieurs plus étroits, moins profonds. Élytres un 16 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES DRIMOSTOMIDES ET LES CRATOCÉRIDES peu plus larges, coupées carrément et nullement écliancrées à la base, plus arrondies aux épaules, où l'on aperçoit une très-petite dent à Textrémité de l'ourlet ; la partie postérieure du disque moins bomlîée, les stries bien marquées et finement crénelées, les intervalles plus aplanis. Episternes du prosternum tout à fait lisses, côtés et extré- mité de l'abdomen et bords des segments très-finement pointillés, episternes du métasternum un peu plus ponctués. La coloration est à pou près la même; en dessus il n'y a de rouge que l'extrémité des élytres et le bord postérieur de l'anus; le labre, les antennes, les palpes et les pattes sont d'un jaune rougeâtre. Son habitat s'étend depuis le nord jusqu'au midi de l'Hindoustan. (Bengale, Tranquebar). CRATOCÉRIDES. Plusieurs entomologistes ont déjà fait observer que ce groupe, tel que l'avait conçu Lacordaire, était composé d'éléments trop dispa- rates pour pouvoir être maintenu. Ainsi les Cyclosomus sont voisins des Tetragonoderus, les Paclujtrachelus=^ Batoscelis, Microderus=^Pan- gus, Geopimis, Daptus et Agonoderus sont des genres d'Harpalides sens, lat. ; les Somoplatus et Macracanthus sont voisins des Mazoreus., et le genre Melanotus = Polpochila ne saurait être éloigné des Harpa- lides, quoique sa place ne soit pas encore nettement définie. Il ne resterait donc dans ce groupe que les deux genres Cratocerus et Bra- chidius, mais je crois, malgré l'apparente diiïérence de forme, que les BasoHa {Catapiesis) devront y être réunis. On les a en général consi- dérés jusqu'à présent, comme voisins des Morio, mais un examen approfondi de leurs caractères me semble rendre cette opinion inad- missible, la conformation de la languette, du menton, des jambes antérieures, des tarses et de l'écusson étant toute autre dans ces deux groupes. En revanche, l'affinité avec les Cratocérides est beaucoup plus grande. Nous la trouvons d'abord dans la nature dure et cornée des téguments, dans la conformation des palpes, des antennes, des mandibules, jusqu'à un certain point du menton, des angles anté- rieurs de la tête, de l'écusson, des jambes antérieures et des tarses. CARACTÈRES DU GROUPE. Zip/la cornea apice incrassata, truncata, bisetosa, parum libéra; paraglossce haiid lineares. Pal2)i glabri, maxïllarcs articulo iiltimo tenuiter ovato, apice rotundato, pr;Tecedeiite multo longiore; labiales ultime paiilo magis infiato-ovato. ET DESCRIPTION d'UN GENRE NOUVEAU DE MORIONIDES. 17 MaxillcG mala inferiore biarticulata, superiore intus densius ciliala. Mcntum lobis trapezoidalibus, antice plus minusve truncatis, arig'Lilo externo rotnndato ; sinudenlato, ponedentem utrinque punctis duobiis et pone suturam basalem série punctorum j[)iliferomm impressis. Antenne minus elongatse, crassiusculas, articulis tribus primis glabris, tertio apice plus minusve pilosulo, sequentibus qua- dratisj interdum transversis ultime ovato vel rotundato. Lahriim planum, subtransversum, antice emarginatum, sexse- tosum. Mandibule basi validse, subporrectse, arcuatse, acutse. Pecles médiocres, tihlcii antice apicem versus sensim dilatatse, apice externo haud productse, latere externo spinoso. Tarsi crassiusculi, supra glabri, antici maris articulis quatuor subtus biseriatim squamuloso-papillosis ; unguiculi simplices. Scutellum subparîillelum postice obtuse rotundatum, subangu- latum, depressionem basalem, haud superans (ut in Bros- ci dis). Ehjtra basi late truncata, ibique haud marginata, stria scutel- lari nulla. Prostermmi haud marginatum; episterna metasterni elongata. Tegumenta omnia dura, cornea. / Maxillag mala inferiore hamata, acuta (Corpus - ) convexiusculimi) 2. ) Maxillse mala inferiore haud hamata, obtusa. ^ Corpus deplanatum) Basolia. ' Mandibula3 extus haud cariuataî. (Habitus sub- ^ ) elongatus) Cratocerus. i Mandibuke extus acute carinatÊe. (Habitus \ breviusculus) Brachidius. CRATOCERUS. Dejean. Spec. IV, p. 12. Ligida summo apice angustior, setis minus distantibus, vix apice libéra; paracjlossce ei annatae, membranacese, eam longius supe- rantes, latiuscula?, ovatœ, apice rotundatse, glabrse. 18 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUll LES DUIMOSTOMIDES ET LES CRATOCÉRIDES Palpi maxillares articule ultimo fusiformi, magis tenui. Mandibulœ modice arcuatse, extus parum rotuudatae, supra convexse, déclives, extus haud carinata3. Mentum fera ut in Brachidio, lobis extus magis rotundatis, epilobis angustioribus. Antennœ extus quam in Brachidio minus dilatatse, articulis 4-10 qua- dratis, haud transversis, angulis rotundatis. Tihiœ anticœ nec extus nec apice rotundata?, liic angulatae, tarsi antici femina? articiûis quatuor intus oblique productis, longius dentatis; maris secundo tertioque transversis, brevissime lunatis, valde emarginatis, primo quartoque quam intermedii angustioribus, cordatis. Caput quadratum, latitudine paulo longius, fronte sutura antica sul- cisque lateralibus brevioribus profundis ; oculi minus prorainuli. Thorax quadratus, latitudine brevior, sed parum transversus, ante- rius subangustatus, convexiusculus. Elytra minus breviter ovata, basi truncata ; arcuatim emarginata, convexa, sulcata, margine basali brevissimo ab humero ad striam quintam excurrente, cseterum obsoleto. Prosterni apex posticus ut in Brachidio. Cr. monilicornis. Dejean. Spéc. gén. des Coléopt. IV, p. 14; Iconogr. des Col. d'Eur. III, p. 172, fig. 3. Long. 9-10 mill. Les deux sexes; quatre individus du Brésil. J'en possède en outre deux individus plus petits (8 mill.) dont l'un a été pris par Squires près de Rio-Janeiro, l'autre vient du Venezuela, et qui semblent avoir un corselet propoitionnellement plus petit et moins arrondi sur les côtés, mais qui ne m'ont pas présenté d'autres différences spécifiques. S'il n'y a pas eu erreur, l'individu du Vene- zuela qui se trouvait dans la collection Lafertéy y aurait été trouvé par Goudot. Cr. sulcatus. Chaudoir. Bull. desNatur, deMosc. 1852, 1, p. 77- Long. 4 i/4 - 4 i/"! mill. J'en ai deux individus mexicains qui m'ont été envoyés par M. Salle, l'un d'un brun foncé, Tautre d'un brun-rou- geâtre. M. Dohrn m'en a donné un de couleur claire de Paramaribo, et dans la collection Laferté, j'en ai trouvé un venant de S'"-Catlie- rine (Brésil) V qui m'a paru avoir des élytres plus convexes, mais je n'en suis pas sûr, l'individu étant en mauvais état. BRACHIDIUS. Chaudoir. Bull, des Natur. de Mosc. 1852, I, p. 78. Lig^ula ut in Basolia, apice magis incrassato, haud tamen dilatato, ET DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU DE MORIONIDES. 19 latius truncato, margine apicali infero magis deflexo ; paraglossœ .breviter liberaB, membranacese, ovatse, ligulam haud superantes, apice angulatœ, hic et supra glabrse. Maxillœ arcuatae, apice subliamatse, acutissini?e. Mentum lobis externis amplis, extus siibparallelis, antice obtuse lateque rotundatis; epilobis subovatis, lobos non superantibus ; dente medio trigono, quam in BasoUamnlto minore, margine liaud carinato, a lobo medio sutura impressa diviso. Mandibulœ validœ, latiusculse, porrectœ, extus subangulata?, apice incurvo acutissimo, supra planse, Iseves, margine externo acute carinato. Antennœ brèves, crassœ, moniliatœ, articulo primo crasso, cylin- drico, cfeteris multo majore, secundo globoso, utroque glabro, tertio breviter conico, prœcedente dimidio longiore, basi glabro, cseterum pilis frequeutibus adsperso, sequentibus septem tertium longitudine 8equantibus,inter seaequalibus, lougitudine latioribus, transverse quadratis, basi brevissime pedunculatis, angulis basées rotundatis, dense pubescentibus, ultime prœcedentibus longiore, ejusdem latitudinis, quadrato, apice latius rotundato. Pedes validiusculi, brèves, femoribus incrassatis ; tibiœ anticœ apicem versus valde dilatatse, apice cum latere externo late rotundatse, lioc plurispinoso, spina apicali interna longa, crassa, subarcuata, apice minus acuta; — tarsi crassiusculi, articulis brevibus, antici in femina articulis primis duobus latissimis, brevibus, transversis, intus ir^ dentem longum productis ; in mare tribus primis breviter transversis, latissimis, apice arcuatim sat profunde emarginatis, hinatis^ quarto cordato paulo angustiore; quatuor primis subtus biseriatim squamuloso-papillosis. Capiit brève, subtransversum, angulo antico prominulo, quam in Basoliis magis producto, fronte utrinque oblique et antice trans- versim profunde sulcato, oculis valde prominulis. Thorax transverso-quadratus, anterius subangustatus, subconvexus. Elytra breviter ovata, basi latissime truncata, subemarginata, hume- ris rectis, dentatis, convexa, sulcata, apice minus obtuse rotun- data nec sinuata. Prosternum pone coxas haud productum, obtuse rotundatum, ibique punctis duobus piliferis impressum. J'ai devant moi trois individus de ce genre dont un mâle et deux femelles, dont l'une se rapporte évidemment à ce mâle, et l'autre est bien plus large, plus arrondie et paraît différer spécifiquement. Le crassicoTîiis que j'ai décrit, se trouvant dans la collection du comte de Mniszech, je ne puis le comparer aujourd'hui, mais, d'après la des- cription, j'y rapporte au moins provisoirement la paire dont j'ai 20 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES DRIMOSTOIIHES ET LES CRATOCÉRIDES parlé, quoiqu'ils viennent des îles Philippines, tandis i]ue le type habite Timor (Moluques) ; la seconde femelle m'a été donnée par Schaum comme venant de Poulo-Pinaug. Br. corpulentus. Chaudoir. Long. 7 1/2 mill. Sur une longueur égale à celle de ma femelle du crassicornis, Tiionmàhidii femelle du corfuïenhis a trois quarts de mil- limètre de largeur en plus ; les côtés du corselet et surtout des élytres sont plus arrondis et ceux de ces dernières ne sont point parallèles ; elles sont aussi sensiblement plus convexes, et le corselet est plus rétréci en avant. Les Br. crassicornis des îles Philippines que je possède, varient de 6 1/2 à 7 il"! mill. de longueur, les sexes ne diffèrent ni par la largeur, ni par la forme. BASOLIA. Westwood. Mag. deZool. deGuérin. Lis. 1835. Catapiesis. Solier. Ann. de la Soc. ent. de France, 1835, 595, pi. 19, f. 1-4. Axinophorus. Gray. Anim. Kingd. XIV, p. 271. Hololissus. Mannerheim. Bull, des Natur. de Mosc. 1837, II, p. 43. Liobasis. Agassiz. Nomencl. entom. Index. Ligula paraglossis coriaceis, apice perparum liberis supra villosis, apice ciliatis. Maxillœ mala inferiore apice obtusa, haud arcuata. Mentum lobis externis subquadratis, antice subaugustioribus, apice intus oblique truncatis, angulo externo producto, late rotundato, extus rectis, epilobis angustis, apice obtuso lobum aliquantum superantibus ; dente medio porrecto trigono, subacuto, lobos subâe- quante, lateribus marginato, sutura basali nulla. Mandibulœ porrecta?, valde arcuatœ, acutissima?, supra convexse, lœves, extus valde rotundatîe. Antennœ thoracis basin haud attingentes, articulis tribus primis gla- bris, primo crasso, versus basin attenuato, cœteris multo longiore, secundo tertioque conicis, illo breviore, hoc longiore, sequentes vix superante, apice pilis raris ornato, quarto trapezoidali, sequen- tibus sex quadratis, latitudine vix longioribuo, uitirao brcviter ovato, ultimis octo dense pubescentibus. Tibiœ anticœ apicem versus sat dilatatœ, angulo externo apicali rotundato spinoso-dentato, posteriores obsolète canaliculata?, teuuiter spinulosro. ET DESCRIPTION ll'UN GENRE NOUVEAU DE MORIONIDES. 21 Tarsi validi, anteriores quatuor articulis breviter cordatis, vix lati- tudine longioribus, in mare antici articulis quatuor perparum dila- tatis, su1)tus biseriatim squamuloso-papillosis. Caput médiocre quadratum, angulis anticis extus subprominulis. Thorax planiusculus, traiisversim quadratus. Elytra plana, singulo apice oblique versus suturam truncato^ striis plus minusve abbreviatis. Prosternum médium pone coxas longius productum, obtuse rotunda- tum. La forme si singulière de ces insectes les a déjà fait comparer aux Ilololepta. On en connaît cinq espèces que je possède toutes. Dans le Catalogue Harold et Gemminger, le nom de M. Keiche a été placé par erreur après Vattenuata au lieu du mien. Je dois de plus corriger la synonymie que ces Messieurs ont donnée •,1a brasiliensis n'étant point la même que la nitida, mais ne différant point de mon elongata. Ainsi : nitida Solier = lue anoides Mannerheim; brasiliensis Gra^j = elongata Chaudoir. MORIONIDES. Un assez gros insecte de l'Afrique australe (pays des Zoulous) que m'a vendu M. S. Stevens il y a plusieurs années, et qui se rapproche beaucoup des Stereostoma Murray, m'a cependant présenté des caractères suffisants pour l'établissement d'un genre nouveau que j'ai nommé : STEREODEMA. Chaudoir. Ligula apice rotundata, bisetosa, paraglossœ longiores. Palpi labiales articule ultimo minus brevi nec tam dilatato. Mai'illœ apice obtuse rotuudatee, nec arcuatae. Pedes graciliores, femora antica subtus medio subacute angulata; tibiœ antîcœ apice extus magis dilatatae, bisinuatse; intermediœ extus fortins crenatœ ; tarsi longiores, articulis minus congestis, magis elongatis, trigonis, basi valde attenuatis, apice acutius angulatis. Habitus fere Ster. Whitei, sed corpulentior, elytris magis cylindricis, apice declivioribus. Prosternum inter coxas utrinque marginatum, apice postico biden- tato — caetera ut in Stereostomate. AiNNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XV. S 22 ESSAI MONOGRAPHIQUE SUR LES DRIMOSTOMIDES ET LES CRATOCÉRIDES Les principales différences consistent donc dans l'absence de cro- chet aux mâchoires, dans la largeur bien moindre du bout des palpes labiaux et dans la forme grêle et triangulaire des articles des tarses dont la base est fort amincie, avec les deux angles de l'extrémité aigus et saillants ; la pointe du prosternum est bidentée. St. corpulentum. Chaudoir. Long. 19 mill. Entièrement d'un noir plus ou moins brunâtre assez terne, surtout en dessus, pubescence des antennes, cils des mâchoires et des pattes roux. Tête assez petite, carrée, avec des yeux saillants, hémisphériques, à moitié emboîtés derrière dans un rebord fort mince de la joue, front lisse, plan, avec un sillon bien sinué de chaque côté, atteignant la suture imprimée de l'épistôme ; celui-ci plan, en hexagone très-transversal, entre le sillon et Tœil deux gros points, base de la tête un peu renflée. Corselet de moitié plus large que la tête avec les yeux, d'un tiers plus large que long, peu transversal, atteignant sa plus grande largeur vers le milieu, pas plus étroit à sa base qu'à son extrémité, à peine échancré devant, régulièrement et modérément arrondi sur les côtés qui sont sinués avant les angles postérieurs, ceux-ci sont en saillie aiguë tant sur les côtés qu'en arrière ; angles antérieurs obtus, légèrement arrondis au sommet ; base prolongée sur le pédoncule et un peu arrondie, fortement sinuée et échancrée près des angles ; le dessus assez convexe, surtout anté- rieurement, légèrement ridé en travers ; l'impression transversale postérieure légèrement indiquée, la ligne médiane très-faible, excepté près de la base oiî elle devient un gros sillon ; de chaque côté de la base un fort sillon droit, mais se dirigeant un peu obliquement en dehors, partant de la base et n'atteignant pas le milieu ; rebord laté- ral assez mince, rigole étroite, mais assez profonde, portant une rangée de points pilifères, excepté dans son tiers postérieur. Écusson en triangle pointu. Élytns moitié plus larges que le corselet, deux fois plus longues que larges, base tronquée carrément, côtés paral- lèles, un peu arrondis j)rès des. épaules qui offrent une petite dent terminant un commencement d'ourlet partant de l'épaule, mais ne dépassant pas la cinquième strie dont la base cependant ne l'atteint pas ; extrémité largement et un peu obtusément arrondie, légèrement sinuée ; le dessus semi-cylindrique, descendant un peu sur la base et très-rapidement et fortement vers l'extrémité ; stries profondes, avec des points ou crénelures assez distantes les unes des autres et qui s'affaiblissent un peu sur la partie antérieure du disque et dispa- raissent le long do la base ; intervalles lisses, plus convexes sur les côtés et vers l'extrémité, les 6 premiers larges, le T un peu plus étroit, le 8'' de la moitié de la largeur du V et plus convexe que les ET DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU DE MORIONIDES. 23 autres, le 9'' très- étroit et plan, avec une rangée de points enfoncés ; rebord latéral étroit peu relevé et formant un bourrelet marqué d'une série de points à partir du premier cinquième, delà aux épaules, il se prolonge en carène fine. Dessous du corps convexe, lisse, à l'excep- tion d'une rangée de gros points sur chaque bord de la partie du pro- sternum qui sépare les hanches, et d'une série de points assez mar- qués qui traverse le milieu de chacun des trois avant -derniers segments de l'abdomen, et longe le bord postérieur du dernier qui est fortement sinué de chaque côté ; les cuisses sont aussi couvertes de plusieurs gros points pilifères. TABLE DES GENRES ET DES ESPÈCES. Pages. DRIMOSTOMIDES 5 DICEIIOMERUS 15 orientalis » DRIMOSTOMA 9 amaroide Boh. (Stomonaxus) .... 13 et 14 anthracinum 12 Chaudoiri Fairm 11 coslatum Laferté » cribril'rons » ebeninum 12 fuscipes Brullé (Adrimus) 13 Klugi Fairm 11 ZoÉtco/ie Boh. (Stomonaxus) 13 et 15 laticolle Lafené {prope Metaxys) .... 13 mexicanum Chevrol. (Diploharpus) . . » pavidum Laferté (Stomonaxus) . . . 13et14 Pradieri 10 punctifrons '. . . 11 quadripustulalumPeYTon (Abacetus?) . 13 rectangulum Il ruppes Boh. (Stomonaxus) 13 Schœnherri Dej. (Strigomerus) 7 sulcipenne 12 AVestermanni 10 HOPLIZOMENUS 8 carinatus » STOMONAXUS 13 amaroides 14 celebensis » ceylanicus 'Nieln. {Drimosloma) 13 lalicoUis 15 Pages. marginali.i Vf a\ker {Diimosloma) . ... 13 orientalis Motsch. (Diceromerus). ... 15 pavidus 14 rufipes Boh. {Drimostoma) 13 sculplipe7inis'/ tAolsch » striaticolljs » STRIGOMERUS 7 Schœnherri » CRATOCÉRIDES 16 AXlNOPHOnUS Gray {^BASOUA) . 'iO BASOLIA » atte7iuata Chanâ 21 brasiliensis Gray » elonqata Chaud » lucanoides Mann » niiida Sol » BRACIUDIUS 18 corpulentus '. . . . i 20 crassicornis 19 Cir.1P/£S/SSolier(= BASOLIA). . . 20 CRATOCERUS 17 nionilicornis 18 sulcatus • » HOCOLISSUS Mann. (= BASOLIA) . . 20 LIOBASIS Agassiz (= BASOLIA) ... MORIONIDES 21 STEREODEMA corpulentum 22 MATERIAUX POUR UNR FAUNE NÉVROPTÉROLOGIQUE DE L'ASIE SEPTENTRIONALE PAR MM. de Sélys-Longchamps et Mac-LacMan. PREMIERE PARTIE. ODONATES, PAR m, DF. sb<:li§-lo;«gch.%iiips. Je n'ai que peu de choses à ajouter aux considérations générales présentées plus bas par mon ami M. Mac-Laclilan en tête de la partie des Non-Odonates dont la rédaction lui appartient en entier. Nous signalons 44 espèces d'Odonates dans l'Asie septentrionale. Parmi elles 30, soit environ les trois quarts, se retrouvent dans les limites de l'Europe séparée de l'Asie par la crête de l'Oural et le Caucase; et 25, c'est-à-dire plus de la moitié, se rencontrent dans le territoire restreint de la Belgique. Si nous considérons les 14 espèces non-européennes dont plusieurs n'étaient pas décrites, nous trouvons que géographiquement elles appartiennent à des catégories diverses : 1° Six espèces nouvelles (dont cinq de la Sibérie orientale et une de la Steppe des des Kirghis) appartiennent à des formes tout-à- fait européennes. Ce sont : /Esclina serrata, crenata, arundinacea; Agrion glaciale., lanceolatum et ecornutum. 26 MATÉRIAUX POUR UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOGIQUE 2" Trois Gomphines de la Sibérie orientale sont d'un type japo- nais ou indien, en un mot rap])ellcnt la Faune de l'Asie méridionale; ce sont: Onychogomphiis ruptiis, Gompims epophthalmus et Maacki. 3» Quatre espèces de la côte orientale du Kamstcliatka se rapportent à la faune de l'Amérique du Nord. Ce sont : Mesothemis coriupta, illota, ÀJiax junius et Mschna faJmala. Cette dernière seule est nouvelle, les trois autres se rencontrent en Californie, au Mexique et dans le Sud des Etats-Unis. M. Hagen a déjà fait remar- quer que les montagnes du Kamstcliatka qui s'élèvent à plus de 5,000 mètres, forment la limite naturelle de la faune européenne ou mieux paléarctique et que la lisière de la côte au-delà, possède une faune en grande partie américaine. 4° La Pantala Jlavescens observée vers la mer d'Ajan (Kamstcliatka) doit être citée séparément. C'est une espèce qui se trouve dans les deux mondes entre les tropiques, et s'étend plus ou moins au-delà. M. Mac-Laclilan pense qu'il ne faut pas intercaler parmi les espèces de l'Asie septentrionale le peu que l'on connaît des Iles Kuriles. En effet, ces îles, formant une traînée allant du Kamstcliatka au Japon, sont situées au Sud du 50" degré, et paraissent posséder une faune analogue à celle du Japon. Nous ne connaissons de cette provenance que le Gomphus Kurilis et VArgia Kurilis^ qui n'ont rien de commun avec la faune paléarctique^ DE L ASIE SEPTENTRIONALE. 27 Famille I. LIBELLULÎDÉES. V Sous-famille LIBELLULINES. 1. Pantala flavescens, Fab. Lib. viridula^ Bauvois. — terminalis^ Biirm. — senegalensis, R. — analis^ de Haan. — Sparshalli, Curtis. Le C Hagen l'a reçue du Kamstchatka. Cette espèce est jus(ju'ici sans analogue par la grande étendue de son habitat. Elle se trouve dans les parties intertropicales des deux mondes, et dépasse notablement cette zone tant au Sud qu'au Nord. Cependant son indication en Europe reposant sur un exemplaire anglais de la collection de feu M. Sparsliall est certainement une erreur, à moins qu'il ne s'agisse d'un individu apporté sur un navire ou transporté par un ouragan. 2. Libellula quadrimaculata, L. quadripiinctata, F. Sibérie et Kamstchatka (Hagen). Habite l'Europe, l'Asie mineure, et se retrouve sans aucune modi- fication dans l'Amérique septentrionale. 3. Orthetrum brunneum Fonsc. Lib. cœrulescens, Fonsc. et Sélys (Olim, Excl. syn.) Irkutzk (Hagen) . Habite l'Europe et l'Asie mineure. 4. Diplax pedemontana, Allioni. sibirica, Lepechin. Se trouve dans la grande Tartarie jusqu'en Daourie ; sur les ruis- seaux et les montagnes à Tochster ; à Irkutzk, etc. Semblable à celle des Alpes de l'Europe et de l'Asie mineure pour la taille et l'épaisseur de la bande transverse brune des aîles. Au Japon, on trouve une race plus grande ayant l'intérieur des fémurs postérieurs jaune (noir chez la pedemontana). Je la nomme D. elata. 5. Diplax flaveola, L. Répandue, à ce qu'il parait, dans toute l'Asie boréale : Irkutzk, fleuve Wilni, Amur, Ajan, mer d'Ochotzk, Steppe des Kirghis, etc. Semblable aux exemplaires de l'Europe et des Alpes arméniennes. 28 MATÉRIAUX l'Oim UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOfilQUE 6. Diplax depressiuscula, de Sélys. Genei, Kami). Je possède un exemplaire femelle unique d'Irkutzk. Il est de grande taille. Ses aîles marquées de jaune safran à la base sont lavées de brun enfumé jusqu'au ptérostigma. Il faudrait examiner un mâle pour être certain que l'espèce est identique avec celle de l'Europe méridionale et tempérée. — J'ai pris, il est vrai, en Belgique un exemplaire, également femelle, dont les aîles sont encore plus fortement enfumées. 7. Diplax vulgata, L. Steppe des Kirgliis (Hagen). Je ne l'ai pas vue. L'espèce habite l'Europe septentrionale et tempérée. 8. Diplax scotica, Donov. nigra Charp. (nec Vander Lindeu). Parait répandue dans toute l'Asie septentrionale : Irkutzk ; fleuve Wilni; Jénissei; Amur, Steppe des Kirgliis. Semblable aux exemplaires de l'Europe septentrionale et tempérée, mais souvent de taille un peu plus forte. Plusieurs femelles ont au nodus, une ombre jaune oblongue peu marquée, comme le voit sou- vent chez la femelle de la flaveola. Les individus de l'Amérique boréale semblent identiques avec ceux d'Europe. N. B. Le D"' Hagen (Gaz. Ent. de Stettiu, 1856) signale ainsi qu'il suit une espèce nouvelle d'Irkutzk, connue par une femelle unique : Kessemble à la vulgata pour la forme et la coloration ; mais avec les dessins de la striolata. Le bord costal des aîles supérieures et la base des postérieures jaunes. Écaille vulvaire presque comme chez la vulgata. Longueur 41 mill. Envergure 71". Ne serait-ce pas la variété femelle de la scotica dont je viens de parler ? 9. Leucorliinia rubicunda, L. Irkutzk et fleuve Wilni. Habite le nord et quelques parties moyennes de l'Europe. J'ai examiné huit exemplaires de Sibérie (envoi du D^'Maack). Je ne constate pas les légères différences que le D"" Hagen avait cru reconnaître entre eux et les individus d'Europe. 10. Mesothemis corrupta, Hag. Syn. north amer, n° 3, page 171. Ajan, sur la mer d'Ochotzk (Hagen). DE l'asie septentrionale. 29 Je n'ai pas vu les exemplaires. Elle habite en Amérique le Mexique, rillinois et le Texas occi- dental. Peut-être a-t-elle été transportée sur la côte du Kamstcliatka oii elle se serait acclimatée comme la Pantalaflavescens et VAnaxjunius? Elle est en tout cas d'un groupe tout-à-fait américain. 11. Mesothemis illota, Hag. Syn. Mortîi Amer, n''4, page 172. Une femelle d'Ajan (mer d'Ocliotsk (Hagen). Je fais pour cette espèce la même observation que* pour la précé- dente dont elle est excessivement voisine. M. Hagen l'a reçue aussi du ISIord de la Californie et du Mexique, et moi du Mexique et de l'Amérique centrale. 2« Sous-famille. CORDULINES. 12. Cordulia senea, L. Irkutzk ; fleuve Wilni ; Tomsk ; Kamstcliatka. Habite l'Europe septentrionale et moyenne, ainsi que l'Algérie. 13[Epitheca arctica, Zetterst. Kamstchatka (Hagen). L'espèce habite l'Europe septentrionale et les montagnes de l'Eu- rope centrale. Je n'ai pas vu les exemplaires du Kamstchatka. 14. Epitheca bimaculata, Charp. Irkutzk, fleuve Wilni. En Europe elle est locale dans le nord, le centre et l'orient. Chez une femelle d'Irkutzk, de la collection du D'" Hagen, les aîles ne sont pas lavées de jaunâtre. Famille II. yESCHAIDÉES. P^ Sous-famille. GOMPHINES. 15. Onyclîogomphus ruptus, de Séiys. Abdomen çf 36 mill. 9 33. Aile inférieure cf 27-28; Q 31. Appendices supérieurs (f 3 1/2; inférieur 1 l/2;appendices 9 1 mill. cf adulte. Aîles un ^eu salies. Costale à peine un peu plus pâle que la réticulation qui est noire. Ptérostigma brun foncé (long de 4 mill.) Triangle discoidal des aîles inférieures court. ANXALES soc. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XV. 4 30 MATÉRIAUX POUR UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOGIQUE Les dessins du coriDS d'un vert jaunâtre clair, sur fond noir. Tête jaune; une fine bordure antérieure à la lèvre supérieure, une bande basale au front contre les ocelles, le vertex et le derrière des yeux noirs. Occiput jaune assez élevé, cilié de noir sur les côtés. Thorax jaune, ayant en avant six bandes noires très-épaisses presque droites; les médianes contiguës, laissant de chaque côté un espace jaune en forme de 7 ; l'antéhumérale ne touchant pas tout-à-fait les sinus, séparée de l'humérale par une ligne jaune interrompue avant le haut; les côtés avec une raie noire complète à la 2*^ suture, précédée d'une raie inférieure plus épaisse, ne touchant pas le haut. Abdomen noir, marqué de jaune ainsi qu'il suit : une bande dorsale sinuée sur les deux premiers segments ; une tache basale et une médiane au 3" , une tache basale subtriangulaire aux 4-7- ; un cercle terminal étroit aux 7-9° et la seconde moitié du 10° excepté le bord terminal. En outre, sur les côtés, une grande partie des 1" et 2° segments avec les oreillettes, une tache basale aux suivants jusqu'au 7°, une médiane au 7% et une plus grande aux 8-9° qui sont notablement dilatés. Pieds noirâtres ; fémurs postérieurs longs de 7 mill. Appendices anals noirâtres, plus clairs en dedans ; les supérieurs ayant le double du dernier segment, courbés en crochets elliptiques comprimés. Le bout, vu de côté, est arrondi, élargi, échancré, de façon à former le commencement d'une branche externe inférieure plus courte que l'interne (supérieure) et se terminant à angle droit. Appendice inférieur ayant un peu plus du tiers des supérieurs. Vu en dessus, il est divisé en deux branches presque parallèles, assez écar- tées l'une de l'autre, un peu aplaties au bout. Vu de profil, il est penché en bas dans sa moitié basale non fendue, recourbé ensuite en haut, et le bout extrême un peu penché. cf jeune. Ailes un peu ocracées à la base et jusqu'au nodus. Ptéro- stigma jaune pâle. 9 jeune. Lèvre supérieure non-bordée de noir. Aîles comme chez le jeune mâle. Costale brune; abdomen non étranglé au 3° segment, peu dilaté au bout, les taches jaunes un peu plus larges ; les basales des 3-7° prolongées sur l'arête dorsale, le 10° segment jaune, terminé par une forte protubérance conique entre les appendices. Ceux-ci cylindriques très-pointus, bruns, ayant presque le double du dernier segment. Pieds bruns. Écaille vulvaire très-courte, divisée en deux petites lames triangulaires contiguës. Patrie : Région du fleuve Amur (coll. tiagen.) — Irkutzk, par le C Maack (coll. Sélys et Mac-Lachlan.) N. B. J'ai décrit anciennement dans la Monographie des Gom- phines l'espèce d'après le mâle jeune et sans appendices anals de la collection Hagen. La connaissance des mâles adultes et complets montre que cette espècci qui ressemble beaucoup à Vuncatus d'Eu- DE L'ASIE SEPTENTRIONALE. 31 rope pour la coloration, est très-extraordinaire par la construction de l'appendice inférieur du mâle, dont les branches sont notablement écartées et très-courtes. Dans un autre groupe très-différent par la prédominance du jaune dans la coloration du corps, j'ai signalé (Ann. Soc. Ent. belge, t. XIV.) le mâle véritable de VO. Genei d'Al- gérie, dont l'appendice inférieur à branches écartées constitue une exception semblable à ce que j'avais cru un caractère fixe dans le sous-genre Onychogomphus. En prenant trop à la lettre cette dévia- tion exceptionnelle, on devrait placer les 0. Genei et ruptus parmi les Heterogomphus, mais la construction des appendices supérieurs et l'ensemble de la stature et de la coloration ne laissent aucun doute que leur place véritable est parmi les Onychogomphus. ^Or je suis d'avis que, lorsque la place naturelle d'une espèce est évidente, cette considération doit l'emporter sur la rigueur littérale des caractères diagnostiques (et souvent empiriques) attribués à une coupe systématique. 16. Ophiogomphus serpentinus, Charp. Irkutzk, un mâle (coll. Sélys) par le D'" Maack, Sibérie (Hagen), Semblable aux exemplaires d'Europe. 17- Gomphus flavipes, Charp. Irkutzk ; Amur. J'en ai vu une douzaine d'exemplaires. Chez quelques-uns les parties noires du thorax sont un peu plus épaisses que chez les types d'Europe. Le noir forme souvent une raie transverse au rhinarium et une fine bordure à la lèvre supérieure. 18. Gomphus epophtlialmus, de Sélys. Abdomen cf 33-36 mill. g 37. Aile inférieure cf 32-33. Ç 34. Appendices supérieurs cf 2, inférieur 1 3/4. Appendices 9 1 mill. Ailes un peu salies, légèrement ocracées à la base. Costale jaune en dehors (cf) brune (9) ;ptérostigmabrun, surmontant 5-6 cellules, long de 4 à 4 1/2 mill. ; bord anal des inférieures du cf assez échancré. cf Occiput un peu arrondi, jaune cilié de noir. Toute la tête noir?, excepté une large bande transverse jaune occupant presque tout le front ; le vertex et deux petites taches derrière les yeux de même cou- leur. Thorax jaune avec six raies noires épaisses en avant. Les médianes contiguës, ayant un prolongement médian vers le pro- Ihorax; l'antéhumérale et l'humérale très-rapprochées, presque tou- jours confluentes par un point vers le haut. Sur les côtés, une ligne noire courte inférieure à la première suture et une complète à la 2'' suture. Poitrine noire. Abdomen noir marqué de jaune ainsi qu'il suit : Une bande dorsale maculaire sinuée sur les l-S'' segments, une tache basale courte pointue aux 4-7" ou 8% un cercle terminal étroit 32 MATÉRIAU^ POUR UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOGIQUE aux T-S*"; une tache transverse terminale au 9*". En outre sur les côtés des taches aux trois premiers segments, les oreillettes, une petite tache au 8% une plus grande au 9'^; ces deux segments notablement dilatés. Appendices auals noirs, de la longueur du 10* segment, divariqucs. Les supérieurs assez minces, cylindriques, plus épais à la base en dessous, courbés d'abord en haut, puis en bas. Vus de profil, leur extrémité mousse ei> dessus se relève subitement en une petite pointe aiguë. Appendice inférieur à peine plus long, à branches épaisses, aussi divariquées que les supérieurs, à extrémité mousse. Vus de profil, les branches portent en dessus un peu après le milieu une forte dent presque recourbée en arrière. Pieds noirâtres robustes. Fémurs postérieurs longs de 8 mill. 9 Occiput formant au milieu un angle très-obtus. Derrière des yeux portant près de l'occiput de chaque côté un gros tubercule sub- conique mousse presque pédicellé. Abdomen épais, noir, rétréci au 3* segment. Les taches dorsales basales jaunes des 4-7'" segments prolongées en ligne étroite sur une grande partie de ces segments, dont les côtés portent une bande maculaire analogue à celle des trois premiers. Appendices anals noirs cylindriques pointus, aussi longs que le 10" segment qui se termine entre eux par un gros tubercule qui est jaunâtre en dessus. Écaille vulvaire noire, fendue dans sa seconde moitié en deux lamelles divariquées mousses, n'atteignant pas la moitié du 9" segment. Patrie. Irkutzk par le C Maack, (coll. Sélys et Mac-Lachlan). N. B. La découverte de cette espèce est bien importante pour la classification. Elle a au premier abord la plus grande analogie avec le G. vulgatissimus d'Europe, mais elle s'en distingue de suite, d'abord par la face noire, mais surtout par la forme des appendices du mâle et les tubercules postoculaires de la femelle. Cette femelle est très-voisine de celle du G. postociUaris Sélys, du Japon, dont le mâle inconnu porte sans doute des appendices anals dans le genre de ceux de Vepophthalmus. L'espèce du Japon en diffère par les deux grandes taches de la lèvre supérieure, les coins de la bouche et trois taches au nasus jaunes ; et par l'écaillé vulvaire plus courte. La présence chez les femelles de tubercules postoculaires près de l'occiput se retrouve chez les trois espèces de la Nouvelle Hollande dont j 'ai formé le sous- genre Aiistrogomphiis; mais chez les mâles de ces Austrogomphus les appendices supérieurs ont une forte dent basale penchée en bas, et les appendices inférieurs ne sont pas divariqués et ne portent pas de dent médiane en dessus. Cette dent dé Vepophthalmus rappelle celle de''. Onychogomphus et des Cyclogomphus. En résumé, la découverte DE L ASIE SEPTENTRIONALE 33 des G. epopUhaJmus et Maadi d'Irkutzk me "paraît devoir conduire à la suppression des sous-genres Cyclogomphus et Austrogomphus. 19. Gomphus Maacki, de Sélys. cf Abdomen 35 mill. ; aîle inférieure 29; appendices supérieurs 1 1/2; inférieur 11/4. Allés un peu salies ; costale noire en dehors ; ptérostigma brun, surmontant quatre cellules (long de 3 mill. 3/4).* Bord anal peu échancré, l'angle presqu'arrondi ; 13-14 antécubi- tales aux supérieures ; 9-11 postcubitales. Occiput obscur, un peu relevé au milieu, cilié de noir, avec une tache jaune en arrière; le reste de la tête noir, excepté une assez large bande trans verse jaune verdâtre occupant presque le front, et une autre traversant la lèvre supérieure et les coins de la bouche, enfin la base et les côtés de la lèvre inférieure également jaunâtres. Thorax jaune verdâtre avec six raies noires épaisses en avant; les médianes contiguës ayant un prolongement médian vers le prothorax ; Tantéhumérale et Fhumérale très-rapprochées, confluentes par un point avant le haut. Sur les côtés, une ligne noire courte inférieure à la première suture et une autre complète à la 2". Poitrine noirâtre avec des marques plus pâles. Abdomen renflé à la base, notablement dilaté aux trois avant-derniers segments, noir m.trqué de jaunâtre ainsi qu'il suit : une raie dorsale maculaire large sur les deux pre- miers segments, étroite sur les autres jusqu'au 7* où elle est presque nulle ; un cercle terminal étroit aux 7-9^ En outre, sur les côtés, des taches aux trois premiers segments, les oreillettes, un point basai aux 4-6^ une tache médiane au 7% la même tache très-large et margi- nale aux 8 et 9" segments. Pieds noirâtres, robustes ; fémurs posté- rieurs longs de 7 mill. Appendices anals noirâtres, de la longueur du lO*^ segment. Les supérieurs parallèles, non divariqués, en fuseau à pointe pâle, épais- sis en dessous au milieu en lamelle, à l'extrémité de laquelle se détache intérieurement une petite branche très-pointue. Appendice inférieur un peu plus long que la pointe normale des supérieurs (moins longs si l'on compte leur branche interne aiguë). Il est four- chu, à branches épaisses très-divariquées mousses à leur extrémité. 9 Inconnue. Patrie. Irkutzk par le D''Maack.Un mâle unique. Coll. Mac-Lachlan. N. B. Piessemble assez à Vepophthalmus qu'il imite par la stature et la coloration. Il en diffère par les appendices supérieurs non diva- riqués, l'inférieur dont les branches ne portent pas de dent médiane, la forme et la couleur de l'occiput, la bande jaune qui va d'un coin de la bouche à l'autre à travers la lèvre supérieure, les bandes jaunes sumédianes du thorax en 7 comme chez lui, mais s'arrêtant en haut 3i MATÉRIAUX POUR UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOGIOUE près des sinus antéaîaires sans communiquer avec la tache jaune qui forme le sommet de la raie humérale. Cette disposition se retrouve chez le G. occipilalis et chez le Cycloyomphus ypsilon de l'Inde, auxquels le G. epophthalmusres?,evah]e encore par les appendices anals supérieurs rapprocliés et munis d'une dent interne formant le commencement d'une bifurcation. C'est, comme Vepophthalmus, une espèce qui parait devoir amener la suppression du sous-genre Cyclogomphus, dont elle diffère prin- cipalement parla disposition des bandes latérales noires du thorax. Lorsque la femelle sera connue, l'existence ou la non-existelice de tubercules postoculaires déterminera la place exacte de cette espèce ; mais pour le moment je la crois intermédiaire entre le groupe du Gomphus occipilalis et celui des Cyclogomphus. 2" Sous-famille ^SCHNINES. 20. Anax junius, Drury. spiniferus, liamb. Kamstchatka (Hagen). Cette espèce est répandue dans une grande partie de l'Amérique septentrionale et aux îles Sandwich. Les exemplaires sont de grande taille. 2L Anax formosus, Vander L. yS'. azurea Charp. lunata Kolen. BuUet. Moscou 1856. Steppe des Kirghis (Kolenati). D'après la description très-peu caractéristique donnée par M. Ko- lenati, il me parait que ce ne peut-être que le formosus. La taille serait un peu plus forte. 22. -^scïma palmata, Hagen (Gaz. Ent. Stett. 185G.) Kamtschatka vers la mer d'Ochotzk. (Hagen). Je ne connais pas cette espèce, dont M. Hagen n'a vu qu'un seul mâle. Elle est du groupe de la cyanca (d'Europe) et très-voisine de la constricta Say de l'Amérique boréale, par ses formes, sa coloration, sa taille et ses appendices. M. Hagen l'en sépare parce que le nom- bre des nervules antécubitales est beaucoup moins considérable, qu'il n'y a pas de bandes claires sur le devant du thorax et que les pieds sont tout noirs. 23. -ffilsclina serrata, Hagen (Gaz. Ent. Stett. 185G). Steppe des Kirghis à Dschergain. Je ne la connais pas. M. Hagen a examiné un mâle qui est voisin DE LASIE SEPTENTRIONALE. 35 àe]a,cre7mta (n°24) par ses formes, sa coloration, sa taille et ses appendices anals. Elle en diffère par la queue fine du T noir du front, par le ptérostigma encore plus court, plus étroit et par l'ap- pendice anal inférieur très-court et large. M. Hagen suppose que ces deux espèces sont d'un groupe proba- blenjent propre à l'intérieur de l'Asie. J'ajouterai que, si ce groupe diffère de celui de la juncea par le ptérostigma plus court, 1'^. microsUgma Schn. de Corfou et de l'Asie-mineure en serait l'expression exagérée, son ptérostigma étant plus court que celui d'aucune autre espèce de l'Ancien Continent. 24. ^schna. crenata, Hagen (Gaz. E^it. Stett. 1856 et 1857.) cf Abdomen 55 mill. ; aîle inférieure 48 ; appendices supérieurs 51/2, inférieur 4. Irkutzk. Fleuve Wilni. Espèce très-voisine de la juncea. cf Je trouve qu'il eu diffère par les caractères suivants: 1° La côte ou carène dorsale des appendices anals supérieurs forme 4 à 5 dents obtuses en arrivant près de leur extrémité. (Cette côte est lisse chez la, juncea.) T L'appendice anal inférieur est un peu plus long, un peu plus rétréci avant son extrémité. 3" La nervure costale brune en dehors (jaune chez juncea). 4° Le ptérostigma un peu plus court (long de 3 1/2 mill.). 5° La tache noire en T du dessus du front s'arrête à la carène qui sépare le dessus du devant du front (chez la juncea elle déborde un peu cette carène). Le D"" Hagen avait cru d'abord que la membranule blanche était aussi un caractère distinctif ; mais le second exemplaire qu'il a reçu du fleuve Wilni lui a prouvé que la crenata peut avoir également la membranule comme la, juncea. Chez cet exemplaire, le bout des appen- dices supérieurs était un peu plus allongé et les dents de leur carène plus nombreuses. L'exemplaire de M. Mac-Lachlan que je viens de signaler, a lamem- branule noirâtre, blanchâtre à la base. Mon collaborateur remarque que les bandes du thorax sont bleues, et plus larges que chez la juncea oh elles sont jaunes, mais cette différence n'est pas tout à fait constante, car je possède plusieurs exemplaires de là juncea d'Europe et de Sibérie, où elles sont en parties bleuâtres et larges comme chez la crenata. 9 M. Mac-Lachlan m'a communiqué un exemplaire d'Irkutzk qu'il suppose être la femelle; mais je doute encore qu'il y appartienne, car il ne me paraît pas différer d'un autre exemplaire que j'ai reçu de la même localité, si ce n'est que l'extérieur de la costale est jaunâtre 36 MATÉRIAUX POUR UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOGIQUE obscur (jaune chez jiincea) et, quant à la forme du T du front, elle est variable chez la femelle de la juncea. Les dimensions de ces deux femelles fort petites sont les suivantes : Abdomen 51 mill.; aile inférieure 44; ptérostigma 4 1/2. Chez l'exemplaire de M. Mac-Lachlan il n'y a qu'une nervule dans le triangle discoïdal des supérieures. • L'^schna clepsyclra Say, du Canada, ressemble excessivement à la crenata. Elle en diffère surtout parce qu'il n'y a pas de ligne noire sur la suture entre le front et le nasus, ■ 25. ^schna juncea, L. picta Charp. Irkutzk ; M. Hagen l'a reçue aussi du Kamstchatka et de Norton (Amérique arctique.) Elle habite le nord et les montagnes de l'Europe et se retrouve dans la Transcaucasie. La juncea varie beaucoup pour la taille, la largeur des bandes jaunes, verdâtres ou bleuâtres du thorax, le T noir du front, la lèvre supérieure bordée de noir ou non, la membranule, la forme du bout des appendices supérieurs du mâle, la longueur et la forme de ceux de la femelle. Parmi les exemplaires rapportés d'Irkutzk par le D'" Maack, il y a des mâles de petite taille et à bandes latérales du thorax larges et bleuâtres, que j'eusse au premier abord rapportés à la crenata dont ils ne se distinguent que par la carène dorsale des appendices non dentelée, et par la nervure costale jaune. — A l'article de la crenata^ je parle des exemplaires femelles de cette petite variété. 26. -^schna arundinacea de Sélys. 9 D'Irkutzk (coll. Mac-Lachlan). Ne connaissant pas le mâle, j'hésitais à décrire cet exemplaire uni- que sous un nom nouveau ; mais je me range à l'opinion de M. Mac- Lachlan, qui le croit distinct de \'à juncea. Il diffère à^^ juncea de Sibérie par sa taille très-forte (abdomen 53; aîle inférieure 48, large de 16 ; ptérostigmaô ; appendices anals5.) Ce- pendant certaines juncea d'Europe atteignent ces dimensions, mais non la grande largeur de l'aile inférieure. Il est encore caractérisé, 1" par l'absence de ligne noire à la suture entre le front et le nasus ; 2° les ailes entièrement lavées de brun clair enfumé excepté au bout ; 3° les bandes jaunes latérales du thorax très-larges, à i)eu près comme chez la cyanea. Par l'abseuce de ligne noire entre le front et le nasus, elle se rap- proche de la clepsydra du Canada. Il y a 18 antécubitales et 14 post- cubitales aux aîles supérieures. DR L'ASIE SEPTENTRIONALE. 37 27. -ffischna boreaiis, Zetterst. Fleuve Wilni (Hageii). Je n'ai pas vu les types. L'espèce habite en Europe la Scandinavie, l'Ecosse et quelques montagnes de l'Allemagne. Elle est rare et locale. On l'a retrouvée à Sitka, (Amérique arctique occidentale.) La description que j'ai donnée dans laEevue des Odonates, laisse k désirer sous quelques rapports, et alors je ne connaissais pas la femelle que M. Mac-Lachlan vient de me communiquer, La confusion possible de la boreaiis avec la juncea et avec la mixta m'engage à en donner une diagnose comparative, résultat d une étude assez longue. Juncea, L- 1, Base des appendices supérieurs du cf en dessous non renflée, ou à peine renflée (comme chez ia mixta). Les yeux beaucoup plus conti- gus, leur purtie contiguë égale le double de la longueur du triangle occipital par lequel ils sont entamés. (Moins contigus que chez mixta où le triangle occipital égale le tiers de la partie contiguë). Pieds noirs ou noirâtres, les fémurs seuls plus ou moins bruns en dehors. Boreaiis, Zett. 1 . Base des appendices supérieurs du cf en dessous avec un petit renflement dans le genre de Vafflnis^ mais moins prononcé. Appendices anals de la Ç un peu plus courts que chez la mixta. 2. Les yeux beaucoup moins con- tigus, le triangle occipital par lequel ils sont entamés, égale presque la partie contiguë. • Les deux bandes jaunes ou bleuâtres des côtés du thorax plus larges, longues, bordées de noir. (Chez mixta ces bandes sont encore plus larges). 4. Pieds brun-noirâtre en dedans, l'extérieur des fémurs et des tibias brun roux. (Tibias noirs chez mixta). 5. Les deux bandes bleuâtres des côtés du thorax étroites, mal arrêtées, plus courtes, non en- tourées de noir. 6. Membranule noirâtre, presque G. Membranule noirâtre ou gris toujours blanchâtre à la base. noirâtre unicolore. (Chez mixta toujours blanche à la base). 7. Nervure costale jaune en de- 7. Nervure costale brune endehors hors. (comme chez mixta). ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XV. 38 MATÉRIAUX POUR UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOGIQUE 8. Ptérostigma un peu plus long. 8. Ptérostigma un peu plus court, du moins chez le o^ (à peu près comme mixta). Chez la 9 il est comme juncea. 9. Secteur sous-nodal presque 9. Secteur sous-nodal presque toujours bifurqué sous le pté- toujours non-bifurqué. (Tou- rosti^ma. jours bifurqué chez mixta). 10. Taille plus grande. 10. Taille plus petite (comme mixta). Femelle : abdomen 45""". aîle inférieure 40, ptérostigma 4 1/2, appendices 4, 28. ^schna mixta, Lat. Steppe des Kirghis (Hagen). Elle se trouve aussi dans l'Europe tempérée et méridionale et en Algérie. 29. .^schna viridis, Eversm. Steppe des Kirghis (Hagen). Espèce locale en Allemagne et dans la Russie méridionale entre le Volga et rOural. 30. -^schna grandis, L. Steppe des Kirghis (Hagen). Habite l'Europe septentrionale et moyenne. Famille 111. AGRIONIDÉES. V Sous-famille. CALOPTÉRYGINES. 31. Calopteryx virgo, L. virgo et Vesta, Charp. Irkutzk. J'ai reçu trois exemplaires jeunes qui paraissent appartenir à la race septentrionale, se rapprochant un peu de la race festiva de l'Orient, par les aîles du mâle assez élargies et le faux ptérostigma blanc de la femelle bien marqué. La C. virgo est de toute l'Europe, de l'Algérie et de l'Asie mineure. 32. Calopteryx splendens, Harris. parthenias, Charp. ludoviciana Leach. DE L'ASIE SEPTENTRIONALE. 39 Irkutzk; un couple de la race septentrionale. L'espèce habite l'Europe, l'Algérie et l'Asie mineure. 2'^ Sous-famille. AGRIONINES. 33. Lestes sponsa, Hans. forcipula Cliarp. Agrion spectrum, Kolenati (teste Hagen). Irkutzk. — Fleuve Wilni — Région de l'Amur — Steppe des Kirghis. Varie de taille, comme en Europe. Le D"" Hagen a constaté que V Agrion spectrum, Kolenati y appartient. 34. Sympicna fusca, Vander Linden. phallatum Cliarp. Irkutzk. Se trouve en Europe, en Algérie et dans l'Asie mineure. 35. Erythromma najas, Hanss. A. chloridion. Charp. — Lehmanni ? Ko\en^^.ti. Irkutzk. Le mâle que j'ai reçu est petit. Il est remarquable parce qu'il existe une bande antéhumérale roussâtre assez longue, qui, chez les exemplaires d'Europe est nulle, ou réduite à un vestige court infé- rieur. Abdomen : 25 1/2 mill., aile inférieure 18, L'espèce habite le nord et le centre de l'Europe. Elle se trouve aussi dans la Steppe des Kirghis, si c'est, comme je le crois, V Agrion Lehmanni de Kolenati. 36. Ischnura pumilio, Charp. Irkutzk. Habite l'Europe moyenne et méridionale, l'Algérie et l'Asie mineure. Les femelles appartiennent à la var. aurantiaca Sélys. 37. Ischnura elegans, Vander L- tuberculatum, Charp. Irkutzk. Je n'ai vu qu'un mâle. Il est semblable à ceux qui habitent l'Europe et l'Asie mineure. 38. Agrion cyathigerum, Charp. hastulatum Ramb. (excl. syn.) Charpentieri de Sélys (olim). 40 MATÉIIIAUX POUR UNE FAUNE NÉVKOPTÉP.OI.OGIQUE Irkiitzk — Ikc'pion transbaikale — Kamstcliatka — Steppe des Kirghis. J'ai reçu deux mâles d'Irkutzk. Chez l'un, la tache en T du second segment a une tige très-épaisse ; chez l'autre hi tige est presque nulle. Commun dans presque toute l'Europe. 39. Agrion concinnurn, Johanson. Odon. Suec. p. 106, n" 7, Hissinger, Finland Libell. p. 120, n" 3. Abdomen cf 23 ; 923,24 mill. ; aîle inférieure cf 17 ; 9 18,19 mill. Ptérostigma médiocre, brun foncé au centre, plus pâle à l'entour, en lozange en dedans, un peu arrondi en dehors, ne couvrant pas tout à fait une cellule. Bord postérieur du prothorax à peine sinué, le lobe postérieur sub- triangulaire large, légèrement évidé au milieu. O^ Noir varié de bleu. Dessus et derrière de la tête noirs; taches postoculaires pyriformes et, entre elles, une ligne occipitale bleue. Bords du prothorax bleus. Devant du thorax noir avec une bande antéhumérale entière plus large inférieurement, les côtés bleus avec une ligne courte supérieure à la 1" suture et une étroite complète et la poitrine noires. Abdomen court, bleu varié de noir ainsi qu'il suit : au P"" segment une tache basale carrée en dessus et sur les côtés un trait oblique touchant presque les deux bouts ; au 2% une tache four- chue antérieuremejit dont les branches latérales touchent la base, cette tache très-épaisse de côté et son côté postérieur (transverse) touchant le bord postérieur du segment par une queue fine ou bien ne le touchant pas (en un mot enUou en V anguleux.) La seconde moitié des 3-5% le tiers du C noirs en dessus, et cette couleur se réunissant un peu avant le bout avec une large bande latérale inférieure et le ventre, qui sont également noirs depuis la base de l'abdomen. Le 7^ tout noir, excepté une lunule basale latérale ; 8-9'' bleus avec une fine ligne latérale noire ; 10" noir, à bord postérieur formant une échan- crure très-large subtriangulaire. Appendices anals noirs, courts ; les supérieurs bifides, trigones ; le bout un peu courbé en dedans, la branche inférieure assez mince et portant la partie membraneuse quadrangulaire roussâtre. Appen- dices inférieurs un peu plus longs, bifides, la branche inférieure obtuse, la supérieure en hameçon trigone, courbée en dedans. Pieds blanc verdâtre ; dessus des fémurs avec une large bande, tibias avec une ligne parfois maculaire noires. 9 Lèvre supérieure jaunâtre, les deux lignes noires des côtés du thorax épaisses, surtout la 2* au milieu. Les côtés du thorax marqués de noir d'une manière analogue au mâle, mais occupant plus d'es- pace en dessus. La tache basale du l'' segment touchant le bout par DE l'asie septentrionale. 41 une queue dorsale ; au 2'" une bande dorsale d'un bout à l'autre, élargie avant le bout ; les 3-7'= noirs en dessus, excepté rextrême base sur les côtés ; le 8'' noir excepté le bout; la première moitié du 9*" noii'e en dessus, cette couleur quadriiide postérieurement; 10" bleu, son articulation basale noire, son bord postérieur un peu fendu. Sur les côtés, la raie noire existe sur tout l'abdomen jusqu'au 8" segment, séparée du noir du dos (excepté en arrière) et du noir du ventre par une raie marginale jaune. Appendices anals petits, blanchâtres. 9 jeune. Le bleu du corps remplacé par du rougeâtre. Patrie. Scandinavie vers le 60'^ degré ; découverte par M. Johanson en Suède dans le Westermanland, en Finlande par M. Kissinger en juin et juillet. Prise cà Irkutzk et au fleuve Amur, par le D'' Maack. N. D. Je donne une description étendue de cette espèce paléarc- tique parce qu'elle m'était inconnue lors de mes publications sur les Odonates d'Europe. Elle est distincte de toutes les autres espèces européennes par le thorax noir en dessous, la raie oblique latérale des côtés du 1"' segment et la bande noire également latérale des segments suivants. Chez les A. pidcheUum et puella (auxquels le conc'ninum ressemble par ses deux variétés dans la tache dorsale noire du 2*^ segment en U anguleux ou en V épais) il y a, il est vrai, aux 3-6" segments un prolongement latéral de la tache postérieure noire, mais les côtés du !"'■ segment n'ont aucune marque noire, et, aux 3-7" on ne trouve pas non plus cette bande noire isolée antérieurement qui suffit pour caractériser le concinnum. Excepté cette bande latérale noire, l'abdomen en dessus rappelle beaucoup celui des .1. scitidum, cœrulescens et mercuriale^ dont il a la taille, mais chez ceux-ci la tache dorsale noire du 1" segment touche ses deux bouts. v D'après la description du D"" Hagen, son Agr. interrogatum de l'Amérique arctique, dont une femelle incomplète est seule connue, au- rait beaucoup d'analogie avec le concinnum parla raie noire latérale des 1-3" segments (les autres manquent), ainsi que par la seconde ligne noire des côtés du thorax. La seule différence notable serait la raie humérale bleue très interrompue en point d'interrogation ; m;iis chez un exemplaire femelle du concinnum cette disposition est déjà indiquée. 40. Agrion glaciale, Hagen. Agrion nov. sp. Hag. Gaz. Ent. Stett. t. 19, p. 97, n°9, (sans des- cription). 42 MATÉRIAUX POUR UNK FAUNE NÉVROPTÉROLOGIQUE Abdomen cf 19-21, 9 20-22 mill. Aîle inférieure cf 14-15; 9 15-17 mill. Ptérostigma médiocre brun foncé au centre, plus clair à l'entour, un peu allongé, un peu arrondi en dehors, ne couvrant pas tout à fait une cellule. Bord postérieur du prothorax presque droit; le lobe postérieur large, court, arrondi, un peu évidé au milieu (cf) ou épaissi au milieu (9)- cf Noir bronzé varié de bleu. Dessus et derrière de la tête noirs, les . taches postoculaires pyriformes bleues assez allongées et entre elles une ligne occipitale de même couleur. Bords du prothorax bleus. Devant du thorax noir avec une bande antéhumérale entière un peu plus large inférieuremeiit ; les côtés bleus ayant à la P" suture une ligne courte supérieure, suivie d'un point, et à la 2% une ligne étroite complète noires ; le dessous pâle. Abdomen court, varié de bleu et de noir. 1" segment bleu avec une tache basale dorsale carrée; 2" avec une tache fourchue peu épaisse, isolée, en U anguleux, dont les bran- ches ne touchent pas tout à fait la base ; S*" bleu, ses trois quarts pos- térieurs noirs en dessus, cette couleur un peu dilatée avant le bout ; 4-7"^ noirs en dessus excepté à l'extrême base, oii la couleur bleue forme un anneau étroit ; 8" bleu ; 9" noir en dessus, bleu à la base ; 10" bleu sur les côtés seulement ; son bord postérieur formant une échaucrure triangulaire bordée de bleu. Les côtés de l'abdomen en dessous sont jaunâtres. ■ Appendices anals supérieurs très-courts, bifides ; la partie supé- rieure noire, courte, eu tubercule coupé obliquement en dedans au bout, puis un peu courbé inférieurement ; la partie inférieure bru- nâtre allongée vers la base des appendices inférieurs, étroite, un peu recourbée et excavée. Appendices inférieurs noirs, jaunes à la base, presque aussi longs que le lO'' segment, en crochets minces peu courbés, un peu inclinés en haut et en dedans au bout. Pieds blanchâtres ; dessus des fémurs et une ligne étroite ajix tibias noirs. 9 Lèvre inférieure olivâtre ; la coloration du reste du corps proba- blement d'un bleu moins pur que chez le mâle. 2" segment avec une bande dorsale noirâtre épaisse ne touchant pas tout à fait la base, deux fois dilatée latéralement ; les 3-7" à peu près comme chez le mâle; 8'' noir en dessus, cette couleur rétrécie à la base; 9-10" noirs en dessus, ce dernier fendu. Appendices anals jaunâtres, coniques, assez épais. La ligne noire des tibias rudimentaire. 9 jeune. Ptérostigma jaunâtre. cf var. Les branches latérales de la tache en U du 2" segment un peu séparées de la branche transversale postérieure. DE l'asie septentrionale. • -43 Patrie. Le nord d'Irkiitzk, au fleuve Wilni (par 64°) dans la direc- tion de Jakalyk, par le D'" Maack. (coll. Sélys et Hagen.) N. B. Aussi petit que le pumilio. C'est l'espèce la plus voisine de VA. armatum. Le mâle s'en distingue par le prothorax à lolie posté- rieur non prolongé, par l'écliancrure du 10" segment très-étroite et par les appendices inférieurs non dilatés en spatule. Quant aux cou- leurs^ de glaciale se sépare de Varmatum par la taclie en U dont le côté transver se postérieur est isolé du bord postérieur (réuni très- largement avec lui chez armatum) . La femelle s'en distingue par le même caractère du prothorax non prolongé, et la tache dorsale du 2*" et du 8" segment touchant presque la base. Le type mâle a la tache en U du 2" segment comme piiella. Chez la variété signalée, elle est comme chez lunulatum., mais confluente avec le bord postérieur par une queue presqu'aussi large qu'elle (et non en T à queue fine) . Les exemplaires décrits par le D'" Hagen ont aux côtés du 2" et du 8^ segment un point noir, ce qui est un rapprochement de plus avec Varmatum. La petite taille et le point noir à la suite du trait de la première suture des côtés du thorax séparent le glaciale femelle de Vliastulatum et des espèces voisines. 41. Agrion lunulatum, Hagen. Sibérie transbaikale — Région du fleuve Amur — Kamstchatka. En Europe, il habite la Scandinavie, l'Allemagne et la Belgique. 42. Agrion hastulatum, Charp. Sibérie (Hagen). N'ayant pas vu les exemplaires Sibériens de cet Agrion qui est commun en Scandinavie, en Allemagne et en Belgique, je l'énumère ici sur l'autorité du D'' Hagen, ce qui, dans ce cas spécial, laisse sub- sister quelque doute, parce qu'il n'a pas connu l'existence de la race ou espèce voisine que je décris plus bas sous le nom d'/l. lanceolatum^ et qui habite la même contrée. 43. Agrion lanceolatum, de Sélys. Abdomen 26-27 l/2mill.; aîle inférieure, 19-20 mill. cf Très-voisin de 1'^. hastulatum. B en difi^ère comme suit : 1° La tache noire dorsale en T du 2" segment est plus épaisse, pointue en avant, de sorte qu'elle forme un triangle (avec une queue fine touchant le bord postérieur). Les deux lignes latérales de Vhastulatum manquent tout à fait. 2" Les taches noires dorsales postérieures des 3-6" segments avan- MATÉRIAIJX l'OUft UNE FAUNE NÉVP.OPÎÉUOLOr.lQUË U cent beaucoup plus antérieurement,où elles sont plus pointues, occu- pant la moitié du 3'' segment, presque les deux tiers aux 4-5% les trois quarts au G% et entièrement le 7^ 3" Les appendices anals inférieurs, vus de profil, sont un peu jdus courts que les supérieurs, et leur bifurcation presqu'égale (chez Ims- tulatum les appendices inférieurs vus de profil sont plus longs que les supérieurs formant une sorte de cône robuste penché en bas où l'on aperçoit en dessous la branche inférieure beaucoup plus courte). 9- Les deux exemplaires sont très-jeunes. Les dessins bronzés se marquent sur un fond rougeâtre pâle. Le 10^ segment semble plus étroitement fendu que chez Vhastulatum^ et les pieds ont le noir très- peu marqué. Mais cela peut tenir à l'âge. Le prothorax semble aussi moins prolongé en arrière. Patrie. Fleuve Aniur et Irkutzk, par le D'' Maack. Coll. Sélys et Mac-Lachlan. N. B. Peut-être n'est-ce qu'une race notable de Vhasliilatum. Cependant l'apparence des appendices anals du çf vus de côté est très-caractéristique. Par la tache dorsale noire du 2'' segment sans branches latérales, il imite le cyathigerum., dont on le distingue de suite par la présence des deux lignes noires supérieures sur les côtés du thorax, le derrière des yeux en partie noir, etc. Sur l'abdomen, le noir occupe à peu près autant d'espace que chez le liuiulatum, mais, chez ce dernier, il y a toujours deux branches ou lignes latérales noires au 2^" segment, et d'ailleurs le ptérostigma, le prothorax et les appendices sont tout différents. Chez les mâles de l'Amur, il y a au protliorax deux virgules bleues qu'on ne voit que très-rarement chez Vliastulatum. Ces virgules man- quent chez le mâle d'Irkutzk. 44. Agrion ecornutum, de Sélys. Abdomen cf 22-24 mill., 9 23. Aile inférieure cf 15-16 ; 9 17 1/2. cf. Extrêmement voisin du mercuriale d'Europe. Voici les diffé- rences : F Le centre du ptérostigma est brun (noir chez le mercuriale adulte). 2" La tache dorsale noire du 2" segment est dépourvue des branches latérales ou cornes, qui ont fait comparer ce dessin au signe de Mer- cure, mais cette tache touche la base du segment par une pointe dor- sale médiane fine, de sorte qu'elle consiste en une bande complète d'un bout à l'autre du segment, très-fine à la base, très-épaisse avec deux dilatations au milieu, rétrécie enfin postérieurement en une queue (assez épaisse encore) dans le quart postérieur. 3" Les points postoculaires bleus sont pyriformes, touchant ia DE L'ASIE SEPTENTRIONALE, 45 petite ligne occipitale de même couleur (plus arrondis et ne la tou- chant pas chez mercuriale). 4" En regardant de profil les appendices anals, les deux branches des supérieurs paraissent plus fines ; au contraire les inférieurs sont plus épais, à branche inférieure presque semblable à la supérieure, presque aussi longue. (Cette branche notablement plus courte chez mercuriale.) 9 . Ne diffère pas sensiblement de celle du mercuriale. Je n'ai pu examiner malheureusement qu'une femelle. Patrie. Région du fleuve Amur, par M. Maack. Coll. Sélys et Mac-Lachlan. N. B- Peut-être n'est-ce qu'une race du mercuriale d'Europe. Cependant le mâle parait en différer d'une manière constante par la tache noire du 2" segment et la proportion des appendices auals infé- rieurs. J'ai reçu d'Algérie deux mâles d'un mercuriale qui se rapproche un peu de Vecornutum parce que la tache du 2'' segment est prolongée jusqu'à la base par une raie dorsale très-fine et que l'intérieur entre les deux cornes est presque rempli par la même couleur noire ; mais chez Vecornutum les branches (cornes) ont disparu et elles existent chez l'Algérien. Chez ces exemplaires Algériens les points postoculaires bleus sont petits, isolés, et tout ronds, de sorte qu'ils sont, sous ce rapport, l'opposé de Vecornutum et que le mercuriale forme l'inter- médiaire. Les femelles reçues en même temps paraissent semblables à celles d'Europe et de la race ou espèce de l'Amur. On peut donner à la race d'Algérie le nom à'Agrion hermeticum, Sélys. ANNALES liK L\ SOC. LNTOM. DE BELGIQUE, T. XV. SECONDE PARTIE. NON-ODONATES PAR M. ROISERT Itl.t€-L%CBL.%1«. L'année passée (1871), M. Hig,c:ins, de Londres, reçut une collection très-considérable d'insectes de Sibérie et du pays del'Amur, recueillie par un voyageur bien connu M. le D"" Maack. Quoique le nombre des Névroptères ne fût pas en proportion avec celui des insectes de presque tous les autres ordres, leur quantité était encore considé- rable, et je réclamai l'assistance de notre honorable collègue M. de Sélys-Longchamps pour en rédiger une liste, lui abandonnant la partie concernant les Odonates. Notre collègue accepta le projet, et nous entreprîmes ce travail. Mais une difficulté se présentait, celle de fixer les limites géogra- phiques. M. Maack avait voyagé principalement dans les pays situés entre la ville de Irkutzk et l'embouchure de la rivière Amur, proba- blement la partie la plus riche de toute l'Asie septentrionale. Cepen- dant notre ami M. le D'" Hagen avait déjà signalé un nombre assez considérable d'espèces d'autres localités de cette vaste contrée, et il était très-désirable que ces espèces figurassent dans notre travail. Enfin, nous décidâmes de fixer la limite méridionale de ce terri- toire immense vers le 50" degré de latitude, procédé un peu arbitraire sans doute, mais qui nous parut le plus pratique. Ainsi le présent travail doit présenter le tableau de ce qu'on connaît jusqu'aujour- d'hui des Névroptères de toute l'Asie entre le 50" degré et la Mer Gla- ciale d'une part, et entre les montagnes de l'Ural à l'Ouest et l'Océan Pacifique à l'Est. Et combien d'espèces connaissons-nous de ce terri- {8 WATÉIUAUX POUR UNE FAUNE .NÉVROPTÉHOLOGIQUE toire immense? Seulement environ 110 (dont 43 Oclonates, et G7 Non- Otlonates) le tiers du nombre de celles qui se trouvent dans les Iles Britanniques ! En 1856 et 1858, M. le D'" lîagen a publié dans le Stettiner Entomo- logische Zeitung plusieurs articles donnant un résumé de ce qu'il connaissait de la faune névroptérologique de l'empire Russe, et nous avons fait usage de ces travaux en ce qui concerne les espèces habi- tant les pays compris dans les limites ci-dessus indiquées, en les in- tercalant parmi celles qui n'étaient pas connues de lui; et pour moi je dois lui offrir nos remerciements pour les renseignements et les dessins concernant deux genres et espèces extraordinaires de Pliry- ganides, dont l'une était jusqu'à présent connue par le nom seulement. Laissant les Oclonates à mon collaborateur et ami, je passe main- tenant à des considérations sur ce que présentent les Non-Odonates d'après leur distribution géographique. La faune Sibérienne est émi- nemment européenne. Parmi les 07 espèces il n'y en a que 20 qui ne se trouvent pas en Europe, dont 16 sont nouvelles ; et 31 habitent même les Iles Britanniques tout comme la Sibérie. En faisant une analyse plus minutieuse, nous arrivons aux résultats suivants. Parmi les Perlides nous voyons le remarquable et magnifique genre Pteronarciis, dont l'espèce de Sibérie est la seule connue en dehors de l'Amérique septentrionale, un fait dont on peut trouver l'analogue chez d'autres ordres. Les Planipennes présentent deux traits assez remarquables, dont le premier est l'occurence du genre Mantispa^ et le second l'extension boréale du vrai genre Ascalaphus (représenté par une espèce particulière), genre qui est surtoutméditerranéen.Une espèce nouvelle do Panorpa est intéressante parce qu'elle ajjpartient au groupe japonais du genre. Les Phnjçianides (Trichoptères) forment presque la moitié de la collection entière des Non-Odonates, et deux espèces s'écartent du caractère ordinaire de la faune. Le joli Macronema radiatum repré- sente un genre des tropiques qui n'a que peu d'espèces se trouvant dans les pays moins chauds. Dans l'Amérique septentrionale, le M. zebratum s'étend jusqu'au 43° de latitude au Canada, mais l'es- pèce de Sibérie touche probablement le parallèle de 55". Le nouveau genre Ampli i psyché est une forme tout h fait étrangère à la condition ordinaire d'une faune boréale, et d'ailleurs intéressant, vu (ju'il laisse, par sa conformation, un peu de doute sur la validité d'une des familles ou sous-familles des Phryganides. Avant de finir cette courte introduction, je dois constater que de 23 des espèces, je n'ai pas moi-même vu les individus de Sibérie, et que je les donne sur l'autorité de M. Ilagen. Une partie sont des pays à l'Ouest de Irkutzk. Quelques autres espèces, pas exactement déterminées par M. Hagen, sont omises ici. DE L'aSIE SE1»TElNTR10NALE. 49 Cet essai étant tenté, nous avons le droit d'espérer que les entomo- logistes russes feront plus d'attention aux Névroptères de cette partie de leurs possessions, car, quoique les régions les plus boréales éprouvent une gelée })resque perpétuelle, les vallées du Sud jouissent du moins pendant quelques mois, d'un climat doux et possèdent un terrain fertile et favorable au développement de ces insectes. J'e.spèce que ce travail sera suivi prochainement par un semblable (dans le Bulletin de Moscou), sur les résultats des chasses faites par M. Fedtschenko en .Turkestan, travail pour lequel j'ai déjà une partie des matériaux. Je dirai seulement ici que, quoique ces insec- tes soient pour la plupart de genres européens, les espèces nouvelles sont beaucoup plus nombreuses que parmi les envois de Sibérie, et il y a au moins un genre {Dinar tlirum] de Phryganides, qui n'était connu de moi que par l'espèce typique du nord de l'Inde, au sud des monts Himalaya. RoB. Mac-Lachlan. oO MATÉRIAUX lOUK UNR FAUNK NÉVROITÉUOLOGIQUF, PSEl]!)0-i\ÉVROPTÈRES. EPHEMÉRIDES. 1. Palingenia sibîrica, Mac-Lachlan, espèce nouvelle. (PI. I, fig. 1-la). Mâle. Les tarses postérieurs n'ont qu'uii seul onglet. Tête cVun jaune pâle ; une taclie noirâtre à la base de chacune des antennes, deux autres taches noirâtres, un peu triangulaires, situées en dessus, touchant les yeux ; deux nuances brunâtres sur la partie postérieure de la tête; enfin une ligne noirâtre longitudinale imprimée sur le milieu en dessus, rejoignant une autre ligne transversale au front. Pronotum noirâtre, une bande médiane longitudinale et les bords d'un jaunâtre pâle. Méso- et métanotum noirâtres. Abdomen noi- râtre en dessus, les côtés jaunâtre pâle, et le bord postérieur des segments également et finement pâle. Tout le dessous du corps est d'un jaune très-pâle, presque blanchâtre, probablement un peu ver- dâtre chez l'insecte vivant, avec quelques marques noirâtres sur les parties latérales inférieures du thorax. Les soies caudales finement pubescentes, pâles, presque blanchâtres , les sutures des articles plus obscures. Les appendices anals sont longs, épaissis avant le bout, très-pâles. Le pénis forme deux lobes triangulaires très-pâles. On y voit le vestige d'une soie médiane de trois ou quatre petits arti- cles. Pieds blanchâtres. Allés antérieures d"ua brunâtre pâle, graduellement plus foncées jusqu'au bout; les nervures principales et les nervules pâles, excepté quelques-unes de ces dernières dans le champ marginal et sous-marginal, qui sont noirâtres. Longueur du corps, 21 mill. ; envergure das aîles, environ 36 mill. Cette description n'est pas bien satisfaisante, car le seul individu (indiqué d'Irkutzk) que jepossède, par suite d'un accident, a été brisé presque complètement, mais heureu.-ement j'avais déjà fait le dessin du bout de l'abdomen. M. Eaton, qui a eu la bonté de l'examiner, croit qu'il est à l'état de subimago. L'espèce, par son seul onglet aux tarses postérieurs, avoisine la P. anip'a de i'Lide, et de Java, plus que la P. longicauda d'Europe, chez laquelle ces tarses ont deux onglets. Je possède, en outre, de Sibérie, uuo vraie Ephemera du groupe de E. vulgata et danica, et deux autres espèces de la famille, mais elles sont eu trop mauvais état pour être déterminées avec certitude. I)K L'ASIE SKPTElNTRIONALE. 51 PERLIDES. 2. Pteronarcys reticulata, Euraieister. (PI. I, fig. 2-2*^, 3-o'^). Dans riiitroduction de ce travail, j'ai fait des remarques sur l'existence de quelques genres Américains dans la faune entomolo- gique de Sibérie, surtout à propos de ce magnifique genre de Per- lides. Dans Penvoi de M. Maack cet insecte se trouve en assez grande quantité, et en très-bon état. L'un des individus porte l'étiquette : Irkutzk ; le type de M. Burmeister était de Earnaul. Les descriptions données par MM. Burmeister et Pictet, et les figures publiées par ce dernier sont assez bonnes. Mais il manque toujours les renseigne- ments sur les caractères sexuels, et il y a aussi d'autres points qui ne sont pas tout à fait exacts. Ces deux auteurs parlent d'une ligne longitudinale d'un jaune pâle sur le prothorax, qui se prolonge sur le devant du mésothorax et du raétatliorax. Aucun des sept individus que j'ai sous les yeux ne possède une ligne pâle entière sur le prothorax; ordinairement il n'y a que deux taches opposées d'un jaune orangé (parfois plus pâles), et ce n'est que rarement qu'il y a trace de taches semblables sur le mésothorax. Aussi la figure de M. Pictet ne donne pas une bonne idée de la forme du prothorax chez la femelle, car les côtés sont sensiblement concaves, et les angles plus proéminents, et cette partie est beaucoup plus étroite en avant que la figure ne l'indique. Chez le mâle le dernier segment eu dessus est étroit, régulière- ment arrondi sur le bord, un peu épaissi, et fendu au milieu comme chez presque tous les mâles des Perlides. Plus inférieurement, il y a deux valvules verticales. Ordinairement l'une de ces valvules est pressée contre l'autre : mais chez l'un de mes individus, elles sont ouvertes, et entre les deux s'échappe le pénis, qui est d'une forme extraordinaire; ainsi l'on voit une tige assez longue et pâle, tournée en haut au bout, et portant une pièce aplatie en feuille ovale, à bords presque transparents, tournée brusquement en bas de sorte que l'or- gane entier ressemble au cotylédon d'une petite plante. En dessous le pénultième segment est très-grand, marron, couvant complètement le dernier segment, les côtés profondément concaves, la partie du milieu étant allongée et convexe, transversalement et irrégulière- ment striée. Chez la femelle le dernier segment en dessus est trian- gulaire au bout. En dessous, entre les soies caudales sont deux petites valvules triangulaires qui dépassent un peu le bord du segment dorsal. L'écaillé vulvaire forme deux grandes valvules en feuilles, dont chacune se prolonge en une épine longue triangulaire à la base, très-aiguë au bout. Ces deux valvules, sont pressées contre le ventre, mais chez une des femelles qui a été piquée pendant 52 MATÉRIAUX POUR UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOGIQUE sa vie, le bout de Fabdoinen est tourné un peu en haut, et dans ce cas les deux valvules de Técaille vulvaire présentent la forme figurée par Pictet (Perlides, pi. G, fig. 8). Je dois faire remarquer que M. Burmeister parle {Uandbuch der Entomologie^ vol. II, p. 1017) d'un individu de la Hongrie qu'il croit être de la même espèce ; mais je me permets de dire que la localité me semble très-douteuse. 3. Dictyopteryx alpina, Pictet. — Je possède une femelle de Sibérie qui s'accorde parfaitement avec les individus d'Europe. 4. Dictyopteryx dicliroa, Mac-Lachlan, esp. nouv. (PL I, fig. 4-4% 5-5b). Mâle. La tête et le pronotum sont entièrement rougeâtres, sauf que les bords du pronotum deviennent noirâtres. Les yeux sont splié- riques et brunâtres. Les palpes et les antennes, excepté la partie basale de ces dernières, sont d'un gris brunâtre. Le pronotum est à peine plus large que long, le bord antérieur arrondi, les bords laté- raux presque droits ; le disque est marqué d'une ligne au milieu et de deux lignes courbées imprimées comme chez la plupart des espèces, mais d'une manière peu distincte, et la surface est peu rugueuse. Les pieds sont rougeâtres ou testacés, les tarses plus obscurs. Tout le reste du corps est noir, un peu luisant, et l'abdomen vers la base et le bout porte des poils courts, grisâtres. Le dernier seg- ment de l'abdomen en dessus est un peu testacé, et porte deux pièces carrées ou un peu triangulaires : entre ces deux pièces s'échappe le pénis qui est très-grêle, en épine tournée en haut. En dessous ce segment est large et arrondi, d'un testacé clair. Les soies caudales sont plus longues que l'abdomen, les articles courts à la base et entièrement testacés, mais ils deviennent graduellement plus longs, et la moitié apicale de chaque article est noirâtre ; enfin les articles api- eaux sont entièrement noirâtres excepté à la base. Tous les articles portent des poils verticillés pâles très-longs. I^es aîles antérieures sont assez longues et étroites, d'un gris pâle, hyalines, les nervures brunâtres, mais la nervure costale plus pâle et jaune. Le champ sous-marginal est réticulé d'aréoles pour la plupart grandes et irré- gulières, ce qui est le même cas pour les postérieures qui ne présen- tent rien de remarquable. Le bord apical vers le bout de toutes les aîles est teinté de jaunâtre peu distinctement. Femelle. La tête est noirâtre excepté une grande tache rougeâtre au milieu du bord postérieur' et quelques petites marques en points. Le pronotum semble être plus carré que chez le mâle, à peine plus large que long, rougeâtre excepté un espace noirâtre de chaque côté du milieu, qui ne touche pas les bords latéraux. Les pieds sont DE LASIE SEPTENTRIONALE. 53 testacés, les cuisses un peu obscures, et les tibias sont largement noi- râtres à la base. Le dernier segment de l'abdomen en dessus est triangulaire au bout ; l'écaillé vulvaire est transversale, étroite, et profondément échancrée presque jusqu'à la base. Longueur du corps cf 11-12 mill. ; 9 13 mill. Longueur des soies caudales 9 mill. Envergure des aîles cf 25-29 mill. ; 9 30 mill. J'en ai vu plusieurs mâles, mais une seule femelle. Espèce grêle et délicate, qui doit être facilement reconnue par les caractères cités ci-dessus. 5. Dictyopteryx compacta, Mac-Lacblan, esp. nouv. (PI. I, fig. 6, 7-7b). Mâle. Le corps est noir. Sur le milieu de la tête est une tacbe lan- céolée jaune, toucbant le bord postérieur ; et la partie antérieure, qui est largement tronquée en avant, est bordée de jaune sur chaque côté. Les yeux sont sphériques et brunâtres. Les antennes sont d'un brun noirâtre, finement annelées de jaunâtre surtout dans la moitié basale. Le pronotum est carré, ou même un peu plus long que large, aussi large que la tête sous les yeux, les côtés droits ; sur le milieu est une large bande jaune longitudinale, faisant suite à la tache de la tête ; la surface est rugueuse, et les lignes imprimées sont peu visi- bles. Les hanches et les cuisses sont noirâtres, l'extrémité de ces dernières jaunâtre ; les tibias sont jaunâtres, noirâtres à la base. L'ab- domen est jaunâtre au bout; les deux derniers segments en dessus petits, tranverses, et fendus au milieu ; en dessous le dernier segment est très-grand, lancéolé, prolongé entre les soies caudales, et très- aigu au bout, le tiers apical jaunâtre, noirâtre pour le reste. Les soies caudales sont presque entièrement jaunâtres à la base, mais elles deviennent noirâtres, excepté à la base de chaque article ; elles sont revêtues de poils verticillés jaunâtres. Les aîles sont courtes, mais plus longues que l'abdomen, hyalines, la réticulation d'un brun noirâtre : les antérieures sont très-obtuses au bout ; le champ sous-marginal est réticulé avec trois ou quatre grandes cellules oblongues. Femelle. Plus grande que le mâle, mais lui ressemblant presque tout à fait pour la forme et les couleurs. Les antennes sont peut-être plus uniformément brunâtres. L'abdomen est tronqué, ou un peu évidé au bout en dessus. L'écaillé vulvaire est large et grande, jau- nâtre et revêtue de poils concolores ; le bord est arrondi, et sur le milieu est une carène longitudinale bien distincte. Aux aîles anté- rieures le champ sous-marginal est réticulé en cellules plus nom- breuses, et plus irrégulières, mais à peu près sur un seul rang. Longueur du corps cf 9 mill., 9 H mill.; envergure des aîles, Cf 33 mill., 9 37 mill. AK.N.U.r.S sec. ICNTOM. Di: UELCIQUE, T. XV. 7 O"^ mati^:riaux pour une faune névroptérologique J'en ai vu une seule paire de la collection de Maack. On doit recon- naître l'espèce par la brièveté de sa forme, par les couleurs, et par la forme du dernier segment abdominal en dessous chez le mâle et la forme de l'écaillé vulvaire chez la femelle. 6. Perla flavo-tineta, Mac-Lachlan, esp. nouv.(Pl. I. fig. 9-9b). Femelle. Tête en dessus d'un jaune rougeâtre; sur le milieu est une grande tache oblongue, noire, un peu fourchue en avant, qui touche le bord postérieur, les bords sont égalements noirâtres ; les yeux d'un brun-noirâtre. Les antennes sont jaunâtres, mais plus obs- cures vers le bout. Le pronotum est un peu plus large que la tête, beaucoup plus large que long, les côtés latéraux concaves, les angles antérieurs aigus et prolongés, les postérieurs largement arrondis ; la couleur est d'un jaune grisâtre, nuancé de brun, et les bords sont finement noirs. Lemésonotum et lemétanotum sont marrons, luisants, avec une ligne jaune longitudinale sur le milieu. Les pieds sont jaunes, les extrémités des cuisses et des tibias sont annelées de noir, et le dernier article des tarses est également noir. L'abdomen est d'un jaune pâle, les soies caudales plus claires ; l'écaillé vulvaire est en forme de feuille allongée, profondément et triangulairement fendue au milieu. Tout le dessous du corps est d'un jaune pâle. Les aîles sont allongées et étroites, hyalines, teintées d'un jau- nâtre très-pâle, le bord costal étant plus sensiblement jaune; la réti- culation est jaune, mais quelques-unes des nervures après le milieu des aîles sont brunes, ou même presque noirâtres. Longueur du corps 18 mill. ; longueur des soies caudales 10 mill. ; Envergure des aîles 52 mill. Espèce qui, par sa couleur jaunâtre pâle et la forme du pronotum et de l'écaillé vulvaire n'a que peu d'analogie avec aucune des espèces d'Europe. 7. Perla exilis, Mac-Lachlan, esp. nouv. — (PI. I, fig. 8-8^). Femelle. Tête en dessus d'un fauve obscur, plus clair en arrière ; sur chaque côté du disque est un grand tubercule arrondi plus pâle, et vers le front encore deux tubercules, mais allongés et obliques. Les trois ocelles sont noirs, presque réunis par une tache noirâtre en forme de fer à cheval. Les yeux sont ovals et d'un brun noirâtre. Les antennes noirâtres, excepté à la base. Le pronotum est presque carré, un peu plus large que long, les côtés presque droits ; la cou- leur est d'un fauve obscur, plus clair entre les lignes imprimées du milieu, les bords brunâtres, presque noirâtres aux angles antérieurs. Le mésonotum et le métanotum sont fauves, les deux lobes relevés sur chacun de ces segments d'un brun noirâtre; les attaches des aîles jaunes. Les pieds sont d'un gris jaunâtre, brunâtres extérieure- DE L'ASIE SEPTENTRIONALE. 55 ment. Le dessous de la tête et de tous les segments thoraciques est orangé. L'abdomen est grisâtre, jaunâtre en dessous; les soies cau- dales jaune pâle, obscures au bout. Le dernier segment en dessus est transversal, le bord apical étant prolongé en triangle obtus. L'écaillé vulvaire est très-petite, le bord formant deux petits lobes triangulaires et aigus, entre lesquels est une excision triangu- laire. Les aîles sont allongées, d'un gris pâle un peu jaunâtre, et sensi- blement plus jaunâtre sur le bord costal ; les nervures brunes, mais celles du bord costal des postérieures jaunâtres. Longueur du corps 24 mill, ; longueur des soies caudales 12 mill. ; envergure des aîles 65 mill. De la famille de Perlides je possède en outre de Sibérie encore une Dictyopteryx femelle, et aussi une Tœniopteryx femelle, voisine de la nebulosa.1 que je n'ose pas décrire à défaut de plus d'exem- plaires. Aussi de nombreuses femelles d'une Capnia., dont il y avait une foule d'exemplaires dans la collection faite par le D''Maack; mais sans un seul mâle l'identification ou la description est impos- sible. Dans la collection de M. de Sélys est une Chloroperla égale- ment de Sibérie, mais les espèces de ce genre sont encore trop mal connues pour hasarder une détermination, ou une description, sans en voir beaucoup d'individus. PLANÎPENNES. 8. Sialis lutaria, Linné. — Je ne l'ai pas vue de Sibérie, M. Hagen la signale du Lac Baikal. 9. Sialis sibirica, Mac-Lachlan, esp. nouv. (PI. I, fig. 10-10'). Je possède plusieurs individus des deux sexes d'une Sialis de Sibérie qui rappelle tout à fait l'aspect de S. fuliginosa, Pictet. Mais les parties anales du mâle sont notablement différentes. Malgré les changements causés par la dessiccation, les caractères sont si tran- chés qu'ils écartent la possibilité d'une erreur. Le dernier segment dorsal de l'abdomen ne présente rien de remarquable ; il est régulièrement excisé, et ne porte pas d'appen- dices visibles chez l'insecte sec. La plaque ventrale manque, ou d'ail- leurs elle perd la forme transversale d'un segment ordinaire. Le caractère extraordinaire réside dans la prés-^nce de deux appendices latéraux très-grands, se prolongeant chacun en une lame aplatie, bien obtuse, sans analogue chez les autres Sialis. Peut-être les nervules costales des aîles antérieures sont-elles 56 MATÉRIAUX POUR UNE FAUNE NÉVROPTKROLOGIQUE moins nombreuses et plus fortes que chez la fulUjinosa^ mais ce n'est pas d'une grande importance. 10. Raphidia xantliostigma, Sclmramel. — J'en possède trois mâles de Sibérie. M. Hagen l'indique avec doute d'Irkutzk. 11. Inocellia crassicornis, Scliummel. — J'en ai plusieurs individus des deux sexes, de Sibérie. 12. Mantispa styriaca, Toda. — De M. Oulianine de Moscou, j'ai reçu une Mantispa prise par M""' Basnine à Nagibowo, en juin, qui s'accorde parfaitement avec les individus d'Europe de cette espèce. 13. Mantispa perla, Pallas. — Indiquée par Pallas en Daourie, selon Hagen. Espèce répandue, mais que je ne possède que de Dal- matie et du Caucase. 14. Psectra diptera, Burmeister. — Irkutzk selon Hagen in lut. 15. Micromus aphidivorus, Schrank (= intricatus, Wesmael). — Deux individus de Sibérie sont dans ma collection : indiqué aussi de Irkutzk par Hagen. IG. Hemerobius liumuli, Linné. — Indiqué de Irkutzk par Hagen ; M. de Sélys le possède de la même localité. 17. Hemerobius punctatus, Goszy? — Une femelle dans ma collection est peut-être cette espèce ; mais les aîles sont plus étroites que chez les individus typiques reçus d'Autriche. 18. Hemerobius fasciatus, Goszy. — Deux individus qui ne semblent pas différer de ceux d'Autriche, etc. 19. Hemerobius subnebulosus , Stephens. Un mâle dans ma collection me semble certainement de cette espèce voisine du 7ier- vosiis ; mais (^ui en diffère surtout par les appendices. Voir ma « Mo- nograph of British Neuroptera-Planipennia. » 20. Hemerobius nervosus, Fab. — Indiqué de Ajan et de la rivière Lena par Hagen. 21. Hemerobius concinnus, Stephens (= ajlindripes, Wes- mael). — Indiqué de Irtysch par Hagen. 22. Megalomus liirtus, Linné. — Indiqué de Irkutzk par Hagen. DE L'ASIE SEPTENTRIONALE. 57 23. Megalomus algidus, Erichson. — De cette espèce, qui est décrite par Erichson dans la partie entomologique du Voyage de Middendorff, je possède une femelle de la collection du D'' Maack. La description est très-bonne; néanmoins il y manque quelques détails. Chez mon individu, je vois 8-9 secteurs aux aîles antérieures, et les nervules en échelons [venulœ gradatœ) sont pour la plupart bordées de brun noirâtre. Erichson note avec beaucoup de vérité que les poils des aîles sont courts en comparaison avec ceux de M. hirtus. Les aîles antérieures semblent presque coriacées et opa- ques. Les individus du voyage de 'Middendorff étaient de Boganida. D'après la réticulation, M Brauer croit que cet insecte serait mieux placé parmi les Drepanopteryx, et probablement il a raison {Cf. Ver- liand. Zool. Bot. Gesellschaft in Wien, 18G6, p. 987). 24. Chrysopa vittata, Wesmael. 25. Chrysopa vulgaris, Schneider. 26. Chrysopa phyllochroma, Wesmael. 27. Chrysopa septempunctata, Wesmael. 28. Chrysopa perla, Linné. J'ai vu de Sibérie toutes ces espèces, qui sont citées par M. Hagen ; et aussi : 29. Chrysopa formosa, Brauer {Burmeisteri^ Schnd.), qu'il n'a pas connue de ce pays. 30. Myrmeleon formicarius, Linné (formicalynx, Aiict). J'ai vu de Sibérie plusieurs individus de cette espèce très répandue, et Fischer v. Waldheim la cite de Nertschink sous le nom àeNeutrum. Dans les Transactions of the Entomological Society of London, 1871, pp. 441-444, et Proceedings, p. lxvii, je donne une exposition des circonstances qui m'ont décidé à suivre les entomologistes suédois, et notamment M. Wallengren, en considérant cette espèce comme le vrai formicarius de Linné ; tandis que celui aux aîles tachetées de noir, ordinairement connu sous ce nom, retient l'appellation spéci- fique de formicaleo, d'après la description dans la dixième édition du Systema Naturœ. M. Wallengren m'informe {in litt.) que, d'après son avis, la descrip- tion dans la 10'' édition sous le nom de formicaleo s'applique égale- ment à l'espèce aux aîles immaculées, et que celle aux aîles tachetées reste sans nom. Quant à moi, je ne puis pas tout à fait partager cette idée. 31. Formicaleo lineatus, Fab. — J'ai sous les yeux cinq indi- vidus sibériens de cette espèce qui est très-répandue dans l'empire 58 MATÉRIAUX POUR UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOGIQUE russe. Les mots « nervo marginali nigro-alboqiie punctato » clans la description de Fabricius, donnent une idée exagérée, car au pre- mier coup d'œil ces nervures paraissent entièrement noires, quoique la sous-costale et le radius aient des espaces d'un jaune obscur peu visibles. Fischer v. Waldheim décrit et figure Finsecte sous le nom de silnricum^ et encore sous celui de tetragrammiciis par erreur. Il se sert du dernier nom pour les individus qui portent une tache noirâtre ou grisâtre en demi-lune sur la partie aj)icale des ailes postérieures : mais je me demande si ce ne serait pas une indication de sexe, car le seul individu vu par moi chez qui elle manque, me parait être une femelle, et les autres qui la possèdent doivent être au contraire du sexe masculin, chez lequel le bout de l'abdomen porte de nombreuses petites épines noires. 32. Creagris plumbeus, Olivier. — Indiqué de la Kirghis Steppe par M. Hagen; M. de Sélys le possède d'Irkutzk. D'après la description, il me semble probable que Myrmeleon cons- purcatum, Kolenati (Bulletin de Moscou, XXIX, p. 502), n'est autre qu'une femelle de cette espèce. Kolenati l'indique de la Kirghis Steppe. Il est bien possible que M. tabidus^ Eversmann (loc. cit. XIV, p. 359, tab. VI, fig. 4), se rapporte également ici, mais la descrip- tion et la figure sont méconnaissables. 33. Myrmec^Iurus trigrammus, Pallas. — Hagen le signale de Irkutzk. 34. Ascalaphus sibiricus, Eversmann. — L'un des insectes les plus remarquables pour la faune sibérienne, étant l'exemple d'une extension septentrionale d'un genre méditerranéen. L'individu décrit et figuré par Eversmann était une femelle, et il l'indique comme ayant les aîles antérieures presque sans couleur. Un mâle que j'ai sous les yeux, a ces aîles fortement' enfumées, comme chez les individus très- adultes de VA. coccajus. L'espèce est remarquable parla partie noire basale des aîles postérieures qui se prolonge en deux lignes jusqu'au bord inférieur ; l'une suivant le cubitus supérieur., l'autre la nervure postcostale ; le bout de ces ailes présente beaucoup de lignes noires parallèles suivant les branches du secteur. 35. Panorpa communis, Linné. — J'ai vu plusieurs individus des deux sexes. En les comparant avec les exemplaires de presque tous iespays de l'Europe centrale et septentrionale, je ne vois point de différence spécifique. Chez tous ceux de Sibérie, la bande noire avant le bout des aîles est complètement fourchue vers le bord inférieur ; chez les européens, la tige extérieure de la fourche manque souvent ou n'est indiquée que par une tache détachée. DE L'ASIE SEPTENTRIONALE. 59 36. Panorpa amurensis, Mac-Lachlan, esp. nouv. (PL I, fig. 11-llb). cf. Allés étroites, presque semi-circulaires au bout. La nervure sous-costale ne s'étend que jusqu'au milieu de la costale dans toutes les aîles. La couleur est légèrement jaunâtre surtout vers la base. Sur les antérieures, les dessins noirs sont arrangés de la manière sui- vante. Tout près de la base on voit trois petites taches, dont l'une est placée sur le bord inférieur ; avant le milieu des aîles est une bande oblique et irrégulière , presque interrompue ; sur le milieu une taclie allongée qui ne touche pas le bord costal ; après le milieu une bande large, étranglée au milieu, oblique, mais dans une direc- tion contraire de celle de la première bande ; cette bande est suivie d'une tache triangulaire sur le bord inférieur ; finalement le bout des aîles est largement noir, un peu sinué en dedans. Sur les inférieures les petites taches basales et la première bande manquent, et elles sont remplacées par deux taches à peu près opposées ; les autres dessins comme dans les antérieures. La réticulation est noirâtre à la base, mais jaunâtre sur les autres portions des aîles, excepté là oii elle traverse les dessins noirs. La tête est petite, noire ainsi que les antennes ; le bec un peu rous- sâtre. Tout le reste du corps, avec les pieds, est d'un roussâtre obs- cur. L'abdomen est très-robuste, et les deux bords latéraux (excepté pour les segments apicaux) portent chacun l'apparence d'une expan- sion membraneuse. Le bord postérieur du troisième segment sur le dos est prolongé en une lame large et obtuse, courbée au bout, et couvrant une dent triangulaire placée vers le milieu du quatrième segment. Le sixième segment est cylindrique, presque circulaire au bout. Le septième est plus long que le dixième et plus grêle, cylin- drique, un peu plus fort vers le bout. Le huitième comme le septième, mais un peu plus court. Le neuvième (ou dernier) a ses pinces très- longues et grêles; les appendices sont noirs, presque linéaires, très- écartés et courbés après le milieu, ciliés de poils forts; vers le milieu est une dilatation interne. 9 . Les quatre aîles ont les dessins à peu près comme dans les pos- térieures du mâle. L'abdomen grêle, un peu noirâtre. Longueur du corps cf 20 mill., 9 15 mill. ; envergure o^ 30 mill., 9 28 mill. Dans le premier petit envoi d'insectes que j'ai reçu du pays d'Amur, étaient trois individus de cette jolie espèce. Elle est d'un groupe qui est probablement très-riche au Japon, mais qui n'a aucun représentant en Europe. Elle avoisine les espèces japonaises décrites sous les noms de ja/JO»/ca,Thunberg, Kliigii, Mac-Lachlan (japonica, Klug.), et îïiacrogaster, Mac-Lachlan. Le groupe se distingue par la brièveté de la nervule sous-costale dans les aîles antérieures (comme chez Valpma d'Europe), et surtout par la forme de l'abdomen, qui 60 MATÉRIAUX POUR UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOCIQUE est extrêmement robuste chez les mâles. Aussi la femelle est toujours un peu jîlus petite que le mâle , tandis qu'on voit le contraire chez le groupe européen. TRICHOPTÈRES. 37. Phryganea striata, Linné, Hagen.— Turuchauk et Irkutzk selon Hagen. 38. Phryganea obsoleta (Hagen), Mac-Lachlan. — Irkutzk et Irtysch selon Hagen. Espèce très-répandue, mais encore rare dans les collections et peu connue. 39- Holostomis phalaenoides, Linné {daurica Fischer). — Probablement assez répandue en Sibérie. 40. Holostomis atrata, Gmelin. {altaica, Fischer). — J'ai vu cette espèce de différentes localités de Sibérie. Le nom est à tort attribué à Lepechin, qui ne donna qu'une courte diagnose sans nom (Cf. Hagen, Stettiner Ent. Zeit., 185^, p. 114). 41. Neuronia lapporiica, Hagen. — Je possède deux individus de cette jolie espèce recueillis par Maack en Sibérie. Ils sont un peu plus petits que les exemplaires de l'Europe septentrionale. Je la connais, en outre, de Laponie, de l'Ile d'Œsel dans la Baltique et du district du Lac Onega, et M. Stein, de Berlin, m'informe qu'il l'a de Lithuanie. 42. Agrypnia Pagetana, Curtis. — J'ai sous les yeux un individu de Sibérie. 43. Glyphotselius mutatus, Mac-Lachlan, esp. nouv. (PI. I. fig. 12-1 2b). C'est après beaucoup d'hésitations que je sépare de G. punctâto- Unentus d'Europe, les individus que j'ai vus de Sibérie. En comparant les deux sexes avec la seule paire que je possède d'Europe, je vois que les aîles antérieures sont sensiblement plus étroites, le bord apical plus sinué, et vers l'angle anal il y a une excision beaucoup plus profonde, de sorte que l'angle est plus prononcé. La taille un peu plus petite. Chez l'un des mâles de Sibérie, les parties sexuelles sont dans une condition des plus favorables pour l'investigation. Le bord apical du dernier segment en dessus se prolonge au milieu et il est un peu évidé, la partie proéminente étant garnie de beaucoup de petites épines, courtes et fortes, d'un noir intense (chez un autre individu ces épines ne sont pas visibles). Les appendices supérieurs sont DE l'asie septentrionale. 61 oblongs, obtus, (le bord apical un peu évidé), jaunes, concaves en dedans. Les appendices intermédiaires sont assez extraordinaires, fortement écartés à la base, paraissant comme une pièce très-dilatée et concave, prolongée de chaque côté en une branche qui, au bout, est très-aiguë et même un peu en crochet, le bord supérieur étant forte- ment évidé ; le bout et les bords sont d'un noir intense. Les appen- dicQS inférieurs sont assez longs, le bord inférieur régulièrement con- cave, le bout tronqué et évidé, et intérieurement sur le bord supé- rieur existe une dent noire très-prononcée. Le pénis est long et grêle, cylindrique et courbé en haut. Les gaines fortement pectinées. Quant au G. punctato-lineattis d'Europe, je crois trouver les diffé- rences suivantes, selon mes propres observations, et celles que M. Hagen m'a communiquées. Le bord supérieur du dernier segment n'est pas prolongé au milieu, et ne porte pas d'épines. Les appen- dices supérieurs sont plus courts» Les appendices intermédiaires et inférieurs sont de forme un peu douteuse, mais selon M. Hagen les premiers doivent être courts, à peine écartés, trigones et obtus au bout. Enfin, je n'ose pas affirmer que le G. mutatus soit plus qu'une race de l'espèce européenne, mais sans doute une modification de cette espèce suffisamment remarquable pour mériter un nom. 44. Grammotaulius atomarius, Fab. —J'en ai reçu une paire de Sibérie ; le mâle a les ailes antérieures très-fortement saupoudrées d'atomes bruns, tandis que chez la femelle ces aîles sont presque sans atomes. Peut-être y a-t-il des modifications légères dans les parties génitales, mais sans importance. 45. Colpotaulius incisus, Curtis. — J'en possède une paire de Sibérie. On doit noter ici que le mâle du Colpotaulius possède des caractères génériques, jusqu'aujourd'hui non décrits, qui le séparent très-facilement des Limnophilus^ sans considérer les dift^é- rences moins importantes du faciès, etc. Par exemple, le seul éperon au bout des tibias antérieurs qui est d'une forme toute différente des autres éperons, étant très-fort et noir, (comme une grosse épine), au lieu d'être testacé. De même, les cuisses en dessous sur chaque côté de la rainure et dans sou intérieur, sont revêtues d'une pubescence noire ou noirâtre. Enfin les pieds antérieurs sont plus courts et plus forts chez les deux sexes. On peut voir tous ces caractères chez l'es- pèce commune C incisus, et ils sont encore plus distincts chez une espèce nouvelle que j'ai vue des environs de Samarcande. 46. Limnopliilus rhombicus, Linné. -- Le seul individu de cette espèce que j'aie vu de Sibérie est beaucoup plus petit que la forme ordinaire d'Europe, et les dessins bruns plus intenses. Je pos- ANNALES DE L\ SOC. I.NIOM. UE BELGIQUE, T. XV. 8 il2 MATÉRIAUX POUR LNR FAUNE NÉVROPTf:ROLOf:iQrE sède des exemplaires presque semblables pris par M. Zeller sur les Alpes dcCarinthie. 47. Limnoplîilus stigma, Curtis. — Les individus ne diffèrent pas de ceux d'Europe, 48. Limnophilus politus, Mac-Lachlan (= coiicentricus, Kole- nati, nec Zetterst). — M. Ilageule cite de Sibérie. 4!). Limnophilus abstrusus, Mac-Lachlan, esp. nouv. (PI. I, lig. 13-LS*). — Mâle. Fauve, le dessus de l'abdomen un peu noirâtre ; le protliorax revêtu de poils d'un jaune pâle, ainsi que la tête en des- sus. Les pieds plus pâles, avec des épines longues et noires, peu nombreuses. Ailes antérieures larges, surtout vers le bout qui est oblique. La couleur est d'un jaune de paille un peu grisâtre, sans dessins, sauf quelques petits atomes plus pâles, et presque sans indi- cation de la tache fenestrée ordinaire ; pas de ptérostigma ; les ner- vules un peu plus foncées, les poils courts, pâles et peu nombreux. La cellule discoïdale longue et large; les première, seconde et quatrième cellules apicales larges, plus ou moins tronquées à la base, la troisième plus étroite et très-aiguë à la base. (Il est bien probable que, chez d'autres individus, ces aîles sont plus ou moins enfumées de grisâtre). Les aîles inférieures blanchâtres, semi-transparentes; la réticulation pâle, sans barbe sur le premier secteur apical. (Chez mon individu, la réticulation est anormale, car la cellule discoïdale de toutes les aîles, excepté l'antérieure droite, est ouverte). Le segment terminal de l'abdomen en dessus est très-grand, le bout avec une prolongation arrondie et large, roulée en dedans, en lèvre et revêtue de poils courts eu épines. Les appendices supérieurs sont larges, arrondis, jaunes, cachés dans la cavité du dernier seg- ment, le bord apical seul étant visible vu en dessus; ils sont concaves en dedans, et fortement revêtus de poils longs et noirâtres. Les appendices intermédiaires sont cachés dans la cavité ; ils sont un peu divergents, longs, un peu courbés en forme de deux lames aplaties, aiguës au bout. Les appendices inférieurs sont droits, subcylin- driques, à peine aigus au bout, jaunes et fortement revêtus de poils noirs. Le pénis est grêle, cylindrique, jaunâtre, roussâtre au bout, un peu courbé au haut. Les gaines sont plus longues que le pénis, cylindriques, le bout profondément fourchu en deux branches rous- sâtres qui se dirigent en haut. Longueur du corps 11 mill. ; envergure des aîles 34 mill. Espèce qui a des rapports évidents avec L. politus, mais qui me semble distincte. Les aîles antérieures sont notablement plus larges au bout, et le bord apical moins oblique : les appendices anals sont aussi différents, si je ne me trompe. Aux appendices supérieurs UE L'ASIE SEPTENTRIONALE. 63 il manque tout à fait la séi-ie transversale de petites dents noires qu'on trouve toujours au milieu de l'intérieur de ces appendices chez politus, et les gaines du pénis sont remarquables comme étant si profondément fourchues . 50. Liimnoplîilus striola, Kolcnati, — Indiqué du Kirghis Steppe par Hagen, sous le nom erroné de affinis. 51. Limnoplîilus griseus, Linné. — Indiqué de Irkutzk par' Hagen. Je le possède de TAmur, 5:]. Phacopteryx brevipennis, Curtis(=gfm»î/7(7/a,Kolenati). — M. Hagen l'a vu de Irtysch. 53. Stenophylax palatus, Mac-Lachlan, esp. nouv. (PL I, fig. 14-14^). Mâle. Tête d'un noir de poix en dessus, la face d'un ocracé bru- nâtre revêtue à chaque côté de poils noirs. Antennes noirâtres, fines, l'article basai un peu brunâtre. Palpes d'un noir brunâtre. Thorax noir en dessus, large. Pieds d'un brun jaunâtre, les tibias et tarses des deux premières paires un peu noirâtres, la paire postérieure a les tarses noirâtres, mais les tibias sont pâles, excepté vers la base en dehors. Aîles antérieures larges, arrondies au bout, entièrement fuligineuses, excepté une petite tache blanchâtre au thyridium et une contre l'arculus. La membrane est couverte de petites granu- lations qui ne sont guère visildes sans la loupe, et sur chaque gra- nulation est placé un poil court et noirâtre. Les nervules sont peu fortes et portent les poils noirâtres comme la membrane. Les aîles postérieures sont beaucoup plus pâles, semi-transparentes, les ner- vures plus foncées. L'abdomen est d'un gris noirâtre en dessus, le bord de chaque segment brunâtre et d'un roux ocracé assez vif en dessous. Le bord supérieur du dernier segment est simple. Les appendices supérieurs sont très-larges, un peu courbés en bas, cylindriques, jaunes et revêtus de poils longs concolores ; à la base de chacun de ces appen- dices est un autre petit appendice, plus en bas, droit et cylindrique, large à sa base, de sorte que les a2")pendices supérieurs ont l'air d'être fourchus, la branche supérieure étant de beaucoup la plus longue. Les appendices intermédiaires sont jaunâtres, si rapprochés vus en dessus, qu'ils ont l'apparence d'être une pièce triangulaire, obtuse au bout, mais vus en dessous ils sont cylindriques, écartés à la base, mais très contigus au bout : ils dépassent de beaucoup le bord du dernier segment, vus en dessus. Les appendices inférieurs sont de deux articles, le premier étant oblong, le second lancéolé et aigu. 64 MATÉRIAUX poli; UNE FAUNE NÉVROPTÉROLOGIQUE tourné en dedans contre la surface intérieure du premier article, de sorte que, d'un côté, on ne voit que ce dernier, (voir les figures). Au milieu du dernier segment ventral est une pièce large et arron- die, placée entre la base des appendices supérieurs. Le pénis est grêle, cylindrique, fourchu au bout, et je ne puis voir de gaines. Le bout de l'abdomen est sensiblement dilaté, surtout à cause de la grandeur des appendices. Longueur du corps, 12 mill ; envergure des aîles, 46 mill. Je ne connais aucune espèce qui ait des rapports avec le ;ja/af «.s pour la forme extraordinaire des appendices. Pour les couleurs il y a un peu d'analogie avec le S. infumalus d'Ecosse, et aussi avec les Platijphylax Fraue?ifeldn, Kolenatii, et lamiginosus. 54. Platypliylax nigrovittatus, Mac-Laclilan, esp. nouv. (PI. II, fig. 1-ld). Corps noir ; la face, deux lignes sur le dos du mésothorax, et le dessous de l'abdomen un peu roussâtres. Prothorax revêtu de poils d'un jaune doré. Antennes d'un noir un peu brunâtre. Palpes jau- nâtres. Pieds grisâtres, les épines noires; les hanches et les tibias postérieurs en partie noirâtres. Aîles antérieures peu larges, ellip- tiques au bout, d'un fuligineux pâle, extrêmement luisantes ; au milieu de presque toutes les cellules est placée une ligne noire, sou- vent lancéolée ; l'une dans Varea îhyridii est interrompue vers son bout par le thyridium qui est très-grand et blanchâtre ; une tache noire ovale, un peu lancéolée, placée vers le bout de chacune des cel- lules apicales, et une grande tache ovale dans la cellule cubitale externe, une tache allongée de chaque côté du ptérostigma qui est pâle ; le bord apical et interne est aussi très-finement noir ou noi- râtre. Les nervures noires, fortes, sans poils visibles. (Les lignes et taches noires sont variables, et quelquefois elles manquent presque entièrement, excepté la grande tache ovale dans la cellule cubitale externe, et les deux du ptérostigma). Les aîles inférieures sont beau- coup plus pâles, presque blanchâtres, luisantes comme les anté- rieures, la moitié apicale plus fuligineuse ; une tache noire au ptéro- stigma, et le bord apical souvent noirâtre ; les nervures blanchâtres dans la partie basale, mais noirâtres au bout ; au milieu du bord interne est un nuage fuligineux. Chez le mâle, le bord terminal du dernier segment en dessus est coupé semi-circulairement. Les appendices supérieurs sont courts et larges, concaves en dedans, jaunes, le bord terminal très-obtus, presque tronqué, frangé de poils longs et pâles. Les appendices intermédiaires sont courts, presque carrés, noirs, pressés l'un contre l'autre par leurs bords supérieurs, cachés dans la cavité du segment. Les appendices inférieurs sont grands, noirâtres, la base est trian- DR L'ASIE SEPTENTRIONALE. 65 gulaire et large, ensuite ils se prolongent en une lame épaissie, courbée en haut, le bout étant très-obtus et avec une cavité en dehors. Le pénis est profondément caché entre la base des appen- dices inférieurs ; il est grêle, court, cylindrique et testacé. Je ne vois pas de gaines. Le bout de l'abdomen de la femelle est très-obtus, fendu en des- sous"; et en dedans est une pièce tubulaire qui se prolonge en deux valvules triangulaires, noirâtres et très-polies. L'écaillé vulvaire est grande, entière, jaunâtre, arrondie sur son bord libre. Longueur du corps, 15 mill. ; envergure des ailes, 40 mill. J'ai vu beaucoup d'exemplaires de cette espèce (dont l'un est éti- queté de Irkutzk) mais un mâle seulement ; elle est assez curieuse à cause des dessins noirs des ailes, et très-facile à reconnaître. 55. Thamastes dipterus, Hagen. (PL II, fig. 2-2"^). Je n'ai pas vu ce genre et espèce très-extraordinaire, que M. Hagen cite de Irkutzk. Mais il a eu la bonté de m'envoyer les dessins très- soigneusements faits en me donnant la permission de les publier. (Voir l'explication des figures à la fin de ce travail). M. Hagen remarque aussi que le mot Thaiimastes imprimé dans la Gazette de Stcttin^ 1858, p. 118, était une correction de la rédaction, et ne donne pas sa vraie signification. Le genre est principalement remarquable parce que les palpes maxillaires de la femelle n'ont que trois articles, d'après ce que dit M. Hagen. 5G. Radema infernale Hagen. — (PI. II, fig. 3-3"). Encore un genre et une espèce inconnus pour moi, et qui n'ont jamais été caractérisés. M. Hagen m'a envoyé ses dessins, et les notes suivantes : « Longueur avec les ailes 12 mill., aile supérieure 10 mill. Corps î) noir, fortement revêtu de poils concolorés. Ocelles visibles, blancs. )5 Des antennes il n'existe que l'article basai (le reste brisé en 5) voyage), mais je me rappelle que le second article était long, )) épaissi au bout, et fourni de poils. Palpes maxillaires de trois « articles, brunâtres ; les labiaux semblables, mais plus courts. Ailes n d'un brunâtre pâle, polies, mais avec des poils microscopiques, les » nervures plus foncées, fortes, avec les poils plus longs et plus ;î foncés. Appendices (voir les figures) noirs. Pieds d'un brun noi- !) râtre ; les éperons 0-2-3 ou plutôt 1-2-3, mais celui des antérieurs » est très-petit : la formule 1-2-2' dans mon Phriiganidarum sj/nopsis ): synonymica est certainement une erreur de l'imprimeur. Je ne pos- » sède qu'un mâle de la rivière Lena. » Je remarque que la réticulation de Radema est presque entière- ment comme chez Apatania, mais le genre est certainement distinct par la forme des antennes, le nombre des éperons, etc. 66 SIATÉUIAUX POUR UNli FAUNE NÉVROrTÈHOLOGlQLE 57. Apatania majuscula, Mac-Lachlan, esp. nouv. (PI. Il, fig. 4-4"). JjQ corps en entier est noir avec une ligne pâle sur chaque côté de rabdomen. Le prothorax revêtu de poils d'un jaune pâle. Palpes d'un gris brunâtre. Pieds d'un jaunâtre obscur; les cuisses noirâtres excepté au bout, les hanches frangées de poils pâles ; les tarses plus obscurs au bout. Aîles antérieures grisâtres, un peu revêtues d'une pubescence à peu près concolore, très-courte ; l'espace ptérostigmati- que est très- grand, et se prolonge sur le bord antérieur, noirâtre (quelquefois plus pâle) et coupé par une nervule transversale bhxn- châtre ; cet espace est scabre et fortement revêtu d'une pubescence noirâtre. La réticulation est d'un brun noirâtre. Les aîles posté- rieures sont beaucoup plus pâles que les antérieures et sans ptéro- stigina; les franges longues et grisâtres. Les appendices intermédiaires du mâle sont très-longs et fins en forme d'épines courbées en bas, le bord inférieur étant un peu cré- nelé; ils sont jaunes et portent quelques poils au bout. Entre ces appendices est une épine longue, noire, plus courte que les appen- dices, également courbée en bas, d'un brun noirâtre, très-lisse. A la base de chaque appendice intermxédiaire et sur son intérieur sont placés les appendices supérieurs qui sont petits, ovales, ou un peu oblongs, bruns, frangés de poils. Les appendices inférieurs sont très- grands, la base renflée, noirâtre, frangée de poils très-longs, ensuite ces appendices se prolongent en une lame digitiforme comprimée latéralement, d'un brun de poix. Entre les appendices inférieurs on voit le pénis qui est très-court et petit, et muni de chaque côté d'une gaîne en épine, plus longue. Longueur du corps 6 mill. ; envergure des aîles 20-22 mill. Espèce facile à reconnaître par les aîles antérieures ordinairement avec un ptérostigma très-grand, et par la forme des appendices du mâle. Je la possède de L'hutzlc. C'est bien probablement la même espèce qne M. lîagen a dans sa collection sous le nom inédit de septentrionalis, et qu'il a reçue de L'kntzk, et aussi d'Archangel dans la Ptussie septentrionale européenne. On doit aussi la comparer avec le type do Phryganea stiymatella, Zetterstedt, car cette espèce est sûrement du genre. 58. Bracliycentrus subnubilus, Curtis. Lidiqué d'Omsk par Hagen. J'ai vu ce que je crois la même espèce de la Nouvelle-Zemble. 59. Leptocerus grossus, Stephcns. Indiqué par Hagen (sous le nom de notatus)d(i Irtysch. (iO. Leptocerus fulvus, l^auibur. Également indiqué de L'tysch par Hagen. !)[•: L'ASIE SEPTKNTRION'ALK. 67 61. Macronemaradiatum, Mac-Lachlan, esp. nouv. (PL II, %. 5.) Noir luisant. La tête jaunâtre au front; sur le vertex sont deux tubercules latéraux arrondis, très-grands, revêtus de poils jaunes ; cliacun de ces tubercules touche à peu près Toeil. Yeux d'un brun cuivreux. Antennes brunes, le bout de chaque article plus obscur ; les deux articles basais te^tacés, marqués de brun noirâtre, le troi- sième également testacé, brun noirâtre au bout. Palpes et prothorax jaunes. Pieds jaune pâle, presque blanchâtres, fortement revêtus de poils longs concolores ; il y a une marque d'un brun noirâtre sur les trochanters et à l'extrémité des tibias. liCS tibias antérieurs ont deux éperons au bout, dont l'un est long, l'autre moitié plus court. Les ailes antérieures sont très-longues, assez étroites, gra- duellement plus larges jusque vers le bout, qui est elliptique ; la cou- leur est d'un jaunâtre pâle, presque blanchâtre et luisant, pres- que sans pubescence. Elles sont fortement marquées de lignes noi- râtres ; c'est-à-dire que dans la moitié basale sont quatre lignes longi- tudinales, dont la supérieure touche le bout d'un triangle formé par deux lignes costales transversales ; un peu plus vers le bout des ailes est un autre triangle sur le bord postérieur ; ces deux triangles sont ordinairement réunis par une ligne courbe longitudinale ; l'espace ptérostigmatique est occupé par une grande tache longitudinale, et la partie apicale montre six lignes longitudinales qui suivent les sec- teurs apicaux et dont presque toutes se réunissent avec le triangle du bord postérieur ; le bord apical est également et finement noi- râtre. La réticulation est pâle, excepté là où elle traverse les lignes noirâtres. Les aîles postérieures sont presque hyalines, le bout lar- gement d'un fuligineux pâle. L'abdomen est d'un noirâtre terne. Chez le mâle le bout de l'abdomen en dessus est frangé de poils jaunes très-longs. Le lobe supérieur est long, jaune, élargi au bout, celui-ci irrégulièrement échancré. Les appendices inférieurs sont longs et grêles, en deux articles cylindriques, dont le second est encore plus grêle. Longueur du corps 10 mill., longueur des antennes 41 mill.; envergure des aîles 39 mill. J'ai vu plusieurs individus de cette très-jolie espèce dans trois envois d"insectes de Sibérie et de l'Amur , mais sans aucune femelle. C'est une des espèces les plus remarquables pour la faune, car le genre est principalement exotique. Il est vrai qu'il y en a une espèce de l'Amérique septentrionale qui se trouve jusqu'au 45" de la- titude, mais en Sibérie le M. radiatum arrive jusqu'au 55° environ. Il est bien probable que l'insecte indiqué par Motschoulsky (Bul- letin de Moscou, xxxii, p. 487) sous le nom de Leptocera rudiata, mais sans description, est la même espèce. (jS MATftiuAux l'orn une faune névroptkrologique 62. Hydropsyche atomaria, Pictet? Un insecte de Sibérie est iu(li(|ué avec doute par Hagen comme appartenant à cette espèce. Go. Hydropsyche albofasciata, ^lac-Lacblan , esp. nouv. (PL II, fig. G-G*^). Mâle. Noir ; la tête et le prothorax avec des poils dorés. Antennes jaunes, la moitié basale de cbaque article brunâtre. Palpes maxil- laires d'un brun noirâtre, le troisième article plus long que le qua- trième. Pieds jaunâtres, les hanches noirâtres, et le bout des tibias, et la moitié apicale du premier article des tarses postérieurs éga- lement un peu noirâtres. Ailes antérieures assez courtes, étroites, fuligineuses, le bout très-oblique ; à la base est une tache et quelques atomes blancs, un peu après le milieu des ailes est une bande large transversale blanche qui traverse toute la largeur de l'aile ; vers le bout est une grande tache oblongue blanche, qui commence sur le bord costal et s'arrête brusquement au milieu du disque ; et sur le bord postérieur, opposé à la tache costale, est un vestige d'une petite tache blanche. Toute l'aîle est couverte d'une pubescence noirâtre qui devient blanchâtre sur les taches blanches. Les ailes postérieures sont uniformément d'un fuligineux pâle, un peu irisé, les franges grisâtres ; le bord costal évidé avant le bout. L'abdomen est noi- râtre, avec une ligne grise sur chaque côté. Les appendices inférieurs sont longs, d'un jaune très-pâle, cylin- driques, le premier article élargi au bout, le second très-court, aigu. Le pénis est cylindrique, le bout un peu élargi, testacé et très-obtus, tout à fait simple. Longueur du corps 5 mill. ; envergure des aîles L5 mill. ■ Jolie petite espèce de l'Amur dont j'ai vu deux mâles. G4. Arctopsyche ladogensis, Kolenati. J'en ai vu plusieurs individus de Sibérie qui ne diffèrent pas de ceux d'Europe, excepté que les antennes ont l'air d'être un peu plus claires. G5. Neureclipsis bimaculata, Linné. Irtysch selon M. Hagen. G6. Polycentropus flavomaculatus, Pictet. Sibérie, selon M. Hagen in litt. Genre Ampliipsyche, Mac-Lachlan, genre nouv. Mâle. Éperons 1-4-4; celui des tibias antérieurs assez court, placé au bout. Ceux des deux paires des tibias intermédiaires très-inégaux, <;'! DE l'asIE SEI'TLNTKIONALE 69 l'un moitié plus long que l'autre (les tarses des pieds intermédiaires ne sont guère perceptiblement dilatés.) La paire apicale des tibias postérieurs très-inégale, l'un des deux étant très-long ; la paire sous-apicale sur ces tibias petite et presque égale. Les cuisses inter- médiaires et i^ostérieures frangées de poils assez longs. Sur le vertex sont deux tubercules ovals, très-grands et revêtus de poils longs. Pas d'ocelles. Les yeux petits. Les antennes extraordi- nairement longues et très-fines, l'article basai bulbeux. Le devant de la tête renflé. Les palpes maxillaires grêles, de cinq articles ; le premier très-court, les deuxième et troisième assez longs, presque égaux, le quatrième plus court que le troisième, le dernier en fouet beaucoup plus long que tous les autres réunis, et indistinctement multiarticulé. Les palpes labiaux très-petits, les deux premiers arti- cles courts et égaux, le troisième long. Pronotum en deux lobes allongés. Mésonotum fort ; de chaque côté, au point où les ailes anté- rieures sont attachées, est une valvule relevée, allongée, tournée vers l'abdomen, frangée de poils. L'abdomen est court et assez fort, renflé ; les appendices inférieurs sont de deux articles. Les ailes antérieures sont longues et étroites, mais soudainement dilatées sur le bord postérieur vers le bout, qui est obtus et elliptique. Elles sont transparentes et nues, presque comme micacées. Dans l'espace costal il y a une nervule à la base, une autre très-oblique au milieu, et encore une autre vers le bout, et en outre deux ou trois fausses nervules, rudimentaires ; il n'y a pas de cellule discoïdale, parce que le secteur du radius ne se bifurque que quand il arrive à l'anasto- mose ou ligne de nervules transversales, mais il y a une grande cellule médiane, courte et large; le radius est très-fléchi avant le bout ; la première cellule apicale ne s'étend que jusqu'à mi-chemiif entre le bout et l'anastomose, les autres sont longues et parallèles, la troisième porte à la base un petit point dur, ce qu'on voit chez presque toutes les Phryganides. Les ailes postérieures sont moitié plus courtes que les antérieures, très larges et triangulaires, large- ment plissées au milieu ; le bord costal est évidé un peu avant le bout, et il porte sur presque toute sa longueur, de nombreuses petites épines en crochet (i). Pour la réticulation on peut dire qu'il n'y a pas de cellule discoïdale, et les cellules apicales numéros 2 et 5 seules sont présentes ; le bord inférieur a une frange de poils courts presque inperceptibles, mais ils deviennent longs sur le bord anal. Femelle. Éperons comme chez le mâle, mais les tibias et tarses intermédiaires sont énormément dilatés, et sur ces tibias les éperons (i) Ces petils crochets exisknl chez tous les inseclesde la famille des OEslropsidiE, et je crois qu'ils s'enlrelacent avec des semblables sur le bord inférieur des aîles an- térieures. On les trouve aussi dans les Leptocérides du genre Myslacides. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XV. 9 70 MATIÏr.lAUX i'OUU LXK FAUNK NKVI{OI'TÈlU)L()f.lUUF sont courts, surtout la paire sous-apicale, ou plutôt je dois dire médiane, parce que les tibias mêmes sont ici très-courts. Ce sexe est beaucoup plus petit que le mâle. Les palpes sont encore plus grêles, et en effet je crois ne voir que les maxillaires qui sont petits, et les articles basais presque moniliformes, le dernier étant long- et fin. Les ailes antérieures sont beaucoup plus courtes et plus larges, sans dilatation médiane, ayant la forme de celles des Hijdropsijclie ; la réticulation semble être à peu près comme chez le mâle. Je ne puis rien dire pour les postérieures qui sont en mauvais état. L'abdomen est court et obtus au bout. Je crois que les antennes sont beaucoup plus courtes que chez le mâle, mais elles sont brisées chez mes deux individus. Ce genre est remarquable pour la faune de Sibérie et il appartient à un groupe exotique. Sans doute il a des rapports avec les genres Polymorphanisus de Walker , et OEstropsis et OEstropsyche de Brauer. Sur ces trois genres M. Brauer a érigé la famille ou sous- famille des OEstropsidœ^ dontVunàea caractères le plus remarquable est que les palpes sont tout à fait rudimentaires, et réduits à des tubercules presque imperceptibles. Mais dansVÀmphipsychenous avons un genre qui certainement doit être placé avec ces trois autres, et néanmoins il a les palpes (au moins chez le mâle) d'une Hydropsy- chide, mais grêles et débiles, donnant l'idée qu'il sont en route pour devenir rudimentaires, et, si mes yeux ne me trompent pas, chez la femelle une paire des palpes manque réellement. Ainsi se pose la ques- tion de la stabilité de la famille des OEstropsidœ comme distincte des Hydropsychidœ. Pour le moment 'je ne conclurai point. J'ai vu des insectes de ce groupe de presque tout le monde tropical, pour la plupart non décrits, conservant toujours leur faciès remarquable, et ils formeront au moins un groupe très-distinct, si même on se dé- cide à ne pas les séparer des Hydropsycliictes (i). Je dois noter que M. Hagen, et d'après lui M. Brauer, se trompe en donnant la formule 2.2.2 pour les éperons de Polymorphanisus, car l'espèce typique, jP. nigricornis, a 2.3.3 éperons; du reste les genres OEstropsis et Polymorphmiisiis ont beaucoup de caractères communs. 67. Amphipsyche prolutâ, Mac-Lachlan, esp. nouv. (PI. II, fig. 7-7"). Mdie. Le corps entier est d'un ocracé blanchâtre, très-pâle. Les antennes sont annelées de noirâtre aux sutures des articles dans la (i) Depuis que ces remarques ont élc écrites, je trouve chez une espèce de grande laille, du Brésil méridional, les indications certaines de palpes articulés, mais très petits, et cachés dans la cavité du dessous de la télé. DE L'ASIE SEfTENTRlONALi:. 71 partie basale, mais, pour le reste, elles sont entièrement ocracées. Lu j)oitrine est revêtue d'un pubescen ce blanche. Les yeux sont noirs. Les pieds ont un point noir sur les trochanterw, et un point brunâtre au bout des tibias, et à la base des ongles. Les aîles antérieures sont à peu près transparentes et luisantes, avec une légère teinte verdâtre, qui est peut-être plus prononcée chez les individus vivants ; vers le bout. du radius il y a une nuance grisâtre; la réticulation est d'un verdâtre très pâle. Les postérieures sont entièrement blanchâtres ; la réticulation concolore, excepté que le bout du radius est jau- nâtre. Les appendices inférieurs sont jaunâtres, le jiremier article dilaté et échancré au bout, le second petit et aigu ; ils sont frangés, comme le bord du segment terminal, de poils loiigs et pâles. Il y a aussi rindication de deux valvules aiguës, peut-être des appendices intermédiaires situés au dessus des appendices inférieurs. Femelle. Comme chez le mâle, excepté que les aîles n'ont aucune teinte verdâtre, pas même sur la réticulation, et il n'y a pas de nuance jaunâtre au bout du radius. La poitrine ne porte guère de pubes- cence. Les tibias et tarses intermédiaires dilatés sont blanchâtres. Le bout de l'abdomen est frangé de poils pâles. Longueur du corps, cf i 7 mill., 9 G rnill. ; longueur des antennes, Cf, environ 33 mill. ; envergure des aîles, cf, 29 mill. ; 9i 22 mill. J'ai vu S cf et 2 9 de l'Amur. Il est possible que l'insecte indiqué par Motschulsky sous le nom (sans description) de Leptccera albescens, ou sous celui de L. nivca, soit cette espèce. 72 MATÉI'.IALX l'OUU UNE FAUNE NÉVKOITÉROI.OGIQUE LISTE DES ESPÈCES. N. B. Les espèces marquées * se Iroiivcnl égalemenl dans les limites de l'Europe fixées par les Monts-Ourals et le Caucase. Celles précédées du signe f se rencontrent dans les Iles Britanniques. PSEUDO-NEVROPTEaES. ODONATES. Libellulidae. Pantala ftavescens, F. * t Libellula quadrimacuJata. L. '•' Orthetrum bnmneum^ FouscoL ! ^' Diplax pedemontana, AWioni. ' * t — fîaveola, L. • . | * — depressiuscula, Sélys. ! " f — vulgata, L. | * f — scotica, Doiiov. ï ■■' Leucorhinia riibicunda, L. ! Mesothemis corrupta, Hag. | — illota, Hag. | * f Cordulia œnea, L. * f Epitheca arctica^ Zetterst. * — bimaculatay Charp. -ffischnidse. Omjchogomphus ruptus^ Sélys. * Ophiogomphus serpentinus^ Cliarp. * t Gomphus fïavipes^ Cliarp. — epoplitlialmus^ Sélys, csp. iiouv. — Maacki, Sélys, esp. iiouv. Anaxjiinius, Driiry. * f — formosusi Vander L. DE L'ASIE SEPTENTRIONALE. 73 jEschna palmata, Hag. — serrât a, Hag. — crenata, Hag. "<= Y — jiincea, L. — arundinacea, Sélys, esp. iiouv. * t — borealis^ Zetterst. * f — mixta, Lat. '■■ — viridis^ Eversm. * t — grandis, L. Agrionidse. * t Calopteryx virgo, L. - f — spJendens, Harris. ■■'- 1 Lestes sponsa, Hanss, ■■■ Sympkna fusca, Vander L. ^■- 1 Erijthromma najas, Hanss. * t Ischnura pumiUo, Cliarp. * f — elegans, Vander L. * Agrion concinnum, Johanson. — glaciale, Hag. * — lunidatum, Cliarp. * — Itastulatum, Charp. — lanceolatum, Sélys, esp. noiiv. — ecornutum, Sélys, esp. nouv. NON-ODONATES. Ephemeridse. Palingenia sibirica, Mac-Laclilan, esp. nouv. (plus trois espèces indéterminables) . Perlidse. Pteronarcys reticulata, Burm. * Dictyopteryx alpina, Pict. — dichroa, Mac-Lachlan, esp. nouv. — compacta, Mac-Lachlan, esp. nouv. Perla fîavo-tincta, Mac-Laclilan, esp. nouv. — exilis, Mac-Lachlan, esp. nouv. Plus quatre espèces indéterminables de cette famille. 7i MATÈUIAUX POIK USE FAUNE NÉVROI'TÉROLOCilQUE NKVIIOPTÈIŒS. PLANIPENNES. Sialidae. ^ f Sialis lutaria, Linné. — sibirica, Mac-Laclilan, esp. nouv. Raphidiidœ. * t llapliidia xanlhostigma, Schiinim. * Inocellia crassicornis, Scliiunm. Mantispidae. * Mantispa styriaca, Poda. * — perla, Pallas. Osmylidœ. * t Psectra diptera, Biirm. Hemerobiidse. * t Micromus aphidivorns, Schrk. * f Heînerobius hwmiJi, Linné. * — punctatus, GoszjÇ}). * — fasciatiis, Gdszy. -•' t — snbjiebulosus, Stephens. =■' f — nervosus, Fab. * f — concinnus, Stephens. ■^ y Megalomus hirtus, Linné. — algidus, Erichs. Clirysopidse. * t Chrysopa viltata, Wesm. =;= -j- — viilyaris, Schnd. * t — phyllochroma, Wesm. ''^ t - septejïipunctata, Wesm. ■;= -j- — perla, Linné. '•' — fnrmosa, Brauer. Myrmeleonidse. * Myrmeleon formicarius, Linné {forinicaJynx, Auct.) * Formicaleo lineatus, Fab. =^ Creagris plumbeus, Oliv. ■" Myrmeca'lurus trigrammus, Pallas. DE l'asie septentrionale. 73 Ascalaplîidse. Ascaîaphus sibiricus, Eversm. Panorpidse. * j Pauorpa communis, Linné. — amurensis, Mac-Laclilan, esp, nouv. ÏRICHOPIÈRES. * j- Phryganea striata, Linné. * t — obsoleta (Hagen), Mac-Lachlan. * Holostomis phalœnoides, Liiuié. * — a/ra/a,Gmelin. * Neuroîiia lapponica^ Hagen. "^ t Agrypnia Pagetana, Ciirtis. Glyphotœlius mutatus, Mac-Lachlan, esp. nouv. *J- Grammotaulius atomarius, Fab. * t Colpotaulius incisiis, Curtis. * f LimnophUm rhombicus, Linné. I stigma, Curtis. I — polifus, Mac-Laclilan. — abstrusus, Mac-Lachlan, esp. uouv. * f — striola, Kolenati. — griseus, Linné. Phacopteryx brevipennis, Curtis. Sfenophylax palatus, Mac-Lachlan, esp. nouv. Platyphylax nigrovittatus, Mac-Lachlan, esp. nouv. Thamastes dipterus, Hagen. Radema infernale^ Hageji, esp. nouv. " (?) Apntania majuscula, Mac-Lachlan, esp. nouv. " t Bracliycenlnis siibnubilus, Curtis. * t Leptncerus grossus, Stephens. '^ t — fidvus, Ramb. , Macronema radiatum, Mac-Lachlan, esp. nouv. '■'- Ilydropsyche atomaria, Pict. (?) — albofasciata^ Mac-Lachlan, esp. nouv. * Arctopsyche ladogensis, Kolenati. * f NeiirecUpsis bimaculata, Linné. * t Polycentropus fJavomaculalus, Pict. Amphipsyche proluta^ Mac-Lachlan, esp, nouv. 76 MATÉRIAUX l'OUR UNE FAUNR Nf:VP,OI'Tf:UOLOr.lQUF- EXPUCATION DES FIGURES. PLANCHE I. Figure!. Palhhjema sibirica cf, bout de Tabclomen en-dessus; 1^1 le même en dessous. 2. Pteronarci/s reticulata cf , bout de Tabdomeii, en dessous; 2" bout du pénis de côté ; 2^ le même de face. 3. Pteronarcys reticulata Ç , bout de Tabdomen en-dessus ; 3* le môme, en dessous. 4. Dictyopterya: dichroa cf , bout de l'abdomen en-dessus ; 4* le même en dessous. 5. Dictyopteryx dichroa 9 5 bout de l'abdomen en dessus ; 5^ écaille vulvaire ; 5** pronotum. 6. Dictyopterya' compacta cf i bout de l'abdomen en tlessous. 7. Dictyopteryx compacta 9i bout de l'abdomen en dessus ; 7" le même en dessous ; 7*^ pronotum. 8. Perla exilis Q , bout de l'abdomen en dessus ; 8" le même, en dessous ; 8*^ pronotum. 9. Perla fîavotincta 9 ■, bout de l'abdomen en dessus ; 9» le même en dessous; 9^ pronotum. 10. Sialis sibirica cf, bout de l'abdomen de côté; 10* le même en dessous. 11. Pa/iO/jwa amMr<'Hs/scf;l Pabdomen de côté; 11*^ appen- dices du segment terminal. 12. Glypliotœlius mutatus cf , bout de l'abdomen de côté ; 12* excision du segment terminal en dessus ; 12** ap- pendice intermédiaire plus grossi. 13. Limnophilus abstrusus cf , bout de l'abdomen, en dessus ; 13^ le même de côté. 14. Stenophylax palatus cf, bout de l'abdomen de côté; 14* le môme en dessous. PLANCHE H. 1. Platyphylax nigrovittatus Q ; 1* bout de l'abdomen du o^ de côté ; P le même en dessous; V le même de la 9 en dessus ; 1*^ le môme en dessous. 2. Thamastes dipterus, réticulation de l'aîle antérieure du cf ; 2a aile postérieure rudimentaire du çf ; Dr: l'asik septentrionale. 77 2b réticulation de l'aîle antérieure de la Ç ; 1" palpe maxillaire du cf ; 2" palpe labial ; 2^ palpe maxil- laire de la 9 ; 2^ pied antérieur du a^ ; 2e^ le même de la 9 ; 2'' pied intermédiaire du cf ; 2' bout de l'abdomen du cf, en dessus; 2k le même de la 9, en face. 3. Radema infernale çf, réticulation des aîles ; S'» palpe maxillaire ; 3^, bout de l'abdomen de côté ; S' le même en dessous ; 3'^ appendices intermédiaires en dessus. 4. Apatania majiiscula çf, bout de l'abdomen, en dessus; é'' le même de côté. 5. Macronema radlatum cf. G. Ilydropsyche albofasciala cf ; G" bout de l'abdomen de côté ; 6'' bout du pénis. 7. Amphlpsijche proluta cf , réticulation des aîles ; 7'"^ palpe maxillaire; 7^ palpe labial; 70 base d'une antenne; T^ pied intermédiaire de la 9 ; 7« bout de l'abdomen du cf de côté. 8. Agrion concinnum cf , taches de la base de l'abdomen, en dessus ; S^ le même de côté ; 8^^ le même, d'une variété, en dessus ; 8'^ bout de l'abdomen en dessus ; 8'^ le même de côté. 9. Agrion glaciale cf , taches de la base de l'abdomen en dessus : O'"* le même, d'une variété ; 9^ bout de l'ab- domen en dessus ; 9<^ le même de côté. 10. Agrion lanceolatum cf, bout de l'abdomen de côté; 10a taches de la base de l'abdomen en dessus. 11. Agrion ecornvtuni cf , bout de l'abdomen de côté ; 11» ta- ches de la base de l'abdomen, en dessus. 12. Onychogomphiis ruptns cf , bout de l'abdomen en dessus; 12^ le même de côté ; 12^ appendice inférieur en des- sous; 12*^ bout d'un ai^pendice supérieur plus grossi. 13. Gomphiis epophthahnus d*, bout de l'abdomen, en dessus; 13* le même de côté; 13^ appendice infé- rieur en dessous ; 13'' occiput de la 9 . 14. Gomphiis MaacU çf, bout de l'abdomen, en dessus; 14'' le même de côté ; 14^ un appendice supérieur, grossi ; 14"^ appendice inférieur en dessous. (N. B. La partie très-fine et terminale de la branche in- terne des appendices supérieurs s'étant trouvée brisée avant la confection du dessin, elle est figurée de mémoire et un peu approximativement). ANNM.KS nn LA SOC. KNT. DE BELGIQUE, T. XV. 10 NOTE SL'R LA TRIBU DES ÂDELOGEPIIÂLIDES Par le Dr. Boisduval. En 1868 nous avons lu à la Société entomologique de France une petite note sur la tribu des Cératocampides, avec la description de quelques espèces que nous avons regardées comme nouvelles, nous réservant de publier plus tard, un aperçu sur une autre tribu qui en est très-voisine : C'est celle des Adélocéphalides, que nous offrons aujourd'hui à nos collègues de la Société de Belgique. Les Lépidoptères qui en font partie, ont été placés par Fabricius dans l'innombrable légion des Bombyx, divisée maintenant par les travaux des savants modernes en un grand nombre de tribus, de genres et de sous-genres. Celle des Adélocéphalides dont il va être question, est donc un démembrement de quelques Bombyx des an- ciens auteurs. Elle se compose exclusivement de Lépidoptères propres au Nou- veau Continent, dont les chenilles, garnies de pointes roides sur le dos, subissent leur métamorphose en terre comme celles des Céra- tocampides et de nos Notodontides. L'Amérique centrale doit probablement en produire un assez grand nombre, qui resteront encore inconnus aux entomologistes de nos jours pendant de longues années ; d'autant plus que les natura- 80 NOTE SLR LA TRIBU DES ADÉLOCÉI'HALIDES. listes voyageurs prennent de préférence les Lépidoptères Diurnes dont les couleurs sont plus brillantes et dont la recherche est plus facile, et ne s'occupent que très peu de la récolte des Hétérocères nocturnes. Et si, de temps en temps, nous recevons quelques indivi- dus, c'est que généralem.ent ils ont été pris par l'effet duhazard. Nous connaissons bien les premiers états des espèces de l'Amé- rique du Nord, figurées parfaitement par Aljbot, ainsi que de la ma- jeure partie de celles du Brésil qui ont été élevées par Beske; mais nous ignorons comment se comportent celles qui habitent le Mexique, le Guatemala et les diverses républiques de l'ancienne Colombie ; cependant les insectes à l'état parfait ont une si grande similitude avec ceux des autres provenances que nous croyons pouvoir afiirmer a priori, que leurs chenilles ont les mêmes habitudes et les mêmes caractères. Nous ne savons pas s'il y a des Adôlocéphalides dans les Antilles, mais tout nous porte à croire qu'il pourrait bien en exister dans les grandes îles, telles que Haïti et Cuba. Linnée n'a vu aucun Lépidoptère appartenant à ce groupe. Fabri- cius en a décrit deux. Cramer, Abbot, MM. Walker et Herrich- Schreffcr nous ont aussi fait connaître quelques espèces. Nous n'avons pas la prétention de présenter ici un travail complet sur la tribu dont il s'agit, mais simplement d'offrir une sorte de cadre dans lequel les Entomologistes qui viendront après nous pourront grouper les genres et les espèces qui nous sont restés inconnus. NOTE SUR LA TRIBU DES ADÉLOCÉPHALIDES. 81 . TRIBU DES ADÉLOCÉPHAUDES. La plupart des Lépidoptères qui constituent cette petite tribu ont, à l'état parfait, un faciès qui rappelle plus ou moins certains de nos Bombycites fileurs, mais ils s'en éloignent beaucoup sous leurs pre- miei^s états et se lient intimement aux Ccratocampides. Harris et d'autres Entomologistes de l'Amérique du nord les ont même placés dans la même tribu, sous le nom de Dnjocampini., voulant sans doute exprimer par ce mot que leurs cîienilles vivent sur les chênes, ce qui n'est exact que pour les Adélocéphales des États-Unis. Nous donnons pour caractères à ces Hétérocères: Chenilles arboricoles, munies de pointes roides, plus ou moins longues, simples ou dentelées, disposées parallèlement tout le long du dos, dont celles du second anneau, quelquefois plus longues que les suivantes, sont en forme de cornes plus ou moins recourbées en arrière ; le premier anneau pourvu ordinairement d'une sorte de bour- relet hérissé de petites pointes. Métamorphose dans la terre. Insecte parfait : tête un peu retirée sous le thorax ; antennes des nicâles plus ou moins pectinées et se terminant généralement en pointe filiforme dans leur tiers antérieur ; palpes assez courts, couverts de poils serrés; trompe le plus souvent rudimentaire ; aîles en toit dans le'repos; les j supérieures presque toujours traversées obliquement, entre le milieu et l'extrémité, par une ligne 'droite, et marquées généralement vers la cellule discoïdale d'un stigmate particulier. GENEE CERODERES. Boisd. Chenilles ayant sur le premier anneau une collerette garnie de pointes courtes, obtuses, et sur les deux suivants deux longues pointes simples, recourbées en arrière comme chez le Ceratocampa Regalis] tous les autres anneaux jusqu'à l'extrémité portant des pointes ob- tuses très-courtes. Chrysalides garnies de petites pointes sur le bord des anneaux. Insecte parfait :^ antenne'S, des mâles pennées dans les deux tiers inférieurs et'jSe terminant en pointe filiforme; antennes des femelles simplement dentées ; palpes courts, velus, un peu écailleux ; pattes fortes, de longueur moyenne; aîles reverses dans le repos; les infé- rieures discolores. Ceroderes Molina.— Phalœna MolinaCram. 302 E. F. et 39G B. — Stoll, pi. 22, fig. 4, la che7iille. Cette espèce, l'une des' plus^belles de la tribu, nous paraît si mal 82 . NOTE SUl'. LA TKIBL DKS ADÈLOCÉl'HALIDKS. figurée dans l'ouvrage de Cramer, que ce n'est pas sans hésitation que nous y rapportons les individus que nous avons reçus du Brésil. Le mâle a 9 centimètres d'envergure. Il est d'un gris-jaunâtre brillant, à peu près comme dans le mâle du Smérintlie du peu- plier. Ses aîles supérieures, dont le bord terminal est fortement sinué et comme écliancré, sont marquées de deux lignes trans- verses plus obscures que le fond, dont l'une vers la base et l'autre oblique sur le tiers postérieur ; entre ces deux lignes, il existe sur la cellule discoïdale une petite lunule de leur couleur. Les aîles inférieures sont aussi un peu sinuées près de l'angle anal ; leur disque est largement rose, marqué d'une grosse tache noire ; la couleur rose est bordée extérieurement par une raie étroite d'un rouge carminé. La femelle est un peu plus grande que le mâle, dont elle ne dif- fère que par ses aîles arrondies et non sinuées. Le dessous des aîles dans les deux sexes est d'un gris jaunâtre avec une raie transversale commune; celui des supérieures est rose depuis la base jusqu'au-delà du milieu et offre sur la cellule discoï- dale une grosse tache noire. Le mâle de ce papillon, lorsqu'il est au repos, a un peu l'aspect de certaines variétés du Smerinthus popuH (Beske). Il habite le Brésil. Les deux individus figurés par Cramer avaient été envoyés de Surinam. Beske nous a envoyé dans de l'alcool des chenilles très-bien con- servées, qui ne ressemblent pas complètement à celle dontStoll donne la figure, pi. 22, f. 4. Chez cette dernière, on ne voit aucune trace des petites pointes obtuses qui garnissent la collerette ; les pointes du second et du troisième anneau sont assez courtes, jaunes avec le som- met rouge, tandis que, dans les chenilles que nous avons sous les yeux, ces mêmes pointes ou cornes, sont longues, entièrement noires, et recourbées en arrière. Ces deux chenilles appartiennent peut-être à deux espèces différentes. Dans tous les cas, l'une et l'autre vivent sur diverses espèces de Passiflores. Le Ceroderes MoUna est véritablement un trait-d'union entre les Cératocampides et les Adélocéphalides. GENEE OTHORENE. Boisd. Aàeloceyhala Walker, H.-Scliœffer. CliemUes : ayant le premier anneau garni de pointes acérées de longueur médiocre; les deux anneaux suivants munis de longues épines dentelées et les autres hérissés de pointes longues, crochues, recourbées en arrière et de longueur égale. Métamorphose en terre. NOTE SUR LA TRIBU DES ADÉLOCÉPHALinES. 83 Chrysalides garnies de petites pointes sur le bord des anneaux. Insecte parfait : antennes pennées dans les deux sexes jusqu'au tiers supérieur où elles deviennent filiformes et pointues ; palpes velus, très-courts ; trompe tout à fait rudimentaire, ailes entières, en toit. Jusqu'à présent nous ne connaissons que la chenille du Cadnius que nous avons reçue dans de l'alcool, grâce à l'obligeance de Beskç (i). Les Othorènes sont les géants de la Tribu. 1. Othorene Cadmus. — Adelocepliala Cadmus Boisd. in Her- rich-Schœffer, 77-78. —Walker, Heter. 1499. Cette belle espèce a de 12 à 13 centimètres d'envergure, les aîles supérieures, légèrement pointillées de noirâtre, sont d'un roux très- clair, avec la base et la moitié extérieure d'un gris rosé ; cette der- nière partie est séparée du fond par une ligne droite, oblique, peu dis- tincte ; l'extrémité de la cellule discoïdale est marquée d'un point blanc. Les ailes inférieures sont d'un gris rosé, plus intense vers le bord abdominal et lavé de roussâtre vers le bord extérieur. Le corse- let est d'un gris de perle rosé, avec le milieu roussâtre ; l'abdomen est d'un gris plus ou moins rosé. Le dessous des quatre aîles est d'une couleur roussâtre pâle avec une raie brunâtre. La femelle ne diffère pas du mâle. C'est à Beske que l'on doit la découverte de ce beau lépidoptère, dont il a trouvé la chenille dans les forêts qui environnent la colonie de la Nouvelle Fribourg. 2. Othorene Jason, Boisd. Au moins aussi grand que le précédent avec les ailes supérieures un peu pointues au sommet et entièrement d'un jaune canelle, tra- versées par deux lignes obliques d'un brun roux, très bien marquées, dont l'une sur le tiers basilairo et l'autre au-delà du milieu, com- mençant près de l'angle apical pour arriver au milieu du bord interne; on voit, en outre, sur la cellule discoïdale un petit point, d'un brun (i) Beske, d'origine allemande, quilta son pays il y a environ 2o ans et vint se Qxer au Brésil dans la colonie suisse de la Nouvelle Fribourg avec l'inlention d'y cultiver les vers à soie. Mais voyant que ce genre d'industrie ne lui donnait qu'un assez mince résultat, il mil à prolil quelques connaissances entomologiques qu'il avait acquises en Allemagne, pour se livrer dans celle colonie, à la recherclie et à l'éducntion des clie- nilles qui y abondent, principalement pendant la saison des pluies. Il obtint ainsi en nocturnes de très-belles espèces nouvelles, qui n'ont pas peu contribué à enrichir nos collections et qui, sans cet habile observateur, seraient restées inconnues. Le com- merce qu'il faisait des lépidoptères provenant de ses éducations lui rapportait un cer- tain bénéfice et lui permettait de vivre convenablement, lorsque malheureusement il succomba toul-à-coup à la suite d'un accident. Celle perle est d'autant plus regrettable qu'il n'a pas laissé d'élèves et que cette source entomologique est tarie pour longtemps. 84 NOTE SUR LA TRIBU DES ADÉLOCÉPHALIDES. roux peu indiqué en dessus. Les aîles inférieures sont d'un jaune- d'ocre lavé de rouge avec quelques faisceaux de poils de la môme couleur vers le bord abdominal. Le corselet et le corps sont de la couleur des aîles. Le dessous des aîles est d'un jaune d'ocre beaucoup moins vif qu'en dessus ; elles offrent chacune sur cette face, au-delà du milieu, une raie transversale oblique de couleur brune. Décrit sur un individu femelle appartenant au Muséum qui l'a reçu du Mexique. 3. Othorene fallax, Boisd. (PL III,' fig. 3.) Il a le port et la couleur de VOthorene Jason, mais il est beaucoup plus petit; ses aîles supérieures sont traversées par deux lignes brunes dont l'une droite, entre la base et le milieu, et l'autre très légèrement arquée, s'étendant du sommet presque au milieu du bord interne ; entre ces deux lignes il y a, à l'extrémité de la cellule dis- coïdale, un petit trait transversal de la même couleur. Les aîles infé- rieures sont de la même couleur que les supérieures, avec les poils du bord interne d'une teinte plus vive. Le corps est de la même cou- leur que les aîles. Cette joli*e espèce a été élevée au Brésil par Beske. Nous ne con- naissons pas la chenille. 4. Othorene Mexicana, Boisd. Il est à peu près de la taille du Ceroderes Molina, c'est-à-dire qu'il a environ huit centimètres et demi d'envergure. Ses aîles supérieures sont entièrement d'un jaune d'ocre, traversées par deux lignes brunes, très étroites, dont l'une, oblique, commence un peu avant l'angle apical pour arriver au milieu du bord interne, et dont l'autre, située entre la base et le milieu, est un peu courbée ; entre ces deux lignes on voit à l'extrémité de la cellule discoïdale, un gros point brunâtre, plus ou moins marqué. Les aîles inférieures sont aussi d'un jaune d'ocre, avec tout le disque lavé de rougeâtre et le bord abdominal garni de poils rouges. Le corselet et l'abdomen sont jaune d'ocre. Le dessous des aîles supérieures est d'un jaune plus pâle, avec la base lavée de rouge, un gros point discoïdal brun et une raie oblique de la même couleur; celui des inférieures est également jaune avec une raie transversale, courbe, s'étendant seulement du bord externe jusqu'à la cellule discoïdale. Décrit sur un très bel individu femelle que nous avons reçu d'Oaxaca. 5. Othorene Wardii, Boisd. (PL III, fig 2.) Envergure 9 centimètres. Cette belle espèce est d'un brun-violet clair, avec une tache basilaire jaune ainsi qu'une bande courte et large qui longe l'extrémité et qui s'étend du milieu au bord interne ; ' NOTE SliU LA TRIBU DES ADÉLOCÉI'HALIDES. 85 toute la partie qui avoisine la côte est aussi plus ou moins jaune sablée de brunâtre ; outre cela on voit sur le disque deux taches d'un blanc argenté, dont une plus grande, au-dessous de la nervure mé- diane. Les ailes inférieures sont d'un violet obscur mélangé de jaune avec l'extrémité largement jaune. Le corselet est d'un brun violet avec le milieu jaune, ainsi que les premiers anneaux de l'abdomen ; celui-ci est roussâtre. Le dessous des ailes est lavé de violet. La femelle est plus belle que le mâle ; ses couleurs sont plus vives et ses aîles supérieures sont un peu plus arrondies au sommet. ■ La chenille, selon Beske, vit sur les Bananiers, où on la trouve très rarement. Nous ne la connaissons pas. Nous avons dédié cette belle espèce à M. Christophe Ward d'Hali- fax, entomologiste d'une grande espérance, comme un faible témoi- gnage de notre considération et de notre gratitude. GENRE ADELOCEPHALA, Boisd. Walker. Herrich-Scha'ffer. Bomhjx Fab. C/ï^»///t'.ç; pourvues de pointes raides dirigées en arrière, disjjo- sées parallèlement le long du corps, dont deux quelquefois beau- coup plus longues sur le second anneau, et en forme de cornes ; le premier anneau muni d'un petit bourrelet portant de petites pointes, plus ou moins saillantes. Métamorphose dans la terre. Insecte parfait: tête cachée en partie sous le corselet; palpes courts, garnis de poils serrés ; trompe rudimentaire ; antennes des mâles pectinées dans leurs deux tiers inférieurs, devenant ensuite filiformes ; antennes des femelles presque filiformes. Aîles en toit dans le repos ; les supérieures marquées de deux lignes transverses avec un styg- mate interjnédiaire. f Chenilles munies sur le second anneau de deux longues pointes en forme de corne. 1. Adelocephala Leucostygma, Boisd. Nous ne connaissons que des femelles. Elles ont tout à fait le port du sexe correspondant du Stygma de l'Amérique du Nord ; elles sont aussi à peu près de la môme taille (six centimètres et demi). Le dessus des aîles est d'un roux-canelle clair : les supérieures ont avant l'extrémité une ligne transversale, oblique, légèrement trem- blée, d'une teinte brune, limitant une partie plus obscure que lefond, d'une couleur un peu ardoisée, laquelle s'étend jusqu'à la frange; la ligne transversale qui avoisine la base est courbée et très peu pro- \NN\I.fc:S liK LA SOC. KNTOM. UF. BELGIQUE, T. XV. . H 86 NOTE SUR LA TRIBU DES ADÉLOCftPHALIDES. iioiicée ; outre cela il y a sur la cellule discoïdaîe un gros point d'un blanc pur. Les ailes inférieures offrent un peu au delà du milieu une raie transversale obscure, plus ou moins bien marquée. Le cor- selet et l'abdomen sont d'un jaune roux. Nous ne connaissons pas la clienille qui doit avoir beaucoup de ressemblance pour la disposition des épines avec celles des espèces suivantes. Nous avons reçu cette espèce de Guatemala et d'Oaxaca. D'après la description de Fabricius, cet Adélocépbale se rapporte parfaitement au Stijgma qu'il indique, d'après la collection Hunter, commede l'Amérique méridionale. Smitb, qui a peut-être vu à Londres l'individu qui a servi de type à la description en question, l'a rap- porté au contraire à l'espèce des États-Unis. Nous ajouterons toute- fois, que nous n'avons pas une confiance absolue dans les synonymes de Smitb. Ainsi il représente la Dicranura borealis sous le nom de furcula, le Macroglossa affinis sous celui de fuciformis, etc. 2. Adelocephala tristygma, Boisd. (PI. III, fig. 4.) Il a tout à fait le port et la taille de l'espèce précédente. Sa cou- leur générale est d'un roux-canelle très vif. Les aîles supérieures sont marquées sur le disque de trois petites taclies d'un blanc argen- tin ; leur base et leur extrémité sont d'un gris violâtre ; cette partie vioKitre est séparée de la couleur du fond par une petite ligne plus obscure. Les aîles inférieures sont sans taches dans le mâle, seul sexe que nous possédions. Le corselet, la tête et l'abdomen sont d'un roux-canelle vif. Le dessous n'offre rien de particulier, sauf que les trois petites taches blanches ne reparaissent pas sur cette face. Nous l'avons reçu de Beske, qui l'a élevé plusieurs fois au Brésil. Sa chenille est inconnue. 3. Adelocepliala stygma. — Bombyx stygma, Fab. Ent. Syst., 111,424. Phalœna stygma, Smith- Abbot, Nat. hist. of Lepid. ofGeorg. II, pi. 56. Cette espèce est très bien représentée sous ses divers états, dans le bel ouvrage de Smith-Abbot. Ee mâle est un peu plus petit que la femelle. Les deux sexes sont d'un jaune-d'ocre foncé, pointillés de brun, avec une bande oblique commune, d'un brun-roux. Les aîles supérieures offrent, en outre, vers la base, une raie courbe de la même couleur, et sur la cellule discoïdaîe un gros point blanc cerclé de brun. . La chenille, comme celles des trois espèces suivantes, vit sur diffé- rentes espèces de chênes. Elle est jaunâtre avec quelques espaces plus foncés sur les côtés et une ligne latérale noire, interrompue à chaque incision ; elle porte sur le second segment deux longues NOTE SUR LA TRIBU DES ADÉLOCÉPHALIDES. 87 pointes noires, un peu recourbées en arrière, et sur le restant du clos deux rangées de pointes beaucoup plus petites ; on voit aussi au dessus des pattes une série de petites pointes noires. La métamorphose se fait en terre. L'insecte parfait écîot, dit-on, à deux époques de Tannée dans l'Amérique du Nord. Des chrysalides reçues de Savanah au mois d'octobre, nous ont donné le papillon en juin. Il n'est pas plus rare que les trois espèces suivantes. 4. Adelocephala senatoria. (La chenille, PL III fig. 5.) — Phalœna senatoria Smith-Abbott. Nat. hist. of Lepid. of Georgia II, pi. 57. Même observation que pour l'espèce précédente. Ici le mâle est beaucoup plus petit que la femelle et d'un brun-roux foncé ; celle-ci au contraire est de la même taille que celle de Stygma. Chez l'un et l'autre il y a avant l'extrémité une bande commune brune. Les aîles supérieures sont marquées sur la cellule discoïdale d un point blanc ; les femelles ont les aîles d'un jaune d'ocre plus ou moins foncé et sont quelquefois un peu pointillées de brun ; la côte des j)remières aîles est aussi souvent lavée de brun-roussâtre. La chenille ressemble par la forme et le nombre des pointes noires à celle de l'espèce précédente, sauf qu'il en existe une sur le dernier anneau, qui est plus longue que les autres; cette chenille est noire avec sept raies jaunes, parallèles. Elle vit sur plusieurs espèces de chênes. D'après une note de notre collaborateur John Leconte, on la trouve aussi sur le hêtre et le châtaignier. Des chrysalides reçues d'Amérique sont écloses dans notre cabinet à la fin de juin. 5. Adelocephala peliucida. — Phalœna pellucida, Smith- Abbot, Nat. hist. of lepid. of Georgia II, pi. 58. Drury a figuré (volume II, pi. 13, fig. 2) sous le nom de Phalœna Virginimsis une femelle d'Adélocéphale qui se rapporte probablement àcette espèce, ouà laprécédente;maislafigure est trop grossière pour qu'il soit possible de la rapporter avec certitude à l'une ou à l'autre. Le mâle de peliucida diffère beaucoup des espèces précédentes par ses aîles supérieures marquées dans leur moitié postérieure d'un grand espace demi transparent, et par ses aîles inférieures un peu l)roiongées vers l'angle anal. Sa couleur générale est le brun-roux, ses aîles supérieures sont marquées vers la cellule discoïdale d'un gros point blanc. La femelle est beaucoup plus grande que le mâle ; elle est d'un jaune-canelle, très légèrement pointillée de brun avec une bande commune, brune, élargie et fortement ombrée en dedans sur les aîles supérieures, qui sont, en outre, marquées vers la cellule discoïdale d'un gros point blanc. 8.S NOTK Sl'R LA TRllîU DRS ADftLOCÉI'HALIDKS. La clienilleestcVun vert jaunâtre, marquée de quatre raies roses; elle est pourvue de pointes semblables en tout à celles que l'on voit dans les espèces précédentes. Elle vit exclusivement sur les chênes propres à l'Amérique du Nord. Nous avons aussi reçu des chrysalides de cette espèce, mais elles ne nous ojit donné au mois de mai qu'un seul individu avorté. E L\ SOC. KNTOM. DE BICLGIQUE, T. XV. 19 150 MONOGKAPHIE DES CALLIDIDES. tête est de la couleur du corselet, les élytres sont d'un vert plus clair, les épipleures entièrement testacés, ainsi que tout l'abdomen ; les articles extérieurs des antennes sont à peine plus foncés que la base, les palpes sont entièrement rougeâtres, les pattes n'ont que rextrémité des cuisses un peu rembrunie. Le col est sensiblement plus gros que dans la femelle de la sanguinicolUs ; les yeux moins saillants ; le corselet moins court, moins arrondi sur le dcA^ant des côtés, moins rétréci en arrière, ce qui lui donne un aspect plus carré; les côtés sont plus sinués avant les angles postérieurs qui sont un peu saillants et plus aigus au sommet; la partie antérieure des côtés est un peu moins largement rebordée ; les élytres ont la même forme, mais elles sont un peu plus allongées ; elles sont striées et ponctuées à peu près de la même manière, les stries sont cependant un peu moins iines et plus imprimées. M. Chevrolat m'en a donné un individu femelle venant de la Nou- velle-Grenade. xxxx. Elytra tota testacea. C. pallidipennis. Cbaudoir. Ann. de la Soc. ent. de France, 1835. p. 437. — C. brunnea Chevrolat. Col. du Mex. V cent. 2" fasc. (non Dejean). — C. (lava ffuscaj Chevrolat, ibid. Errata. — C. tes- tacea. Eeiche Rev. zool. de la Soc. Cuv. 1842, p. 308, n° 25. Long. 7 i/2r9 mill. D'un jaune testacé, tête et corselet plus rou- geâtres, premiers articles des antennes, épistome, labre, palpes et pattes plus pâles ; forme générale à peu près comme celle de la suturella ; corselet cordiforme, arrondi et sinué sur les côtés ; élytres à stries très-faiblement ponctuées. Je possède plusieurs individus de cette espèce venant du Brésil, qui m'ont été envoyés par M. Thorey et feu Beske (Novofriburgo), un type de la fîava venant du Mexique et deux individus typiques de la testacea de la Nouvelle-Grenade. Il m'a été impossible de découvrir la moindre différence entre eux. C. pallida. Reiche. Rev. zool. delà Soc. Cuv. 1842, p. 309,n°26. Long. 7 mill. Taille des petits individus de la précédente; colora- tion à peu près identique, les articles externes des antennes bru- nâtres, les bords latéraux du corselet plus pâles, celui-ci plus carré, à peine rétréci en arrière, fort peu arrondi sur les côtés, qui sont à peine sinués près des angles postérieurs, dont le sommet est moins arrondi, plus relevé sur ses bords latéraux qui sont plus larges ; stries des élytres assez distinctement crénelées. Je n'en connais pas d'autre individu que celui qui a été décrit sous ce nom par Reiche et qui vient de Santa Fé de Bogota (Nouvelle- I MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. 151 Grenade). Si la forme du corselet est constante, elle la distingue suffisamment de la pallidipennis. Note. D'après une observation faite fort à la hâte au Jardin des Plantes, il semblerait que la Call. fusca BruUé (Voy. de d'Orbigny, p. 15) serait voisine de ]à pallidipennis ] mais elle est d'une couleur plus foncée ; sa taille n'est que de 2 i/2 lign. (5 1/2 mill.) ; les inter- valles- sont légèrement j)onctués. Elle se trouve en Bolivie. Note 1. La Call. cyanipennis Perty (Del.anim. art. quse in Bras, coll. Spix et Mart., p. 5. Taf. 1, fig. 13) ne se rapporte à aucune des espèces de ma collection. Elle est d'un brun rougeâtre [nigro-san- (juinea) en dessous, les élytres sont bleues, avec le bord ferrugineux comme la tête, les antennes et le corselet; les stries des élytres sont lisses et profondes ; d'après la figure, elle doit être de forme allongée, mais les caractères d'après lesquels nous avons établi des sous-divi- sions, n'ayant pas été indiqués, il m'est impossible de préciser dans le voisinage de quelle espèce elle vient se placer. On l'a trouvée dans le voisinage de la Sierra de Caraça (prov. des Mines). Long. 4 1/4'" -= 11 1/2 mill. ; larg. des élytres, 1 1/4'" = 3 1/4 mill. Note 2. La Call. maura. Motschulslcy (Bull, des Natur. de Mosc, 1864, II, p. 235) a les angles antérieurs du corselet aigus, ce qui n'est le cas dans aucune autre Callida et me fait penser qu'elle est étrangère à ce genre. Elle est, d'après ce que dit l'auteur, d'un brun noirâtre avec la tête et le corselet d'un testacé rougeâtre, sa forme est étroite et allongée, elle a 2 1/2 lignes de long et habite le Cap de Bonne-Espérance. Note 3. La Call. brevicollis Motschulsky (Bull, des Natur. de Mosc. 1864, II, p. 239), que l'auteur compare à la splendidula, mais qui est plus petite (3 1/4 lign.), d'un brun rougeâtre, sans bandes mé- talliques sur les élytres, allongée, parallèle, est peut être voisine de la pallidipennis., et vient du Venezuela, mais, ne la connaissant pas, je ne puis rien affirmer à cet égard. Note 4. La Call. insularis Boheman (Eugen. Kes. p. 4, n° 8), long. 7-8 mill., m'est aussi inconnue ; d'après la description, on pour- rait croire qu'elle se rapproche de la sanguinicoUis, dont elle diffère par les élytres ferrugineuses avec des reflets verts plus ou moins forts ; les palpes, les antennes et les pattes sont entièrement d'un testacé rougeâtre, les cuisses seules sont légèrement rembru- nies ; mais il y a tant de caractères essentiels dont la description ne parle point qu'on ne saurait rien dire de positif sur les affinités de cet insecte qui, d'après Boheman, habite à Taïti et à Honolulu, loca- lités distantes l'une de l'autre de plus de 40 degrés de latitude, ce qui m'inspire des doutes sur la vraie patrie. 1^2 MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. SPONGOLOBA. Chaudoir. (ffTÔayj.;, épOllgG, AÔ/S^^', lobe). Caltida, Dejean, Chaudoir, Leconte. Tarsi supra haud sulcati nec impressi, anteriores articulo tertio transverse trigono, quarto fortiter bilobo, lobis ovatis latis, subtus dense spongiosis ; in mare antici subtus articulis tribus lamellato- papillosis; mtermedn articulo primo, interdim secundo quoque, subtus biseriatim lamcUatis ; tertio spongioso. Unguiciili pectinati, dentibus modice longis. Anus in mare utrinque bipunctatus ; iu femina bipunctatus vel tripunctatus. Caput thoraxque subovata; oculis parvis, parum prominulis ; e/y?ra posterius latiora. Ces espèces, qui ne me semblent pas devoir rester dans le genre Callida, pour les raisons énoncées ci-dessus, et parce que leur faciès est assez différent, paraissent faire la transition au genre Philo- phyga, dont elles ont un peu la forme, tout en étant plus allongées. Cette forme paraît propre aux États-Unis, et en habite les parties méridionales. S. fulgida. Calleida fulgida. Dejean. Spec. gén. des Col. V. p. 330. S. smaragdina. Calleida smaragdina. Dejean. Spec. gén. des Col. I, p. 225. — Dromius festinans. Dejean. Catal. 1'" éd., p. 3. — 9 Callida cyanipennis. Chaudoir. Bull, des Natur. de Mosc. 4844, p. 4G7 Long. 7 i/i-d milî. Say dit qu'on la rencontre même dans le Massachusetts, et qu'il l'a prise lui-même dans l'État d'Ohio. S. punctata. Calleida punclata. Leconte. Ann. of the Lyc. of New- York, IV, p. 189. Long. 7 i/2 mill. De la taille des petits individus de la smaragdina, elle se distingue des deux précédentes par son corselet d'un rouge de sang, sa poitrine et ses pattes ferrugineuses, à l'exception des genoux et des tarses qui sont noirs ; la tête est d'un vert-bleuâtre foncé, les élytres d'un vert-clair un peu cuivreux, l'abdomen d'un vert-obscur. La tête est plus grosse, plus convexe et un peu plus ponctuée que dans la smaragdina] les yeux ne sont pas plus sail- lants ; le corselet est plus convexe, plus lisse et très-finement rebordé sur les côtés ; les élytres sont comme dans la smaragdina ; mais les points des stries sont plus distincts, les intervalles légèrement rele- vés et un peu ponctués. MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. lo3 L'individu femelle que je possède, m'a été envoyé par feu Guex, comme venant de la Louisiane. EUPLATIA. Chaudoir. (sw, bien, tAxtù^-, plat.) Paîpi labiales apice in mare parum, in femina adhuc minus securi- formes. Tarsi maris angusti perparum dilatati, antici subtus auguste bisc- riatim lamellato-papillosi, intermediihaudlamellati, dense setosi, quarto omnium spongioso, profunde bilobo, lobis latius ovatis; onines supra glabri, apice bisetosi, evidenter canaliculati. Anus apice utrinque in mare unipunctatus, in femina bipunctatus. Ilabitus latus, brevis, fere Coptoderœ cujusdam. Cœtera ut in Callidis. On ne retrouve plus dans cette espèce la forme allongée des Callida, et les seules espèces de ce genre qui s'en rapprochent un peu, sont les Call. amethyslina et voisines ; mais le peu de dilatation du dernier article des palpes labiaux, même dans les mâles, l'ab- sence complète de lamelles sous les tarses intermédiaires de ce même sexe, joints à l'habitus large, court et déprimé, m'ont décidé à en faire le type d'un genre distinct. E. latiuscula. Chaudoir. Long. 8 i/2mill., lat. elytr. 3 1/2 niill. D'un brun foncé luisant; élytres olivâtres, avec le rebord latéral et les épipleures bruns, les rebords du corselet rougeâtres, ainsi que la base des antennes, qui deviennent plus brunes vers l'extrémité ; palpes rougeâtres, ainsi que la base des cuisses et les trochanters. Tète comme dans la Call. amethystina, mais plus plane et plus lisse, offrant les mêmes impressions près des yeux et des antennes, un V peu marqué sur le milieu du front, les yeux également gros et saillants dans les deux sexes. Corselet sensiblement plus large que la tête, de près du double plus large que long, court et très-transversal, très-arrondi vers les angles antérieurs et avec ceux-ci, ainsi que sur le milieu des côtés, assez rétréci et un peu sinu6 vers la base, qui n'est pas coupée tout à fait carrément et décrit une courbe régulière, mais très-légère, les angles postérieurs très-droits, mais nullement saillants, nullement arrondis au sommet qui offre même une très-petite dent, le bord antérieur à peine écliancré ; le dessus assez' plan, le milieu du disque seul légèrement relevé ; toute la surface lisse, la ligne médiane, assez profonde, atteint la base, mais ne dépasse pas anté- rieurement l'impression transversale arquée mais peu marquée, les 154 MONOGRAPHIE DES CALLIUIDES. côtés assez largement aplanis, les côtés de la base offrent une large excavation un peu triangulaire, les l)orcls latéraux largement relevés surtout en arrière. Élytrcs, de moitié plus larges que le corselet, environ d'un tiers plus longues que larges en rectangle à angles assez arrondis ; la base faiblement échancrée ; les côtés, assez paral- lèles sur la partie antérieure du milieu, s'arrondissent postérieure- ment de manière que l'extrémité n'est pas très-largement tronquée ; la troncature est un peu oblique et légèrement échancrée ; le dessus est assez plan et ne descend que vers la base et les côtés, le disque estunpeu déprimé ; les stries sont assez imprimées et très-subtile- ment crénelées au fond, les intervalles un peu relevés, lisses, le pre- mier point enfoncé du troisième placé un peu avant le milieu, le second, non loin de l'extrémité, tous deux très-petits, la rangée sub- marginale composée de points ocellés très-visibles, assez espacés vers le milieu, le rebord latéral un peu dilaté en dedans vers le milieu. Le dessous du corps lisse ; la longueur des antennes et des pattes comme dans Vamethyslina. Un mâle et une femelle m'ont été cédés par M. Bâtes, comme trouvés à Ega (Haut-Amazone). PHAEA. Chaudoir. (wjctv, brun.) Tarsi supra haud canaliculati, subtus dense setosi, baud spongiosi, articulo quarto cordato haud bilobo, sed profunde emarginato, anteriores quatuor maris articulis tribus subtus laraellato-papil- losis, intermedii articivlo primo lamellis fere obsoletis. Anus in mare utrinque unipunctatus, in femina bipunctatus. Ilabitus fere Call. citpreocinctœ, sed latior ; color totius corporis brunneus, minime metallicus. Cœtera omnia ut in Callidis. La forme en cœur, simplement, quoiqu 'assez fortement échancré, du quatrième article de tous les tarses, dont le dessus n'est point impressionné, et le dessous n'est pas spongieux ou comme recouvert d'une brosse serrée, distingue suffisamment cette espèce de toutes les CaUida. Sa forme est élargie comme dans les espèces voisines de Vametliystina, mais plus courte, .et il n'y a aucune ponctuation, ni sur le haut, ni en dessous. P. diluta. Calleida dihita. Chaudoir. Bull, des Natur. de Mosc. 1848, I, p. 82. Long, 7 1/2-8 mill. Je ne répéterai pas la description suffisam- ment détaillée que j'ai donnée de cette espèce, dont feu Beske m'a envoyé un assez grand nombre d'individus pris à Novofriburgo (Brésil). MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. 155 STIRPS 2*. — MENTUM lUUD Dr.NTATUM. MICRAGRA. Cliaudoir. {fiiv-pa^ petit, Agra.) Cylincbwwtum, Putzeys. Mém. de la Soc. des Se. de Liège, II, p. 374. Steîwnotum, Lacordaire, Gêner, des Col., I, p. 107. Lifjula cornea, angusta, paraglossis obducta, apice bisetosa ; /jara- glossœ meinbranaccœ, super ligulara connata?, margine antico pro- fiindissime eraarginato,utrinque in Iohmnlo7igii(sculiim,voti\nda,io- acuminatum producla., glabrœ. Palpi brèves, crassiiibculi ; maxillares articule penultimo brevissirao, ultimo CQinpresso, apice satis oblique truncato, truncatura extus acuta;/a&m/^5 articule ultimo crassiore subsecuriformi, apice obli- que truncato, in mare latiore. Atitennœ graciles, dimidio corporis paulo breviores, pubescentes, articulis tribus basées glabris, primo crassiore, secundo breviore Cteteris primum œquantibus inter se subsequalibus. Labrum transverse quadratum, planum. Mandibulœ parum porrectœ, latiusculœ, extus rotundatse, vix cari- natse, summo apice haraatse, acutiusculse. Mentum dénie medio nullo^ quadratim emarginatum, lobis elongato- trigonis, epilobis acutis. Tarsi vix crassiusculi, supra glabri, articule singulo apice biseteso, subtus densius ciliati ; articulis singulis angustius trigenis, lon- gitudine sensim decrescentibus, quarto latiore prefunde bilobate, lobis longis crassiusculis , ultimo subelongato ; in mare antici articulis tribus primis subdilatatis, subtus biseriatim lamellato- papillosis. Unguicidi fortiusculi, hamati, intus longius pectinati. llnbitiis elongatus, Agram simulans ; caput et thorax punctata ; thorax elongato-quadratus, capite subangustior, elytra subparallela elon- gata, subcylindrica. Ces petits insectes, qui ont assez le faciès des Agra, diffèrent par la forme de la languette, dont les imraglosses sont prolongées en oreil- lettes, par r absence de dent dans réchancrure du menton, par les tarses plus grêles et glabres en-dessus, et par plusieurs autres carac- tères. J'ai dû changer les noms de genre proposés par MM. Putzeys et Lacordaire, parce qu'ils ont été déjà employés, et je leur en ai donné un qui rappelle leur ressemblance avec les Agra. M. lissonota. Chaudoir. Long. 5 1/2 mill. Un peu plus grande que les suivantes. Tête en lo6 MONOGRAPHIE DES CAMIDIDRS. ovale allongé, assez étroite, avec la partie postérieure aux j'-eux assez allongée, se rétrécissant peu à peu, mais assez faiblement, vers la base, un peu convexe et couverte d'assez gros points peu serrés, l'épistome et le col lisses; les yeux grands, mais peu sail- lants. Corselet un peu plus étroit que la tête, un peu plus long que large, le bord antérieur d'un soupçon plus étroit que la base, coupé carrément; les angles droits, très-légèrement arrondis au sommet, les côtés presque droits et parallèles, très-légèrement ondulés, les angles de la base droits, légèrement arrondis au sommet, la base coupée très-carrément; le dessus semicylindi-ique, ponctué assez fortement comme la tête, la ligne médiane presque complètement effacée, les deux impressions transversales droites et fort peu mar- quées, les côtés et les deux extrémités très-étroitement rebordés ; point d'excavations sur les côtés de la base, deux cils sur chaque côté ; l'un un peu avant le milieu, l'autre près de l'angle postérieur. Écusson assez grand, triangulaire, lisse, légèrement creux. Éhjtres près de trois fois plus larges que le corselet, en rectangle de moitié plus long que large, avec les épaules assez largement arrondies, les côtés légèrement rétrécis vers la base, et un peu arrondis après le milieu, tronquées assez carrément, mais très-échancrées en arc de cercle à l'extrémité, avec l'angle externe plus arrondi que l'angle suturai, assez convexes, fortement déprimées transversalement au premier tiers sur le disque qui est plus bombé derrière cette dépres- sion ; les stries assez marquées et fortement ponctuées près de la base et de l'extrémité, ainsi que sur les côtés, à peu près effacées et très- légèrement poiutillées sur le disque, oii les intervalles sont aussi plans, tandis qu'ils le sont un peu moins sur le reste des élytres ; partout ils sont très-lisses, avec deux très-petits points pilifères sur le troisième, la rangée submarginale est très-peu distincte et longue- ment interrompue au milieu, le rebord latéral est très-étroit, le rudi- ment de strie près de l'écusson est assez long. Le dessous du corps est lisse, à l'exception de quelques petits points le long du bord externe des épisternes du prosternum. Tête et corselet en-dessous d'un bronzé légèrement cuivreux, élytres d'un bronzé plus brillant, un peu olivâtre, dessous d'un noir brillant ainsi que les pattes; jambes d'un brun-foncé ainsi que les antennes, qui deviennent un peu plus claires vers la base ; devant de la tête, labre et organes buccaux noirs. Je n'en possède qu'un individu, cédé par M. Bâtes, qui l'avait trouvé à Ega (Haut- Amazone). M. cursoria. Cylindronotum cursorium. Chaudoir. Bull, des Natur. deMosc, 1848, 1, p. 88. Lont'. 5 mill. Un peu plus petite, plus étroite et plus parallèle que MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. <57 précédente ; antennes à articles un peu moins allongés ; yeux moins saillants. Corselet un peu plus étroit, aussi large à son extrémité qu'à son bord postérieur, encore plus parallèle sur les côtés qui, cepen- dant, présentent une fort légère sinuosité dans leur moitié pos térieure, les angles de la base bien moins arrondis au sommet. Élytres plus étroites, environ deux fois et demie plus larges que le corselet, et près de deux fois plus longues que larges, plus parallèles, plus for- temeiit échancrées à l'extrémité, plus planes, surtout sur le disque, avec une dépression triangulaire plus marquée au premier tiers sur la suture, une seconde, en forme de V, un peu avant le milieu de chaque élytre, une callosité allongée, assez sensible, entre la 7" et la 9^ strie aux deux tiers postérieurs, et deux petites excavations autour des deux points du troisième intervalle qui sont assez mar- qués; les stries sont un peu moins effacées sur le disque, quoique plus faibles que sur le devant et les côtés, les points des stries plu.-, petits et plus serrés, les épisternes du prosternum plus ponctués. Je ne possède que l'individu que j'ai décrit, et qui m'a été envoyé par feu Beske, comme venant de Kovofriburgo. M. Reichei. Calleida'Reichei. Dejean. Cat., 3' éd., p. 10, P^col. (non décrite). Long. 5 1/3 mill. Elle atteint presque la taille de la lissonota, mai.-5 elle est aussi étroite, aussi parallèle et plus allongée que la cwrsoj'ia ; tête plus parallèle, moins rétrécie à sa base ; corselet plus long que dans la cursoria^ bien plus ondulé sur les côtés, l'ondulation formant un léger angle saillant vers le milieu et une sinuosité bien plus sen- sible en arrière, de sorte que les angles de la base sont plus ressor- tants et plus aigus, quoique le sommet en soit légèrement arrondi ; le dessus est plus cylindrique et plus fortement ponctué ; le bord antérieur légèrement échancré en arc de cercle. Élytres à peu près de la même forme, avec les dépressions et la callosité moins mar- quées, et aucune excavation autour des deux points du troisième intervalle. Les antennes sont allongées comme dans lalissonota; le corselet et les élytres sont moins luisants que dans la cursoria ; les trois premiers articles des antennes d'une couleur testacée plus ou moins obscure ; les pattes d'un brun moins foncé. J'en ai deux individus dont l'un faisait partie de la collection Dejean qui l'avait reçu de M. lieiche, comme venant du Brésil, l'autre a été pris par le voyageur anglais Squires dans la province de liio-Janeiro. M. aenea. Cylindronotum œneum. Putzeys. Mém. de la Soc. des Se. de Liège, II, p. 374. Long. 5 mill. De la taille de la cursoria, mais la tête est moins ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XV. 20 15Ô MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. allongée, plus ovalaire, les yeux sont un peu plus saillants ; le corse- let est plus court, plus ondulé sur les côtés, à peu près comme dans la lîeichei, le bord antérieur échancré comme dans cette dernière ; on retrouve sur les côtés l'angle du milieu et la sinuosité posté- rieure ; les éhjtres sont parallèles, mais moins allongées, le bord pos- térieur est un peu moins fortement échancré, les dépressions du des- sus sont plus indistinctes, les stries plus fortement ponctuées, elles s'affaiblissent peu sur le disque. La coloration est à peu près comme dans la Reichei, cependant un peu plus terne sur les élytres. Je possède un des types de M. Putzeys, et j'en ai reçu un autre de M. Buquet; tous deux sont originaires de Cayenne. M. crenulata. Chaudoir. Long. 4 5/4 Biill. D'une taille intermédiaire entre Vœnea et la ciir- soria. Têle un peu plus forte et moins rétrécie derrière les yeux que dans Vœnea • ceux-ci encore moins saillants. Corselet ayant les mêmes proportions, mais moins échancré à son bord antérieur et moins ondulé sur les côtés, un peu plus ridé sur les côtés du dessus. Élytres à peu près semblables, un peu plus ondulées sur la surface, avec la partie antérieure des intervalles plus convexe, et les stries un peu plus faibles sur le disque. Antennes et pattes comme dans Vœnea. Coloration du dessus plus claire et plus olivâtre. Cette espèce, dont je ne possède qu'un individu, a été trouvée par Squires dans la province brésilienne de Minas-Geraës ; elle diffère suffisamment des autres espèces brésiliennes, mais elle se rapproche beaucoup de celle de Cayenne, dont je l'ai séparée surtout à cause de la grande différence d'habitat ; quelques caractères viennent ce- pendant à l'appui de mon opinion. OTOGLOSSA. Chaudoir. (wTos-, oreille, 'yxôaox^ langue.) Omnia fere ut in Micragra. Ilabilus parum elongatus, caput et thorax lœvia, oculi prominuli, elytra breviora, quadrata, deplanata. Quoiqu'ils aient presque tous les caractères génériques des Mi- cragra, ces insectes en diffèrent beaucoup par le faciès. La lorme élargie de la tête, avec les yeux proéminents, la surface lisse de la tête et du corselet, qui est un peu rétréci à son bord antérieur, et la forme élargie, carrée et aplatie des élytres ne permettent pas de les laisser réunis aux Micragra. O. tuberculosa. Chaudoir. Long. 5 i/-2 mill. Elle ressemble un peu à certaines Casnonia MONOGRAPFIIE DES CALLIDIDES. 159 (div. Apiodera). Tête plus longue que large, en carré brusquement rétréci en col assez étroit à la base, le dessus lisse, mais très-inégal; on voit entre la partie postérieure des yeux, deux assez gros mame- lons, deux tubercules subconiques de chaque côté du vertex et une élévation convexe subtransversale sur l'épistome, ces espaces convexes séparés entre eux par des dépressions ; de plus deux im- pressions longitudinales entre les antennes. Corselet à peine plus large antérieurement que le col, avec les côtés presque parallèles et à peine ondulés jusque près des angles postérieurs, où ils s'écartent brusquement pour former des saillies triangulaires fort grandes, de sorte que la largeur de la base égale presque la longueur du corse- let ; les angles mêmes sont presque aigus au sommet; les bords anté- rieur et postérieur sont coupés carrément ; le dessus est lisse, un peu cylindrique dans la partie étroite, légèrement ridé en travers, la ligne médiane n'est distincte que près de la base, dont la partie dilatée est séparée du devant par une légère dépression transver- sale, les rebords latéral et antérieur sont très-étroits, même aux angles postérieurs qui ne sont point relevés. Élytres du triple plus larges que la base du corselet, en carré à peine plus long que large, légèrement rétréci depuis le premier quart jusqu'à l'angle posté- rieur, tronqué à sa base, mais avec le sommet des épaules largement arrondi ; bientôt après les épaules, les côtés décrivent une courbe subanguleuse, derrière laquelle ils offrent une très-légère sinuosité, et se dirigent en ligne droite jusque assez près de l'angle postérieur externe qui est assez arrondi; l'extrémité est coupée assez carrément et très-légèrement échancrée ; le dessus, qui est assez plan, n'offre pas de stries imprimées, mais, sur l'emplacement des 3" et 5" inter- valles, on voit deux rangées de gros tubercules allongés, lisses, au nombre de trois dans chaque, le reste de l'élytre est inégal, il y a encore un tubercule arrondi sur la partie antérieure en dehors des deux rangées ; le bord latéral est aplati et assez large antérieure- ment, et il diminue de largeur postérieurement. Le dessous du corps est lisse. D'un noir brillant, légèrement violet, passant peu à peu au brun vers les côtés des élytres et au jaune pâle vers l'extrémité, tout l'ab- domen de cette dernière couleur; palpes et organes buccaux d'un brun-noirâtre, antennes d'un brun peu foncé, avec la première moitié de chaque article, à partir du deuxième, d'un jaune pâle ; cuisses et trochanters de cette dernière couleur à la base des pre- mières, d'un brun peu foncé vers l'extrémité ; jambes brunes avec la moitié inférieure d'un jaune-pâle, terminé de brun, tarses d'un jaune-pâle avec le bout de chaque article et tout le quatrième d'un brun peu foncé. Je n'en possède qu'un individu trouvé par Squires dans la province des Mines (Brésil). 1(J0 MONOGRAPHIE DES CALUDIDES. O. semilsevis. Chaudoir. Long, fere 5 mill. La tête et le corselet ont tout à fait une autre forme que clans la précédente ; la première est en ovale court, les côtés sont un peu arrondis depuis les yeux jusqu'au col, qui est assez gros ; le dessus est un peu convexe, lisse, à l'exception de quelques petits points sur les côtés du vertex, les impressions du devant comme dans la précédente, les yeux un peu moins proéminents ; le corselet est en carré un peu moins long que large, son bord anté- rieur, qui est coupé carrément, n'est guères plus large que le col, et il est plus étroit que la base ; la partie antérieure des côtés n'est pas arrondie, mais, un peu avant le milieu, on y aperçoit un angle saillant très-ouvert, jusqu'auquel ils s'élargissent un peu, sans que la largeur du corselet y égale tout à fait celle de la tête ; après cet angle, ils sont à peu près parallèles et à peine perceptiblement sinués jusqu'à un très-petit angle qui précède de peu celui de la base; ce dernier est légèrement obtus sans être arrondi, la base est coupée carrément et égale en largeur le milieu du corselet ; le dessus est en demi-cylindre déprimé, un peu ridé en travers, lisse d'ailleurs, sans impressions transversales, mais avec une ligne médiane assez visi- ble, deux petites fossettes sur les côtés de la base près des angles, et quelques petits points le long du bord postérieur, les rebords laté- raux et antérieur comme dans la précédente. Élylres plus étroites que dans la tubercidata, sans être plus courtes, ce qui les fait paraître plus allongées ; elles ne sont ni dilatées antérieurement, ni anguleuses sur les côtés derrière les épaules, les côtés sont parallèles et ne se rétrécissent vers l'extrémité que bien après le milieu, les stries sont assez distinctes vers la base, les côtés et l'extrémité ; elles sont marquées de petits points assez peu serrés, le disque, qui est un peu convexe et entouré de dépressions irrégulières, est bien plus faiblement strié ; il y a deux petits points sur le troisième intervalle, placés comme dans les Micragra] sur les cinquième, septième et neuvième il y en a des séries , les plus rapprochés du bord latéral sont plus gros que les autres, ceux de la série submarginale ocellés, la callosité postérieure externe est assez marquée. D'un bronzé-olivâtre luisant, tant eu-dessus qu'en-dessous, abdo- men d'un jaune-testacé au milieu, noirâtre sur les côtés et à l'extré- mité; palpes et organes buccaux noirâtres, ainsi que les trochan- ters; antennes brunes avec les premiers articles ferrugineux; attaches et extrémité des cuisses, jambes et tarses de cette même couleur, cuisses et base des jambes brunes. Un individu mâle pris à Ega (Haut-Amazone) par M. Bâtes. O. insequalis. Chaudoir. Long. 4 2/.v5 1/5 mill. Très-voisine de la précédente, dont elle dif- MONOGRANIIE DES CALLIDIOES. ]Q\ fère par sa coloration d'un bronzé très-luisant, mais plus obscur, par sa têie et son corselet parfaitement lisses, ce dernier un peu plus court,^ ses élytrcs un peu plus larges, surtout antérieurement, dont les inégalités sont bien plus accentuées, surtout dans quelques indi- vidus, les stries complètement effacées, à l'exception de petites lignes de points à peine perceptibles, et les iiitervalles parfaitement plans. Elle habite les mêmes localités que la précédente. O. terminalis. Chaudoir. Long. 6 mill. Elle est d'un noir-bleuâtre un peu moins luisant que la précédente, avec une assez large bordure apicale sur les élytres. un peu moins échancrée sur la suture, d'un jaune orangé, l'abdomen est tout entier de cette dernière couleur, le rebord latéral des élytres est d'un brun-foncé. La tête est comme dans Vinœqiialis; le corselet un peu moins court, aussi long qu'il est large dans son milieu, l'an- gulation des côtés est plus prononcée, plus éloignée des angles anté- rieurs, suivie d'une sinuosité très-forte et profonde, derrière laquelle les angles postérieurs formeîit une saillie triangulaire assez aiguë, la largeur de la base est sensiblement plus considérable que celle du milieu à la hauteur de l'angle des côtés, et elle s'arrondit un peu vers les angles; le dessus est tout aussi lisse, le rebord latéral s'élar- git un peu aux angles postérieurs qui sont assez relevés, et auprès desquels on remarque une excavation arquée assez sensible, qui s'avance un peu en impression transversale sur le milieu de la base, la ligne médiane est assez forte en arrière et très-faible en avant. Les élytres sont plus étroites, plus allongées et parallèles, de près de moitié plus longues que larges ; les dépressions de la surface sont beaucoup plus faibles; toutes les stries sont visibles, mais assez indistinctement ponctuées, les intervalles sont légèrement relevés et lisses, sur le disque ils sont plus plans. Je possède trois individus de cette espèce, dont deux ont été trouvés par le voyageur Squires, et le troisième par M. Sahlberg fils à Pctro- polis, dans la province de Rio-Janeiro. HYBOPTERA. Chaudoir. (v/3o;, tuberculeux, rrrç^.-v, aile.) Lebia Dejean; Aspasia Reiche. Ligula cornea, lata, apice truncata, bisetosa, setis distantibus, para- glossœ lateribus cornea?, antice membranaceo?, pilosula^, ligula? margini antico latius obductœ. Paipi brèves, crassiusculi , articule ultimo pilosulo ; maxillares 102 MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. ultimo subcompresso, dilatato, apice truncato, penultimo brevi ; labiales ultimo securiformi , lato, trigono, in maribus latissimo. Antennœ crasses, brèves, tlioracis basi liaud œqiiales ; articulo primo cseteris longiore et crassiore, tertio intermediis paulo longiore, cseteris breviter quadratis, ultimo elongato-ovato, basi triarticu- lata glabra. Mandibulœ brevissima?, sed vaïde dllatatœ, deplanata^, extus Aalde rotundatœ, apice summo hamato, acuto, sub labro recoiiditœ. Labrum plauum, utrinque subexcavatum, rugulosum, brève, valde transversum, basi aiigustatum, lateribnis et augulis latius rotuii- datis, margiue antico emarginato, sex-setoso, setis a margine sat distantibus. Menlum sinu mcdio recte truncato, lato, hand dentato, lobis elou- gatis, apice auriculatis, epilohis angustis, apice non acuminatis. Pedes, tarsi uuguicuUque ut in Micragris. Capiit brève, latiusculum, valde rugatum, inœquale, oculis magnis extantibus. Thorax latissimus, valde transversus, rugatus, lateribus valde expla- natis, subangulatis, apice valde aiigustato. Elytra quadrata, quam in Otoglossis adhuc latiora, supra seriatim tiiberculala. Ilabitiis fere Cnjptubatis minutœ. Je me suis assez longuement étendu sur les caractères génériques de ces petits insectes qui sont très-curieux, et qui se distinguent par leur forme, qui rappelle beaucoup celle de certaines Cryptobatis, tandis que leurs élytres sont ornées de plusieurs rangées de tuber- cules plus ou moins élevés ; leur languette largement bordée anté- rieurement d'une membrane qui fait partie des paraglosses, indique que leur place est dans le voisinage des Callida^ et même, quoique leur forme soit beaucoup plus raccourcie, on ne saurait méconnaître une certaine ressemblance avec Vamellujstina, sous le rapport de la forme du corselet ; mais beaucoup de caractères les éloignent des Callida^ et leur assignent une place auprès des Otoglossa et des Onota. Les espèces de ce genre sont propres aux parties les plus chaudes de l'Amérique méridionale. H. tuberculata. Lebia tuberculata Dejean. Species géu. des Col. I, p. 272. Long. 5-5 i/a mill. Tèie plus large que longue, très-brusquement et fortement rétrécie en col cylindrique assez étroit à la hauteur du bord postérieur des yeux, qui sont très-grands, très-proéminents, plus qu'hémisphériques, et légèrement recouverts postérieurement d'une plaque formant la saillie de la joue, le dessus creux sur le milieu du front, avec de fortes rides se croisant en tous sens, épi- MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. 163 stome rugueux. Corselet deprès du double plus large que long, très- transversal, beaucoup plus large que la tête, avec le bord antérieur à peu près de la largeur du col, mais les côtés s'écartent très-brus- quement, formant avec le bord antérieur un angle tellement ouvert qu'il est même peu sensible, puis ils s'arrondissent en décrivant une très-forte courbe jusqu'au delà du milieu, où ils se rapprochent légèrement et forment avec la base un angle à peu près droit, mais arrondi au sommet, le milieu de la base est légèrement prolongé en lobe très-court, arrondi en arrière ; le disque est modérément con- vexe, couvert de fortes rides qui sont transversales de chaque côté de la ligne médiane, qui est assez marquée, mais qui changent de direction sur les côtés où elles sont embrouillées ; le long du bord antérieur on aperçoit une ligne imprimée, et une petite fossette de chaque côté de la base, les bords latéraux sont très-largement rele- vés, lisses, avec deux poils raides sur le rebord même, l'un un peu avant le milieu, l'autre près de l'angle postérieur. Élytres très-larges, ovalaires, de fort peu plus longues que larges, presque arrondies dans les femelles, largement échancrées à leur base entre les épaules qui se projettent un peu en avant, mais qui sont très-arrondies, un peu tronquées assez carrément à l'extrémité, qui est bien plus étroite que la base, avec les côtés arrondis, surtout dans la femelle, le dessus peu convexe, assez aplati sur le disque, avec des stries assez marquées, légèrement ponctuées, et dont quelques-unes, mais surtout la 2" et la 3% sont très-ondulées ; ces ondulations sont pro- voquées par les rangées de tubercules ovalaires, modérément élevés, qu'on aperçoit au nombre de 5 ou 6 sur les 3" et ô*" intervalles ; il y en a quelquefois deux ou trois sur la partie antérieure du 1% mais ils sont plus petits, les autres intervalles sont plans, mais quelque- fois un peu rugueux ou inégaux, le bord latéral est largement dé- primé vers le milieu, et diminue peu à peu de largeur vers les deux extrémités ; il y a un assez long rudiment de strie près de l'écusson. Le dessous du corps est lisse et luisant. Tête et disque du corselet d'unbronzé plus ou moins obscur, quel- quefois tournant au brun-foncé, côtés du corselet largement jau- nâtres, ainsi que le rebord antérieur et l'extrémité postérieure de la ligne médiane, élytres d'un jaune sale assez obscur, plus clair vers les bords latéraux et les tubercules bronzés ; sur l'extrémité du qua- trième intervalle une tache convexe d'un jaune clair; tout le dessous plus ou moins brun; labre, organes buccaux, antennes et palpes d'un jaune assez pâle, milieu des cuisses plus ou moins rem- bruni. Outre l'exemplaire femelle de la collection Dejean qui est origi- naire de Cayenne, j'en ai reçu un second, un mâle, du même pays, et M. H. W. Bâtes m'en a cédé une femelle venant d'Ega (Haut-Ama- zone), qui ne m'a paru difiorer en rien de ceux de Cayenne. l^-* MONOGUAPHIE DES CALLIDIDES. H. verrucosa. Aspasia verrucosa Reiclie. Kev. Zool. Soc. Cuv. 1842, p. 311. Long. 5 mill. L'individu que j'ai sous les yeux et qui est celui dé- crit par M. Reiche, est une femelle qui est même un peu moins large que le mâle de la précédente, ce qui m'a décidé à la maintenir comme espèce distincte, jusqu'à ce qu'on en connaisse un plus grand nom- bre d'individus ; la tête et le corselet ne m'ont pas sernblé différer, les élytres sont, comme je l'ai dit, sensiblement moins arrondies et plus carrées, les stries sont moins ondulées, les tubercules moins élevés, il n'y en a pas sur le 7'^ intervalle. Elle habite la Nouvelle-Grenade. H. viridivittis. Chaudoir. Long, vix 5 mill. Elle diffère de la tiiberculata par la coloration et quelques autres caractères; la dépression frontale est limitée laté- ralement par deux petites carènes qui convergent en s'arrondissant postérieurement ; les angles postérieurs du corselet sont plus droits et moins arrondis, les rides du corselet sont toutes transversales et plus régulières ; les élytres sont plus courtes dans les mâles et plus carrées ; le corselet est d'un jaune clair avec deux larges bandes {vittœ) d'un beau vert ; les élytres sont d'un bronzé-obscur avec les enfoncements entre les tubercules d'un bronzé-clair; ceux-ci sont plus gros, plus élevés et très-lisses ; l'abdomen est largement ferru- gineux vers le milieu, les quatre jambes postérieures sont rem- brunies. Deux individus trouvés par M. Salilberg fils (Cantagallo) et par Squires dans la province de Rio-Janeiro. H. angulicollis. Chaudoir. Long. 4 i/2 mill. Elle ressemble à la précédente par sa coloration, mais elle en diffère par les côtés du corselet assez fortement anguleux vers le milieu, mais moins arrondis entre cet angle et l'angle anté- rieur ; les élytres ont à peu près la même forme, mais les stries sont plus imprimées et plus fortement ponctuées, les intervalles en géné- ral un peu moins plans, les tubercules bien moins élevés, mais plus allongés, surtout sur le 5' intervalle, qui est plutôt un peu plus convexe que ses voisins et interrompu par quatre points devant les- quels la convexité des intervalles forme de petites pointes, ces points enfoncés, tant sur le 3" que sur le 5'", toute la base et le fond des points de la rangée submarginale sont d'un beau vert-métajilique comme les bandes du corselet, le rebord latéral et le bord postérieur sont jaunes, ainsi que tout le dessous du corps et une bande longitu- dinale sur tout le milieu de la tête. M. H. W. Batcs Ta trouvé à Ega (Haut-Amazone), et m'en a cédé un individu. MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. 165 ONOTA. Cliaiidoir. ("ôvjs, âne, wTÔs', oreille, gén. de cZ^.) Lebia Pteiclie; Coptodera Dejean. Ligida crassa, cornea, triincata, apice bisetosa ; paraglossis obducta, margine medio antico angustiore; paraglossœ membranacea?, parallelaî, glabrfe, utroque angulo antico late subproducto-rotundato (inde nom. gen.) Palpi médiocres, glabri, maxiîlares articiilo ultimo subovato-cylin- drico, apice subacmninato; labiales eodem subinfîato-ovato, apice subacuminato-truncato. Aniemiœ ut in Otoglossis articiilo primo apicem versus minus incras- sato, quarto basi glabro. Labrum antice leviter arcuato-emarginatum, basi subangustatum, angulis anticis rotundatis. Mentum sinu medio leviter angulato, vix vero dentato, lobis ut in Otoglossa. Pedes, tarsi et ungidculi ut in Otoglossa ; tarsis supra longitudinaliter subcanaliculatis. Habitus aliquantum Otoglossœ, elytris striatis, liaud ina3qualibus. O. bicolor. Chaudoir. Long. 5 1/4 mill. D'un testacé-rougeâtre sur la tête et le corselet, élytres d'un beau bleu-verdâtre, avec le rebord latéral et une assez large bordure apicale, se rétrécissant un peu vers la suture, de la couleur du devant du corps ; dessous du corps testacé, antennes brunes, avec les trois premiers articles ferrugineux, palpes rem- brunis vers le milieu ; pattes ferrugineuses. Tête en lozange rétréci peu à peu et assez fortement derrière les yeux, qui sont grands et saillants ; col assez étroit, cylindrique, séparé du vertex par une impression transversale, celui-ci un peu convexe, le front plan, lisse, avec deux assez fortes impressions entre les antennes, et deux larges mais légères dépressions de chaque côté près des yeux, épis- tome relevé le long de son bord postérieur. Corselet un peu plus étroit que la tête avec les yeux, aussi long que large, le bord anté- rieur à ijeine plus large que le col, les côtés un peu arrondis, avec une angulation légère, mais sensible, et pas arrondie au sommet, un peu avant le milieu, derrière laquelle les côtés se rapprochent en décrivant une sinuosité très-longue et assez forte jusqu'aux angles postérieurs, qui forment une saillie triangulaire et dont le sommet n'est pas arrondi ; la base, qui est exactement de la largeur du milieu du corselet, est coupée carrément, mais, à ses extrémités, elle re- monte un peu obliquement vers les angles ; le dessus n'est un peu convexe qu'antérieurement, et couvert de légères rides transversales ANNALliS DK LA SOC. EMOM. DE BKI.CiaUi:, T. XV. 2l 166 MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. assez régulières, la ligne médiane est fine et porte un peu avant le milieu une petite fossette arrondie; le long du bord antérieur on aperçoit une impression transversale séparée du bord par un petit bourrelet ; il y a une autre impression qui traverse la base et se ter- mine dans les deux excavations latérales; le rebord latéral est étroit, mais il se dilate aux angles postérieurs qui sont bien relevés. Èlytns deux fois et demie plus larges que le corselet, de moitié plus longues que larges, en rectangle très-peu rétréci vers la base qui est un peu échancrée dans son milieu, avec des épaules carrées, mais arrondies au sommet, et l'extrémité tronquée presque carrément, mais peu large ; le dessus peu convexe, avec la partie antérieure du disque de chaque élytre un peu déprimée, les stries assez fines, dis- tinctement ponctuées, les intervalles plans, légèrement relevés dans la dépression, avec deux petits points sur le troisième, et une rangée submarginale. Le dessous du corps est lisse. Des deux individus que je possède, l'un a été pris par M. Salil- berg fils à Cantagallo, l'autre m'a été donné par M. Alexandre Fry, comme venant de la province de Sainte-Catherine. O. angulicollis. Lebia? angulicollis Ueiche. Rev. Zool. de la Soc. Cuv. 1842, p. 312. Long. 5 i/4 mill. Elle ressemble beaucoup à la précédente, dont elle diffère par les élytres, qui sont d'un bleu violet, et par les palpes entièrement ferrugineux ; le corselet est plus élargi aux angles posté- rieurs que dans la précédente, et cette partie y est plus large que le milieu du corselet et coupée carrément; les élytres sont un peu plus larges et plus courtes. J'en possède deux individus de la Nouvelle-Grenade, dont l'un est le type de M. Reiche ; deux autres, qui ont exactement la même forme, mais dont les élytres sont presque vertes, m'ont été cédés par M. H. W. Bâtes comme trouvés à Ega (Haut- Amazone). O. tenuicincta. Chaudoir. Long, ô 3/4 mill. Elle diffère des deux précédentes par la bordure apicale des élytres qui n'est pas plus large que celle des côtés, par la couleur d'un vert-foncé des élytres ; le corselet est plus large, moins long que large, nullement anguleux sur le milieu des côtés, à peine sinué postérieurement, avec les angles postérieurs droits, mais nul- lement saillants ; le disque est un peu plus convexe et plus lisse, la ligne médiane est plus marquée, le rebord latéral, partout plus large, les élytres ont la même forme, mais les stries sont plus fortement ponctuées et les intervalles plus convexes ; les antennes sont entière- ment d'un testacé-rougeâtre. Le seul individu de cette espèce bien distincte que je possède, me vient de M. Rates qui l'a aussi trouvé à Ega. MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. 167 O. rutilans.Chaucloir. Coptoclera rutilans Dejean. Catal. 3* éd. , p. 1 2. 2* col. (non décrit). Long. 5 mill. Elle diffère de la précédente plutôt par la coloration des élytres que par la forme ; le corselet a seulement l'angle du milieu des côtés un tant soit peu plus marqué ; l'angle externe de l'extrémité des élylres est un peu moins arrondi ; les intervalles sont moins convexes, la ponctuation sur la partie postérieure des stries moins forte. Les élytres, au lieu d'être d'un vert presque noir, sont d'un bronzé-olivâtre métallique assez brillant. Je décris l'individu de la collection Dejean qui figure dans son catalogue, sous le nom que je lui ai conservé, et qui a été pris à Cayenne par feu Lacordaire.. O. elongata. Chaudoir. Long. 6 i/2 mill. Elle appartient parfaitement à ce genre par ses caractères, mais sa forme est beaucoup plus allongée et plus étroite, tandis qu'elle est colorée comme la bicolor. Tète comme dans celle-ci. Corselet plus allongé, un peu plus long que large, à peu près de la largeur de la tête, cordiforme, plus arrondi sur la partie antérieure et le milieu des côtés, sans vestige d'angulation, plus sinué en arrière où il est assez rétréci, avec les angles postérieurs saillants en dehors, mais légèrement arrondis au sommet, la base coupée car- rément, un peu plus étroite que le milieu ; le dessus offrant la même convexité, la ligne médiane assez profonde, mais paraissant presque interrompue après le milieu, de sorte qu'elle semble formée de deux fossettes étroites, en ovale très-allongé, l'impression transversale antérieure est plus éloignée du bord, la gouttière latérale est plus large, et le rebord latéral est plus largement et également relevé sur toute sa longueur, les angles postérieurs ne le sont guères plus que le reste du rebord. Élytres environ du double plus larges que le corselet, et au moins deux fois plus longues que larges, très-paral- lèles, à peine échancrées près de l'écusson, avec les épaules carrées, quoique bien arrondies au sommet, les côtés presque droits, fort peu arrondis postérieurement, et l'extrémité tronquée très-carrément, l'angle externe marqué quoiqu'assez arrondi ; le dessus assez plan, surtout sur la partie antérieure vers la suture, strié et ponctué de même, les intervalles tout à fait plans. Toutes les parties colorées comme dans la bicolor^ les antennes et les palpes entièrement tes- tacés. L'individa que je possède se trouvait dans la collection Laferté, et vient de la province de Sainte-Catherine (Brésil). 468 MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. DIVISIO 2**. LIGULA ATICE QTJ ADRISETOS A. PLOCHIONUS. Dejeaii. Spec. gén. des Col. I, p. 250. — Carahus^ Fabricius. — Coptodera. Dcjean. Ligula CaUidœ, apico qiiadrisetosa, setis intermediis longioribus ; paraglossœ antice fere glal)i\T. Pal})i médiocres ; maxillares articiûo ultimo sul)compresso-cy]iiidi'ico, apice truncato ; labiales siibseciiriformi, latitudiiie multo longiore, apice oblique truncato. Antennœ variant, tum crassiusculre, tum graciliores. Labrinn transverso-quadratum, planum. Menlum dente medio majusculo trigono, plus minusve rotundato, lobis subelongato-trigonis, apice subrotundatis, lateribus modice curvatis, epilobis angustis, apice liaud acuminatis. Tarsi supra glabri, subtus dense pilosi, articulis trigonis, basi parum attenuatis, latitudinc variantibus, quarto pnecedente breviore, liaud vero angustiore, apice profunde arcuato-cniargiuato (non bilobo) ; maris a«ï/ct articulis tribus modice dilatatis, subtus laniel- lato-papillosis ; — intermedii articulis duobus mediis etiam la- mellatis. Ungukuli sat tenues, intus plus-minusve pectinati. Dejean et les auteurs qui sont venus après lui, ont fait de ce genre un magasin pour diverses espèces qu'ils ne savaient oi^i placer. Des quatre espèces énumérées par lui dans son Catalogue publié en 1837, il n'y aque le Bonfilsi quisoitun véritable P/t)67//o?j/^s. Parmi celles du Catalogue de MM. de Harold et Gemminger, il faut en retirer encore Vaustralis Erichson, le fenestratus Sclimidt-Gœbel, le nigrolineatus Chaudoir et le Pradieri Fairmaire, qui appartiennent à d'autres genres (le piceus Montrouzier m'est inconnu). (L PLOCHIONI INGENUI.) Antennœ crassiusculœ, articulis sat brevibus, externis latiusculis, subquadratis. Tarsi compressi, crassiores, articule quarto emarginato. Unguiculi brevius pectinati. Thorax subquadratus. P. pallens. Carabus pallens. Fabricius. Syst. Eleuth., I, p. 244. — Plochioîins Bonfilsi. Dejean. Spec, I, p. 251. — Hope. Coleopt. Man. II, pi. I, fig. G. — /*. Boisduvali. Gory. Ann. de la Soc. entom. de France, 1833, p. 189. Long. 61/2-9 1/2 mill. Cette espèce bien connue est cosmopolite; MONOGRAPHIE DES CAI.LIDIDES. 1G9 elle s'est répandue par le commerce dans presque toutes les contrées chaudes et tempérées des deux hémisphères. J'en possède des exem- plaires du midi de la France, du Sénégal, de l'Ile de France, de Java, de la Polynésie, des États-Unis, de la Californie, du Mexique, de l'embouchure de l'Amazone, et de Carthagène (Nou- velle-Grenade). Ceux du Mexique et de ce dernier pays semblent être plus foncés que les autres, mais ne m'ont offert aucune différence appréciable de forme. P. quadrîpustulatus. Coptodera qnadripustulata. Dejean. Spec. gén. des Col.I, p. 278. — Plochiomis quadrinotatus EHchncholtz. Zool. Atl., II, p. 6, Taf. VIII, fig. 4. Long. 5 i/2 mill. Bien plus petit que le précédent, auquel il res- semble par la forme, mais dont il diffère par la coloration. Il y a de plus sur le front, près du bord interne des yeux, un sillon étroit, bien marqué, les yeux sont un peu plus saillants; les antennes sont plus courtes, les articles extérieurs, du 5" au 10% sont en carrés à peine plus longs que larges, et par conséquent encore plus courts que dans lopallens. Le corselet est plus court, plus transversal, de moitié au moins plus large que long, en rectangle dont les côtés et les angles antérieurs sont très arrondis ; le bord antérieur nullement échancré, les côtés légèrement sinués en arrière, les angles de la base droits et plus aigus ; la base moins rétrécie que l'extrémité, coupée carrément sur les côtés et le milieu qui est très-légèrement prolongé ; le dessus est de même finement ridé en travers, la ligne médiane un peu plus largement imprimée sur le disque dont les côtés portent chacun un petit point, les fossettes basales et les bords latéraux comme dans le pallens. Les élytres sont plus étroites, très-parallèles, en forme de rectangle légèrement échancré vers le milieu de la base et coupé à l'extrémité comme dans le pallens^ avec l'angle suturai un peu moins aigu ; le dessus strié de même, mais les stries moins ponctuées, le premier point du troisième intervalle placé plus en avant, le second placé comme le premier contre la 3" strie, le rebord latéral plus étroit, les articles des tarses un peu plus étroits, moins comprimés ; les dents du peigne des crochets un peu plus longues. Tête et corselet d'un brun clair, avec une large bande [villa) noire de chaque côté du disque. Élytres d'un brun-foncé avec une bordure latérale et apicale fort étroite et, sur chacune, deux taches d'un jaune assez clair,placées l'une sur le disque antérieur, l'autre près de l'extrémité et de l'angle suturai, toutes deux assez grandes, la pre- mière allongée, un peu échancrée en face de l'écusson, la seconde presque arrondie, un peu anguleuse en avant extérieurement ; le reste de l'insecte d'un jaune ferrugineux. Je ne possède que l'individu de la collection Dejean, venant du Brésil. ^"^0 MONOGRAPHIE DES CALLIDIDES. (II. MENIDIUS. (y.!fy:f/5ys-, en demi lune).) Antenim graciliores, articulis elongatis, anguste quadratis. Tarsi supra haud compressi, graciliores, articule quarto profunde cmarginato, potius bilobo, lobis brevioribus. Uiujukuli longius pectinati. Thorax antice angustatus, fere semicircularis. Ces caractères suffiraient presque pour établir un genre, et il est probable qu'on se décidera à l'admettre. Ces insectes ont même un faciès assez différent de celui des vrais Plochionus, ce qui est dû surtout à la forme presque semicirculaire du corselet. P. timidus. Haldeman. Proc. Acad. nat. se. Pliil. I, p. 298. Long. 7-7 3/4 mill. Ordinairement plus petit que le pallens., il en diffère j)ar sa coloration plus obscure surtout en-dessus. Tête un peu plus petite, plus rétrécie à la base en forme d'un col plus étroit et subcylindrique, séparé duvertcx, qui est légèrement convexe, par une impression transversale ressemblant à un très-faible étranglement ; le dessus légèrement rugueux, avec une impression ovalaire et un peu bifurquée antérieurement sur le milieu du front et deux petites lignes élevées de chaque côté le long du bord interne des yeux. Corselet plus large que la tête, transversal, avec la base presque aussi large que le milieu, mais très rétréci vers l'extrémité, qui est coupée carrément et ne forme aucun angle avec les côtés, qui sont très-arrondis, les angles de la base droits, à peine arrondis au som- met, celle-ci coupée presque carrément, très-légèrement bisinuée ; le dessus plus ou moins ridé transversalement, la ligne médiane entière et assez imprimée, le disque assez convexe de chaque côté de la ligne, l'impression transversale de la base distincte quoique peu profonde, de même que les excavations latérales, le rebord latéral, qui com- mence par être étroit, devient de plus en plus large vers les angles postérieurs, mais il est peu relevé. Élytres à peu près comme celles du pallens, tant sous le rapport de la forme que pour la manière dont elles sont striées, elles sont un peu plus rétrécies vers la base ; et les angles postérieurs externes sont plus arrondis. Cette espèce paraît répandue dans les États méridionaux de l'Union américaine. P. pictus. Chaudoir. Long. G i/2mill. Plus petit, plus court et plus large que le tmidus et autrement coloré. Tète à peu près semblable, l'impression du milieu du front plus faible et plus linéaire, une seule ligne élevée plus faible de chaque côté p;"ès du bord interne des yeux. Corselet un peu plus large et su;'tout plus court, d'ailleurs pareil, la base cepeu- Monographie des callidides. 171 fiant un peu plus arquée. Elytres sensiblement plus courtes et plus larges, l'angle postérieur externe encore moins arrondi que dans le pallens ; le dessus strié de môme, mais les stries sont légèrement ponctuées, les deux points du troisième intervalle plus marqués, le rebord latéral un peu plus élargi vers le milieu. Entièrement d'un jaune testacé rougeâtre, sur les élytres une suture brune très-étroite, qui se dilate légèrement vers la base et n'atteint pas tout à fait l'extrémité ; derrière le milieu, une bande de même couleur, rétrécie vers le milieu de chaque élytre mais dilatée sur la suture et extérieurement, où elle remonte jusqu'à l'épaule sur les huitième et neuvième intervalles ; le bord latéral testacé comme le fond des élytres. Je l'ai acheté chez feu A, Deyrolle qui l'avait reçu de Colombie. P. amandus. Newman. The EntomoL, I, p. 32. —P.vittatus. Leconte. Proc. Ac. nat. se. Phil. IL p. 48. Cette espèce est certainement très-voisine du picttis ; je ne la pos- sède pas et ne la connais que par la description de l'auteur anglais ; la coloration est la même, mais la suture brune se dilate antérieure- ment jusqu'aux épaules ; la bande transversale ne remonte pas jus- qu'à l'angle humerai comme dans le pictus II n'est rien dit de la forme. Elle a été prise abondamment dans la Floride orientale près de St-John. P. pictipennis. Dromius pktipennis. Pieiche. Rev. zool. de la Soc. Cuv. 1842., p. 310. Long. 7 3/4 mill. Plus allongé que le timidus et autrement coloré. Tète un peu plus allongée, avec une seule ligne élevée près du bord interne des yeux, la fossette frontale est remplacée par une impres- sion transversale formant un V très-ouvert. Corselet plus long, quoique encore moins long que large, plus arrondi sur les côtés, d'ailleurs parfaitement pareil. Élytres plus longues, proportionnel- lement moins larges, fort parallèles, les stries légèrement ponctuées, les intervalles plus plans. Antcxines et pattes plus grêles. Coloration générale plus claire et moins rougeâtre que dans le pictus^ dont il diffère par le dessin des élytres ; la suture brune n'at- teint pas l'écusson qui est entouré d'une tache jaune communi- quant par un trait assez étroit avec la grande tache jaune du devant du disque ; la base est brune, et le brun descend en pointe sur les troisième et quatrième intervalles, la bande transversale après le milieu forme une grande tache brune sur la suture qui remonte un peu vers les côtés, oii elle se dilate, antérieurement qWq rejoint, par une ligne brune très-fine occupant une partie du huitième intervalle, 17:2 MONOGRAl'HIU; DES CALLIDIDES. la bordure de la base, et postérieurement le neuvième intervalle est brun jusqu'au bord postérieur qui est jaunâtre, ainsi que le rebord latéral, la suture après la bande reste brune jusqu'à l'extrémité, le jaune des élytres est plus clair que la tête et le corselet. Il habite à Santa-Fé de Bogota dans la Nouvelle-Grenade. Je dé- cris le même individu qui a été sous les yeux de M, Eeicbe; on ne comprend pas trop comment cet entomologiste a pu le placer parmi les Dromius. P. faviger. Chaudoir. Long. 5 i/2 mill. Cette charmante espèce, dont le dessin des élytres est si singulier, diffère en outre du timidiis par sa taille plus grande, la grosseur et la saillie des yeux et la forme du corselet. Têfe plus étroite, front plus plan, ridé longitudinalement, mais irré- gulièrement de chaque côté de l'impression frontale ; yeux beaucoup plus grands et plus saillants, plus qu'hémisphériques. Corselet beau- coup plus court et plus transversal, beaucoup plus élargi vers la base, arrondi à son bord antérieur, de sorte qu'il a, encore plus que chez les précédents, la forme d'une demi-lune, les côtés sont un peu moins arrondis, le sommet des angles postérieurs l'est un peu plus ; l'im- pression transversale de la base est plus marquée, ainsi que les excavations des côtés, la ligne médiane est plus profondément et plus largement imprimée, les rebords latéraux sont plus larges, sur- tout en arrière, et le bord antérieur est aussi un peu relevé, les rides du disque sont très-marquées. Elytres plus larges, plus arrondies sur les côtés, surtout vers le premier tiers, striées et ponctuées de môme, avec le rebord latéral plus élargi sur une assez grande partie de son étendue, l'angle apical externe moins arrondi, assez sensible, le bord postérieur légèrement échancré. Antennes un peu plus fortes extérieurement et un peu plus allongées. Tête brune avec les côtés du front jaunâtres; corselet également brun avec tout le tour jaune-clair, ainsi que le fond de la ligne mé- diane; élytres avec 10 taches jaune-clair sur chacune, de forme plus ou moins hexagonale, séparées les unes des autres par des traits noirs très étroits, ce qui fait ressembler ce dessin aux alvéoles d'un rayon de miel ; la tache humérale, une seconde située près du bord latéral après le milieu et une troisième près de l'angle postérieur externe sor\tbien plus petites que les autres, les trois premières taches situées le long de la suture sont réunies à leur bord interne par une bande étroite qui, après la troisième tache, se termine par un large crochet, le rebord latéral et le bord apical sont jaunes comme les taches ;les antennes «ont brunes avec les trois premiers articles d'un jaune testacé, les palpes sont rembrunis vers le milieu, et les man- dibules à leur base ; tout le sternum est brun et l'abdomen jaunâtre ; les pattes sont de la couleur de l'abdomen. MONOGHAI'IIIR DES CALMDIDES. 173 L'individu que je possède et qui vient de la Nouvelle-Grenade, fai- s